Paire et Impaire au pays du hasard

LOST IN RANDOM par ZOINK GAMES

Un article de MATTIE BOY

©Electronic Arts

LOST IN RANDOM est un jeu-vidéo indépendant que j’attendais de pied ferme depuis qu’il avait été annoncé fin 2019 pour une sortie sans doute courant 2020. Mais ensuite comme on le sait, il y a eu ce foutu COVID et à peu près tout a pris du retard. Mais qu’importe, il est enfin sorti le 10 septembre 2021.

Développé par le petit studio suédois Zoink Games et disponible sur toutes les consoles, ce jeu a été édité par Electronic Arts sous le label EA Originals. EA Originals est un concept arrivé comme une réponde de EA Games à toutes les critiques qui leur ont été adressées ces dernières années comme quoi ils ne produisaient plus de nouveaux jeux, se contentaient de faire des suites à leurs jeux à succès et abusaient des microtransactions.

C’est quoi les microtransactions ? C’est la peste du jeu-vidéo. Ce sont des achats qu’il est possible de faire durant le jeu avec du vrai argent pour avoir par exemple des objets plus puissants pour progresser plus vite dans le jeu. Si elles ne sont jamais obligatoires, certains développeurs poussent le vice jusqu’à rendre leurs jeux si difficiles qu’il est très tentant de sortir le porte-monnaie pour progresser. Et quand bien même il est possible de s’en passer, il suffit qu’il s’agisse d’un jeu multijoueur compétitif et que d’autres joueurs achètent ces fameux objets pour que vous, de votre côté, avec votre résolution de ne rien dépenser, vous vous fassiez sans arrêt défoncer par les adversaires trop puissants qui, eux, ont sorti leur cash. Bref…une plaie que je boycotte !

Mais LOST IN RANDOM n’a rien de tout ça. C’est un jeu développé par un studio tiers (ZOINK Games) mais édité sous la bannière EA Originals qui j’espère continuera de proposer des jeux originaux et créatifs sans pratiques commerciales douteuses.

Trailer

Si ce jeu m’a tapé dans l’œil c’est avant tout pour sa patte graphique et son ambiance. Il suffit de jeter un œil à la bande annonce pour comprendre : on se croirait dans les films d’animation L’ETRANGE NOËL DE MR. JACK ou CORALINE d’Henry Selick (aidé de Tim Burton pour le premier), ou encore LES NOCES FUNEBRES de ce même Tim Burton. S’inspirant de leur travail ainsi que de celui de Neil Gaiman dans une certaine mesure, LOST IN RANDOM nous propose de nous plonger dans un univers gothico-féérique sombre mais malgré tout enchanteur, dépourvu de véritable violence qui interdirait le jeu aux enfants, mais inquiétant tout de même, tels les films précédemment mentionnés. Architecture tordue, personnages bigarrés au look improbable flirtant avec des univers comme celui d’ALICE AU PAYS DES MERVEILLES (maisons en forme de théière, soldats sortant de jeux de cartes, reine maléfique, etc.), voilà ce qui vous attend dans le monde de Random (ou Aléa en français.)

L’histoire, c’est celle d’Even et Odd (Paire et Impaire en français.) Ce sont deux sœurs qui vivent à Unibourg. Unibourg est l’une des six zones de ce royaume, chacune correspondant à l’appellation d’une face d’un dé. Unibourg c’est le monde des Unards, ceux qui ont été désignés comme des « 1 ». En effet, à l’âge de 12 ans, chaque enfant doit lancer le dé noir de la reine et se rendre dans le royaume désigné par le résultat pour y passer le reste de sa vie. Si le dé fait un 1, alors l’enfant devra vivre dans le ghetto de Unibourg, à traiter des déchets et à les charger sur des cargos dont ils n’ont aucune idée de l’utilité. Alors que si le dé fait un 6, il pourra vivre en Sixtopie parmi les nobles (enfin…c’est ce qu’on nous fait croire.) Chaque numéro correspond à une strate de la société et chaque royaume a ses spécificités (comme Doubleville où la plupart des habitants ont 2 personnalités.)

