Une proposition que vous ne pourrez pas refuser (Catwoman Eternal)

CATWOMAN ETERNAL par Genevieve Valentine et collectif

Un article de JB VU VAN

VO : DC Comics

VF : Urban Comics

Un nouveau style
© DC Comics
© Urban Comics

Cet article portera sur les 2 albums CATWOMAN ETERNAL publiés par Urban Comics, qui rassemblent le run de Genevieve Valentine sur la série CATWOMAN de 2011 (CATWOMAN n°35 à 46 et CATWOMAN Annual n°2.)

Le complot ourdi par Lincoln March et Cluemaster contre Batman dans BATMAN ETERNAL a mis Gotham à feu et à sang. Une véritable guerre des gangs a en effet dévasté la ville. Après avoir vu une jeune fille abattue dans un feu croisé, Selina Kyle accepte de prendre la succession du parrain incarcéré Rex Calabrese, son père naturel. Elle abandonne ainsi l’identité de Catwoman pour diriger la famille Calabrese, prendre la direction de la pègre de Gotham et reconstruire la ville. Mais Selina rencontre de nombreux obstacles. L’ambitieux Black Mask rassemble autour de lui les familles rivales et une police corrompue. Des trahisons menacent de déchirer la famille Calabrese. Et sur les toits de Gotham, une nouvelle Catwoman fait son apparition…

Commençons par un petit coup de gueule sur la politique éditoriale d’Urban Comics, qui présente les 2 tomes de CATWOMAN ETERNAL comme une “série inédite” sur la quatrième de couverture. Il s’agit bien de la série régulière CATWOMAN initiée juste après FLASHPOINT, sans relance quelle qu’elle soit. DC Comlcs a publié en trade paperback ces mêmes numéros sous le titre CATWOMAN Volumes 6 et 7 ! Urban Comics recommencera quelques années plus tard avec BATMAN VS DEATHSTROKE, proposé comme un titre autocontenu alors qu’il s’agit de numéros de la série régulière DEATHSTROKE de Christopher Priest.

La querelle des anciens et des modernes
© DC Comics

Le rapport entre CATWOMAN ETERNAL et BATMAN ETERNAL est d’ailleurs assez étrange. La lecture de BATMAN ETERNAL est essentielle pour comprendre comment Selina Kyle se retrouve à la tête d’une famille mafieuse. Pourtant, le personnage change du tout au tout entre les 2 séries. Dans BATMAN ETERNAL et la série régulière BATMAN, Selina, au décolleté plongeant, ne s’exprime que par sous-entendus sexuels et vit dans un palace dans lequel Killer Croc lui sert de garde du corps dans un costume d’égyptien antique. CATWOMAN ETERNAL pose une atmosphère bien plus sérieuse. Killer Croc n’intervient que tardivement dans l’histoire et Genevieve Valentine crée ses propres personnages.

Une Selina que vous ne verrez pas dans CATWOMAN ETERNAL !
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Dès les premières pages, le lecteur découvre le nouvel entourage de Selina. Les cousins Calabrese, Antonia, garde du corps de Selina, et Nick, bien moins doué que sa sœur et qui balafre accidentellement cette dernière. Chris Ward, le consigliere qui tente de guider la nouvelle matrone de la famille tout en la comparant sans cesse à Rex Calabrese, son père. Une famille rivale, les yakuza dirigés par Tatsuo Hasigawa qui envoie sa fille Eiko en tant qu’émissaire auprès des nouveaux venus : Selina Kyle et Black Mask. Enfin, un milliardaire qui semble bien familier à Selina : Aiden Mason.

On découvre rapidement que pour fédérer toute la pègre de Gotham, Selina doit prendre des décisions déplaisantes. Pour mettre à l’épreuve cette prétendante, les familles lui proposent de vendre une cargaison de drogue. Selina montrerait sa faiblesse si elle refuse, mais se mettrait à dos les plus honorables de ses alliés si elle accepte. L’ancienne Catwoman doit donc effectuer un numéro d’équilibriste : elle laisse l’un de ses proches, son cousin Nick, alerter la police pour déjouer la vente. Mais Black Mask la met dos au mur en révélant à tous que Nick est un indicateur. Pour préserver sa position, Selina n’a d’autre choix que d’ordonner l’exécution de son propre cousin.

