Rêve ou réalité (VISION D’ESCAFLOWNE)

VISION D’ESCAFLOWNE  par Kazuki Akane , Shoji Kawamori et Nobuteru Yuki

Un conte de KAORI

VO : Sunrise, Bandai Visual

VF : Dybex

1ère publication le 18/12/19 – MAJ le 08/07/20

Bienvenue dans notre monde  © Sunrise - Bandai

Bienvenue dans notre monde
© Sunrise – Bandai

Cet article portera sur la série animée VISION D’ESCAFLOWNE (littéralement « Escaflowne des Cieux ») diffusée en 1996 sur Tokyo TV puis en France sur Canal+ en clair en septembre 1999. Scénarisée par Shoji Kawamori (COWBOY BEBOP , MACROSS), la série composée de 26 épisodes de 20 minutes (23 avec les génériques) est disponible en coffrets Blu-Ray et DVD pour une version remasterisée. Aucune diffusion sur les services de VOD n’est prévue à l’heure actuelle (Netflix, Amazon, OCS, c’est quand vous voulez !)

Chers lecteurs, si je ne m’abuse, si vous êtes ici, c’est que vous aimez les histoires, non ? Cela tombe bien, j’en ai une très jolie à vous raconter…

Tout a commencé un soir de novembre 2000, alors que je me languissais devant la chaîne Game One.
Game One, pour les non-connaisseurs, c’était une chaîne câblée spécialisée dans les jeux-vidéos. Mais qu’est-ce que je pouvais bien faire sur une chaîne pour gamers, moi qui n’avais jamais eu pour unique console que la Game Boy et son fabuleux Tétris ?

Eh bien Game One était aussi la chaîne des amateurs de japanimation… et comme vous le savez, la japanimation et moi, c’est une grande histoire d’amour.
Quelques petites merveilles m’étaient déjà venues jusqu’aux yeux, comme la série NAZCA, ou encore GUNBUSTER. Et plus tard viendraient la version remasterisée de NADIA  et la série COWBOY BEBOP Un soir, donc, par hasard, je tombai sur une série mêlant chevaliers, lycéenne et cartes de tarots… M’arrêtant aux graphismes peu flatteurs, notamment au niveau du nez (ne cherchez pas d’explications, Nobuteru Yuki, le character designer à qui l’on devait déjà les pourtant très réussies CHRONIQUES DE LA GUERRE DE LODOSS, n’en a jamais donné…), je passai mon chemin, persuadée, au vu des mots écrits en italien sur les cartes faisant office de titre, et du petit interlude  musical accompagnant les teasers, qu’il s’agissait d’une série animée italienne (oui j’ai des préjugés sur l’animation italienne, lynchez-moi !).

Puis un soir, je retombai encore sur un épisode, épique celui-ci, en plein milieu de combats et de ville en flammes et en ruine, avec pour protagoniste un jeune homme s’adressant à l’ennemi en le nommant « mon frère » … Je dois vous avouer un secret… Les histoires de frères ennemis, c’est mon pêché mignon… Alors forcément, il fallait que je regarde les épisodes restants… et que je n’y comprenne rien, si ce n’est que c’était magique, poétique, intense et que je me devais de voir cette série en entier !
Le salut vint en décembre, alors que Game One se décida à faire deux « nuits Esca ». Mon magnétoscope s’en souvient encore… 26 épisodes de 23 minutes chacun, un total de presque 600 minutes, 10h de programme !!

26 épisodes, donc, en compagnie d’Alex Pilot et Jean-Pat, les deux animateurs spécialisés en japanimation, sur leur canapé, buvant du soda et mangeant des chips, et discutant tous les 3 épisodes de la japanimation, ça ne s’oublie pas… Les 8 et 15 décembre 2000, messieurs dames !
C’est ainsi que je me retrouvai transportée, happée dans un autre monde. Celui de Gaia.
Si vous voulez en savoir plus, alors suivez-moi…

Bienvenue sur Gaia

L’histoire se passe au Japon, là où nous allons suivre Hitomi Kanzaki, une lycéenne de 15 ans, amoureuse d’Amano, champion d’athlétisme, comme elle. Elle a comme meilleure amie Yukari Uchida, elle aussi amoureuse, en secret, d’Amano. Hitomi a toutefois une particularité : elle tire les cartes avec son jeu de tarot, lui permettant ainsi, selon elle, de lire l’avenir. Elle porte également au cou un pendentif fait d’une pierre rose : son porte-bonheur (en réalité un pendule), offert par sa grand-mère. Mais lors de son entrainement, alors qu’Hitomi se lance dans sa course, voici qu’elle a plusieurs visions : après avoir « traversé » un jeune homme en armure sur la piste du stade, la voilà transportée virtuellement dans un monde en flammes, où elle voit ce même jeune homme discuter avec un certain Vargas qui lui demande de faire attention au dragon. Puis elle assiste à un combat de deux mechas au style médévial, elle voit une tour se brisée en deux, le sol sous ses pieds s’effondre, et tandis qu’elle tombe, un jeune homme ailé dont on ne voit pas le visage la rattrape par la main, au milieu de plumes qui volettent autour d’eux…
C’est à ce moment qu’elle se réveille à l’infirmerie avec Amano à son chevet…

