Le film cul-culte (Mystery Men)

MYSTERY MEN par Kinka Usher

1ère publication le 22/08/20- MAJ le 26/08/21

Un article de TORNADO

Une sacrée bande de bras-cassés
© Columbia Pictures

MYSTERY MEN est un film de super-héros américain réalisé en 1999 par un certain Kinka Usher, réalisateur de publicités français très demandé (et très primé) dont il s’agit de l’unique long métrage cinématographique.

MYSTERY MEN est l’adaptation (très libre) d’un comic-book éponyme inconnu en France créé par le scénariste/dessinateur Bob Burden et publié chez Dark Horse Comics (ne pas confondre avec la mini-série homonyme publiée par Marvel Comics en 2011, par David Liss et Patrick Zircher, qui revenait sur les origines de l’univers Marvel au début des années 30). Au départ, The Mystery Men est un groupe de super-héros sans pouvoirs et complètement idiots, apparus, dans les années 80, dans la série principale de Burden : FLAMMING CARROT COMICS (soit les aventures d’un super-héros également idiot et sans pouvoirs).

Les comics d’origine…
© Dark Horse Comics

Le pitch : A Champion City, le crime a quasiment été éradiqué depuis que le super-héros Capitaine Admirable y fait régner la justice. Dans son sillon, certains des habitants rêvent d’être eux aussi des justiciers.

Idole absolue, mais en vérité complètement vaniteux et satisfait de sa personne (recouvert des pieds à la tête d’autocollants de sponsors lucratifs), le Capitaine Admirable est à présent en manque d’adversaires à sa mesure. Il décide ainsi, en secret, de libérer sa Némésis, le cruel Casanova Frankenstein. Mais, pris à son propre piège, le super-héros est rapidement éliminé tandis que son ennemi peut de nouveau répandre la terreur sur Champion City !

C’est alors que trois paumés surnommés Mr Furieux, le Fakir bleu et La Pelle tentent de reprendre le flambeau de leur idole disparue. Hélas, le premier a beau être énervé tout le temps, le second à lancer des fourchettes et le troisième à posséder un « bon coup de pelle », ils n’ont aucun pouvoir véritable, ni même aucun entrainement qui puisse faire d’eux des combattants acceptables. Ils décident finalement de recruter d’autres apprentis-justiciers, afin de devenir une équipe de super-héros sur qui on peut compter…

Trois super-héros… sans pouvoirs…
© Universal Pictures


MYSTERY MEN sort en salles en 1999. C’est la fin d’une décennie qui, l’air de rien, a tenté un nombre incalculable d’adaptations de comics de super-héros. Sauf que, quasiment tous ont été des navets ! Souvenez-vous : Il y a eu les deux blockbusters immondes de Joël Schumacher, BATMAN FOREVER et BATMAN & ROBIN (respectivement réalisés en 1995 et 1997), il y a eu pêle-mêle ROCKETEER (1991), THE SHADOW (1994), JUDGE DREDD et POWER RANGERS (1995), LE FANTOME DU BENGALE et BARB WIRE (1996), STEEL, et SPAWN (1997) ; sans oublier les nanars fauchés dont un CAPTAIN AMERICA ridicule (1991), un QUATRE FANTASTIQUES minable (1994), et trois TORTUES NINJAS de sinistre mémoire (1990, 1991 et 1993). Seul le second BATMAN de Tim Burton (1992) (et dans une (très) moindre mesure THE CROW (1994) et BLADE (1998)) échappe à la catégorie des films ratés.

MYSTERY MEN clôt ainsi une décennie d’actes manqués, alors que, dès le début de la suivante, avec le film X-MEN de Bryan Singer (réalisé en 2000) et le SPIDER-MAN de Sam Raimi (2002), s’ouvre une ère dorée pour les adaptations de comics super-héroïques qui va durer une bonne vingtaine d’années.

Placé pile à la charnière de ces deux époques distinctes, MYSTERY MEN est un véritable ovni cinématographique qui ne ressemble à aucun autre, un fantasme de geek mêlé de délire absurde, un objet de culte instantané. Un passage d’une période à une autre. Et il n’est ni complètement réussi, ni complètement raté !

