Solitaire

 Hulk par Bruce Jones et Collectif

L’incroyable Hulk !©Marvel Comics

AUTEUR : TORNADO

VO : Marvel

VF : Panini

 Cet article portera sur l’ensemble du run de Bruce Jones (43 numéros, puisque l’histoire complète s’étend du #34 au #76 de la série régulière publiée sous le label Marvel Knights entre 2002 et 2004).

En VF, l’ensemble a été publié par l’éditeur Panini Comics de manière intégrale mais extrêmement chaotique.

On a tout d’abord eu les huit numéros d’une revue sobrement intitulée « Hulk », suivis d’un 100% Marvel titré « Abominable », ainsi que, pour terminer, des deux volumes de la collection Monster nommées respectivement « Montée en Puissance » et « Tandem »…

Inutile de le préciser : Tous ces comics VF sont désormais épuisés et s’arrachent à prix d’or. En attendant une hypothétique réédition sous un nouveau format, autant se tourner vers la VO pour une collection homogène en sept tomes… 

Mise à jour du 08/09/17 : ce run est désormais disponible en format omnibus chez Panini.

Une revue Panini pour lui tout-seul… arrêtée en plein milieu de la saga au terme de seulement huit petits numéros !

Une revue Panini pour lui tout-seul… arrêtée en plein milieu de la saga au terme de seulement huit petits numéros !©Marvel Comics

Le synopsis : Bruce Banner est un fugitif ! Sous le pseudonyme de « Mister Green », il erre au beau milieu des coins les plus reculés des Etats-Unis. De pensions glauques en motels minables, il évite ses congénères autant que faire se peut, ne s’accordant qu’un minimum de compagnie via son ordinateur, en chatant avec « Mister Blue », un inconnu qui désire l’aider en lui fournissant une assistance de manière anonyme…

Du point de vue du lecteur, nous suivons avec Bruce les informations à la télévision, où nous apprenons que Hulk a accidentellement tué un enfant, mort sous les décombres d’un immeuble détruit par le géant vert… Le plus souvent, Bruce reprend son baluchon et continue sa route le long des routes les plus désertes du pays. Bientôt, son passé le rattrape sous la forme d’un tueur à gage, manifestement à ses trousses. Et petit à petit, il devient évident que le nombre de ses poursuivants ne cesse de grandir…

Quelle est donc la somme de toutes les parties qui ont mené notre personnage dans une telle situation ? Et réussira-t-il à échapper au danger sans succomber une nouvelle foi à la fureur dévastatrice qui lui a valu la mort d’un petit garçon ?

Home, not sweet home…

Home, not sweet home…©Marvel Comics

On l’aura deviné : Le scénario, davantage centré sur le personnage de Bruce Banner que sur celui du titan vert, nous compte les errances de ce triste fugitif à travers les Etats-Unis, poursuivi à la fois par les autorités pour un homicide involontaire causé sur un jeune garçon, à la fois par la mère du petit, ivre de vengeance, et surtout par une mystérieuse corporation visant à prélever le sang de Hulk à des fins inavouables… Nous voyons ainsi notre pénitent errer de patelin sordide en station-service perdue au milieu du désert, traqué, esseulé, solitaire. Un climat angoissant s’installe soudain, qui mènera bientôt le héros et ses lecteurs vers une paranoïa étrangement addictive…

Sous la plume de Bruce Jones (tout le monde s’appelle Bruce ici ?), l’ambiance de la série, déconnectée des habituelles digressions bourrines de type « Hulk Smash ! « , offre une sorte de mélange entre deux séries télévisées bien connues des fans de science-fiction dans le domaine du petit écran. On pense tout d’abord, avec une évidente nostalgie, à la série L’Incroyable Hulk avec Bill Bixby & Lou Ferrigno, à laquelle la vision du pauvre fugitif, errant en solitaire le long des routes perdues de l’Amérique profonde, muni d’un simple baluchon, nous renvoie immanquablement.