La suite, je ne la dévoilerai pas. Sachez juste qu’Hitomi se retrouvera transportée dans ce monde qu’elle a vu en vision : Gaia.
A partir de là, tout s’enchaîne et l’histoire ne se termine qu’au bout de la dernière minute du dernier épisode.
En effet, VISION DESCAFLOWNE a, entre autres, la particularité de se dérouler presque en temps réel : quasiment pas de pause, très peu d’épisodes « bateau » (où il ne se passe rien). Non, au contraire, chaque épisode se termine presqu’à chaque fois avec un cliffhanger. Ce qui en fait une série totalement addictive.
Pour faire une simple analogie : lorsque j’ai commencé LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, je n’ai pas pu m’échapper de la Terre du Milieu avant la fin du dernier tome. J’avais voyagé avec chacun des Hobbits, faisant presque des nuits blanches pour arriver au bout du voyage. VISION D’ESCAFLOWNE peut provoquer le même effet… Car c’est avant tout l’histoire d’un voyage, celui d’Hitomi Kanzaki. Un voyage initiatique, un voyage de l’adolescence vers l’âge adulte…

Une des plus belles musiques qui soit
© Sunrise

Un voyage en musique

Un atout indiscutable de cet anime est en effet la musique… Composée principalement par la géniale Yoko Kanno (déjà à l’œuvre sur LODOSS mais aussi COWBOY BEBOP), chaque morceau nous emmène dans cet autre monde, à travers des compositions tantôt symphoniques ou tantôt organiques, lyriques, épiques, drôles ou tristes, mais ne laissant jamais indifférent.

Une des meilleurs OST que j’aie jamais eue l’occasion d’écouter, qui n’a rien à envier aux orchestrations de Hans Zimmer ou John Williams…
C’est simple, le moins bon morceau de toute l’œuvre est le générique de fin d’épisode, qui n’a strictement rien à voir avec le reste !
Il suffit d’écouter ARCADIA, DANCE OF CURSE ou SHADOW OF THE DOUBT pour être immédiatement transporté là-bas, soit en plein combat contre les guymelefs de Zaibacher, soit sur la terre d’Atlantis. Sans parler des différents thèmes qui accompagnent chacun des personnages. Comment ne pas penser à Merle avec cette mignonnette petite chanson sur les sentiments des chats.
Le film, sorti en 2000 (oui, comme toutes les séries qui ont marché, la série a eu droit à une adaptation en film, mais j’y reviendrai), n’est pas en reste.
Ces diverses OST sont un parfait moyen d’échapper au quotidien lorsque celui-ci nous pèse trop…

Une multitude de personnages

J’ai parlé d’Hitomi, bien sûr, puisqu’elle est le personnage principal, celle qui vit cette quête initiatique, bien qu’elle ne soit pas la seule à évoluer tout au long de l’histoire. Il faut que je précise qu’Hitomi est sans doute le personnage le plus agaçant de toute la série, juste derrière Merle, la « fille-chat ». Oui car Gaia n’est pas qu’un monde de chevaliers et de mechas, mais aussi de créatures mi-hommes, mi-animaux, comme des filles-chats, des hommes-loups, des hommes-chiens. Il existe même des métamorphes, mais ceci est une autre histoire…

Hitomi va faire la connaissance de bon nombre de compagnons au travers de son chemin, certains mystérieux, d’autres attachants, d’autres agaçants. Pour tous les goûts en somme. Et doublés par une bonne VF, ce qui ne gâche rien. La VO est bien entendu excellente, comme toujours, mais ayant découvert la série en VF, j’y reste attachée.
Et bien évidemment, je vais vous parler de cette VF. Celle-ci, réalisée par les studios Chinkel, est de très bonne facture, comme souvent à cette époque. Nous y retrouvons Naïke Fauveau dans le rôle d’Hitomi, convaincante dans son rôle d’héroïne douce, indécise mais courageuse. Olivier Jankovic apporte la jeunesse et la fougue nécessaire au caractère emporté de Van. Enfin, Jacques Albaret, impeccable comme à chaque fois (c’était déjà lui à l’œuvre pour l’inoubliable Vicious dans COWBOY BEBOP), apporte un charisme, une élégance et une majestuosité inénarrable au personnage de Folken, sans doute le plus mystérieux et le plus intéressant de tous les personnages de la série.
Mention spéciale à Brigitte Aubry pour ses rôles à multiples facettes.
Sans oublier Patricia Legrand, qui double Merle, habituée aux rôles d’enfants (Ed dans COWBOY BEBOP par exemple).
Enfin, les amateurs de Yann Pichon pourront également le retrouver dans un rôle moins charismatique que celui de Spike : celui de Dryden, pas forcément le personnage le plus intéressant qui soit…


Encore une merveille
© Bandai

Pour fille ou pour garçon ?

L’autre particularité de cet anime est qu’il rassemble tous les genres, dans tous les sens du terme… Nous y trouvons de l’heroic fantasy avec un monde médiéval, chevaleresque, mythologique, des intrigues géopolitiques (si, si) mais aussi un triangle amoureux, et même de la science-fiction…
Tous ces ingrédients en font une œuvre à part, destinée aussi bien aux garçons qu’aux filles. La preuve : l’anime a été adapté à la fois en shonen manga (manga plutôt destiné aux jeunes garçons) et en shojo manga (inversement, manga plutôt destiné aux jeunes filles).

