Top 10 : 10 CHANSONS DÉBILES ET GÉNIALES A LA FOIS

Top 10 : 10 CHANSONS DEBILES QU’ON TROUVE GENIALES !

Une checklist bibapeuloula par : TORNADO

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Comment ça c’est débile ???

L’histoire du rock est jalonnée de tubes que l’on a fredonnés des milliers de fois sans jamais chercher à comprendre ce que cela racontait. Car il s’agit d’une musique si pulsionnelle qu’il faut reconnaître que ce n’est pas celle que l’on choisit d’écouter avant tout pour le sens du texte.

Ainsi, une foultitude de grands classiques du rock et de la musique pop trainent des paroles indigentes, et plus d’un tube planétaire est construit sur une simple pulsion, souvent amoureuse, que l’amour soit vache ou qu’il soit passionnel. Moult chansons ne racontent ainsi pas grand-chose dans le fond, et se résument souvent à un contenu littéraire du genre « Baby I Love You, I Love You Baby, Be Bop A Lula ! ».
Toutefois, le miracle de cette musique, c’est que justement tout se joue dans l’interprétation et la passion que l’on y met, ce qui permet de transcender les textes les plus laconiques, pour ne pas dire les plus ineptes. Une simple phrase basique et creuse, voire idiote, peut donc soudain s’animer et vibrer d’une intensité qui n’y était pas au départ. Ou quand l’interprétation se substitue au contenu sémantique…
La liste qui va suivre se propose d’exposer dix chansons dont le miracle est justement qu’elles sont construites sur un texte lamentable en lui-même, mais qui, porté par l’interprétation des chanteurs et des musiciens, devient purement génial d’intensité. Prises dans le rythme, dans la tessiture de la voix, dans la fureur et la hargne des guitares, dans le groove de la basse, ces paroles débiles deviennent soudain terriblement excitantes et irrésistibles. C’est le miracle du rock.

Il s’agit bien évidemment d’une liste tout à fait personnelle, dans laquelle vous regretterez probablement l’absence des Beatles, des Stones ou de quelque autre évidence. Ainsi, n’hésitez pas à proposer la votre dans les commentaires.
Allez hop ! c’est parti :

1. Elvis Presley : TREAT ME NICE (1957)

Ça marche à tous les coups : En règle générale, je ne cherche jamais à traduire les paroles d’une chanson que j’adore. Mais lorsque cela arrive, les bras m’en tombent quasiment à tous les coups : Les paroles en question sont d’une nullité inattendue ! Mention spéciale à cette merveille née du film JAILHOUSE ROCK qui, six ans à peine après les débuts fracassants du King, imagine sa biographie romancée avec, en guise de premier tube de la star, ce séminal TREAT ME NICE. La chanson nous conte la relation conflictuelle d’un couple dans laquelle le mec engueule sa femme comme du poisson pourri puisqu’il estime qu’elle n’est pas sympa avec lui. Œil pour œil, dent pour dent !
Ici, Elvis parvient à conférer une intensité chaude et troublante à un texte franchement glauque, grâce à une attitude nonchalante et un détachement à travers lequel on a l’impression de le voir inventer la cool attitude ! Au final, il réussit à prendre les paroles à rebrousse-poil et il nous fend le cœur. Absolument génial.

Je sais qu’on t’a dit
Que ce n’est pas bien de taquiner
Alors si tu deviens froide
Je vais vraiment être froid
Si tu ne veux pas que je sois froid comme de la glace
Traite-moi bien

https://www.youtube.com/watch?v=HKF7KoP1LQM
© Sony Music Entertainment

2. Steppenwolf : BORN TO BE WILD (1968)

Si vous cherchez LA chanson emblématique du rock dans laquelle on mélange allègrement sexe, drogue, rock’n roll et bécanes, c’est sans doute BORN TO BE WILD. C’est d’ailleurs tellement mélangé là-dedans qu’on finit par ne plus savoir de quoi ça parle exactement…
Ce qui est rigolo, c’est que cette apologie du Vivre Rock (intensément) était interprétée en playback avec une mollesse extrême par John Kay et sa bande !
Bon n’empêche qu’il s’agit là de l’hymne de toute une génération qui, à l’époque, avait réconcilié les hippies et les rockers à travers un film culte dont il était le titre principal : EASY RIDER. Et il s’agit bien entendu de l’hymne des bikers, accessoirement. Qui plus-est, le second couplet de la chanson a donné son nom à tout un courant qui allait bientôt remuer la planète : le Heavy métal. Rien que ça !