Sur la route…

Sur la route…©Marvel Comics

Il s’agit en réalité d’un cliché propre aux westerns, où l’on voyait arriver un justicier solitaire dans un patelin en proie aux bandits, déclenchant ainsi un affrontement dont le héros sortait victorieux, libérant au final le peuple opprimé… Cette formule éculée fonctionne néanmoins du tonnerre et provoque chez le lecteur une empathie évidente, car qui ne s’est pas imaginé, lorsqu’il était adolescent, sous cette forme de héros incompris, partant sur les routes pour un avenir meilleur ?

Sur bien des points, l’approche de Bruce Jones opère un retour aux sources de la série telle qu’elle fut créée en 1962 par Stan Lee & Jack Kirby. Après toutes les phases d’évolution par lesquelles le personnage sera passé à travers le script de scénaristes tels que Bill Mantlo et surtout Peter David, Hulk revient à sa formule initiale, soit celle qui fut effectivement retenue pour la célèbre série télévisée…

Retour aux sources : Hulk par Marie Severin dans les années 70

Retour aux sources !©Marvel Comics

Et puis, ensuite, l’ambiance choisie par Bruce Jones semble tout-droit sortie de la série X-Files. Dans cette véritable anthologie science-fictionnelle, le créateur Chris Carter avait su captiver son public avec une formule simple : Le mystère et la paranoïa ! Impossible de ne pas faire le rapprochement avec cette série télévisée lorsque l’on plonge plus avant dans les rouages du récit concocté par Jones, avec tout ce qu’il colporte de dimension mystérieuse et paranoïaque…

Pour le coup, on touche ici à tout ce qui fait le sel du run de Bruce Jones : L’ambiance ! Et chaque arc narratif semble faire écho à tel ou tel épisode de telle ou telle saison de la série X-Files, tant l’écriture de Jones opère la même formule, qui renouvelle sans cesse la même menace, mais en l’illustrant à chaque fois de manière diverse et variée, maintenant l’angoisse et le suspense …

Des réminiscences de la série : Le Prisonnier ! Qui est le numéro 1 ?

Des réminiscences de la série : Le Prisonnier ! Qui est le numéro 1 ?©Marvel Comics

A partir de là, peu importe où tout cet imbroglio d’agents doubles, triples, de tueurs à gage, de maniaques génétiquement modifiés, de complots à grande échelle, de groupuscules souterrains et autres organisations mystérieuses va nous mener. Nous sommes venus pour l’ambiance. Et nous ne sommes pas venus pour rien !

Alors certes, la densité du récit est toute relative. L’intrigue est extrêmement décompressée (la mode, à l’époque…), la toile de fond est ténue et le destin tragique des personnages est phagocyté par, disons, la relative « ingénuité » du script et les (trop) nombreux rebondissements parfois tirés par les cheveux.

En cherchant quelques renseignements sur la mise en chantier du run de Bruce Jones (merci Présence !), on apprend par exemple que lorsque le scénariste fut appelé à la rescousse sur la série, il n’avait strictement aucune idée de la direction à prendre pour raconter les aventures du personnage ! L’idée de recentrer la série sur Bruce Banner plutôt que sur Hulk lui serait ainsi venue de la consigne de l’éditeur, qui souhaitait que le titan vert n’apparaisse pas dans le premier épisode…

Après Romita Jr (et quelques autres), Mike Deodato nous la joue « ambiance » !©Marvel Comics

Malgré sa légèreté et sa décompression, l’ensemble des épisodes, d’un point de vue purement narratif et divertissant, est d’un excellent niveau. Bruce Jones est un scénariste chevronné qui excelle dans les rebondissements et les montées en puissance bourrées de suspense. Parfois, on sent qu’il tourne un peu en rond, dans le sens où il ne cesse de ressusciter moult personnages. Toute l’histoire parvient néanmoins à maintenir le lecteur en haleine autour d’un mystère implacable et le scénariste nous livre une atmosphère étouffante et angoissante qui nous plaque sur notre fauteuil. Le dénouement nous apportera toutes les clefs du mystère, mais nous laissera, étrangement, avec une certaine frustration à l’idée de quitter définitivement cet univers…