La Famille avant la famille
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Genevieve Valentine est une autrice de romans de Science Fiction et Fantasy. Pourtant, elle se livre sans problème au genre du polar criminel, sans se livrer à un copier-coller du PARRAIN  de Mario Puzo. Certes, elle utilise les tropes du genre, comme le massacre des rivaux lors de l’intronisation d’un nouveau dirigeant. Mais la construction reste résolument celle d’un comic book. Comme le faisait John Francis Moore dans FATALIS 2099, l’autrice ouvre et ferme chaque numéro par une citation concernant une grande figure féminine de l’Histoire, une femme de pouvoir qui a influencé un empire. Cléopâtre, Elizabeth I la Reine Vierge, Lucrèce Borgia, mais également des noms moins évidents tels que Ching Shih, pirate qui a fait trembler l’empereur de Chine, Aliénor d’Aquitaine ou encore Catherine Sforza. Ces citations ne sont pas gratuites : Selina s’inspire régulièrement de leurs exemples afin de déjouer les plans de ses ennemis.

Mais CATWOMAN ETERNAL propose un autre exemple de personnage féminin en la personne d’Eiko. Apparemment fille fidèle du chef des Yakusas locaux, elle suit un parcours exactement inverse à celui de Sélina. Cette dernière abandonne son identité de Catwoman pour embrasser son héritage mafieux, allant jusqu’à sacrifier son propre cousin Nick. Eiko s’écarte secrètement de son père lorsqu’il la met en rivalité avec Ken, un lointain cousin, qu’elle tente de protéger. Lorsque Tatsuo Hasigawa fait tuer Ken, Eiko décide d’agir contre son père et prend l’identité de Catwoman… Après une première rencontre qui dégénère en combat, Eiko et Selina se rapprochent. Elles forment une alliance tacite, et envisagent même une romance, bien qu’Eiko s’interroge sur ce qui attire Selina : Eiko ou le costume… Mais Genevieve Valentine poursuit cette logique de miroir jusqu’au bout et quand Selina reprend inévitablement l’identité de Catwoman, Eiko revient vers le clan Hasigawa et, à l’image de Selina, utilisera tout son pouvoir pour protéger les siens !

Amour ou narcissisme ?
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À côté de Eiko et de Selina, voire d’Antonia Calabrese (souvent écartée), les autres personnages font pâle figure. L’intrigue sur l’identité d’Aiden Mason ne mène finalement à rien. Le tandem de flics qui suit Sélina reste plus un outil pour la protagoniste principal qu’une menace pour elle. Black Mask s’est avéré bien plus dangereux et volatile dans le run d’Ed Brubaker sur CATWOMAN. Si Batman apparaît quelques instants dans le premier tome en tant qu’arbitre entre l’ancienne et la nouvelle Catwoman, il disparaît dans le second tome, situé après BATMAN: ENDGAME. Stéphanie Brown alias Spoiler cherche tour à tour une mentor auprès de Selina qui la rejette, puis d’Eiko qui finit par emprunter un chemin plus sombre. Finalement, le personnage qui s’en sort le mieux outre le tandem de Catwomen est le Pingouin. Fidèle à lui-même, Oswald Cobblepot parvient à tirer partie d’une catastrophe pour mieux asseoir son pouvoir, sans que sa loyauté soit claire pour les personnages comme pour les lecteurs..

Garry Brown (BABYTEETH) illustre la majeure partie du premier tome. Son style sombre se marie parfaitement à l’ambiance de film noir de cette première partie, au point que les éléments superhéroïques me semblent faire tâche. L’annual consacré à Eiko bénéficie du trait de Pat Olliffe (SPIDER-GIRL), très classique et passe-partout, ce qui convient bien à une histoire qui sert d’origine secrète à la nouvelle Catwoman. David Messina (STAR TREK : COMPTE À REBOURS) propose un trait plus conventionnel pour des comics de superhéros, ce qui correspond au retour de Selina sous le masque de Catwoman, à celui de Killer Croc comme allié de Catwoman et même de Gordon dans l’armure de Batman !