Mets en marche ton moteur
Fonce vers l’autoroute
Cherche l’aventure
Et tout ce qu’on trouvera sur la route
Oui chérie, vas-y, fais en sorte que ça se produise
Prends le monde dans une étreinte d’amour
Fais feu de tous tes pistolets à la fois
Et explose dans l’espace

J’aime la fumée et la foudre
Le tonnerre du lourd métal (Heavy metal Thunder)
Faisant la course avec le vent
Et le sentiment que je suis dessous
Oui chérie vas-y fais en sorte que ça se produise
Prends le monde dans une étreinte d’amour
Fais feu de tous tes pistolets à la fois
Et explose dans l’espace

Comme un vrai enfant de la nature
Nous sommes nés, nés pour être déchainés
Nous pouvons grimper si haut
Je veux ne jamais mourir
Nés pour être déchainés
Nés pour être déchainés

https://www.youtube.com/watch?v=5UWRypqz5-o
© Geffen Records

3. Creedence Clairwater Revival : I HEARD IT THROUGH THE GRAPEVINE (1970)

Tout fan absolu de Marvin Gaye que je sois, j’ai une affection particulière pour la reprise de son sublime I HEARD IT THROUGH THE GRAPEVINE par les Creedence. Onze minutes de bonheur béat survolant une rythmique de bucherons en chemises à carreaux.
C’est l’histoire d’un mec qui sent que sa nana va le quitter, et qui va voir l’ex de cette nana pour savoir lequel des deux elle a le plus aimé. Tout ça sur une intuition venue de son petit doigt…

Chérie, chérie, je sais
Mon petit doigt me l’a dit
Que tu n’es plus à moi pour très longtemps bébé, ouais ouais ouais ouais
Que tu me laisses partir
J’ai dit que mon petit doigt me l’a dit Ooh !
Mon petit doigt me l’a dit
Que tu n’es plus à moi pour très longtemps
Mon petit doigt me l’a dit


© Concord Music Group, Inc.

4. ZZ Top : KO KO BLUE (1972)

Quand je veux écouter une rythmique du feu de dieu, je sais où je peux la trouver : Chez ZZ Top, évidemment ! Ils en ont tout un stock et cette KO KO BLUE est une pépite de riffs saccadés qui me faisaient bouger la tête de l’arrière vers l’avant quand j’avais les cheveux longs. Quand j’avais des cheveux, en fait. Ils me manquent, là, d’un coup…

Bon, je ne suis pas très bon en anglais mais apparemment ça parle d’un mec qui veux baiser, peut importe avec qui puisqu’il fait nuit et qu’on n’y voit rien (à moins qu’il soit aveugle)…

Si je pouvais la voir
Tu sais que j’essaierai de lui plaire
Oh ma Ko Ko
Ne me demande pas pourquoi
Elle a mis le feu à mon âme
Oh ma Ko Ko bleue
Oh ma Ko Ko bleue

Tu es le chaud, le froid, je roule
Jusqu’à minuit
Sur une crème glacée, tu vois ce que je veux dire
Je pense que j’ai la saveur que tu aimeras


© Warner Bros Records Inc.