Personnellement, et bien qu’en règle générale j’affectionne davantage les comics qui offrent une toile de fond un peu plus épaisse, j’ai pris un plaisir extrême à suivre ce feuilleton somme toute très classique, tant il est rondement mené. J’ai savouré le simple divertissement. Et même s’il ne tient pas toujours ses promesses (le premier tiers du run est franchement le meilleur, la suite étant un peu en dessous), il m’a tenu en haleine de bout en bout. Alors, pourquoi pas ? Pourquoi ne pas apprécier une bonne petite histoire de Hulk bien traditionnelle, parfaitement mainstream, mais vachement bien contée ?

Silence, ça pousse…

Silence, ça pousse…©Marvel Comics

Les dessins sont d’une qualité fluctuante : Le début du run est assuré par un John Romita jr en pleine forme, qui excelle comme jamais dans la mise en scène et le découpage des planches, offrant au scénario de Bruce Jones un atout parfait dans l’art de maintenir la tension et le suspense.

Il est ensuite remplacé par Lee Weeks et Stuart Immonen, avant que n’arrive le fantastique Mike Deodato (qui réalisera pour cette série un ensemble de couvertures exceptionnelles). Mais ce dernier, prenant du temps à peaufiner ses planches, sera souvent remplacé par des faiseurs plus ou moins laborieux (Leandro Fernandez, Doug Braithwaite et Darick Robertson). C’est dommage, car Deodato apporte à la série une patine incroyable, à travers laquelle se matérialise le gigantisme et l’hypertrophie du titan vert et de ses monstrueux ennemis, donnant corps à la véritable essence du mythe cher à Robert Louis Stevenson : celui du monstre qui se cache au plus profond de nous…

La quintessence du mythe par le grand Mike Deodato !

La quintessence du mythe par le grand Mike Deodato !©Marvel Comics

Pour la petite histoire, le run de Bruce Jones a servi de source d’inspiration pour le relaunch cinématographique opéré à travers le film réalisé par Louis Leterrier en 2008 : L’Incroyable Hulk. Un film complètement insipide (un « Tex Avery pas drôle » avais-je pensé à l’époque !), réalisé par un metteur en scène tout aussi insipide et pourtant porté par un casting parfait, avec Edward Norton, Tim Roth, Liv Tyler et William Hurt. Un film qui aura eu au moins le mérite de réévaluer à la hausse le premier opus réalisé par Ang Lee en 2003 (qui lui, par contre, s’inspirait des épisodes de Stan Lee & Jack kirby autant que de ceux de Jeff Loeb & Tim Sale dans le superbe Hulk Gris) !

En tout cas, le script du film de Leterrier s’inspire bel et bien, au départ, du run de Bruce Jones et l’on retrouve un Bruce Banner fugitif surnommé « Mister Green », qui consulte régulièrement son ordinateur pour communiquer avec un certain « Mister Blue » ! Las, le scénario du long métrage abandonne sa référence dès le deuxième quart, préférant faire la part-belle à des effets spéciaux devenus ringards en à peine trois ans…

Saluons, pour terminer, la principale qualité de ce run : son indépendance ! En effet, à aucun moment le récit ne se mêle aux autres séries de l’univers partagé Marvel, ce qui est suffisamment exceptionnellement rare pour être mis en valeur.

Car le lecteur mainstream, aujourd’hui, ne se satisfait apparemment plus de ce genre de série autonome. Et c’est bien dommage, parce que c’est la seule façon pour un auteur de créer une œuvre sans impératif commercial ni contrainte éditoriale, sans être obligé de sacrifier son récit en le collant, de manière souvent incohérente, aux multiples séries qui ne partagent pas la même intégrité. Encore une fois, je ne comprends pas les habitudes des lecteurs, qui ne cessent de contribuer, depuis des années, à un évident nivellement par le bas de la production de comics mainstream.