Enfin, il y en a quand même un qui a des pouvoirs…
© Universal Pictures


Il fit un bide monumental dans les salles et ne rapporta pas la moitié de son investissement, pourtant considérable (68 millions de dollars de budget pour seulement 33 millions de dollars de recettes !), malgré un casting génial (Ben Stiller, William H. Macy, Geoffrey Rush, Greg Kinnear et Tom Waits) et des effets spéciaux titanesques. Sur ce dernier point, on peut d’ailleurs particulièrement noter les décors, les plus beaux d’une ville futuriste jamais vus sur un écran après ceux de METROPOLIS, BLADE RUNNER, et les plus beaux en termes d’adaptation d’un comic book après ceux de DICK TRACY et des deux BATMAN de Tim Burton (même s’il parait que MYSTERY MEN emprunte certains de ses décors aux deux BATMAN de Joël Schumacher… que l’on n’avait pas aussi bien remarqué alors) !

En ce qui concerne le scénario, MYSTERY MEN joue les montagnes russes en accumulant les séquences géniales et les délires foireux. Certaines scènes sont inoubliables et tellement bien emballées qu’elles se hissent sans peine au panthéon des plus belles transpositions cinématographiques opérées à partir d’une bande-dessinée.
D’autres encore sont irrésistibles et titillent la fibre nostalgique avec le gang des Disco Boys (des super vilains qui n’ont jamais accepté la mort du disco et vénèrent les disques des Bee Gees !), la première rencontre entre les Mystery men et le terrible Casanova Frankenstein, ainsi que la séance de recrutement qui voit défiler tous les paumés de la ville en quête de reconnaissance super-héroïque !

Ça se passe comment une audition de super-héros ?
© Universal Pictures

Les fameux superpouvoirs que revendiquent leurs possesseurs respectifs valent à eux-seuls le déplacement tant chaque prétendu héros est à la ramasse. Ainsi, hormis le Capitaine Admirable (le seul véritable super-héros, éliminé dès le début du film), tous ne sont que des prolos passablement paumés et ratés : Mr Furieux est toujours en colère (un malentendu survenu sur son lieu de travail l’aurait persuadé que, lorsqu’il s’énerve très fort, il acquiert une force surhumaine…), le Fakir Bleu lance des fourchettes (avec une précision toute relative ), La Pelle possède un « bon coup de pelle » (à sable, puisqu’il est ouvrier du bâtiment…), le Spleen fait fuir les gens par son odeur (il serait d’ailleurs bien le seul à posséder un véritable superpouvoir…), L’Invisible n’est invisible que si l’on ne le regarde pas (!),La Boule lance une boule contenant la tête de son père décédé (!!) et Le Sphinx répond aux questions par des réponses qui ne peuvent être comprises que si l’on pose une autre question (!!!).
Evidemment, tous ce beau monde (dont la médiocrité, qui dissimule en réalité un profond mal-être et une vie ratée et morne, n’a d’égal que le désir profond de la palier) tente de profiter de la disparition du Capitaine Admirable afin de se faire un nom.

Hélas, malgré ses idées géniales et son commentaire social acide, le film ne réussit pas à être un chef d’œuvre car, si la caractérisation des personnages est assez fine (bien soutenue par le jeu des acteurs), si les scènes cultes sont bien là, l’ensemble est trop souvent rabaissé par un humour graveleux à bases de flatulences… N’est pas Mel Brooks qui veut et le final est plutôt raté, le script s’appuyant par ailleurs systématiquement sur le principe éculé du Deus Ex-Machina.

Avec un scénario plus travaillé (et surtout plus fin), on aurait pu tenir une réussite totale et une parodie improbable mais incroyablement jouissive de la superbe série de comics ASTRO CITY, créée par Kurt Busiek & Brent Anderson !

Les Mystery Men contre le méchant Casanova Frankenstein : La rencontre !
© Universal Pictures

Mais ne soyons pas trop difficiles. Malgré ses défauts bien réels, MYSTERY MEN le film demeure un excellent divertissement, visuellement somptueux, régressif mais totalement fun. Et, quelque part, super-attachant !

Un bon délire comme on adorait en faire entre copains un samedi soir VHS ! Et si certains gags sont embarrassants, d’autres sont totalement irrésistibles, avec de ci de là des discussions de geeks (elles-mêmes réservées aux geeks bien connaisseurs de leurs comics) qui valent leur pesant de noix de pécan (écouter Mr Furieux & La Pelle disserter sur le fait que « Captain Admirable et le milliardaire Lance Hunt ne peuvent pas être la même personne puisque le second n’y verrait rien sans ses lunettes » en interpellera plus d’un !).

