GIRL vs WILD (Prey)

PREY, un film de Dan Trachtenberg, écrit par Patrick Aison

Un article de DOOP O’MALLEY

VF/VO : DISNEY + / HULU

1ère publication le 05/09/22 – MAJ le 27/12/22

©Disney +

Cet article parle du tout nouveau film de la franchise PREDATOR, à savoir PREY, produit directement pour les plateformes de Streaming par 20th Century Fox. Avec un grand merci à CYRILLE notre serial watcher pour sa relecture et ses encouragements !

Je n’attendais pas grand-chose de ce film. Parce que globalement, toutes les itérations de PREDATOR, film culte et encore très rigolo de John Mc Tiernan, sont au mieux médiocres. Nous avons eu une suite assez foirée, deux tentatives de reboot moches, un essai de crossover avec la franchise ALIEN (limite le meilleur de la liste) et récemment un film totalement débile de Shane Black (mais on ne peut rien attendre de bien de Shane Black depuis 10 ans, rappelez-vous de IRON MAN 3). De fait, voir débarquer sur Hulu (et en France sur Disney +) un nième film direct to streaming  PREDATOR avec en plus les moyens moindres alloués à ce genre de projet, cela pouvait sentir la catastrophe. Et pourtant, contre toute attente, PREY relève haut la main le défi et réussit à devenir sans aucun problème le meilleur film de la franchise après, bien évidemment, l’original. Pour nuancer le propos, ce n’était pas non plus très difficile.

Nous sommes en 1719. Naru est une farouche comanche, qui voudrait, comme ses frères, partir à la chasse. Mais les membres de sa tribu préfèreraient la voir soigner ses semblables et faire la cuisine. Et ils n’ont pas tout à fait tort parce que Naru, en dépit de toute sa bonne volonté, n’est pas une très grande guerrière. Pour preuve, elle rate totalement sa première tentative de combat rituel contre un ours, la seule chose qui aurait pu la faire changer de statut vis-à-vis des hommes de son village. C’est alors qu’une mystérieuse créature débarque autour du campement et commence à dépecer des animaux. N’écoutant que son courage et seulement armée de son tomahawk un peu amélioré, Naru va se mettre en quête de cet ennemi inconnu bardé de technologie et d’armes surpuissantes. Si elle n’a pas les muscles de Schwarzenegger ou de ses frères comanches, elle va devoir utiliser son ingéniosité si elle veut surpasser la créature la plus intraitable de tout l’univers : un Predator !

Comprends-tu le chant d’espoir du loup qui meurt d’amour ?
© Disney +

Avec un tel résumé et l’ombre de Disney, on se dit que le scénario repose sur des bases vues depuis trop longtemps. Le sujet de l’émancipation féminine et du respect de la culture comanche pourrait faire lever quelques sourcils à pas mal d’entre nous mais la problématique « woke » n’a pas vraiment lieu d’être dans ce film. Ce n’est quand même pas la 1ère fois que l’on voit chez Disney une princesse essayer d’être l’égale de grands guerriers (Mulan, quelqu’un ?) ou un parcours initiatique. Certes, cet aspect rentre parfaitement dans l’air du temps, mais ce n’est pas le but premier de PREY. Nous sommes plutôt dans cette idée de vouloir confronter une jeune fille démunie à un ennemi. Et donc de vouloir rendre un hommage appuyé au 1er film, qui racontait, peu ou prou, la même chose. À savoir un face à face totalement déloyal dans une nature sauvage et dangereuse. Et c’est ce que Dan Trachtenberg, avec tous ces petits moyens, a réussi à faire.