5. ACDC : LET THERE BE ROCK (1977)

Arf ! Rien que le fait de savoir que j’écris sur ce morceau, j’ai les poils qui se hérissent ! Rarement le rock m’a autant mis la banane qu’avec ce titre-là et ses six minutes survoltées, hachées menues, ponctuées de montées, de descentes, de breaks et de reprises fulgurantes, de variations, variations sur la rythmique, sur les solos… En bref, c’est monstrueux !
Quant aux paroles, c’est n’importe quoi ! Les mecs nous balancent un gloubiboulga ressemblant vaguement à un manifeste du rock, mais ça ne va nulle part ! Jugez plutôt :

Au Commencement
Retour en 1955
On ne savait rien à propos des concerts de rock’n roll
Et toute cette jive

L’homme blanc avait le sentimentalisme
L’homme noir avait le blues
Personne ne se rendait compte de ce qu’ils étaient sur le point de faire
Mais Tchaïkovsky a appris la nouvelle
Et il a dit :

Que le son soit
Et le son fut
Que la lumière soit
Et la lumière fut
Que la batterie soit
Et la batterie fut
Que la guitare soit
Et la guitare fut
Oh ! Que le rock soit
Whoah !


© J. Albert & Son (Pty.) Ltd.

6. Ram Jam : BLACK BETTY (1977)

Ram Jam : Typiquement le groupe d’un seul tube, mais quel tube ! Dans sa version complète de quatre minutes, la chanson est tout simplement, musicalement, un morceau de bravoure. Certes, c’est ultra-mixé et les rockers puristes boudent un peu ce genre de tube trop beau pour être honnête, qui s’offrait d’ailleurs le luxe de passer en boite de nuit au beau milieu des tubes disco de l’époque !
Bon, évidemment, niveau parole, ça vole bas. Et même plutôt très bas. Mais encore une fois, deux ou trois phrases suffisent pour que la chanson s’envole très haut si l’ensemble est joué avec du cœur.

Oh ! Betty noire, bam ba lam
Woah ! Betty noire, bam ba lam
Elle me fait vraiment de l’effet, bam ba lam
Tu sais que ce n’est pas un mensonge, bam ba lam
Elle est si stable, bam ba lam
Et elle est toujours prête, bam ba lam
Woah ! Betty noire, bam ba lam
Woah ! Betty noire, bam ba lam


© Epic Records, a division of Sony Music Entertainment

7. Police : NEXT TO YOU (1978)

La plupart des fans de Police portent plusieurs de leurs tubes aux nues, mais jamais NEXT TO YOU, le premier titre qui ouvre le premier album du groupe. Pour ma part, il s’agit de mon préféré, et de loin. Entant que batteur, j’ai toujours adoré le jeu de Stewart Copeland et je trouve qu’il n’a jamais été aussi bon que sur ce morceau irrésistible.
Et pourtant, les paroles… Enfin bref, à ce stade de l’article, vous voyez où je veux en venir…

J’ai connu mille filles ou peut-être plus
Mais je ne me suis jamais senti comme ça avant
Et je n’ai aucune idée de ce qui m’arrive
Je suis sous ton contrôle, jette-moi au moins un regard

Qu’est-ce que je peux faire ?
Tout ce que je veux c’est être près de toi


© A&M Records Ltd.

8. The Knack : MY SHARONA (1979)

Cette chanson pourrait être l’emblème de tous les jeunes gars qui veulent perdre leur pucelage. Sous-entendus salaces et montée de l’excitation : tout y est. Et pourtant, les paroles sont à deux balles !
Encore une fois, on s’en fout, parce que ça défouraille et que ça envoie du bois. Batterie, basse, guitare, c’est la totale. Et même si on a perdu son pucelage il y a un bail, on retombe à l’âge pubère à chaque écoute. Incroyable, non ?

Oh ma jolie petite première, jolie première
Quand me donneras-tu un peu de temps, ma Sharona ?
Ooh tu fais ronfler mon moteur, ronfler mon moteur
Appuie sur le champignon et franchit la ligne, Sharona !

Ne t’arrête jamais, continue
C’est mauvais esprit
Mais on s’en fout quand on est jeune
Ma ma ma i yi woo
M m m ma sharona !


© Capitol Records Inc.