Avec le recul, le film fait même office de précurseur, car il expose en sous-texte des thèmes qui feront peu après les beaux-jours du super-héros postmoderne (on pense immédiatement à KICK-ASS et ses adolescents super-héros également sans pouvoirs, qui tentent de transposer une mythologie de papier dans le monde réel), tout en annonçant les parodies souvent bêtasses, à la crétinerie assumée et hissée au rang de figure de style régressive ultime se suffisant à elle-même entant que spectacle, en même temps qu’elles flattent le fan en lui adressant sans cesse des clins d’œil référentiels, du style SCARY MOVIES (qui sort un an plus tard et fait un tabac !). Mieux encore, en bouclant une décennie d’adaptations de comics au premier-degré foireux et en stigmatisant tous leurs défauts en appuyant leur tintamarre clinquant, MYSTERY MEN inaugure le film de super-héros « méta » à la DEADPOOL et autres SHAZAM !

Sorti à la fin d’une décennie qui avait interprété la figure du super-héros de manière littérale et puérile, MYSTERY MEN anticipe donc toutes les tendances à venir dans le milieu du cinéma geek, qui ironisera bientôt systématiquement sur les codes du genre en proposant une approche distanciée. On peut donc considérer que l’unique film de Kinka Usher était en avance sur son temps (le public des années 90 n’était pas encore élevé à la culture geek interconnectée et n’entendait rien à ce type de discours), raison pour laquelle il fit un flop à sa sortie. Mais avec le temps, et ce malgré ses multiples défauts et ses disgracieuses flatulences, il a fini par gagner son aura de film cul-te…

Le trailer.
© Universal Pictures


La BO du jour :

Dans MYSTERY MEN, tout le monde veut être au centre de la scène…

33 comments

  • Bruce lit  

    Ah je poste maintenant, enseignant à l’extérieur toute la journée.
    Je l’ai vu à sa sortie en VHS effectivement. Je le confonds en souvenir avec GALAXY QUEST dans le même esprit.
    Je me rappelle d’une scène marrante avec Stiller sur une Bagnole qui donne des coups de poings inefficaces sur une voiture. Il sortait de Mary à tout prix un film qui m’avait fait mourir de rire. C’était la première et dernière fois que je me retrouvais par terre en rigolant devant un film.

    C’est un film que je reverrai volontiers avec les enfants s’il repassait sur Netflix. Les Super Héros non directement liée au MCU m’intéressent plus en fait. Il y a une vrai liberté de ton. Mais c’est vrai que SPAWN et cie, c’était quand même navrant.
    BIen vu le parallèle avec Kickass.

    Bonne journée @tous

  • JB  

    Mon premier achat DVD ! En y repensant, je me demande si la scène des auditions ne renvoie pas à une fameuse couverture où la Légion des Super-héros refuse la candidature de Superboy

  • Surfer  

    What The Fuck !!!!!!!! Comment j’ai pu passer à côté de ça.
    Je vais remuer ciel et terre pour me procurer ce truc…👍😉

    La BO….tu m’as fait danser de bon matin…😁histoire d’être en forme toute la journée

  • Eddy Vanleffe  

    Très bonne prose ami Tornado.
    oui moi j’en étais resté aux blagues de prouts et j’ai pas un souvenir impérissable de ce film. GALAXY QUEST que j’ai revu le mois dernier est dans ce domaine bien meilleur.
    MOn seul souvenir? pendant le recrutement, on entend NO MORE HEROES des Stranglers.
    Dans ton analyse des films des années 90, je placerais BLADE comme le film charnière qui change la donne justement. le sleeper que personne n’attendait et qui n’avait fait sa promotion que par rapport à Buffy et qui a bénéficié de cette hype innatendue pour le comics juste avant que Matrix vienne dire à tous les réalisateurs comment il fallait faire, pour le meilleur et pour le pire d’ailleurs.

    • Matt  

      Tiens ça me fait penser que je n’ai toujours pas vu GALAXY QUEST

    • PierreN  

      « je placerais BLADE comme le film charnière qui change la donne justement »

      Pile au moment où le versant comics relevait lui aussi la tête (les titres de la gamme « heroes » échappant aux griffes des Image boys, le début de Marvel Knights, la sortie de la banqueroute) par endroits (période pas vraiment faste pour le Spidey post-clone saga et pré-JMS et les X-Men post-Lobdell et pré-Momo).