Hulk pas trouver clés ! Hulk s'en f*** ! Hulk entrer !

Hulk pas trouver clés ! Hulk s’en f*** ! Hulk entrer !©Marvel Comics

Après le passage de Jones, Hulk sera banni de la terre par les Illuminati (Dr Strange et sa bande). Il échouera alors sur une planète où il sera réduit en esclavage. Ce sera le run de Greg Pak pour la désormais célèbre et excellente (du moins dans ses deux premiers tiers) saga Planète Hulk. C’est à partir de là que Marvel ramènera le personnage dans la connexion avec l’épouvantable crossover World War Hulk…

Avec le recul, le run de Bruce Jones est à préserver précieusement. Car ce fut l’un des dernier à évoluer de manière autonome et… Solitaire !

Encore un peu de l’art de Mike Deodato… Parce que vous le valez bien !

Encore un peu de l’art de Mike Deodato… Parce que vous le valez bien !©Marvel Comics

53 comments

  • JP Nguyen  

    J’ai deux bouts de ce run (un TP VO et un VF) mais je ne l’ai jamais lu en entier.
    Les changements d’artiste ont quand même nui à la cohérence de l’ensemble…
    Merci pour ce tour d’horizon !
    Encore un truc de plus dans la « maybe list ».

    PS : j’aime bien la légende « Silence ça pousse »

  • Bruce lit  

    Et bien je l’ai lu ce fameux run il y a moins de 15 jours. Personnellement je l’aurais noté à 3 étoiles.
    Je te retrouve complètement sur l’aspect paranoïaque et chasse à l’homme qui m’évoque effectivement XFiles et la série Tv. L’ambiance du début est à couper au couteau, avec mention spéciale pour l’épisode de la prise d’otage.
    J’ai vraiment apprécié et admiré le fait que Bruce Jones se désintéresse presque totalement de Hulk pour se concentrer sur la vie stressante de Banner. Lorsque le monstre apparaît, ce n’est que le temps de quelques pages histoire de faire jouer le Hulk ex Machina. Je n’ose même pas imaginer la frustration des amateurs de bourinage à l’époque. La fin du run et la répllique cinglante de Betty Ross ( de mémoire) :  » Go away from us , you and that twisted monster you ve got inside of you » est d’une rare puissance.

    Cependant en milieu de courses, je me suis lassé du harem de femelles de Bruce Banner qui se disputent ses faveurs. Deaodato s’est peut-être amusé à dessiner toutes ces belles femmes en sous vêtements mais personnellement j’ai moyennement apprécié.

    Comme tu le mentionnes, je trouve que Jones ne sait plus en mi chemin choisir entre le versant réaliste du récit et le grand guignol : des résurrections à gogo, le coup de l’identité de Mr Blue et la réapparition des grands monstres. C’est à ce moment là que j’ai commencé à moins aimer. Parce que j’adore la version vulnérable de Hulk Tv qui n’a pas besoin de Leader ou d’Abomination. Lorsque Marvel reprend ses droits pour les bastons titanesques, j’ai commencé à m’en désintéressé.
    Merci en tout cas pour cette découverte qui m’a donné envie d’écrire sur …la série Tv !

    Et puisqu’on en parle, y’a t’il ici des fans d’X-files et du Prisonnier ? Avez vous aimé les derniers épisodes de ces séries ?

    • Marti  

      Je n’ai jamais trouvé le temps de regarder le Prisonnier, mais j’ai par contre vu le remake d’il y a quelques années avec Jim Caviezel et Ian McKellen qui m’a laissé un goût d’inabouti dans la bouche. Bon au moins cette seconde itération a pour elle de donner une explication quant au Village.