Le Mécha-Bat-Lapin est de sortie…
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CATWOMAN ETERNAL, malgré l’aspect marketing de son édition française, reste une lecture qui montre un visage inattendu de Selina Kyle. D’autres ont déjà évoqué ses liens avec la pègre (les comics de Jeph Loeb et de Tim Sale, notamment), l’avait écarté du costume de Catwoman (la fin de la série CATWOMAN des années 90 ou son remplacement par Holly Robinson durant le run de Will Pfeifer).

Genevieve Valentine place son personnage devant des choix moraux impossibles : jusqu’où Selina Kyle est-elle prête à aller, quels sacrifices fera-t-elle et quels compromis acceptera-t-elle pour sauver sa ville ?

Jugées par les figures du passé
© DC Comics

La BO du jour

25 comments

  • Bruce lit  

    Oh je suis très très intéressé. La couverture est magnifique, c’est tellement classe, rien que pour ça je pourrai acheter cette histoire de mafieux.
    2 bémols avant de sauter le pas. BATMAN ETERNAL, je m’en fous. Ça devrait tout de même le faire ?
    Une fin est écrite à l’issue de ces deux volumes ? Si ça se termine en crossomerde, je passe.

    La BO : Horreur. Je déteste Dalida. Vous le faites exprès depuis hier les ex-Top ?

    • JB  

      Oui, pour moi, pas besoin de lire Batman Eternal. A la fin de son run, Genevieve Valentine range ses jouets, donc pas de fin précipitée ou ouverte.
      BO : désolé, je voulais surtout faire le lien avec le Parrain ^^’

  • zen arcade  

    Merci pour cet article fouillé. Je ne l’ai pas encore lu en entier mais il m’a donné envie de lire ces albums. Je lirai l’article posément après lecture des albums pour compléter mes impressions..

    BO : j’ai une tendresse particulière pour Dalida. J’ai toujours trouvé qu’il y avait quelque chose de vrai derrière les tonnes d’artificialité. Elle me touche. Merci.

    • JB  

      Merci à toi et bonne lecture !

  • Présence  

    Merci pour la mise en contexte avec les grandes lignes de Batman Eternal car j’ai lu ces 2 tomes, sans rien savoir du crosover/event en question.

    L’autrice ouvre et ferme chaque numéro par une citation concernant une grande figure féminine de l’Histoire : j’avais bien aimé ce dispositif féministe et discret, rappelant qu’une femme au pouvoir, ça s’est déjà vu, et qu’elles savent tout aussi bien utiliser les stratégies et tactiques violentes que les hommes.

    Comme toi, j’avais trouvé que la scénariste décrit bien les stratégies mises en œuvre par Selina Kyle, et les risques encourus, ainsi que le prix à payer en termes de compromission. En revanche, elle a du mal à rendre palpable les escarmouches ou les confrontations entre gangs, ou encore à rendre compte de la dimension des familles, de leur effectif et leur activités criminelles. Elle a profité de la situation sortant de l’ordinaire dans laquelle elle l’a trouvée (à la tête d’une famille mafieuse) pour faire ressortir toute l’ambiguïté de ce personnage : voleuse professionnelle avec ce que cela implique d’arrangements avec la loi, mais aussi une personne souhaitant faire ce qui est en son possible pour soulager la souffrance des habitants de Gotham. Il s’agit donc d’un récit assez adulte dans lequel le personnage principal assume ses responsabilités, sans pour autant acquérir l’altruisme d’une sainte.