  • Matt  

    Eh ! Eh ! Rocketeer dans les films ratés ? T’es injuste là. Tu l’as vu ? C’est fort sympathique avec un bon casting.

    Bon sinon le film là…Je sais pad. Ça peut être sympa. Mais une comédie avec des blagues de peut…et avec Ben Stiller…ça a tendance à me faire fuir.

  • Matt  

    Je l’ai vu la première fois il y a un an ou 2 à peine the rocketeer. Pas de nostalgie dans mon jugement. Très cool. Ça fait un peu penser à du Indiana Jones mais urbain. Bonne ambiance années 40, bon casting, histoire à base de nazis. Le héros ne fait pas très super héros. Il n est ni très adroit ni très malin. Timothy Dalton en méchant est extra comme souvent. Franchement une bonne surprise pour un film qui je crois n’a même pas eu droit à un DVD chez nous.

    • Tornado  

      Je l’ai vu aussi il y a un ou deux ans. J’avais été très déçu. C’est un film plein de bonnes intentions qui ne décolle jamais je trouve. Du coup je trouve qu’il est raté. Le seul souvenir que j’en garde ce sont les décors déments de la maison du méchant (je ne me souvenais même pas que c’était Timothy Dalton. Je suis fan pourtant !). Non, franchement, j’ai pas adhéré. Tu me fais douter cela-dit. A revoir un jour…

      • Matt  

        Ah ouais ?
        Bizarre. ça fait bien « pulp » comme tu dis souvent pourant^^
        Pour moi c’était la bonne surprise. Je n’en attendais pas grand chose c’est vrai, mais ça fait une bonne petite série B avec de bons acteurs, plein de bonne volonté.
        C’est pas ébouriffant certes, mais as-tu envie d’être ébouriffé en mode film MCU plein de bagarres sur fond vert ?^^
        Moi j’ai un peu retrouvé ce sentiment de me mater un Indiana Jones quoi.

  • Présence  

    Ayant eu le plaisir incomparable de lire les comics de Flaming Carrot, j’ai encore du mal à croire qu’ils aient acquis une renommée telle que quelqu’un ait pu le remarquer et avoir l’idée de tirer un film d’une équipe secondaire. 🙂

    L’Invisible n’est invisible que si l’on ne le regarde pas : tout l’absurde de Bob Burden.

    J’ai également beaucoup apprécié le paragraphe qui récapitule le films de superhéros ou s’en approchant dans les années 1990.

    Les comics de Flaming Carrot avaient également la particularité de se dérouler dans une petite ville américaine de campagne, rendant le principe même de superhéros encore plus inutile.

    J’ai regardé les différents extraits et ils m’ont bine amusé : rayer sa voiture pour faire la nique au supercriminel, imparable.

    • JB  

      Flaming Carrot lui-même adopte une identité de superhéros après avoir subi des dommages cérébraux : en effet, il a lu trop de comics d’un coup. J’aime beaucoup son team-up avec les Mystery Men pour affronter les bottes clonées d’Hitler par une sombre nuit d’orage. Avec la conclusion inévitable de l’aventure : les pieds clonés se noient dans leurs bottes à cause de la pluie.

  • Nikolavitch  

    Même le Shadow, pas complètement réussi, mais bardé de bonnes idées. (et j’aime beaucoup Rocketeer).

    quant à Mystery Men, oui, y a des soucis de rythme et tout, mais c’est aussi blindé de scènes cultissimes, avec tellement de commentaires sur les tropes du genre…

    « c’est quoi son pouvoir, à lui ? »
    « c’est… mystérieux. »
    « non, terriblement mystérieux »
    « ah »

    • Matt  

      A mon sens the Crow est clairement moins bon que the Rocketeer. Il essaie trop d’avoir l’air dark et cool.
      The rocketeer c’est un film d’aventure fun.
      Connais pas le Shadow

      Mais bon les mettre dans le même panier qu’un STEEL avec Shaquille o’neal c’est criminel^^
      Quoique j’ai bien rigolé devant la nanardise de ce film ridicule.

