Strangler In The Light

Interview Anthony Boile + JJ Burnel !

Propos recueillis par BRUCE LIT

Parution initiale dans BEST 3

Photo de Philippe Carly 
©Le mot et le reste 

Diplômé en histoire de l’art, Anthony Boile a fait accoucher de sa vérité notre seule rock star connue internationalement : JJ Burnel, le bassiste hooligan et compositeur délicat des Stranglers. Il en est ressorti vivant, heureux et fort d’un livre somme de 400 pages de maïeutique sur l’homme en noir. Un ouvrage au succès retentissant qui vient d’être traduite en angleterre !

1 an d’entretien, 36 heures d’enregistrements entrecoupés par le COVID. Comment as-tu persuadé JJ Burnel de se lancer dans cette aventure ?

Mon premier désir était de combler l’absence de bouquin en français sur les Stranglers. J’ai donc écrit sur le séminal Black and White, livre paru en 2020 aux éditions Densité. Ce qui m’a permis d’entrer en contact avec Stéphane Renaud, fondateur du blog Stranglers France avec l’aval de Jean-Jacques. Stéphane m’ayant un jour demandé si travailler sur une biographie de JJ m’intéressait, je lui ai dit banco sans trop y croire.
Quelques semaines plus tard, je reçois un coup de fil de l’artiste souhaitant me féliciter pour mon petit livre. Tu imagines mon état ! Stéphane lui en avait transmis un exemplaire et lui avait dit que j’étais partant pour faire sa bio avec lui. L’idée trottait dans la tête de JJ : en quelques minutes, le projet était acté, puis rapidement accepté par Le Mot et le Reste. Il faut aussi saluer le COVID et les confinements nous ayant permis de mener ces longs entretiens par Zoom. J’aurais dû inclure le virus et Macron dans les remerciements.           

Burnel l’avouait dans la bio No Mercy : plus jeune, il était un vrai psychopathe. C’est désormais un gentleman que l’on découvre dans ton livre.  Est-ce que par moments le vieux chat a sorti ses griffes ?

Je connaissais assez l’histoire et l’œuvre des Stranglers pour savoir que l’homme était spirituel et cultivé, malgré son intimidante réputation. Là, j’ai découvert un excellent conteur, alerte, pudique aussi, grave quand il le faut. JJ assène des coups de griffe dans le bouquin, mais avec moi il s’est toujours montré attentionné, confiant, totalement investi, et gentiment taquin hors-champ. Cette complicité était inattendue.

Jean-Jacques Burnel sur la scène du Melkweg Max d’Amsterdam, le 5 décembre 2019.
© Marcel van Oosterhout.  

La conclusion de ta bio est assez émouvante. Désormais seul à bord, Burnel n’a de cesse de vouloir tourner pour prouver que les Stranglers étaient le meilleur groupe du monde. Orgueil ou lucidité ? 

Je suis touché que tu mettes l’accent sur cette émotion palpable. On a rarement relevé la dimension émotionnelle de l’œuvre des Stranglers : c’est un des malentendus entourant ce groupe accusé des pires maux. Le superbe album Dark Matters, achevé après la mort de Dave Greenfield et au moment où nous réalisions ces entretiens, est bourré d’émotion sans pathos… Alors oui, s’évertuer à prouver que les Stranglers ne sont pas de simples outsiders du rock, c’est de l’orgueil, mais bien placé. Donc une forme de lucidité !

C’est une formation à son image finalement : à la fois intello et brutale, pop et Punk, crainte et respectée. Ta bio montre que la vie de Burnel est tout en contrastes opposés.

Dès le début, il m’a dit : « J’ai toujours eu des problèmes d’identité. » Il a insisté pour que ce soit le leitmotiv du livre, et pas seulement parce qu’il est né de parents normands dans l’Angleterre d’après-guerre. Traiter cette vie sous forme de chapitres thématiques, et non selon un fil chronologique, était une manière d’éclairer les diverses facettes d’un homme n’ayant pas peur des paradoxes.

Il faut quand même dire que l’animal est capable de longuement causer avec toi de… Platon !

Et pas que ! Nous sommes deux amateurs d’histoire : nos discussions peuvent nous conduire vers les Vikings, Guillaume le Conquérant, la guerre de Cent Ans ou les monarchies parlementaires. Voilà pourquoi ce livre est vraiment rock’n’roll.

Il n’est pas tendre avec les Pistols ou les Clash qu’il qualifie de singes savants.