  • Matt  

    Je n’avais pas été intéressé par cette série lors de sa sortie pour 2 raisons :
    -j’avais surtout du voir des images de Selina en mode poufiasse tirées de Batman Eternal (d’après ce que j’ai compris)
    -En même temps chez Marvel ils mettaient Black Cat en reine de la pègre

    Et du coup je me demandais ce que c’était cette mode de transformer des personnages habituellement ambigus voire même gentils (toutes 2 des voleuses certes, mais pas des tueuses, et souvent du côté de Batman/Spiderman) en garces criminelles. ça ne me faisait pas envie. Et ça semblait caricatural à chaque fois (mais encore une fois, c’est peut être juste dans Batman Eternal que c’est un peu ridicule.)

    • JB  

      Black Cat se tourne vers le crime après avoir été arrêtée par « Spider-Man » (Otto Octavius période Superior Spider-Man) : bref, le stéréotype de la femme bafouée devenant vengeresse.

      A l’opposé, dans Batman Eternal et le run de Valentine, Sélina a une raison morale d’accepter de remplacer son mafieux de père : la protection des laissés pour comptes de Gotham et le besoin de reconstruire la ville. Et l’intérêt de ce run est de suivre les concessions qu’elle est prête à faire avec sa morale pour parvenir à ses fins.

      • Bruce lit  

        De qui est cette cover JB ? Joelle Jones ?

        • JB  

          Pour Catwoman Eternal, les couvertures sont de Jae Lee

          • Bruce lit  

            Superbe.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour,

    merci JB pour cette review. J’ai suivi BATMAN ETERNAL à l’époque, intéressé par la lecture hebdomadaire. A l’arrivée je retiens plus l’expérience que le récit qui accouche finalement d’une sourie.

    Je me souviens très bien l’introduction de cette Catwoman version eternal. Je n’avais pas donné suite. Tu me permets donc de voir ce que j’ai raté. Effectivement cela pourrait m’intéresser, en tant que récit indépendant du reste, j’ai fais de même avec les BATWOMAN de JH Williams III.

    Te connaissant un peu, cela fait quelques années maintenant que l’on se côtoient numériquement, je vois bien ce qui t’a plus dans ces histoires, alors que tu n’es pas le dernier à critiquer le virage NEW 52 pris par DC à l’aube des années 2010.

    Ce récit a le mérite de sortir Selina Kyle des histoires sans cesse rabattu : le je t’aime moi non plus avec Batman/Bruce ou des combats en latex (je me demande pourquoi Chris Claremont n’a jamais écrit Catwoman) contre un folklore éculé.

    Belle référence dans ton article : le Parrain, DOOM 2099. Oui cela pourrait me plaire.

    la BO : aucune avis. Je ne suis pas très Dalida (j’essaye de me rattraper un peu auprès du boss). Mais au moins un choix éclectique à l’image de ce CATWOMAN ETERNAL.

  • Kaori  

    Catwoman ne m’a jamais intéressée, du coup je découvre ce run par ton article. Je n’ai pas prévu de le lire parce que la mafia ne m’intéresse pas plus que Catwoman. Cependant, j’ai quelques questions…
    Bruce t’a permis de répondre à l’une d’elle (le côté indépendant/fin).
    J’en ai deux autres.
    – Urban a déjà publié les numéros précédents et les suivants ? En terme de marketing, c’est certes malhonnête d’annoncer ça comme une série inédite, et si en plus ce n’est pas inédit, c’est encore pire, mais si ils le présentent comme un run parmi d’autres numéros, ça risque de ne pas attirer grand-monde… Me trompe-je ?
    – Revoit-on cette Eiko après ça ?

    La BO : J’aime bien Dalida. J’aime bien quand on met de la chanson française en BO. Je ne connaissais pas cette chanson, chouette hommage à la mafia.