      X-Files me causait des frayeurs étant gosses quand mes parents regardait cette série jusqu’à ce que j’atteigne l’adolescence et que je m’y mette aussi. Il faudra un jour que je trouve le temps de regarder toute la série depuis le début, vu que j’ai surtout suivi les dernières saisons du coup.

    • Bruce lit  

      Toujours à me contredire !!! Ce grand guignol, la fusée qui décolle, on est plus chez James Bond là non ?

      • Bruce lit  

        Oui, le message était limpide : nous sommes notre propre prisonnier. Tout au long, le numéro 6 était son propre numéro 1. En cela, on n’est pas loin de l’allégorie de la prison racontée par Moore dans V for Vendetta. Mais mon Dieu, la mise en forme, les gens qui dansent sur les tables sous l’oeil goguenard de 6, c’était un pied de nez à son public. On raconte que Mc Goohan accoucha de ce dernier épisode contraint et forcé par sa production en 48 heures…Et qu’il reçut par la suite des menaces de mort.
        C’est effectivement avec l’envie de l’étriper que je suis ressorti du dernier épisode du prisonnier…

      • Bruce lit  

        Wow respect ! Où as tu péché ça !!

      • Présence  

        wikipedia est toujours une mine d’informations

        Un autre projet de Kirby que j’ai dû lire en français, il y a 30 ans et qui, j’espère, sera disponible à nouveau un jour… une fois que les questions de droits auront été démêlés.

        http://sequart.org/magazine/20670/on-jack-kirbys-2001-a-space-odyssey-adaptation/

        Un autre projet que j’aimerais bien voir réédité, datant de 1978.

        http://marswillsendnomore.wordpress.com/2014/02/23/silver-surfer-by-stan-lee-and-jack-kirby-1978/

      • Marti  

        Je ne connaissais pas du tout ce Silver Surfer: The Ultimate Cosmic Experience. A-t-il été inclus dans la collection Le Surfer d’Argent ; l’Intégrale sortie par Soleil il y a une douzaine d’années ? Ou dans l’omnibus sorti par Panini il y a un peu moins longtemps ?

  • Tornado  

    @Bruce : J’ai hâte de voir ce que tu vas faire avec la vieille série TV !

    Je suis un très grand fan d’X-Files. J’ai l’intégrale de la série en DVD et j’ai déjà regardé tous les épisodes au moins deux ou trois fois (ainsi que les deux films).
    Et même si Chris Carter n’a pas réussi à trouver une fin à la hauteur de l’ensemble (mais en vérité il n’y a pas de fin !), je garde quand même cette série dans mon coeur et, quand je revois encore certains épisodes de temps en temps, je trouve ça fantastique. Je suis tombé dedans étant petit !

    • Jyrille  

      Avec le recul, je crois que mes épisodes préférés de X-Files sont ceux qui sont ironiques ou volontairement comiques. Je me souviens avoir regardé plusieurs fois l’épisode Men in Black, il est parfait.

  • Jyrille  

    Je suis bien d’accord pour le relaunch cinématographique. C’est laid et on s’ennuie. Pourtant j’adore le casting.

    J’adore X-Files et le Prisonnier mais je n’ai pas vu tous les épisodes de X-Files (j’ai dû abandonner la série au même moment que Duchovny) et je n’ai pratiquement aucun souvenir du Prisonnier. Il faudrait que je la revoie en entier, je crois qu’il n’y a que 17 épisodes.

  • Bruce Lit  

    X-Files : N’étant pas porté sur les aliens, j’aimais bien pourtant. C’est la série idéale de la théorie du complot non ? J’ai le souvenir de voir ça le samedi soir avec mon père et mon frangin tandis que ma mère lisait un bon bouquin. Comme pour Lost, je n’y ai plus rien compris à un moment donné. Mais j’ai quand même vu le dernier épisode bien grand guignolesque ( ah l’hélicoptère et l’homme à la cigarette…) en étant frustré de connaître le fin mot du complot….