Surtout avec les Clash, malgré la sympathie qu’il éprouvait pour Joe Strummer. Tout est question de goût, mais franchement, les Stranglers me fascinent beaucoup plus que leurs contemporains héraldisés par la presse musicale et la Vulgate. 

Les Stranglers restent ce groupe étrange que l’on aime en cachette. Très peu de bassistes se sont réclamés du jeu de Burnel. Où sont-ils ?

Sous terre, ou pas encore nés ! Simon Gallup, Peter Hook ou Adam Clayton l’ont quand même admis, du bout des lèvres ou ouvertement. Mentionner les Stranglers, ça fait toujours un peu mauvais genre, tant le poids de la doxa pèse sur l’image de ce groupe. C’est pourtant un secret de polichinelle que JJ a rendu la basse bandante pour plein d’apprentis musiciens. 

Promo de Euro Man 
© Archives JJ Burnel

Merci de le rappeler : Un Jour Parfait, le deuxième disque solo de Burnel est un album hypnotique et poétique. Celui que Daniel Darc aurait pu interpréter avec Depeche Mode.

Ou que Daho aurait pu réaliser avec The Cure. Le son de ce disque est un peu daté, mais il est troublant et je l’adore. Vraie-fausse candeur, humour noir, onirisme, pétulance…  J’ignore pourquoi les artistes se réclamant des années 80 ne le citent jamais. Si un mec comme Katerine décrétait que ce disque est un chef-d’œuvre, tout le monde l’écouterait.

Sans surprises, ce que raconte Burnel de la production du Taxi Girl n’était pas de tout repos….

Darc s’est dit frustré par Seppuku. JJ semble en garder un meilleur souvenir, peut-être parce que c’était lui le patron. Il le raconte bien : les Taxi Girl étaient jeunes et indisciplinés, excepté Mirwais. JJ a dû poser sa patte sur le studio avec l’autorité d’un professeur.  

Tu fais durer le suspense à son maximum sur la raison du départ de Hugh Cornwell. Au final, le véritable enjeu est presque risible : Cornwell voulait devenir Bryan Ferry et les autres se sont foutus de lui !

Ici, JJ le compare plutôt à Sting se lançant en solo. Ce qui revient au même… À part lorsque la tension dégénère un soir à Rome, en 1985, et pousse les deux partenaires à une altercation musclée, leurs rapports ne passaient pas par la violence physique. Selon JJ, Hugh s’était laissé séduire par l’appel des sirènes, fréquentant comédiens, mannequins et gens de la haute. Il aurait dragué le succès commercial et voulu devenir acteur. Ses ambitions personnelles semblaient dès lors incompatibles avec l’ethos des Stranglers.  

Les deux se détestent désormais encore plus que Roger Waters et David Gilmour alors que la mort de Dave Greenfield aurait pu les rapprocher. Ton livre n’explique pas pourquoi tant de haine.

Waters et Gilmour avouent avoir été des collègues plus que des amis, alors que la relation entre Burnel et Cornwell était d’abord fraternelle, voire fusionnelle. JJ admirait Hugh, dit-il. On comprend qu’il se soit senti trahi, profondément blessé. Quand on connaît son caractère, on devine que c’est irrévocable.

Ton album préféré de ce groupe de vauriens ? 

Alors là, je ne te remercie pas. Extraire un album d’une discographie aussi éclectique, c’est du vice ! Tu insistes ? Alors va pour l’envoûtant et vénéneux Feline.

Friends at the first sight
Photo de Patrick 6

Interview J.J Burnel !

Il a beau dire ne pas avoir besoin de psy, JJ Burnel en pleine tournée promo de son livre d’entretiens Stranglers In The Light, se livre comme personne sur son besoin de reconnaissance qui, par ailleurs, lui fait peur. La rupture avec Hugh Cornwell, ses disques méconnus  son rapport à l’aristocratie rock, mais aussi à Dani, notre chère disparue, Burnel, accepte de tout raconter sans s’étrangler.

A la fin du livre, tu déclares que grâce à ces entretiens, tu ne vas plus avoir besoin de psy. En quoi cet exercice s’est révélé thérapeutique ?

C’est ironique bien sûr (long silence)

Tu dis vouloir tourner jusqu’à ce que les Stranglers soient enfin reconnus à leur juste valeur. Te vois-tu sur scène jusqu’à 80 ans comme les Stones ?

La différence avec les Stones, c’est qu’au bout de 10 ans, ils n’ont plus rien foutu. Nous, nous avons toujours été différents et créatifs. Encore aujourd’hui. Peu de groupes sont à notre niveau.