Ce que j’ai bien aimé sur PREY, c’est que le film ne cherche pas à être autre chose qu’une très bonne série B. Il n’a pas d’ambition qui va au-delà du fait de respecter le cahier des charges de ce type de production. PREY reste à sa place et, tout comme son héroïne, Dan Trachtenberg va devoir développer des trésors d’ingéniosité pour pouvoir réussir sa mission avec les moyens qui sont à sa disposition. Attention, PREY n’est pas non plus un film fauché, mais disons que le film n’a pas les mêmes moyens qu’un long métrage prévu pour le cinéma. Il faut donc ruser et c’est à mon avis, ce que réussit parfaitement le film. Arriver à proposer un véritable hommage à la franchise Predator alors que tous les autres s’y sont cassé les dents. Et c’est ce qui est à l’origine, sans aucun doute, du succès critique de PREY.

La révélation de la pyramide
© Disney +

Il y a énormément de savoir-faire dans PREY.
Ce qui frappe au tout début, c’est avant tout la beauté des images. Je ne sais pas où a été tourné le film, peut-être dans la forêt d’à côté mais la volonté d’utiliser des plans assez larges, avec de longs panoramiques fait immédiatement penser, au mieux à certaines séquences de THE REVENANT et au pire à un documentaire NATIONAL GEOGRAPHIC (ce qui n’est déjà pas si mal). Une scène de combat avec un ours est particulièrement réussie. Etonnant lorsqu’on sait que le dernier film de Trachtenberg était un huis-clos absolu : 10 CLOVERFIELD LANE. Pas besoin d’en faire des caisses au niveau de la relation entre l’homme et la nature : les images et la photographie suffisent amplement. Trachtenberg utilise aussi énormément les plans séquences et les allégories. Une des 1ères scènes nous dévoile, tout en silence, la fonction du Predator via un plan séquence nous montrant le début et la fin d’une chaîne alimentaire. Qui se termine sur la créature ! Et rien que ça, c’est déjà une réussite ! Pas de mots, pas de surenchère, en quelques secondes, tout est expliqué !

Une fois le décor planté, la seule chose que le spectateur attend, c’est de savoir comment Naru va se débarrasser de la bestiole. Et durant près de 80 minutes, PREY fait monter la pression. Tout ce qui nous est présenté au long de PREY n’a qu’une seule fonction : nous amener à ce combat final ! Combat final qui tient globalement la route mais sur lequel on émettra quelques réserves un peu plus bas. Les images sont claires, l’action fluide et la réalisation parfaite, même si elle ne déborde jamais du cadre.

Get Ready to Rumble !
© Disney +

PREY est de plus le meilleur hommage que l’on puisse faire au film de McTiernan. Alors que les autres films avaient essayé de se démarquer par rapport à l’œuvre, PREY n’a que le 1er PREDATOR en tête. Trachtenberg reprend certains plans, certains dialogues du film original. Les clins d’œil sont nombreux et les fans seront ravis. Et même s’il n’y a pas plus éloigné qu’Arnold Shwarzenegger tout en muscles armé jusqu’aux dents et une jeune comanche munie d’un simple tomahawk, il est amusant de voir que les stratégies employées pour se débarrasser du Predator sont quasiment les mêmes. PREDATOR n’était pas uniquement qu’un fim à la virilité Reaganienne, c’était surtout une confrontation entre deux guerriers et une ode à l’ingéniosité. C’est exactement ce qui se passe ici. Chacun utilisant ses avantages : son expérience de guerrier et ses muscles pour Schwarzie, sa relation à la nature et son énergie inaltérable pour Naru. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, PREY n’est pas seulement qu’un face à face. Le casting est en effet assez important, avec pas mal de monde : le frère de Naru, son ami, une bande de trappeurs ! Mais tous ces personnages n’ont qu’un seul but : donner tous les éléments pour la confrontation finale.

Et cette dernière confrontation, il faut toutefois en parler. Alors que pendant plus d’une heure, nous avons eu droit à un film bien pensé, qui alignait ses pions les uns après les autres, la fin déçoit un peu. Comme si après avoir passé un temps monstrueux à placer ses pièces sur un échiquier, on finissait la partie en quelques secondes. L’idée finale est un peu escamotée, manquant de lisibilité ou tout du moins, de lien avec les scènes précédentes. SI ce n’est pas incompréhensible, il aurait peut-être fallu un peu plus appuyer sur les fonctionnalités de l’équipement du Predator. C’est dommage car jusque-là le film avait été plutôt impressionnant au niveau de ses scènes de combat. Il faut dire que l’actrice jouant Naru est une véritable boule d’énergie, quelle retransmet parfaitement à l’écran.