9. Manu Chao : JE NE T’AIME PLUS MON AMOUR (1998)

Le titre pourrait vaguement donner l’impression que Manu Chao reprend le concept de Gainsbourg pour son JE T’AIME MOI NON PLUS mais il n’en est rien.
Ici, le plus latino des chanteurs français aligne quasiment une seule phrase pendant deux minutes sur le principe d’une boucle de huit pieds alternant Je ne t’aime plus mon amour et Je ne t’aime plus tous les jours. Ça a l’air bête dit comme ça, mais en réalité de quoi est-ce que ça parle ? Car, qu’y a-t-il de plus difficile dans l’amour que de lutter contre le temps et la routine de ces petits rien qui pourrissent le fruit ? Ici, musique et paroles s’unissent, dans leur plus simple appareil, afin de conceptualiser l’idée que l’amour, au jour le jour, est une épreuve quasi-impossible à relever. C’est ainsi que tous les couples passent par des phases d’alternance entre l’affection et le rejet de l’autre, en boucle…
Arriver à en dire autant en si peu, c’est quand même assez impressionnant !

Je ne t’aime plus mon amour
Je ne t’aime plus tous les jours
Je ne t’aime plus mon amour
Je ne t’aime plus tous les jours
Je ne t’aime plus mon amour
Je ne t’aime plus tous les jours
Parfois j’aimerais mourir tellement j’ai voulu croire
Parfois j’aimerais mourir pour ne plus rien avoir
Parfois j’aimerais mourir pour plus jamais te voir
Je ne t’aime plus mon amour
Je ne t’aime plus tous les jours
Je ne t’aime plus mon amour
Je ne t’aime plus tous les jours
Je ne t’aime plus mon amour
Je ne t’aime plus tous les jours


© Radio Bemba under exclusive licence to Because Music

10. Iggy Pop : SHAKIN’ ALL OVER (1999)

Cette chanson est un autre grand standard du rock. Au départ créée par le groupe Johnny Kidd & the Pirates (en 1960), elle devient cultissime grâce à la reprise électrisée des Who dans leur légendaire LIVE AT LEEDS en 1970. Décalqué un nombre incalculable de fois (Vince Taylor, The Yardbirds, Guess Who, Billy Idol…), ce tube éternel trouve, à mon humble avis, sa version définitive avec Iggy Pop dans l’interprétation qu’il propose dans le tardif et très classieux AVENUE B en 1999.
A part ça, la chanson en elle-même ne raconte rien, si ce n’est les tremblements que l’on peut ressentir lorsqu’on est excité par sa partenaire. C’est complètement couillon, mais quand c’est bien beuglé et porté par un riff de l’enfer, c’est génial !

Le pitch :
Quand tu remues près de moi
Des secousses m’agitent de partout
Des tremblements le long de ma colonne vertébrale
Des secousses dans les os de mes genoux
Des frissons dans les os de mes cuisses
Comme si…
J’étais partout agité de secousses


© Virgin Records America, Inc.

Et voilà donc tout le paradoxe dans lequel nous baignons depuis des lustres : Nous adorons, nous trouvons absolument géniales des chansons dont les paroles, prises comme telles, sont complètement débiles. Sauf que non en fait. Car le miracle nait de ce que ces paroles deviennent par le prisme de la musique et de l’interprétation qu’en proposent ses créateurs. L’apparent simplisme des mots est soudain transcendé, prolongé, sublimé par le son et les frissons qui s’ensuivent, et l’on comprend ainsi que les mots seuls n’étaient évidemment pas complets.

Vous aurez néanmoins compris que cette appréciation est très personnelle et que chacun a sans doute une liste bien différente des autres. Je vous laisse donc proposer la votre car, assurément, en sept décennies de musique pop, rock, de hard-rock, de heavy et autres death métal, ce n’est pas les chansons géniales avec des paroles débiles qui manquent !

Petit bonus pour la BO du jour :

54 comments

  • Bruno :)  

    … J’arrive pas à trouver quoi que ce soit de mes coups de cœurs spontanés qui soit vide au niveau du texte ?! Tous (presque…) les auteurs/compositeurs/interprètes francophones de ma sonothèques sont des champions équilibristes maitres es mélodie, es poésie ; et ceux qui ne sont « que » chanteurs disposent soit de compositeurs magiques, soit de paroliers virtuoses, pour les plus « variétoches ». Ce que j’ai aimé de plus débile dans ma vie, c’est sûrement certains génériques de dessins animés : solidement mélodiques mais dotés de paroles sans envergure (Ulysse c’est très maladroit, comme Capitaine Flam ou Albator…) ; mais j’imagine que ça m’éloigne du sujet.