Tu as toujours semblé étranger à l’aristocratie du rock.

(Rire sournois). Cette expression d’Aristocratie Rock, c’est une horreur, une stupidité. De toute façon, nous n’avons jamais reçu de médailles, personne ne veut être associé avec les Stranglers depuis le début et c’est très bien comme ça. Je n’adopte pas ces valeurs de hiérarchie. Je ne serai jamais Sire JJ Burnel ; Si certains dans le rock acceptent qu’on les appelle Sire, tu peux en tirer tes propres conclusions.

Vas-tu regarder sur Disney le biopic des Pistols tourné par Danny Boyle ?

Euh, aucune intention de le faire sauf si je tombe dessus par hasard. Ça ne m’intéresse pas beaucoup.

©D.R

Il existe une photo des Stranglers avec Alice Cooper. De quoi avez-vous parlé ?

Il m’a parlé d’arts martiaux, ça le branchait bien. Il nous a aussi demandé d’assurer sa première partie en Angleterre. On a accepté, c’était l’occasion de jouer devant un public différent. Il y a encore de gros parti-pris contre les Stranglers. J’aime bien briser ces parti-pris, convertir ces gens, qu’ils réalisent que notre groupe est plus que valable. La conversion par la scène vaut plus que celle par La Hype.  Vu que nous ne sommes que très rarement programmés, c’est le seul moyen de faire connaître notre musique.

La pochette de votre premier album est toute en trompe l’œil : la pochette avec ton make-up, les poupées et le meninblack pourraient laisser penser à un groupe glam. Que signifie le chiffre romain IV ?

C’est tout simple : nous étions 4 contre le monde entier. C’est la fin d’un mystère qui dure depuis 40 ans (rires). C’est comme les pochettes de Led Zeppelin. A propos, tu sais que les Zeppelin s’appelaient au début les New Yardbirds ?  J’ai joué ce Week-End avec les Yardbirds et Jim McCarthy. Un de mes héros.


Quel a été ton regard sur les années grunge et la Brit Pop ?  Blur vous doit beaucoup.

Les Blur ont beaucoup de talent. Nirvana, c’était très fort mélodiquement, très bon groupe.

Peu d’artistes ont repris les Stranglers à part Tori Amos (Strange Little Girl)

Honnêtement, je ne prête pas beaucoup d’attention à ça. C’est du nombrilisme à mon avis. Je m’en fous complétement, de toute façon peu de personnes sont capables de reprendre du Stranglers. La reprise de Tori Amos, c’est une bonne reprise, c’est flatteur. Mais je n’aime pas être flatté, je me sens uncomfortable. C’est en moi, c’est peut-être un problème, je m’en fous.

C’est d’ailleurs cette éthique qui a acté la séparation avec Hugh Cornwell qui convoitait le milieu du cinéma et des People….

C’est ce qu’il m’a expliqué au téléphone au moment de la rupture, il voulait être une star !

Vu de l’extérieur, ça ne suffit pas pour ne plus se parler depuis 40 ans. On pourrait même imaginer que la mort de Dave Greenfield aurait pu vous rapprocher non ?

Ouais, ben moi j’étais prêt au début. Notre dynamique entre nous est complétement différente tu sais. Je crois qu’il est trop orgueilleux et amer pour reconnaître que c’est moi qui aie gagné. Tu sais, retourner dans le passé c’est malsain. On n’est pas comme Police où tout le monde se détestait. Ils ont fait une dernière tournée ensemble pour leur fond de retraite. C’est horrible.
Je m’excuse si je semble les attaquer. C’est leur démarche que je ne respecte pas. 

Après son départ vous enregistrez des disques étranges : tu ne chantes plus, on entend moins ta basse. Les Stranglers deviennent une sorte de backing band pour Paul Roberts et John Ellis (le chanteur et guitariste du Stranglers Mark 2 –Nda) . Pourtant avec le recul About Time est un bien meilleur disque que 10 (Le dernier disque de la formation classique-Nda)  

Ouais. Merci de m’avoir dit ça, About Time est un bon disque. A l’époque j’avais renoncé à chanter et à mettre ma basse en avant, c’est vrai. J’étais déprimé, abattu par la trahison de Hugh. J’étais mal dans ma peau et voulais mettre en avant nos nouveaux membres. Je suis content de savoir qu’il te plaise, il y a de bons morceaux dessus.