Des décors sombres et tordus mais créatifs et enchanteurs
©Electronic Arts
Source : https://www.jeuxvideo.com/screenshots/1426057-2910177-0

Au début de l’histoire, Impaire doit lancer le dé noir. Et elle se retrouve à faire un 6 et à être arrachée à sa famille et à sa sœur Paire qui n’accepte pas son départ. Surtout que Paire se pose des questions, car avant de faire un 6, il lui a bien semblé que le dé avait fait un 1. Les règles soi-disant aléatoires qui régissent ce monde sont-elles truquées par la reine ? Si oui, que veut-elle à sa sœur ? Ces questions vont la hanter jusqu’à ce qu’un jour, une année après le départ d’Impaire, une étrange créature fantomatique en possession d’un jouet appartenant autrefois à sa sœur ne fasse que renforcer ses doutes et la pousse à quitter la maison familiale en quête de réponses. Au hasard de son voyage, elle se retrouvera perdue dans la vallée des mille dés peuplée de dés magiques vivants qui attendent leur lanceur de dé. Cet endroit, personne n’en a entendu parler, car soi-disant, le dé noir de la reine serait l’unique dé magique au monde. Encore un mensonge.

C’est en ce lieu perdu et oublié de tous que Paire rencontre Décisse, un dé magique dont elle est apparemment la lanceuse. Décisse l’accompagne alors dans son périple et lui procurera les pouvoirs dont elle a besoin pour retrouver sa sœur et libérer le monde de Random.

Comme vous l’aurez compris, nous jouons Paire. Au fil de l’histoire nous traverserons les six royaumes de Random. Le jeu s’inscrit dans le genre aventure/action/stratégie à la 3ème personne qui alterne entre les phases d’exploration/énigmes (ou il faut trouves des objets à donner à des personnages pour progresser, ou en esquiver d’autres pour ne pas se faire repérer) et des phases de combats.

Un trailer qui en dit plus long sur la façon de jouer

Les phases de combat de ce jeu sont certainement l’élément le plus original. Disons le tout de suite : ça ne ressemble à aucun système de combat de jeu connu. Enfin…c’est peut-être exagéré comme affirmation mais disons que cela combine des éléments déjà vus mais jamais de cette manière. La vidéo que je viens de vous mettre explique (en anglais) comment cela fonctionne, mais je le réexplique. En gros lorsqu’une phase de combat se lance, vous contrôlez Paire et vous n’avez comme arme qu’une fronde qui…ne fait absolument aucun dégât. Voilà, ça c’est dit. Votre arme est inutile pour le combat. Mais elle peut permettre de casser des cristaux qui se trouvent sur les ennemis et que vous pourrez ensuite ramasser. A quoi servent-ils ? A charger les pouvoirs de Décisse. Plus précisément, tous les 3 ou 4 cristaux, une carte de jeu est « chargée ». Vous pouvez lancer le dé tout de suite si la carte vous intéresse (par exemple si c’est une carte de soin.) Sinon, vous pouvez attendre d’avoir chargé 5 cartes (c’est le maximum par lancer.)

Lors du lancer de dé, le temps s’arrête. Et selon le score obtenu (par exemple un 2), vous aurez la possibilité de jouer des cartes aux divers effets. Par exemple deux cartes coutant chacune 1 point, ou une carte à 2 points. Parmi les cartes, il peut y avoir un sort de soin pour vous guérir si vous avez été blessé, un sort pour faire apparaitre une épée, un sort pour faire apparaitre une bombe (qu’il faudra placer correctement pour toucher les ennemis), etc. Ces cartes, il vous faudra aussi en gagner ou en acheter durant le jeu (pas avec du vrai argent, je vous rassure !) Les cartes s’achètent auprès de Maximilien Dextre, un personnage d’homme-armoire.

Il y a aussi parfois des combats qui se déroulent sur un jeu de plateau géant, et où chaque lancer de dé, en plus de vous permettre comme toujours de tirer des cartes, fait avancer un pion géant sur le champ de bataille. Ce que ça change ? Eh bien selon la case sur laquelle s’arrête le pion, cela peut générer des effets. Il y a par exemple une case qui fait apparaitre des oiseaux qui lâchent des bombes (qui blessent les ennemis mais vous aussi !) ou une case qui fait apparaitre une bulle dans laquelle les ennemis sont ralentis (on peut s’y réfugier.)

Ce procédé fait que le combat se passe à la fois en temps réel (il faut attaquer ou esquiver les ennemis, utiliser ses réflexes) et à la fois dans un menu de pause ou il faut choisir stratégiquement quelles cartes utiliser en fonction de notre score au dé. Mais il y a également toujours cet élément « random » où vous ne savez pas quel score va sortir quand vous lancez Décisse. Il faut faire avec. Mais c’est un concept génial pour coller avec la nature de l’univers.

Au début du jeu, Décisse n’a pas tous ses points non plus. Il est abimé, et il ne peut faire que des 1 ou des 2. Plus tard, vous trouverez des cartes plus fortes, qui coutent plus de points et que vous pourrez utiliser quand Décisse aura été réparé.