Comme mentionné plus haut, il a aussi connu une adaptation en film qui, même si elle brille par la qualité de sa réalisation (finis les longs nez pointus presque rédhibitoires), délivre un propos beaucoup plus sombre et violent, perdant par la même occasion quelques thèmes forts de l’anime.
Pour la petite anecdote, après la découverte de cet anime, je me suis inscrite sur un forum de discussion où régnait une ambiance unique, car animée par une communauté hors-norme : celle des Escaflowne Maniaques, les EMS, composée aussi bien de filles que de garçons. C’est sur ce forum que je fis la connaissance de ma meilleure amie et de l’homme de ma vie…

Des défauts ?

D’un point de vue purement subjectif, j’aurais pu dire que cette série est parfaite et qu’elle mérite 5 étoiles. Il n’en est rien.
Le premier défaut qui me vient à l’esprit est qu’elle a souffert du temps qui passe… Bien que cette série ait été un véritable coup de cœur à l’époque, aujourd’hui on pourrait qualifier son design de vieillot, passé de mode : des corps mal proportionnés, des yeux qui occupent la moitié du visage, des coupes de cheveux improbables. Je ne pourrais par contre pas critiquer les mechas dessinés par Kimitoshi Yamane, originaux et adaptés à l’univers heroic fantasy de la série.

Un autre défaut pourrait être la complexité du scénario, ou plutôt ses certaines incohérences, dues au fait que la série fut limitée au nombre de 26 épisodes alors qu’elle devait en contenir 39 initialement. Quand on pense aux épisodes ratés de la série NADIA, LE SECRET DE L’EAU BLEUE, on se dit que ce n’était peut-être pas plus mal de ne pas avoir d’épisodes de remplissage. L’inconvénient est que la série se conclue en 2 épisodes épiques mais au rythme beaucoup trop rapide et où les informations et les révélations s’enchaînent sans nous laisser le temps de respirer, ni même de les assimiler. Un épisode supplémentaire n’aurait pas été de trop…


Parfait exemple d’un cliffhanger, à travers un extrait épique
© Sunrise

La fin du voyage

Si nous reprenons les trois séries animées phares de la fin des années 90 (EVANGELION, COWBOY BEBOP, ESCAFLOWNE), nous avons des réussites et des déceptions.
Si l’on s’accorde pour dire la fin de COWBOY BEBOP est une pure merveille cinématographique qui conclue en beauté l’aventure et que celle de NEON GENESIS EVANGELION  en a déçu plus d’un par sa « non fin », qu’en est-il d’ESCAFLOWNE ?
Eh bien, malgré les défauts que j’ai énumérés plus haut, il s’agit d’une des meilleures conclusions que j’aie pu voir dans un anime, sublimée par la musique de Yoko Kanno… Une fin qui nous permet de dire adieu à tous les personnages qui nous ont accompagnés durant notre voyage sur Gaia. Une fin qui, même 20 ans après, et après un certain nombre de visionnages, me fait toujours verser quelques larmes…

Notre histoire touche à sa fin. Comme se le demandait Hitomi à chaque épisode : « était-ce un rêve, ou était-ce la réalité ? » Mais après tout, cela importe-t-il ? Les deux méritent-ils tant d’être séparés l’un de l’autre ? Le rêve n’est-il pas celui qui permet d’embellir la réalité ? Le principal étant que les deux se rejoignent… Faire que nos rêves deviennent réalité…

Le film, un univers plus sombre et plus adulte  © Bandai

Le film, un univers plus sombre et plus adulte
© Bandai

——

B.O. du jour : le rituel de chaque épisode, celui qui nous offrait notre billet pour Gaia :

Je dédie cet article à la communauté qui m’a fait vivre mes meilleures années sur le Net et « IRL » : les EMs. « Vive les EMs, vive Esca ! »

44 comments

  • Eddy Vanleffe  

    Que de souvenirs ESCAFLOWNE…
    d’abord il y avait la guerre des fans, des années 90: qu’est-ce qu’un bon MECHA? ESCAFLOWNE ou EVANGELION?
    moi je répondais PATLABOR, parce que j’aimais faire chier^^
    aujourd’hui je suis team ESCAFLOWNE;
    Tu dis que ça a vieilli?
    malheureusement le miroir me dit que c’est le cas de tout ce qui est vivant. les œuvres comme ESCAFLOWNE sont vivantes, elle a préfiguré la moitié de la japanime actuelle. tous ces ados téléportés dans un monde fantastique, ça a même connu un étouffant revival avec la mode des héros enfermés dans des monde de RPG…
    sauf que ESCAFLOWNE aligne des centaines d’idées jamais vues à l’époque.
    les pifs…ouais c’est une bizarrerie mais c’est unique et ça contribue à en faire une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre et puis avec ONE PIECE on a vue largement pire.
    la musique de YOKO Kanno est tellement gracieuse et le talent de cette femme infini…
    et puis revoir les mentions de CHRONIQUES DES GUERRES DE LODOSS, MACROSS, ça fait plaisir à l’heure où les coffrets sont assez durs à retrouver à prix raisonnables…
    Merci Kaori pour cette plongée bien agréable au seins de ces mondes dont l’horizon étaient lointaines porteuses de rêves et de merveilles…nous avons bien eu de la chance d’avoir accès à de telles oeuvres.
    petit Goldorak puis de mieux en mieux jusqu’à Cowboy bebop…

    • Kaori  

      De rien, Eddy, et merci à toi pour ton commentaire !