Tout le monde sait que tu as produit l’album de Taxi Girl. Ce que l’on sait moins c’est que Jet Black y joue et avait demandé à être payé uniquement en bouteilles de vodka !

Une bouteille par jour, c’était son salaire, sa valeur à l’époque. Il a même payé lui-même son billet d’avion retour pour Los AngelesTu sais on n’a jamais été vraiment dans les normes. C’est pour ça que l’on s’entendait bien, on était complémentaires, personne ne marchait sur les plates-bandes des autres.  A la fin Hugh et moi, nous ne comprenions plus. Il ne supportait pas que l’on s’intéresse plus à moi qu’à lui. Au début, je me soumettais car je le respectais et il était plus âgé. Puis de moins en moins, il était jaloux de moi. Tant pis pour lui.

Je fais partie des adorateurs de ton disque solo Un jour Parfait. Que représente cet  album pour toi ?

Thank You. C’est toi qui l’as acheté alors ? J’ai toujours voulu te rencontrer (rires).
Un Jour Parfait, c’est mon premier attentat pour conquérir la France et être accepté par mon propre peuple. Eventuellement il y aura peut-être un prochain attentat, je collectionne des idées pour un album solo.

Une vidéo surréaliste : Burnel terrifié chez Drucker !

Il existe des vidéos de toi sur Youtube interprétant Le Whiskey chez Ardisson et de manière plus surprenante chez Drucker. Tu y es mort de trac au milieu du chanteur des Forbans et de Philippe Noiret. C’est tout le paradoxe Burnel : arrogant et bagarreur sur les scènes Punk et timide chez Drucker !

(Mort de rire). Oui, j’étais Like A Fish Out Of The Water. C’était une émission de variété, ce n’était pas très confortable pour moi. J’ai joué le jeu, c’était marrant. Et puis je me sentais nu, mon groupe n’était pas là. Je n’étais pas habitué.  Ce n’est plus le cas désormais.

Tu as rencontré récemment Bertrand Burgalat. La chanson Rêves sur Un Jour Parfait est très proche de ce qu’il écrira par la suite.

Un garçon très sympathique. Je ne connais pas ses disques. Je vais les écouter ok ?

Tu as également joué avec Jacques Dutronc sur Merde In France

On s’est rencontré par l’intermédiaire de Maxime Schmitt qui était son producteur. Il voulait que je joue pour lui. Dutronc était à la hauteur du personnage que je m’étais imaginé durant ma jeunesse.  

Et Gainsbourg ?

Non, non Gainsbourg c’était une déité, moi un petit humain.  Mais j’ai joué avec son batteur, celui de Love On The Beat qui m’a beaucoup appris.

J’ai appris que tu étais fan de Que je t’aime de Johnny !

Ah ah, je plaide coupable. J’aime tout dans cette chanson, la mélodie, les arrangements, les sentiments.

Dani nous a quittés l’an dernier. Tu lui avais écrit N Comme Never Again

Elle est morte en toute liberté. Elle avait fait un infarctus il y a quelques années et elle n’a pas arrêté de boire et fumer. C’était une vraie rockeuse, généreuse comme personne avec un cœur énorme. Une vraie grande dame. Elle va manquer à tous ceux qui l’ont connue. Le soir de son décès, j’ai réécouté N Comme Never Again : C’est pas mal mais j’ai trouvé qu’il y a trop de guitares. J’ai laissé trop de liberté à John Ellis (Le deuxième guitariste des Stranglers avec qui Burnel est très faché –Nda). Si je devais la réenregistrer je mettrais plus de space entre les instruments.

15 comments

  • Jyrille  

    J’ai pas réessayé mais bon, je n’arrive toujours pas à entrer dans l’univers des Stranglers, et je ne comprends pas pourquoi. Peut-être qu’un jour j’aurais le déclic mais pour le moment, sur les trois ou quatre albums que j’ai tentés, rien ne m’accroche. J’ai un peu le même problème avec Siouxsie mais avec elle ça passe beaucoup mieux, c’est juste que je ne suis pas assez accro pour bien connaître – mais j’aime bien.

    « notre seule rock star connue internationalement  » C’est une boutade non ?

    Sinon et bien super interviews, on apprend plein de trucs, surtout que les membres de groupes de rock se détestent au fond… Je repasserai une fois les vidéos écoutées.