Quelques informations sur l’histoire

L’histoire est prenante, on se sent impliqué dans la quête de cette jeune fille qui veut retrouver sa sœur, et surtout on a le désir de lever le voile sur tout le mystère qui entoure la reine et sa soi-disant immortalité qui enlève tant d’enfants sans qu’on en connaisse la raison. La fin nous réserve d’ailleurs quelques surprises. Les dernières secondes du trailer ci-dessus donnent l’impression de trop en divulguer sur l’histoire. Mais non, rassurez-vous, il ne s’agit pas du tout d’une révélation finale. On comprend assez vite, avant même la moitié du jeu, que la reine semble avoir un plan étrange concernant notre sœur kidnappée, comme pour la faire passer du côté obscur. Notre personnage rêve d’ailleurs de sa sœur et comprend qu’elle devient maléfique. Ceci cache en réalité un secret plus terrible…sur la reine, sur le passé, sur tout le royaume de Random. Le jeu se paie d’ailleurs le luxe, en plus d’être un bon divertissement à l’univers original, d’aborder des thèmes assez adultes, comme la fin de l’innocence de l’enfance, ou l’acceptation d’évènements qu’on ne peut pas contrôler dans nos vies. Et malgré ces moments un peu mélancoliques et cet univers sombre, le jeu est globalement positif et touchant.

L’univers est peuplé de personnages insolites et originaux, comme Mamie Fortune, l’âme damnée de la reine ou le Shadowman (Sombrenuit en VF), une sorte de croquemitaine dont tout le corps peut s’ouvrir avec une fermeture-éclair (tel Oogie Boogie de L’ETRANGE NOËL DE MR. JACK.) On pourra aussi penser au double personnage du Maire de Doubleville et de son opposé Eriam (un gigantesque épouvantail qui souhaite parler en rimes) ou les triplés cinglés du Troyaume (le royaume du 3) qui se livrent une guerre.

Les décors sont soignés et imaginatifs bien que biscornus et étranges. La ville à l’envers de Doubleville qui est littéralement une autre ville dans le ciel est assez mémorable, tout comme les champs de bataille du Troyaume ou la ville-usine de Quintopolis. Je pourrais donner plein d’exemples mais avec un peu d’imagination et les vidéos, je pense que vous avez saisi le type d’univers dans lequel on évolue. Si c’est votre tasse de thé, le voyage n’en sera que plus plaisant.

A l’aventure à travers 6 villes
©Electronic Arts
Source : https://www.jeuxvideo.com/screenshots/1426057-2910177-0

Je ne peux que mentionner également le narrateur, qui intervient régulièrement dans le jeu (et pas juste dans les trailers), comme un élément méta qui va parfois commenter ce que font les personnages. Régulièrement il ajoute des informations sur l’univers ou guide le joueur sur ce qu’il doit faire. La narration est assez travaillée. Il y a même un passage original où l’on entend le narrateur se faire capturer et remplacer par la reine qui raconte alors n’importe quoi, comme « Paire se rendit compte soudain que sa mission était vouée à l’échec. Elle décida de rentrer chez elle et de mourir. », ce qui a pour conséquence de filer un petit coup de cafard à notre personnage qui n’est pas conscient de la présence d’un narrateur mais semble influencée par les intentions de ce dernier. Au terme de cet épisode amusant, lorsque le narrateur est libéré, vers la fin du jeu, Paire devient consciente de sa présence. Cela donnera lieu à quelques dialogues cocasses.

La voix du doubleur, Ty Konzak (qui a déjà travaillé sur d’autres jeux Zoink Games comme FLIPPING DEATH ou STICK IT TO THE MAN) est d’ailleurs excellente. Le doubleur est capable de prendre ce ton singulier d’un conteur de récits inquiétants et drôles à la fois. Il fait penser à Enn Reitel qui faisait le narrateur des NOCES FUNEBRES ainsi que le personnage de l’asticot et du crieur, mais en plus exagéré encore. C’est un caméléon capable d’inventer de multiples voix qu’on n’imaginerait pas provenir de la même personne. Et je précise que le jeu n’a pas de VF, comme souvent avec les jeux indépendants. Il y a bien entendu des sous-titres français. Ce n’est en rien dérangeant (de toutes façons, quand on joue à des jeux, on s’habitue très vite parce qu’environ 80% des jeux ne sont pas doublés en VF. Ceux qui bénéficient de VF sont surtout les plus friqués.)

La musique a également été confiée à un héritier spirituel de Danny Elfman : Blake Robinson, qui propose des thèmes semblant tout droit sortis des (meilleurs) films de Burton.

Si je devais trouver des reproches à faire au jeu…hum…eh bien disons que le caractère aléatoire de certains éléments des combats (comme les cartes piochées ou les scores réalisés avec le dé) peuvent parfois rallonger les combats puisque vous n’aurez pas forcément tout de suite les moyens de vaincre les ennemis. Cela peut occasionner quelques combats rébarbatifs. Mais leur concept étant différent, cela reste rafraichissant par rapport à d’autres jeux. Par contre, il est vrai qu’arrivé aux ¾ du jeu, vous aurez déjà toutes les cartes existantes. Il est peut-être trop facile de se procurer des pièces pour en acheter. On trouve de l’argent partout dans les décors ou grâce à des quêtes annexes.

Des personnages mémorables (le marchand de cartes et le Shadow-man)
©Electronic Arts
Source : https://www.jeuxvideo.com/screenshots/1426057-2910177-0

Cependant, je tiens à préciser qu’il y a un élément important de gameplay à ne pas néglige : la gestion de votre deck de 15 cartes. En effet c’est à vous d’en choisir 15 avec lesquelles vous partirez au combat parmi toutes celles que vous avez. Une mauvaise gestion des cartes, et forcément vous n’aurez jamais ce qu’il faut dans votre pioche. Il existe aussi des cartes coutant 0 point et vous octroyant 1 point supplémentaire. Ainsi, en adaptant son jeu, on peut se retrouver à affronter de manière bien différente certains ennemis. C’est pourquoi il y a de la stratégie dans ce jeu. Je dirais qu’au final le jeu est plus frustrant au début quand on n’a pas beaucoup de choix de cartes et que Décisse ne peut faire que des 1 ou 2. Mais là encore, il est possible de se procurer la même carte en plusieurs exemplaires et constituer son jeu avec des cartes en double ou en triple pour renforcer les chances de piocher ce qui nous arrange (il a un nombre limité d’exemplaires d’une même carte évidemment. Vous ne pouvez pas la trouver en 5 exemplaire.) En gros, il faut combattre le système aléatoire pour mettre les chances de son côté.

Bref en gros, si les combats deviennent trop pénibles, c’est aussi peut-être que vous gérez mal votre deck. Pour ma part, j’ai trouvé que le jeu devenait bien plus satisfaisant dès que notre dé devient capable de faire un 3 et qu’on obtient des cartes octroyant des points supplémentaires. Il faut passer le cap des restrictions du début (jusqu’au premier boss environ.)

Evidemment, les fans d’action bourrine qui veulent juste tout tabasser ne seront sans doute pas satisfaits car les combats ne sont pas spécialement rapides et violents. C’est une combinaison d’adresse et de stratégie. Mais ces gens passeront sans doute leur chemin pour d’autres raisons puisque ce type de jeux ne s’adresse globalement pas à eux.

En bref, sans être un chef d’œuvre, le jeu n’en reste pas moins une expérience très plaisante et un bol d’air frais dans le paysage assez banalisé du jeu-vidéo actuel reposant trop souvent sur du réchauffé et de sempiternelles suites à des franchises qui ne veulent pas mourir. Je recommande le jeu et je suivrai de près les futures réalisations de Zoink Games.


BO du jour :

12 comments

  • JP Nguyen  

    Intéressant… Depuis quelques mois, mes filles jouent davantage et ma femme a réactivé son compte steam.
    La grande est sur Sword Art Online et la plus petite sur de vieux point-n-click comme The Dig ou Amazon Queen.
    La cadette joue à divers trucs avec moi comme des Mugen DC vs Marvel, Bomberman ou Tetris Ninja Gaiden.
    J’avais déjà prévu de leur faire essayer Grim Fandango, dont tu avais fait l’éloge il y a plusieurs années, je rajoute celui ci à ma liste mentale.

  • Surfer  

    Salut Matt,
    Je vais t’avouer que j’ai lu rapidement en diagonale ton article ce matin.
    Les jeux vidéos ne me passionnent pas. J’y joue très rarement…
    Par contre c’est toujours intéressant de s’informer des nouveautés. C’est quelque chose qui est en perpétuelle évolution et qui s’améliore avec les nouvelles innovations techniques.
    Je suis étonné de voir ce que l’on arrive à faire aujourd’hui…c’est impressionnant.
    Dire que j’ai commencé à jouer sur ma télé à déplacer 2 barres pour éviter de laisser passer une bille 😀😀😀.

    J’ai prêté un peu plus d’attention à la BO du jeu. Elle est magnifique… On croirait entendre une composition de Danny Elfman. Cela ressemble beaucoup à la BO d’EDWARD AUX MAINS D’ARGENT.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Mattie,

    je ne joue plus depuis un moment. C’est Kid Arrowsmith quia pris le relai et encore sur des consoles déjà has been (WII U). Bon une partie de MARIO KART de temps en temps je ne dis pas non ou alors je sors ma console portable qui émule pour me faire un FINAL FANTASY. Si je cite ce graal des jeux vidéo c’est que ton article m’y a fait penser notamment pour la phase de gestion des combats mais également le nombre de carte à gérer.

    C’est exactement le type de jeux qui m’aurait botté dans mes plus jeunes années de gamers, qui commencent à dater, une histoire de moins de 20 ans aurait chanté un célèbre chanteur d’origine arménienne….

    BO comme les références que tu cites me font également penser aux meilleurs de Tim Burton (ALICE AUX PAYS DES MERVEILLES également que tu n’a pas mentionné il me semble) mais également à des jeux comme MEDIEVIL ou RAINBOW ISLAND pour les diverses ambiances selon les mondes.

    En tout cas tu le vends bien. Un article avec ce qu’il faut de descriptions pour susciter de l’intérêt.

    Par contre, sauf erreur de ma part (ce qui est largement possible), as tu indiqué sur quel support ce jeux est disponible ?

    Bonne et belle journée.

    • Matt  

      Hello

      Oui ça fait un peu penser à Medievil aussi que j’ai connu.

      J’ai bien mentionné, il est sorti sur toutes les consoles, donc même sur Switch pour répondre à Eddy en dessous.

      • Fletcher Arrowsmith  

        Merci Matt,

        je n’ai qu’à mieux savoir lire 🙂

      • Présence  

        J’avais bien aimé MediEvil.

  • Eddy Vanleffe  

    voilà un univers singulier et attirant…la parenté avec Coraline est alléchante…
    je vais voir si ça existe sur switch éventuellement mais bon je ne joue pas outre-mesure…
    les trailers sont très beaux.

    • Matt  

      Pour info je ne joue que sur Switch pour ma part.
      Tous les jeux dont je parle sont donc dessus.

      Sauf The wolf among us dont j’avais parlé il y a un moment, quand je jouais sur d’autres consoles.

  • LrrF  

    Bonjour et merci pour cet article. Il donne bien envie de découvrir ce jeu même si, n’étant pas joueur, je me contenterai de visionner un let’s play.
    Les images m’ont fortement fait penser aux « Alice au pays de la folie » mais apparemment ces jeux n’ont que l’éditeur de commun. En tout cas j’aime beaucoup le concept.

  • Présence  

    J’ai plongé avec grand plaisir dans cette présentation, à la découverte d’un univers que je ne connais pas.

    Microtransactions : merci pour ces explications car étant étranger au jeux en ligne, je découvre cette pratique commerciale.

    Le trailer est superbe.

    J’ai beaucoup aimé la présentation du jeu avec ce niveau de mise en abîme et de métacommentaire, introduisant des dés dans le jeu et le rapport très particulier du joueur avec lesdits dés.

    Bravo pour avoir réussi à présenter le système de combat avec une telle clarté.

    Il y a même un passage original où l’on entend le narrateur se faire capturer et remplacer par la reine qui raconte alors n’importe quoi : excellent !

    Super présentation passionnante de bout en bout, merci.

  • Jyrille  

    Merci beaucoup Mattie pour la présentation de ce jeu ! Je n’ai pas encore pu voir les vidéos mais crois-moi je vais les regarder. Cela a l’air original et dépaysant. J’ai bien aimé le fait que tu dénonces certaines pratiques commerciales également. J’ai arrêté un jeu de courses de voitures à cause de ça, arrivé à un circuit, impossible de passer les stages sans débourser… Je ne me souviens même plus du nom, en tout cas ça marchait bien sur mon téléphone.

    Est-ce qu’il existe sur plusieurs consoles ou uniquement sur PC ?

    • Jyrille  

      J’ai regardé les vidéos : c’est très chouette, ça me rappelle un peu le Grinch aussi. Par contre je n’arrive pas à retrouver la référence qui donne le look de la reine avec ce masque… Quelqu’un a une idée ?

      La BO est cool, très enfantine et sombre, elle me rappelle aussi un peu les thèmes de Harry Potter tout en ayant clairement des sonorités (des instruments je veux dire) de Danny Elfman.

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