      Au début des années 90 je me maudissais d’être née en France et de ne pas avoir accès aux comics comme les Américains. Et d’avoir raté la période d’or de Claremont sur X-Men… J’étais persuadée d’être née au mauvais endroit, au mauvais moment. Depuis, je vois les choses bien autrement, je relativise. Sans parler de la chance d’être née dans un pays industrialisé, et sans guerre, on est à l’ère de la technologie, on a accès à tout, même aux vieilles merveilles qui ont élargi nos horizons.
      J’aimerais partager cela avec mes enfants, mais ça ne marche pas aussi bien que je l’espérais. Nous avons regardé Esca il y a 2 ans je crois, avec notre fils. Il a passé un bon moment puis il est passé à autre chose, alors que moi je pourrais la regarder chaque année avec presque autant d’intensité… DBZ par contre, ça reste. Bon, la seule jolie victoire c’est que ma fille adore Nicky Larson et mon garçon se marre en regardant, mais ça reste sans grand intérêt pour lui…

      Et tu sais que je n’ai jamais regardé les guerres de Lodoss ? Mon frère revenait à la maison avec les cassettes en VOSTF, sauf que j’étais trop petite pour y comprendre quoi que ce soit (on a 7 ans d’écart). Il a le coffret DVD chez lui, qu’il a montré à sa belle-fille, il en a fait une convertie au monde du manga et de l’anime. Faudra que je lui demande son secret !!
      A nos âges, maintenant, on vise la transmission…

      • Eddy Vanleffe  

        Je vois que tu rebondis sur nos remarques de la discussion FB d’hier…^^
        oui dans ma tête, je suis anglais, belge et japonais.. et je n’ai longtemps eu qu’une dizaine de disques en français sur mes 400 cds… je méprisais hautement tout ce qui pouvait simplement passer à la télé (comprendre média télé et pas film ou fiction ou documentaires)…
        je ne suis donc pas la génération Inconnus contre Nuls…
        j’a tout rattrapé en retard et j’ai fait depuis ma vie comme ça..l’actu? quand j’aurais le temps…
        je m’en fous de ce qui est à la mode…
        je fais tout à rebours à mon rythme…
        mes premiers animés vo c’était l’année de mon bac et je peux encore dire lesquels: Oav de Ranma1/2, le film DBZ de Broly, Dominion Tank police et un truc rarrisime je crois black magic basés sur les manga de Masamune Shirow.
        c’était tellement différent de tout ce qu’on avait pu regarder que j’ai oblitéré tout ce qui était lambda,
        En fac je suis tombé sur un dingue qui m’ a fait connaitre Lodoss, Venus wars, Doomed megalopolis et Cyber city OEDO 808… et voilà je ne pouvais plus guérir…
        je suis passé par ma phase puriste à la con en voulant ne regarder que des trucs non censurés en VOST… je suis revenu de tout ça avec la notion de simple plaisir de vision.

        http://www.masog.fr/nouveautes/japanime-le-top-10-des-films

        ma séléction perso des film animé qui m’ont traumatisés à vie.

        • Kaori  

          Notre discussion d’hier m’a occupée à 5h30, où je me suis dit « bon, ça, faudra que je lui dise en MP !! » sauf que depuis j’ai déjà oublié, c’était même pas de ça dont je voulais te parler, ça, c’est venu par rapport à ce que tu disais de notre chance d’avoir accès aux animés.

          Mais oui, notre discussion d’hier m’a fait cogiter ^^ . J’avais même une tartine à t’écrire, mais comme dit, ça c’était à 5h30 ce matin quand j’étais encore au lit, lol.
          Tu te rappelles de la vidéo d’Olivia Moore sur les hypersensibles qui ne savent pas répondre du tac au tac et qui se disent le lendemain « mais j’aurais dû dire ça ! ». Bah c’est moi ^^

          • Eddy Vanleffe  

            mais je t’ai traumatisée..^^, je vais me sentir coupable.
            moi j’ai dormi comme un bébé… le nez sur New Frontier (mon bouquin du moment…^^)
            il faudra que tu me dises tout ça…

          • Bruce lit  

            les hypersensibles qui ne savent pas répondre du tac au tac et qui se disent le lendemain « mais j’aurais dû dire ça ! ». Bah c’est moi ^^
            On appelle ça l’esprit d’escalier

        • Jyrille  

          Dans ta liste, Eddy, j’ai vu :

          Porco Rosso
          Kiki la petite sorcière
          Patlabor (aucun souvenir ceci dit, à part que c’était beau)
          Perfect Blue
          Akira

          J’ai donc du boulot… J’ai encore des dvds d’anime à la maison que je n’ai jamais regardés, d’ailleurs. Je crois que celle-ci en fait partie : https://www.amazon.com/Haibane-Renmei-Ailes-Grises-Box-allemand/dp/B000FHYJ4Q

  • Présence  

    Il se trouve que du fait de mon âge plus avancé, je n’ai pas vécu l’arrivée de Game One. Par contre, je lisais le magazine Anime Land à l’époque et je voyais des références à Vision of Escaflowne (entre autres) qui ne parlaient pas du tout. Après toutes ces années, cela fait enfin sens pour moi. Merci.

    Ton introduction est parfaite, permettant de se projeter dans ces années-là, avec toutes les explications pédagogiques nécessaires pour que je puisse comprendre tous les termes.

    J’ai beaucoup aimé la manière dont tu passes en revue les différentes composantes de l’anime : intrigue, musique, personnages, genre (fille/garçon). Je suis impressionné par le niveau expert sur les doubleurs voix (je comprends mieux l’effet que peuvent produire mes remarques sur telle façon d’encrer, ou sur la mise en couleurs 🙂 ).