    Le Prisonnier : autant j’ai adoré la série, autant je fais partie de ceux qui trouvent que le dernier épisode relève du foutage de gueule…. La chanson des Beatles, N°6 muet du début à la fin, la fusée, le singe…Non, c’est trop d’absurdie pour une série si intelligente…

    Hulk Tv : A bien des égards la meilleure adaptation du’n Super Héros à l’écran à mes yeux…

  • Bruce lit  

    « Comme Tornado, j’ai trouvé que le scénario se délitait par moment, perdant en intensité, dans une histoire déjà décompressée, jouant plus sur la fuite en avant que sur une intrigue substantielle. »
    Intéressant : la fuite en avant de banner irait de pair avec celle de son scénariste ?

  • Tornado  

    Merci Présence, tu restes le meilleur lorsqu’il s’agit de mettre en valeur la qualité de la mise en forme picturale !
    Je suis d’accord avec vous sur la « fuite en avant » du scénariste avec tout ce que cela comporte comme fluctuances. Mais ça reste quand même très sympa comme lecture, non ?
    Mon constat est que c’est du mainstream de haut niveau. A ne pas ranger du côté des grands comics, mais plutôt des bonnes (voire très bonnes) séries B.

  • Bruce lit  

    Oui, Tornado, on est d’accord ! Une belle audace et un pied de nez aux amateurs de bourinage et de crossover.

  • Stan FREDO  

    J’ai bien aimé ce « run » que j’ai lu en VO il y a quelques années à la faveur du regroupement en volumes HC des premiers épisodes.

  • Marti  

    Merci de cette précision ! Si seulement Panini pouvait s’inspirer de cette précédente édition pour offrir au personnage son entrée méritée dans la collection des Intégrales…

  • Matt  

    Panini réédite ce run en septembre…mais dans la collection Icons avec papier mat^^
    M’enfin pour les intéressés quand même. Le premier tome contiendra les épisodes US Incredible Hulk (1999) 34-54

  • Tornado  

    Ça tiendra sûrement en 3 tomes. Dommage pour la papier (= je ne rachète pas), mais pour ceux qui ont raté cette lecture à l’époque, c’est quand même cool.

    • Matt  

      Bah par rapport au papier tout pourri des marvel monster (mat aussi, ET fragile) tu serais quand même gagnant de racheter la partie publiée en monster^^

  • Tornado  

    Heu… Non. Passer du papier mat au papier mat, même de meilleure qualité… Autant mettre mon argent ailleurs. Si toute la saga avait été rééditée dans un format qui me faisait de l’œil, à la rigueur. Et encore. Je ne rachète presque jamais ce que j’ai déjà.
    J’ai racheté le Punisher MAX d’Ennis en deluxe (les tomes souples se revendant plus chers que les deluxe, j’aurais eu tort de m’en priver !). Je vais me prendre les intégrales de Scalped et de Locke & Key. Ça donnera des idées cadeau à ceux qui m’en demandent ! 🙂
    Le reste, je garde ou je revends (j’ai résisté à la tentation de me racheter « The Boys » en deluxe). Je pense par exemple revendre « Fables » une fois terminée. Je me vois mal relire une série aussi longue dans le futur, parce que ça m’a plu, mais pas au point de m’y réinvestir sur la durée. Par contre je relirais « The Boys », c’est sûr.

    • Matt  

      Sinon 21 épisodes pour le premier tome. Du coup moi j’aurais penché pour 2 tomes Icons pour le run entier. Il restera le 55 à 76, soit 22 épisodes.

  • Eddy Vanleffe  

    Pour moi, c’est inintéressant, j’ai bien aimé ce run, mais j’avais la sensation d’être le seul jusqu’ici…^^

  • Matt  

    Et quelqu’un a-t-il lu le Caïd de Bruce Jones et Sean Phillips ?

    • Présence  

      Non, je ne l’ai pas lu.

  • Tornado  

    Dort dans mes cartons…

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