En effet, dans ce genre de film, qui repose avant tout sur une confrontation, il faut quelqu’un capable de crever l’écran. Et c’est le cas ici avec Amber Midthunder, dont on avait déjà pu apprécier le charisme dans l’une des meilleures séries de l’univers : LEGION. Ici, elle est tout simplement parfaite, avec un design qui marque, une gestuelle parfaitement maîtrisée et un jeu, quasiment toujours silencieux, qui fonctionne parfaitement. Amber Midthunder fait passer énormément de choses dans son regard, mis en valeur par son maquillage de combat et c’est aussi ce qui fait la réussite du film. C’est une version comanche d’Ellen Ripley. Une comanche qui sera prête à tout pour réussir son entreprise et qui n’a peur de rien. C’est une sacrée performance. Les autres acteurs sont un peu plus fades à côté d’elle, mais rien de bien catastrophique. Le film fonctionne au niveau des différentes interprétations et même celle du Predator. Dont les attributs se voient un peu modifiés. N’oublions pas que le film se passe 300 ans avant le premier opus ! Et ce qui est assez amusant, c’est de voir que les effets spéciaux ont intégré l’évolution du costume, différent de celui que l’on a pu voir. Il est plus rugueux, moins accompli, moins efficace. Même s’il n’y a pas tant de changement, Trachtenberg étant obligé de conserver les pouvoirs de la créature. J’aurais peut-être enlevé l’invisibilité, mais c’est un passage obligé ! Trachtenberg ne crée pas de mystère sur le Predator, il suppose que la majorité des spectateurs connaît la bestiole. Il adapte donc un tout petit peu le costume et la technologie, ce qui est plutôt sympathique.

PREY, sans être un film absolument exceptionnel, rentre dans la catégorie de ces bonnes surprises. Ces films où l’on n’attend pas grand-chose, mais dont l’énergie et le savoir-faire de tous les participants se voit à l’écran et en font un bon spectacle. PREY est un honnête blockbuster, qui ne se moque pas de ses spectateurs et qui vous fera passer un bon moment. Peut-être pas familial car PREY peut parfois nous proposer quelques scènes gores, mais rien de bien violent non plus.

Vintage Predator
© Disney +

La BO du jour :

De rien, c’est cadeau ! Y’a pas de raison de ne pas partager le titre qui me reste dans la tête depuis le début de cet article !

33 comments

  • Nikolavitch  

    alors, je nuancerais ton propos sur Predator 2, que je trouve au contraire très réussi : c’est une série B qui a bien compris les codes de l’original et parvient à partiellement les détourner pour renouveler le truc sans le trahir. faudra un jour réévaluer ce film sérieusement.

    Sinon, sur Prey, je plussoie. j’avais adoré Amber Midthunder dans Legion, et là elle cartonne. Prey est pas exempt de défauts, tu l’as souligné, mais c’est en effet le meilleur truc qu’on ait vu sur la licence depuis très longtemps.

    • Nikolavitch  

      bon, « comanchero » en BO et Bruce l’a laissé passer? il n’aura plus jamais le droit de critiquer aucun de mes choix de BO, après ça.

      • Doop O'Malley  

        Merci Alex ! je crois que Bruce a été très sympa pour une première et la musique. je lui ai fait pire en plus….

    • Doop O'Malley  

      Predator 2 j’en ai un très mauvais souvenir. j’avais dû aller le voir au ciné. pas aime. revu en vidéo 10 ou 12 ans après… je ne suis pas allé au bout.

  • Présence  

    Un article nécessaire à ma culture car je n’ai pas vu ce film, mais beaucoup de personnes y font référence.