    • Matt  

      Un moment de comédie involontaire en or dans STEEL : quand Shaq déclare à des passants qu’ils sont sauvés maintenant, et que démarre la musique de héros…alors qu’il fait un pas en arrière dans un escalator pour s’en aller doucement à reculons par l’escalator…
      woah la classe ! La sortie de héros !^^

    • JB  

      C’est injuste, tu oublies qu’il peut couper des armes à feu en 2 par la pensée 🙂 Ma réplique préférée est un jeu de mot à la c.. : « Si tu peux tenir un marteau en équilibre sur ton chef, tu démarres tôt pour être un chef équilibré » !

    • Jyrille  

      En en discutant il y a longtemps avec un pote cinéphile, le truc super avec Mystery Men, c’est que les dialogues sont excellents. Lorsqu’au début, Capitaine Admirable cherche un ennemi parmi ses anciens vilains :

      – What about Death Man?
      – He’s dead.

      • JB  

        « Trompe-la-mort est mort » en VF

        • Kaori  

          @Jyrille : mais c’est encore plus drôle en VF !!

  • Matt  

    Bon…le trailer ne fait absolument rien pour moi.

    Je suis de toutes façons quelqu’un qui rit rarement devant une comédie. Quand je vois venir les blagues à 2 km bien appuyées et bien lourdes, je lève plutôt les yeux au ciel.
    L’humour absurde me fait rire. Ou l’humour cartoon.
    Le premier il y en a chez Mel Brooks quand au détour d’une scène, les acteurs sont remplacés par les cascadeurs, ou quand un alien qui sort du bide se met à chanter (Space balls)
    Le second ça marche avec du Laurel et Hardy, mais avec les films modernes et les effets spéciaux qui en font des caisses pour renforcer le truc, et les acteurs qui hurlent « oouuucchhhh » en gros plan devant la caméra, ça n’a rien d’amusant. Il faut que ça ait l’air authentique.

    j’aime quand c’est plus sobre, quand il n’y a pas sans arrêt de l’exagération dans le jeu d’acteur ou les situations. Comme ça la grosse connerie qui survient d’un coup surprend. Quand tous les acteurs jouent comme des persos de dessin animé de manière bien exagéré, ça ne marche pas. ça fait un peu trop show-man « éh regardez moi, ça va être drôle là »

  • PierreN  

    Également au rayon 90’s : the Mask (Carrey mania), Tank Girl (hors-super héros), Jeffrey Combs en Dr Strange du pauvre (Doctor Mordrid), Hasselhoff en Nick Fury (!) la même année que Blade (durant cette première partie de l’ère Arad avec le succès du cartoon x-men auprès du jeune public, pavant la voie au greenlight du 1er film, avec l’effet boule de neige que l’on sait).

    • Tornado  

      Ah oui, crotte ! J’ai oublié ce NICK FURY !!!!!!!!!

      • PierreN  

        & des téléfilms ne rendant pas justice à Generation X et à la Justice League International « bwa ha ha » (avec Miguel « RoboCop » Ferrer, habitué de la pop-culture, fan de comics et pote de PAD, d’où l’origine du prénom du Spider-Man de 2099).

        + la cohorte de film avortés, le Superman de Burton avec Cage aux cheveux long (!), le Spidey de Cameron (Sandman & Electro absents au début du cartoon parce qu’ils étaient réservés pour le film), Fincher qui souhaitait reléguer l’origin story de Spidey dans le générique de début (façon Hulk de Leterrier) pour mieux se concentrer sur l’adaptation de la mort de Gwen Stacy, Black Panther avec Snipes (il s’est rabattu sur Blade), etc…

        • Jyrille  

          Je ne connaissais pas tout ça (à part le Superman avec Cage). Merci Pierre ! Je ne savais pas que Miguel Ferrer était fan de comics. Sa mort m’a bien attristé.

          J’ai vu les trois Blade assez récemment et les deux premiers sont vraiment fort sympathiques, et ont sans doute été les premiers films de super-héros un peu réussis donnant la voie à Matrix et aux franchises désormais bien connues.

          • Eddy Vanleffe  

            Blade et Matrix ont été un tout petit peu en concurrence à l’époque.
            Parce qu’une version brouillon du fameux « Bullet time » apparaît dans le film avec un travelling circulaire et une chorégraphie très similaire durant le scène de boite de nuit.

          • Tornado  

            Vous savez quoi ? Je n’ai jamais tenu plus de 20 mn sur Blade. Du tout je n’ai pas du tout vu cette trilogie !
            Le début du 1° (la boite de nuit), je trouve ça immonde.