    • Bruce lit  

      Moi, c’est Les Clash 😉

      • Jyrille  

        Chacun sa croix

      • Jyrille  

        D’ailleurs j’ai écouté les titres : en fait j’avais déjà vu le passage chez Drucker pour sûr. Celle de Dani passe plutôt bien mais le reste, même la reprise de Tori Amos, je n’y arrive pas, je n’aime pas du tout.

  • Duncan  

    Merveilleux. Thank you Anthony.

  • Eddy Vanleffe  

    pendant des années et des années, avec une interview tous les Dix ans, je ne savais quasiment rien des membres des Stranglers. au point que j’essayais d’imaginer qui pouvait être qui sur les photos.
    de Brunell, je ne connaissais que le jeu et le son de basse. et putain, ce que je pouvais l’admirer.
    fantastique double interview.
    Pour moi ce groupe est l’un de mes préférés devant bien d’autres. (les Stones par exemple)
    je ne saurais même pas dire quel album je préfère. je changerais d’avis toutes les semaines.
    Raven, le premier, Black and White, la folie. et même About Time, Norfolk coast ou Aural sculpture.,.. j’ai même un penchant coupable pour Written in red ou in thé night et bien sûr le dernier qui est un retour en grâce. marrant d’ailleurs j’ai pensé ma même chose du dernier Ozzy et du dernier Scorpions

    • Bruce lit  

      Salut Eddy.
      De AURAL SCULPTURE, je sauve NOTRH WIND. Le reste je trouve que la production est désastreuse. Sinon, je les aimes tous, même ABOUT TIME. Le dernier est pour moi un classique.
      Merci de ton passage.

      • Eddy Vanleffe  

        Ceux que j’écoute le moins sont probablement 10,Dreamtime, Coup de grâce et Suite XVI…
        Parfois je me les remets pour me faire une piqure de rappel, mais je ne redécouvre pas grand chose… excepté le titre éponyme de Dreamtime et Never look back sur 10, In the End et deux ou trois autres titres… J’ai un frisson d’horreur dans le dos à chaque fois que le Brass band joue les mariachi derrière le groupe…^^

  • Présence  

    Bon, toujours pas ma tasse de thé, ce qui ne m’a pas empêché d’apprécier ces deux interviews.

    A ma grande surprise, deux références musicales m’étaient accessibles : la reprise par Tori Amos, et Merde in France.

    J’ai eu l’impression que l’un comme l’autre, Antohny Boile & Jean-Jacques Burnel étaient assez laconiques ou lapidaires dans leurs réponses, et qu’heureusement que tu étais venu armé d’un stock conséquent de questions.

    • Bruce lit  

      Pas du tout laconiques, non mais l’exercice de retranscription pour la presse est un devoir de concision.
      Pour JJ, 40 minutes d’entretien (en français) représente à peu près 2h de retranscription puis autant de relecture, de réécriture et de correction, puis de synthèse.
      Au contraire JJ voyant que je connaissais bien son œuvre était tout à fait loquace.
      Mais il s(agit de ma censure personnelle : ne jamais dépasser plus de 40 minutes d’entretien, quel que soit l’invité. Jamais.
      L’ecoute de disques rock le montre : au delà de 30 minutes, notre attention décroche. C’est pareil pour un entretien d’aide ou psy.

  • Youz  

    Juste une précision : c’est sur l’album CQFD de Dutronc que Burnel joue avec le guitariste de Bowie Earl Slick et non Merde in France, sinon super interview…bravo !!!

  • Fletcher Arrowsmith  

    Salut.

    Je découvre donc qu’il y a un groupe qui s’appelle les Stranglers (oui ok j’avais bien lu ici même qu’il y avait des fans, mais je ne m’y étais pas attardé).

    Voilà.

    Et je ne sais pas si c’est les 3 morceaux en vidéo ou l’itw de JJ Burnel (désolé mais je n’ai pas apprécié ses réponses), mais je n’ai eu aucune envie de découvrir, d’aller plus loin.

    Voilà un article et deux itw auxquels je suis passé complètement à côté, bien qu’une nouvelle fois rondement mené, l’expérience et la passion de l’interviewer se faisant sentir.

  • JP Nguyen  

    Des Stranglers, je ne connais toujours que Golden Brown… Je sais y’a eu des articles sur le blog mais les écoutes associées ne m’ont pas marquées.
    J’avais d’ailleurs bien aimé une fake video utilisant des images du Dave Brubeck Quartet pour une version au saxo de Golden Brown :
    https://www.youtube.com/watch?v=2Qs1J612nZs

    Sorry, je ne suis pas dans la cible pour cet article.
    Mais excellent titre, cher Bruce !

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