    Le film n’a pas les mêmes moyens qu’un long métrage prévu pour le cinéma ; il faut donc ruser. – Un beau défi quand les contraintes obligent les auteurs à faire preuve d’inventivité. D’ailleurs tu qualifies le résultat d’ode à l’ingéniosité.

    Arriver à proposer un véritable hommage à la franchise Predator : c’est une belle preuve d’humilité pour un auteur que d’accepter que son film ne surpassera pas l’original, qu’il va se mettre au service de la vision de son prédécesseur.

    Je ne me serais pas attendu à ce que les spécifications contraignantes de Disney soient compatibles avec une franchise comme Predator.

    • JB  

      On rappellera quand même que Good Morning, Vietnam, Qui veut la peau de Roger Rabbit, Le Cercle des poètes disparus et autres Pretty Woman sont des films produits par Disney via Touchstone Picture.

    • Doop O'Malley  

      apres Prey a été fait pour hulu. Mais quand on y pense un peu, ça coche pas mal de cases. et puis Disney, depuis qu’ils ont sorti Pam et Tommy , je me dis qu’il.y a encore un peu d’espoir.

  • JB  

    Un « Bienvenue » pour la forme ^^
    Tiens, je n’avais pas vu que c’était la mutante teigneuse de LEGION qui incarnait le personnage principal de ce film, petite pointe d’intérêt. Après avoir lu pas mal de retours tièdes sur le film, cet avis me donne envie de découvrir PREY

  • Tornado  

    Bon, ben je vais trancher alors…
    Je ne partage pas cet enthousiasme. Je n’ai jamais trouvé le film convaincant. Les belles images de nature sont immédiatement flinguées par la laideur des effets spéciaux qui paraissent avoir 20 ans de retard. Si la prod n’avait pas les moyens d’animer des animaux, il ne fallait pas le faire… Franchement je suis sorti du film à chaque apparition d’une bestiole en CGI. Les combats avec le puma et l’ours sont catastrophiques de mon point de vue. Le réal n’a pas les moyens de ses ambitions et ne sait absolument pas gérer ses carences (là où un metteur en scène plus doué aurait joué sur la suggestion ou le hors-champ).
    Niveau réalisation, j’ai trouvé le film naze de bout en bout. Il souffre d’emblée de la comparaison avec le talent de McTiernan. Ici, tout est foireux, limite illisible (je me suis systématiquement repassé toutes les scènes de combat, n’arrivant pas à les comprendre la 1ère fois !). Le pompon revient à la scène de combat finale, ridicule (j’ai éclaté de rire quand la nana tue le Prédator. C’est pas très bon signe…).
    Tout est prévisible du début à la fin. Chaque scène arrive exactement comme on l’attend. Le degré zéro du suspense. Non, vraiment, je ne comprends absolument pas l’engouement pour le film, ni même, d’ailleurs, cette volonté de rajouter sempiternellement un nouveau film Predator et d’en faire une franchise (alors que personnellement je me serais bien contenté des deux premiers, oui, même le second que je ne trouve pas foiré du tout pour le coup).

    La BO : Une chanson variétoche culte de mes années 80 ! 😀 (punaise il est kitsch le clip !)

    • Matt  

      En fait si t’as vu le précédent film « THE PREDATOR », celui ci ressemble à un chef d’oeuvre à côté.
      Mais bon pareil j’ai trouvé ça bof. Et le combat final est naze en effet. Il est con le Predator d’utiliser le machin téléguidé par son masque s’il n’a plus son masque sur la gueule^^

      Et je me suis revu le 2 juste après, et là pareil je comprends pas ceux qui disent qu’il est nul. Il est très sympa le 2.

    • Doop O'Malley  

      je n’en attendais rien. Et j’ai trouvé ça plutôt pas si mal. La réalisation est au contraire plutôt sympa si l’on considère les moyens. Parce que niveau SFX, à moins de mettre des millions, je ne trouve pas que ce soit la cata. je crois que ce que j’apprécie surtout, c’est que la film me semble honnête, c’est à dire qu’il ne survend pas ce qu’il veut être. et ça c’est toujours appréciable.