    Je ne m’attendais pas à un paragraphe pour savoir si la série est genrée : c’est très édifiant de voir ainsi analysé comment elle comprend à la fois des éléments associés au genre fille et au genre garçon.

    • Eddy Vanleffe  

      le japon et le genre, c’est un truc dont on pourrait débattre pendant des heures, tellement c’est pour moi un paradoxe délirant..
      pour faire court et simple.
      la bd française et même occidentale est très masculine à la base, mais elle n’a jamais été conçue comme telle, pas vraiment on est plus dans un domaine inconscient…
      au japon c’est très codifié shonen/shojo mais ça n’a rien à voir avec un critère de qualité, de violence ou de quoi que ce soit… par contre on a bien un vision du monde très différente dans les deux type de lecture qu’on ne peut pas simplement résumer à Goldorak/candy.
      J’ai l’impression que ça a décomplexée l’occident et ouvert le mone de la bd aux filles par effet de boomerang. il suffit de constater que la majorité des autrices et dessinatrices ont des racines littéraires empruntés aux codes japonais…
      et en même temps cette façon de « genrer » est la meilleure façon à mes yeux d’enfermer les gens dans leurs conforts (comme pour les jouets bleus et roses) et conforter certains clichés hallucinant.
      les manga sont obsédés par le fait qu’une fille ça doit faire bien à manger sinon, elle n’est pas une vraie fille… rien que ça, c’est juste obsolète. ce qu’il fait que la manga est à la fois l’instrument d’une libération et aussi celui d’un stéréotype…
      le manga rattrape aujourd’hui une mauvaise image auprès des féministes, pour les mêmes raisons qu’il en avait par les réac du temps de notre enfance.
      paradoxe je te dis…

    • Kaori  

      Merci beaucoup Présence 🙂

      Le doublage, c’est un truc qui me suit depuis l’adolescence. C’était mon jeu préféré pendant des années. Maintenant, mes oreilles et ma mémoire commencent à défaillir, je passe désormais beaucoup plus de temps sur wikipedia pour me rafraîchir la mémoire !!

    • Kaori  

      Eddy a tout dit concernant les genres ^^

  • Manu  

    Encore un super article Kaori.
    Tiens, ça tombe bien, je viens de finir la série « Evangelion » et qui m’a bien déçu tellement on m’a laissé sur ma faim ( même en regardant les films qui complètent l’histoire).
    Je suis tombé en 1999 par hasard sur un épisode de cette série ( vu la tournure des évènements, ça devait être vers la fin de l’histoire) donc sur Game One ( j’étais accro à cette chaîne pour les jeux vidéos mais aussi comme tu le précises pour la japanimation post-Club Dorothée), mais je ne me souviens plus de l’histoire.
    J’irai voir si je ne dégote pas un moyen de voir ça pour me faire une idée plus précise de ce que ça vaut 🙂

    Sinon, en vrac :
    – Les Chroniques de la guerre de Lodoss: on m’en a fait un foin pas possible… et j’ai pas du tout accroché! Je me suis ennuyé très vite, et je trouve ça très survendu. J’ai arrêté après avoir vu 45 min. C’est dommage, y’av pourtant beaucoup de bonnes choses qui sont sensées me plaire, mais pour le coup, j’ai pas du tout été saucé.
    – Patlabor : pffffffffffff que ça m’emmerde! Tout ce que j’ai pu voir sur ça m’a l’air d’être comme un soufflé trop rempli d’air. Aurai-je eu les mauvaise cartes en main? Next!
    – Cow Boy Bebop : ah ça par contre, je dois m’y mettre, ça a l’air bien cool… 😀

    • Kaori  

      Salut Manu, contente de te lire et merci pour ton retour 🙂

      – LODOSS : hum, jamais vu, mais je reste persuadée que pour l’époque, c’était juste une révolution.
      – PATLABOR : j’avais regardé la série, enfant. Me rappelle même du prénom français de l’héroïne… mais les trucs de policiers, ça n’a jamais été ce que je préférais.
      – EVANGELION : bienvenu au club, même si ça restera pour moi une des rares séries qui aurait pu atteindre la perfection…
      – COWBOY BEBOP : oui vas-y, continue !!
      – ESCA : j’ai du mal à être objective et à imaginer ce que ça fait de découvrir la série 20 ans après (c’est en ça que je pense qu’elle a vieilli). Tu me diras !!

      • Eddy Vanleffe  

        Lodoss a vieilli, c’est certain mais ça date d’une époque où le seigneur des anneaux n’existait même pas en rêve, l’heroic fantasy, c’était Conan, Gandahar ou Dar l’invincible…
        pour les rôlistes, cet animé fut une oasis dans le désert…
        Patlabor: oubliez la série animée au profit des films. le premier est un thriller digne des plus grands polars avec une première dans ce genre de série: les méchas sont vraiment considéré comme des outils ou des armes… le second est une sorte d’anticipation avec un Etat d’alerte au Japon; le tout filmé sous la neige de manière esthétique et contemplative. ce sont des films de Mamoru Oshii et ils portent bien sa marque (scène d’aquarium, d’autoroute, musique de Kenji Kawai…)

        • Manu  

          Ah donc c’est bien ce que je pensais : j’ai pas vu ceux qui valent la peine. Alors je retenterai le coup 🙂