    Chez mes Anglo-Saxons d’adolescence, comme Prince, par exemple, il y a toujours une idée ou un thème en rapport avec le son… il doit être pourtant un des paroliers les plus maladroits/feignants de mes amours de jeunesse. Le côté con-con de la Pop acidulée des Heighties ?! La plupart des hit Funky étaient ridicules, au niveau du sens. Pourtant, même « Green Talisman », par Jimmy Goings & Santa Esmeralda, c’est idiot, d’accord, mais c’est en rapport avec la musique…

    … L’Aventurier, à priori débile, c’est alchimique, comme tube ; et pourtant c’est à peine correct, niveau sémantique ! Manuréva, J’Étais Venue Pour Dire Bonjours, Les États d’Âme Éric, La Ouate, Mise Au Point, Banana Split, Qu’est-ce Qu’Il A (d’Plus Que Moi…)… Que des ritournelles que j’ai chantonné obsessivement le temps de leur popularité, comme beaucoup de monde. Je ne cite pas les Grands tout à fait autonomes, sinon on n’en finirait plus : je considère qu’on a été pas mal gâté, dans l’hexagone, niveau jolie production « rigolote »-même si souvent sans profondeur.
    Il y en a eu quand même quelques autres dans le genre, des trucs sans queue ni tête, au fil des années, à des niveaux bien pires, mais je n’ai pas le souvenir d’une chanson totalement stupide qui m’ait vraiment emballé.
    … Je sèche !

    • Tornado  

      Je pense n’avoir pas été assez didactique dans cet article : Les chansons en question n’ont absolument RIEN de débile. Au contraire, elles SONT géniales. Mais pour quelqu’un qui n’y entend rien, qui ne ressentirait pas leur impact, les paroles seules, déplacées hors contexte, POURRAIENT paraître débiles.
      Hors là, non ! par le prisme du concept de la chanson, de son énergie, de son interprétation (parfois décalée), de sa trascendance, c’est du pur génie !
      Enfin, je trouve.

      • Bruno :)  

        Et flûte : me voilà hors-sujet ! Ça me rappelle douloureusement le cours de français, au lycée… Ça m’apprendra à lire en diagonale. JE LE FERA PLU !

  • Tornado  

    Punaise ! trois chansons sur 10 ont été effacées sur Youtube ! Il faudra un jour faire une vraie MAJ de cet artcile !!!

  • zen arcade  

    « Ram Jam : Typiquement le groupe d’un seul tube, mais quel tube ! Dans sa version complète de quatre minutes, la chanson est tout simplement, musicalement, un morceau de bravoure. Certes, c’est ultra-mixé et les rockers puristes boudent un peu ce genre de tube trop beau pour être honnête, qui s’offrait d’ailleurs le luxe de passer en boite de nuit au beau milieu des tubes disco de l’époque !
    Bon, évidemment, niveau parole, ça vole bas. Et même plutôt très bas. Mais encore une fois, deux ou trois phrases suffisent pour que la chanson s’envole très haut si l’ensemble est joué avec du cœur. »

    C’est une très vieille chanson chanson qui servait à scander les rythmes de travail.
    L’important ne réside donc vraiment pas dans le texte mais dans la scansion.
    Ram Jama en fait en effet un truc un peu débile, jouissif mais débile.

    Beaucoup plus proche de l’esprit du morceau est la version que proposait Nick Cave and the Bad Seeds en medeley avec d’autres morceaux du réppertoire de Leadbelly en face b de l’ep The singer.(et repris ensuite dans un premier temsp sur le CD de l’album Kicking against the pricks).
    On trouve sur youtube une superbe version live du morceau enregistrée au Pinkpop en 1990.

    /watch?v=iikTdKM8hJw

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