      • Matt  

        Je suis assez d’accord là dessus.
        Pour ma part je reste mitigé, il y a de bons passages et des passages vraiment foirés.
        Mais au moins c’est pas un foutage de gueule débile comme THE PREDATOR de Shane Black (même si apparemment il n’est pas entièrement responsable du désastre, il y a eu beaucoup de souci de prod, un acteur retiré du film à cause d’accusations de pédophilie et donc ses scènes coupées au montage…qui explique plein de faux raccords, de trucs qui n’ont aucun sens, etc. Mais bref ça restait de la merde dans l’humour et le grand n’importe quoi. ça partait pour être une parodie de toutes façons…)

        • Doop O'Malley  

          De toute façon, Shane Black est une fraude !

      • Matt  

        Ce qui manque quand même c’est du suspense. La mise en scène est plate. Personne ne semble avoir véritablement peur du Predator non plus. Ils sont tous énervés et prêts à en découdre avec lui. A un moment il a un peu l’air d’une victime le monstre supposé faire peur^^

  • Doop O'Malley  

    apres Prey a été fait pour hulu. Mais quand on y pense un peu, ça coche pas mal de cases. et puis Disney, depuis qu’ils ont sorti Pam et Tommy , je me dis qu’il.y a encore un peu d’espoir.

  • Aliénor Drake  

    Je n’ai jamais vu Predator car n’ai jamais été attirée par ce que j’en lisais ou en entendais, mais ton article me donne envie de voir cette version, par son aspect « nature », par le fait que ce soit une héroïne, de surcroit indienne, et puis par les divers arguments que tu avances. Je n’ai pas Disney+, mais je vais tenter de le voir par d’autres moyens, merci pour cette découverte !!

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour ex-nouveau collègue,

    c’est moi qui t’accueille dans l’équipe. Une première depuis bientôt 10 ans que nous nous connaissons.

    Et donc c’est réellement avec un énorme plaisir que je te souhaite la bienvenue. Bruce Lit, le blog vient de faire la meilleure recrue du mercato.

    Ah, on me dit dans l’oreillette qu’il faut commenter PREY …. Bon je ne l’ai pas vu et je n’ai pas envie de le voir. Pour tout te dire, j’ai revu cet été le premier PREDATOR et à part l’énergie de McTiernan derrière la caméra et bien je n’ai pas aimé. J’ai un vague souvenir d’avoir un jour visionner le 2, en VHS (là j’ai perdu les moins de 20 ans biberonné à Netflix et au MCU) quand j’ai travaillé dans un vidéo club. Clairement pas une franchise que je suis. Je lui ai préféré celle des ALIENS.

    Cela ne m’intéresse pas (et pas ma famille non plus lors de nos soirées plateau repas – ciné à la maison).

    Avant cela la dernière fois que je m’étais confronté avec le PREDATOR c’était lors de la saga géante en comics ALIEN VS PREDATOR : FIRE AND STONE (pas si mal finalement, assez conseillée).

    Là où je te rejoins c’est sur un essai de crossover avec la franchise ALIEN (limite le meilleur de la liste) et sur le navrant IRON MAN de Shane Black (mais j’attends l’avis de Cyrille pour surement contre balancer).

    Pour te lire depuis longtemps maintenant, j’ai trouvé ton article très bien écrit, très structuré, plus que d’habitude (ce n’est pas une critique). Cela confirme mes premiers propos, à savoir que tu vas apporter beaucoup de bonne chose ici.

    Pour la BO : comment dire …. et bien cela ne m’étonne pas de toi 🙂 Mais j’attends avec impatience que tu pousses le volume avec Sandman….

    • Doop O'Malley  

      Merci merci merci ! De tout coeur mon grand ! Le Gaiman//Tori amos j’en suis assez content !