          • Eddy Vanleffe  

            précis de cinéma de japanime en raccourci

            suivre les filmographies de
            -Mamoru Oshii (Beautiful dreamer, Patlabor1 et 2, Ghost int he Shell, Avalon, Innocence)
            -Yoshitaku Kawajiri: MOnster City, Demon City, Ninja Scroll, Vampire Hunter D bloodlust
            -Rin Taro (Kamui No Ken, galaxy Express999, Metropolis, X)
            -MiYazaki (bon ben tout hein…)
            -Osamu Dezaki (golgo 13, Cobra le film)
            Satoshi Kon (Perfect Blue, millenium actress, Paprika)
            -Isao Takahata (Le Tombeau des luciole, souvenirs goutte à goutte, Pompoko ,Princesse Kaguya)
            voilà tout ça c’est de al bonne came…^^

  • Jyrille  

    Dès que tu parles de « fabuleux Tetris » et de Game One sur canapé et chips, j’ai été conquis par cet article qui m’a autant fait sourire qu’il m’a intrigué et intéressé. Je ne savais pas sur quoi les auteurs de Cowboy Bebop avaient travaillé à part Samuraï Champloo (même si ici, c’est antérieur à ces deux séries). Je ne connais pas MACROSS non plus, tout comme je ne me suis jamais intéressé à LODOSS (je devrai peut-être). Tu me donnes donc très envie d’essayer cette série ! Surtout lorsque tu parles du manque de temps mort… je me contredis un peu parce que par exemple, je n’aime pas Breaking Bad pour ces cliffhangers incessants qui finissent par sembler artificiels, mais si ce n’est que sur 26 épisodes, cela peut se tenir sans imaginer des tours de scénaristes sans imagination.

    Le film reprend la série, ce n’est donc pas une autre histoire ?

    J’aime beaucoup le petit interlude musical, de la musique indienne (rien à voir avec l’Italie voyons !). En plus c’est Yoko Kanno à la musique, et le titre Arcadia est vraiment classe ! Rahlalala… Les autres titres ne sont pas en reste, j’aime vraiment bien. La musique que l’on entend sur l’extrait « cliffhanger » fait fortement penser à Carmina Burana 🙂

    Je reste admiratif quant à tes connaissances sur les doubleurs. C’est un univers que je ne connais que trop peu, mais par exemple, ayant vu récemment le dernier Tarantino en VF, il est vrai que les doubleurs de Brad Pitt et de Leonardo Di Caprio sont loin d’êtres des manches (et heureusement, parce que tout ce film est basé sur eux en l’occurrence).

    J’aime beaucoup tes anecdotes sur le forum de l’anime et son ambiance unique. Je connais ça très bien, c’est d’ailleurs un de mes chevaux de bataille en ce qui concerne la communication entre personnes. Ce blog en est la preuve vivante.

    J’aime beaucoup ta conclusion. Mercu beaucoup Kaori pour cet article !

    La BO : Dans le générique de début, il est vrai que les nez sont étranges pour du manga… ça me rappelle une Rubrique à brac de Gotlib avec un prince qu’on ne voit que de profil et une paysanne qu’on ne voit que de face… La chanson, bon, ok, du manga… Je pense préférer celle de Evangelion.

    • Kaori  

      Merci Jyrille 🙂

      Je vais tenter de répondre à tes questions.

      – Le film : ce n’est pas une suite, ni une autre histoire, c’est une sorte de remake. Hitomi est une jeune fille suicidaire, Van est un garçon hyper violent et Folken n’est pas son frère, c’est juste une belle ordure sans nuance. Enfin de mon souvenir. Je ne suis pas fan…

      – L’interlude musical : oui ça fait très indien, c’est le « Escaflowné » qui me faisait bizarre. Bref, ça ne faisait pas japonais !!

      – Carmina Burana : oui c’est tout à fait ça !

      – Le générique… ah, que veux-tu… je me revois chanter « Kimiwo kimiwo aaaishiteru… »… un vrai rituel pour la nana que je suis ^^

      – Le doublage :
      Brad Pitt est doublé par un excellent acteur, Jean-Pierre Mickaël, qui fait entre autres Keanu Reeves… Oui il est vraiment génial.
      Pour Leonardo, je préférais son ancienne voix. Je n’ai pas vu Once upon a time in Hollywood, celà-dit.
      Mais en France, on a rarement à se plaindre en matière de doublage, surtout pour le cinéma.

      • Eddy Vanleffe  

        j’adore aussi le doublage et j’ai transmis le virus à ma fille elle adore la voix de Charlotte dans la princesse grenouille et la retrouve partout jusque dans V-Wars, c’est Dorothée Pousséo. ^^

        • Kaori  

          Ah Dorothée Pousséo !!!
          Oui elle a une voix très caractéristique, avec son grain légèrement cassé.
          Excellente aussi.

  • Mimite  

    Coucou Kaori.
    Superbe article, bravo !
    Tout une époque.
    Cela restera la période de ma vie ou j’étais le plus inspiré pour dessiner et aussi ou j’ai rencontrer le plus de gens formidables, avec la communauté des EM’s.
    Pour moi il y’a très clairemenr un avant et un après Esca… et ça me rend toujours très nostalgique.
    Et depuis j’ai complétement délaissé le dessins, les animés et les manga.
    Mais bon, c’est la vie.

    • Kaori  

      Merci Mimite 🙂

      Oui pour moi aussi il y a un avant et un après. Ça a radicalement changé ma vie.
      Je repense aussi souvent à ces années avec une certaine nostalgie.
      Le temps passe.