    • Eddy Vanleffe  

      BATMAN ETERNAL m’avait carrément énervé de par son remake accéléré de sagas déjà existante en réintroduisant des personnages au forceps sans leur histoire.
      j’ai survolé deux tomes de chez Urban avant de revendre.
      Le NEW n’est pas vraiment fait pour moi.
      Mais j’étais curieux de ce « one-shot » sur Catwoman qui a l’air très dans le ton de ce que je connais du personnage. et même si je préférais lire le run de Will Pfeiffer à la place….
      Je suis très attaché à Selina et je trouve son traitement depuis par Tom King assez savoureux…

    • zen arcade  

      « Catwoman ne m’a jamais intéressée »

      « Le dernier braquage » de Darwyn Cooke, suivi du run d’Ed Brubaker sur le personnage, c’est quand même de la très très bonne came. Qui en plus a le très bon goût de s’appuyer sur la Catwoman du Batman ; année un » de Miller et Mazzucchelli.
      Des lectures essentielles à mes yeux.
      Si tu désires revoir tes a priori par rapport au personnage, je dirais que c’est le bon endroit pour le faire.
      (peut-être en a-t-il déjà été question sur ce site, j’avaoue ne pas avoir pris la peine de vérifier)

    • JB  

      Pour répondre à tes questions :
      – Urban a bien publié le run précédent. J’avoue que j’ignore si la suite et fin de ce titre (par Frank Tieri) est disponible en VF
      – Apparemment, on aperçoit Eiko dans l’un des tie-ins du « mariage » de Batman et Catwoman ainsi que dans un numéro de Janvier 2022 de la série Catwoman en cours.

      • Kaori  

        Et donc il aurait été plus judicieux de présenter cela comme la suite des précédents tomes, d’où ton coup de gueule ?

        • JB  

          Ce qui me gène, c’est surtout que le texte de présentation présente l’histoire comme un nouveau titre, une série inédite, ce qui relève à mon sens de la malhonnêteté intellectuelle.

          • Kaori  

            Oui, je comprends. Siegfried avait l’air de dire que c’était une critique récurrente en ce moment envers Urban… Dommage…

          • zen arcade  

            Ca ne me gêne pas.
            Présenter un album ou une courte série d’albums comme quelque chose d’auto-contenu, ça évite d’effrayer un lectorat potentiel perdu dans l’accumulation de titres interconnectés ou dans les suites de suites de suites de suites que si t’as pas tout lu, tu piges que dalle.
            On te dit, vas-y, tu peux lire ça sans prérequis.
            Ca fait grincer les dents de quelques spécialistes mais ça va, hein, ils sont capables de s’en remettre.

  • Kaori  

    Oh ! J’ai oublié de dire un truc ! J’aime beaucoup l’idée des citations de femmes au pouvoir, cette forme de féminisme intelligent qui remet les vérités historiques à leur place, sans être belliqueux.

    • Eddy Vanleffe  

      Tout à fait, le truc qui m’exaspère c’est cet aspect actuel « on ne parle jamais des femmes »
      Heu as-tu déjà ouvert un livre d’Histoire? elles sont loin de faire de la figuration…
      après peu d’ente elles ont changé les mœurs, c’est vrai…

  • JP Nguyen  

    Je ne connaissais pas ce run. Les dessins intérieurs me font un peu tiquer mais le concept me plaît. Je suis un grand fan de la saga du Parrain.
    Je vais le lire en ligne, je pense, au moins le début…

  • Matt  

    1A propos de Joelle Jones que mentionnais Bruce (en se trompant^^), je suis curieux de savoir ce que vaut la série Catwoman qu’elle co-écrit et dessine (même si apparemment elle ne dessine pas tous les épisodes.)
    Je suis très fan de son style de dessin en tous cas.

  • Jyrille  

    Essayant, à quelques exceptions près, de ne suivre aucune continuité, je serais bien incapable d’apprécier cette série. Les dessins ont l’air sympas et j’aime le personnage, mais je ne me lancerai pas là-dedans. Je viens d’acquérir les récentes rééditions de Catwoman par Darwyn Cooke et celle à Rome par Loeb et Sale. Mais je te remercie JB pour la présentation et les explications sur la politique éditoriale, car ces couvertures m’ont tout de même interpellé.

    La BO : je ne connaissais pas, pas mal. C’est le thème du Parrain repris par Dalida c’est ça ?

    • JB  

      C’est bien cela (au grand désespoir de notre rédacteur en chef)

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