  • Eddy Vanleffe  

    Il y aura bien un soir où je me ferai chier au point de lancer ce film, pour voir…
    le souci que j’ai avec, c’est que la promesse a l’air fun mais en même temps circonscrite à un rayon d’action où le surprise n’existe plus..
    comme tous les films actuels, il s’agit d’une version moderne et girlpower d’un film qu’on connait déjà…pas de quoi sauter dessus…
    je trouvais PREDATOR 2 très orignal en prenant comme protagoniste un antipode de Schwarzy (un black pas physique et plus jeune du tout en milieu urbain…aujourd’hui ce serait une révolution d’inclusivité alors que c’était juste la suite du premier…)
    Je suis d’accord pour réhabilité le premier AVP que je trouve bien troussé dans son ambition de série B qui ne demande pas la permission pour donner le spectacle généreux qu’on attend…

    • Doop O'Malley  

      Oui, ca reste un truc honnête le PREY !

  • Loic  

    Rite initiale Contre un « ours » ? Heu, non. C’était un puma.
    Il y a bien un ours qui se fait defoncer par le Prédator plus tard mais c’est tout.

    • Doop O'Malley  

      effectivement ! Merci de la précision!

  • Bruce lit  

    J’avoue avoir été dubitatif face au torrent de louanges que j’ai pu lire sur ce film. N’étant pas plus afficionado que cela du premier, il faut considérer que la franchise a dû descendre bien bas pour s’enthousiasmer sur une série B fonctionnelle que j’ai trouvée mollassonne, peu violent ou intense et encore moins sanglant (la touche Disney elle est là : ça reste un spectacle possible à partir de 12 ans).
    Tu fais bien de mentionner l’affrontement final décevant. Je trouve également que l’immersion n’est pas là. On pourrait tout aussi bien avoir des comanches qui vivraient habillés comme leurs ancêtres de nos jours que le film n’aurait pas varié d’un Iota.
    Mais PREY a inventé une superbe héroïne effectivement très énergique et au look simple et efficace. Ce film est le sien, totalement. 3 étoiles sur 5 pour moi.
    Bienvenue à toi Doop et merci pour ce 1er article limpide. Pour cela, je te pardonne ta BO atroce, symptomatique des 80’s avec ses chanteuses aussi comanches que je suis pakistanais et toutes droit sorties d’une séance d’aérobic.

    • Doop O'Malley  

      Merci beaucoup Bruce !
      Je crois que t’as vraiment pas tout vu pour la BO ! C’est super difficile de trouver un titre à chaque fois et je pars souvent sur du 2nd degré. Je vais essayer de remédier à ça et te reproposer des titres pour les autres articles, voire pour ceux déjà écrits. Notamment le Snyder qui est un choix nul. C’est le truc qui me décontenance le plus ! En fait c’est très difficile de se livrer sur un titre musical. Je suis assez timide sur le coup, autant écrire ne me dérange pas, autant chercher une musique me met sur le fil. J’ai tellement pas l’habitude de partager niveau musique que je biaise un peu le truc derrière une blague. Je repense à ça et je reviendrai vers toi !

  • Jyrille  

    Bienvenue (again) dans la team Doop ! Merci beaucoup pour ton petit mot d’introduction, ça fait plaisir (surtout que j’ai rien fait en fait). Je suis totalement d’accord avec ton premier paragraphe : je me suis récemment visionné tous les films Predator que je n’avais jamais vus, à savoir Predators, The Predator (le Shane Black), Alien vs Predator et Aliens vs Predator Requiem. Ce doit être ce dernier que j’ai trouvé le plus réussi des quatre, faisant du Predator le vrai héros badass, mais bon ça reste pas folichon non plus et ça parle trop. The Predator est une catastrophe industrielle malgré de bons acteurs et actrices, une honte intégrale.

    Donc clairement, PREY est le meilleur après le premier qui est pour moi un chef d’oeuvre. J’aime bien Predator 2 aussi dans une moindre mesure mais ça ne prend pas le spectateur pour un idiot.

    « Alors que les autres films avaient essayé de se démarquer par rapport à l’œuvre, PREY n’a que le 1er PREDATOR en tête. » Voilà, c’est pour ça qu’il est réussi. Les autres se ridiculisent à tenter de faire autre chose (sauf le 2 qui est quand même sympa). Par contre, je ne suis pas d’accord avec toi lorsque tu dis que le premier est un hymne à la virilité. Au contraire, je trouve justement qu’il démythifie ces personnages tout en muscles très prompts à faire des concours de teub, rien que la poignée de main entre Schwarzy et Weathers c’est à mourir de rire. Ce sont des gars qui semblent intouchables et rapidement, ont peur. Perdent pied. Sont ridiculisés. Meurent.

    J’ai bien aimé le combat final, plutôt bien mené avec une bonne fin pour le Predator. Quant à l’actrice, je l’adore depuis la série Légion où elle jouait déjà les costauds guerriers.

    La BO : plus tard…

  • JP Nguyen  

    Bienvenue Doop. Il y a bien des années, je lisais silencieusement tes posts sur Buzz et admirait ton volume de lectures et de critiques.
    Ton article est très clair mais ça ne suffit pas pour me « vendre » ce film. La tournure « Mulan, quelqu’un ? » m’a un peu surpris car je n’avais pas trop lu cette expression en VF, plutôt en angliche..
    J’ai vu le premier Predator en entier, plusieurs fois, et des bouts du 2 et de Aliens VS. Grosse bouffée de nostalgie bourrine à l’évocation du premier, avec Schwarzy au top et des seconds rôles qui collent parfaitement. Les voir nettoyer le camp de guérilleros puis flipper face à l’inconnu et plus fort qu’eux, c’est une formule ultra efficace.
    Ici, je ne comprends pas trop : la fille échoue à son examen de passage mais va quand même battre le Predator ? C’est bancal. Je ne vais pas trop chercher à le regarder mais si un jour je tombe dessus, sait-on jamais…

    • Doop O'Malley  

      Merci JP. le quelqu’un est une expression que j’utilise. Mais effectivement, ca doit venir de mes lectures vo ! C’est un peu le principe du film : une fille pas forcément douée au départ mais qui va utiliser son ingéniosité et son courage pour monter en gamme ! Un classique du genre !

  • JP Nguyen  

    Pour la BO : bien joué. Il faut lui en faire manger, au Bruce !

  • Jyrille  

    La BO : j’avais oublié cette horreur, je ne te remercie pas.

  • Patrick 6  

    La vache pour un début au niveau BO tu fais fort ^^
    Bon pour le reste je partage ton opinion dans l’ensemble (sauf pour Aliens vs Predator dont j’ai trouvé les deux (ou trois) opus prodigieusement mauvais ^^)
    Pour le reste Prey est une bonne surprise, avec un film simple mais efficace. On peut lui reprocher de ne rien apporter à la franchise (à part le nouveau costume). Rien que nous n’ayons déjà vu, mais ça fonctionne ! Autrement oui, on peut regretter que le film ne soit pas raccord avec Predator 2 (les Prédateurs ont récupéré le pistolet pour le donner ensuite à Danny Glover). Le dessin animé du générique de fin sous entend que les Predators sont revenus dans le village, ce qui n’a absolument aucun sens !

  • Eddy Vanleffe  

    J’ai vu PREY ce week-end
    Une fois de plus j’ai pris ma leçon, comme quoi les filles c’est pas fait que pour cuisiner dans la vie…
    Je pense qu’ne le répétant encore une bonne centaine de fois dans les prochaines productions actuelles, ça finira par rentrer, puisque les producteurs sont persuadé qu’il faut rééduquer le public…
    Comme si foutre des images de cancéreux avaient empêché les gens de fumer…
    Reste donc un film assez sympa, mais moyen aussi… J’aurais attendu un vision plus détaillée de la culture comanche par exemple (c’était un peu vendu) mais ce sont finalement des sales machos aussi (mais moins que les blancs quand même, parce que là quand on est vraiment sur un tas de raclures énormes) Je vais finalement relire FORT WHEELING d’Hugo Pratt, histoire du me reconstruire mon intelligence…

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