          • Jyrille  

            Blade 2 est meilleur.

          • Eddy Vanleffe  

            Perso je ne trouve pas…
            plus craspec… avec des comédiens cool à revoir comme Donnie Yen, mais c’est bourrin et sans cet hommage à la blaxploitation du premier.
            le premier est plus terre à terre, moins boyaux et moins d’images de synthèse.

          • Jyrille  

            C’est vrai. Mais il est surtout plus rythmé, plus solide. Enfin c’est comme ça que je le vois.

          • Matt  

            Moi j’ai préféré Blade 2 pour son côté « certains vampires sont sympas » comme la nana avec laquelle il y a une pseudo romance avec Blade.
            Moi qui aime les vampires, je préfère quand on a des personnages plus ambigus que juste de gros bourrins méchants.
            Mais grosso modo je ne suis pas fan de cette saga non plus.

  • Jyrille  

    Je suis fan de ce film. Je dois encore l’avoir en DVD, il faut que je regarde dans ma collec (absolument pas rangée). Je l’avais montré aux enfants à l’époque, sans doute lorsque Zoé regardait Spider-Man de Raimi deux fois par jour, ils avaient beaucoup aimé. Depuis, j’ai toujours le titre ALL STAR de Smash Mouth dans la voiture (que ce soit sur CD ou iPod). Titre qui d’ailleurs était également utilisé dans SHREK, que je n’ai jamais aimé.

    Tu dis que le scénario et les blagues ne sont pas à la hauteur mais ce n’est pas si grave tant tout le reste est splendide. La blague du gars qui devient invisible quand personne ne le regarde a toujours fait rire autour de moi. A priori, c’est un des auteurs qui l’a sortie à un autre pendant une soirée arrosée… ce qui semble tout à fait logique.

    Il y a aussi Tom Waits avec ses armes non-létales et obsédé par les femmes du troisième âge. Ses mimiques face aux jeunes plantes sont à mourir de rire.

    J’avais oublié qu’en effet, les décors sont terribles. Le premier, dans la maison de retraite, est assez marquant et très gothique. Tu m’apprends un truc pour cette similitude avec ceux de BATMAN.

    Moi aussi j’avais rarement autant ri que devant MARY A TOUT PRIX, je dois aussi l’avoir en DVD d’ailleurs. Le seul qui m’a fait le même effet par la suite, c’est BORAT, dont le second volet sort aujourd’hui sur Amazon Prime.

    Je crois bien n’avoir pas vu tous les navets que tu cites. SPAWN, j’en ai un souvenir nébuleux, j’ai dû le voir, les deux BATMAN que tu cites sont une calamité, mais je me souviens avoir revu les 20 premières minutes de celui avec Clooney : il faut le voir pour le croire. Par contre, c’est sûr que je n’ai vu ni BARB WIRE ni ROCKETEER ni THE SHADOW ni les TORTUES NINJA.

    En tout cas, tu as bien fait de faire le parallèle avec les films à venir, ceux sur KICK-ASS et DEADPOOL sont bien vus. Je n’y avais pas pensé, alors qu’avec le recul c’est évident !

    La BO : connais pas. Sympa.

  • Kaori  

    Alors autant je trouve le trailer assez naze, autant les extraits m’ont beaucoup fait marrer !

    J’aime beaucoup le doublage français aussi.

    Concernant le rôle de Monsieur Furieux, Ben Stiller me fait trop marrer, à se prendre pour Bruce Banner !
    Ca m’a rappelé le rôle qu’il avait joué dans FRIENDS quelques années plus tôt. Un gars qui s’énervait pour un rien et qui hurlait sur tout le monde
    https://www.dailymotion.com/video/x250b2z
    Il était déjà particulièrement crédible et drôle !

    Merci Tornado pour la découverte. Je pense que si on m’avait proposé de voir ce film avant d’avoir lu ton article, j’aurais décliné l’invitation, pas très fan des gags lourdingues, mais là, j’avoue que ça semble bien tordant !

  • JP Nguyen  

    J’ai vu ce film une seule fois, lors d’une diff sur une chaîne de la TNT. Je l’avais trouvé marrant même si parfois lourdingue. Je me souviens surtout des performances de Ben Stiller et William H Macy. Je suis assez d’accord sur ta conclusion mentionnant un film « en avance sur son temps »…

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