      Dommage que tu aies laissé le dessin. Je me rappelle encore très bien de ton Shinji… Ah tu verras en lien sur l’article celui que j’ai écrit sur Eva !
      Moi non plus je n’ai plus le temps pour les mangas, je suis plus « comics » en ce moment. Mais j’y reviendrai sans doute un jour. C’est une part de moi, indubitablement.

  • Tornado  

    Après avoir lu, sur ce blog, les articles dithyrambiques sur Cowboy Bebop et Nadia, je m’étais acheté les coffret direct !
    Résultat ? Ils dorment depuis sur mes étagères, faute de temps pour les regarder… (ça viendra, mais QUAND ???)
    Du coup, depuis, je n’achète plus. J’attends le bon moment ^^ (j’avais déjà levé le pied pour EVANGELION)

    Je n’ai jamais connu Game One. J’avais fui le monde de la japanime dès que j’ai cessé de regarder les dessins-animés (à partir du Club Do, DBZ, Chevalier Zodiaque, Olive & Tom, Jeanne & Serge, etc…).
    C’est plus tard, sur Canal + (en clair, effectivement) que je suis tombé sur MONSTER. Et là, j’ai été happé et ça a été le déclic : La japanime c’était redevenu génial !

    En revanche, j’avais tenté LODOSS il y a environ 20 ans. j’avais acheté les trois premiers DVD (à l’époque il n’y en avait pas d’autres), croyant voir une version LOTR en anime, et je n’ai jamais réussi à terminer le premier… J’avais trouvé ça nul, figé et incroyablement cheap, chaque bataille se limitant à un dessin… Très grosse déception qui avait failli avorter mon retour à la japanime, donc…

    Je garderais donc dans l’idée de voir les 26 épisodes d’Escaflowne, le jour où j’aurais au moins regardé Cowboy Bebop, NADIA, voire revu la magnifique CONAN FILS DU FUTUR (best série japanime ever, en ce qui me concerne)…

    @Eddy : Pas mal ton TOP 10 ! Je vois qu’on a les mêmes goûts en Miyasaki (Kiki et Porco sont mes préférés aussi, avec le Château Dans le Ciel, Nausicaa et Mononoké ensuite)…
    J’ajouterais à mon TOP perso le STEAMBOY d’Otomo, SUMMER WARS de Mamoru Hosoda, PAPRIKA de Satoshi Kon, et HORUS, PRINCE DU SOLEIL d’Isao Takahata.

    • Eddy Vanleffe  

      il faut que je voie les Mamoru Hosoda… il parait que c’est la relève… ^^
      paprika et Millenium actress sont des trucs que je dois rattraper aussi…

      • Kaori  

        Eddy dans ta liste, j’ai surtout aimé Si tu tends l’oreille. Les autres, je ne les ai pas vus. Et Porco Rosso ne m’a jamais trop exaltée…….

        • Eddy Vanleffe  

          Les avions Kaori, les avions et cette Italie, elle est belle cette Italie en animation.
          j’ai ressenti un truc étrange envoyant Porco Rosso, comme si c’était une adaptation de Corto Maltese sans les droits, j’ai retrouvé du Pratt dedans la marque des grands auteurs… un animé unique en son genre, hors des cadres.. fabuleux!
          les autres, oui il y en a beaucoup de violents que tu ne dois pas goûter…

          • Kaori  

            Les avions, oui oui…
            Bon, l’Italie et les paysages, ok. Mais il me faut plus que ça.
            Faudrait que je le revois, mais je n’en garde vraiment pas un souvenir impérissable…

          • Jyrille  

            Pas bête ce parallèle avec Pratt…

      • Tornado  

        Tokyo Godfathers est magnifique aussi.

        • Eddy Vanleffe  

          je l’ai vu et j’ai pas adoré…

          • Tornado  

            Remake de Three Godfathers de John Ford et de La Vie Est Belle de Frank Capra. Deux remakes en un ! Javais trouvé ça super bien foutu !

          • Eddy Vanleffe  

            tu vois il me manquait ces clés sans doute…et je vois pourquoi ça t’a plu…

    • Kaori  

      Tornado, on se donne rendez-vous dans 10 ans ?

      • Tornado  

        Avant, je pense 🙂
        Je ne suis pas aussi long pour les films que pour les lectures. Mais en ce moment je dois me faire l’intégrale X-Files (je ne suis qu’à la saison 4, sur 11), L’Homme de l’Atlantide, ainsi qu’un paquet de films…
        Ma pile de séries animées à voir est également assez dense car il y a la Batman the Animated Serie que je suis entrain de regarder avec mes enfants (en parallèle avec ce qui est ci-dessus, donc), la Superman du même studio, l’intégralité de Star Wars the Clone Wars et de Rebels, et donc Cowboy Bebop et Nadia. Et enfin j’aimerais bien montrer Goldorak et Conan le Fils du Futur à mes enfants.
        Et peut être, ensuite… Escaflowne ? 😀

        • Kaori  

          Ah mais c’est que du bon tout ça ! (bon à part peut-être L’Homme de l’Atlantide, dont j’ai un vague souvenir…)

          Les animés Batman et Superman sont de bonne qualité. Evidemment, j’ai une grosse préférence pour Batman, par nostalgie et parce qu’excellente. Tu vas passer de bons moments, je pense !

          SW Rebels est une série qui a aussi pas mal de qualité….
          Je n’ai pas vu Clones, par contre. Je crois que c’est celle dont je n’aime pas les graphismes.

          Conan le fils du futur, on en parlait beaucoup à une certaine époque. Sûrement l’époque où j’étais abonnée à Animeland ! Jamais regardé par contre…

          • Tornado  

            La série Batman je la connais bien. Je l’ai regardée il y a quelques années et là je la revois avec mes enfants.
            Clone Wars c’est la série en 3D, pas celle avec les petits épisodes de Tartakowsky (qui était très bien, mais avec des dessins pas très funs). J’ai regardé la 1° saison et c’était génial. Au moins aussi bon que Batman, sinon meilleur. Du coup j’aimerais tout recommencer depuis le début et enchaîner avec Rebels qui en constitue la suite.

            CONAN LE FILS DU FUTUR, je ne sais comment vous le dire (parce que je le répète dès que j’en ai l’occasion) : Alors que ça date de 1978, ça te fout une claque à toutes les séries de la même époque ! C’est un chef d’oeuvre. Allez tous me regarder ça fissa noudidiou ! 😀

  • Loïc Clément  

    J’ai montré à mon fils de 5 ans le premier épisode de Lodoss et il a eu très peur tout en étant fasciné…
    Sinon, on regarde ensemble Dragon Ball, Les Cités d’Or, Saint Seiya Omega et il aime bien mélanger les attaques en créant des Kikoho de Pégase 🙂
    Plus il va grandir, et plus nous allons pouvoir continuer de partager tout ça et ça me fait franchement plaisir !

    • Kaori  

      Bonjour 🙂

      Oui c’est génial de pouvoir partager ça et de transmettre…
      Je vais attendre encore un peu pour ma fille, pour Escaflowne. Mais je suis sûre qu’elle saura apprécier !

  • Bruce lit  

    Je n’avais jamais entendu parler ni de cet animé ni des autres que vous citez. Je me coucherai moins bête ce soir tout en persuadé ne pas voir ça de sitôt. Je suis le premier surpris que cet animé soit si populaire sur les groupes où l’article a été partagé.
    Tu termines l’année en beauté Kaori. Good to have you back et, bien évidemment, de savoir que tu as rencontré le père de tes enfants grâce à cet animé et aux forums te vaut un beau galon geek. Si Bruce Lit permet un certain lien social, je ne peux que m’en réjouir et en tirer une certaine fierté.

    • Kaori  

      « bien évidemment, de savoir que tu as rencontré le père de tes enfants grâce à cet animé et aux forums te vaut un beau galon geek » : tu m’as tuée !! Mais oui, c’est vrai 😉

      « Je suis le premier surpris que cet animé soit si populaire sur les groupes où l’article a été partagé. » : et même pas curieux de savoir pourquoi ??? Allez, un p’tit effort 😉 .
      Eddy l’a dit mieux que moi, c’est une oeuvre bourrée d’idées inédites pour l’époque, J’ajoute qu’elle possède un charme indéniable. Et elle a ce pouvoir de fédérer, de nous laisser un goût de merveilleux, mélangeant le côté fleur bleue et les batailles épiques. Une vraie réussite, impossible à oublier. Mais je m’en voudrais de te faire perdre 10 heures de ta vie pour une série qui te décevrait ! (promis, pour la fin, y a pas de déception possible !! 😉 )

  • Matt  

    Ben moi j’ai jamais accroché à ce manga.
    Trop fleur bleue, et les batailles épiques…c’est encore à base de grosses armures mecha robots géants machin…j’ai jamais aimé ça.
    J’ai pas tenu jusqu’au bout de la série à l’époque. Et c’est si vieux que j’ai oublié les 3/4 de ce que j’avais vu.

  • Matt  

    Dans mon souvenir ça faisait trop shonen aussi. Ou shojo. Enfin machin avec un ou une jeune héros/héroïne qui va apprendre, devenir plus fort, tout ça…
    J’étais dans une phase ou j’en avais ras le bol des héros gamins (pareil pour Evangelion)
    Je voulais du Cowboy Bebop, du ghost in the shell, du Jin Roh, et par la suite des séries façon Black Lagoon, etc.

  • JP Nguyen  

    Escaflowne… une référence qui ne m’a jamais parlé. J’ai du essayer une fois sans accrocher. Ma femme est fan et le coffret DVD est sur une de nos étagères…
    L’ayant interrogée sur cet anime, elle m’a simplement répondu qu’elle l’aimait beaucoup car il lui rappelait une certaine période de sa vie…
    Je suis fan de Yoko Kanno mais, forcément, ce que je retiens d’elle, c’est la BO de Cowboy Bebop. Au-delà des notes de musique, ce sont les images, les épisodes qui me reviennent en mémoire à chaque écoute et qui font que ces morceaux me parlent.
    Je n’ai sans doute pas croisé Escaflowne au bon moment dans ma vie. Et aujourd’hui, ce n’est pas forcément une rencontre qui me tente des masses.
    Mais bel article, Kaori, avec une conclusion joliment tournée !

    • Kaori  

      Merci pour ton retour JP.
      Contente que ta femme soit une fan aussi.
      Je comprends tout à fait que la rencontre ne t’intéresse pas aujourd’hui. Car c’est vrai qu’il s’agit d’une rencontre avec des œuvres, et ces rencontres réussissent en fonction de notre âge, notre vécu, nos aspirations…
      Merci pour les compliments en tout cas 🙂

Répondre à Tornado Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *