Divers épisodes de Amazing Spider-man par : Collectif
AUTEUR : MATTIE-BOY
VO : Marvel
VF : Panini
1ère publication le 31/01/18 – MAJ le 28/12/19
Une fois n’est pas coutume, cet article sera consacré à des revues kiosque. Les numéros que j’ai sélectionnés ici s’inscrivent dans la période « Brand new day » du tisseur.
Ils sont actuellement réédités en albums « Marvel Deluxe » chez Panini, mais c’est une période durant laquelle il vaut mieux piocher quelques épisodes dans des revues plutôt que se procurer de gros albums. Pourquoi ? Parce que la particularité de cette période qui s’étend globalement du numéro 546 au 647 de la série The amazing Spider-man (soit environ 3 ans de publications), c’est qu’elle est écrite à plusieurs mains. Cela ne constitue pas un run d’un scénariste particulier. Résultat : il y a un paquet de mauvais épisodes mais parfois aussi de bonnes surprises qui sortent du lot. Et le but de cet article sera de parler de bons petits épisodes relativement indépendants.
Pendant un moment, j’ai lâché la série Spider-man suite à One More Day , trop dégouté de voir que mon héros préféré était condamné à revenir à un statu quo de célibataire éternel, et surtout d’une façon aussi capilotractée qui venait polluer les bonnes histoires telles que celles du run de JMS dans lesquelles le mariage est mentionné sans arrêt, et qui font figure aujourd’hui d’aberrations temporelles.
C’est d’ailleurs ces incohérences lamentables qui me gênent davantage que la séparation du couple Peter/MJ. On dira ce qu’on veut de la complexité de la continuité Marvel, mais il y a la continuité qui devient inévitablement pesante avec le temps qui passe (60 ans d’histoires quand même !), et il y a celle qu’un auteur seul va rendre délibérément absurde avec un unique récit. Et cette dernière, je ne cautionne pas.
Je hais la rétro continuité lorsqu’elle vient fausser le travail d’auteurs précédents. Lorsqu’elle s’insère sans heurt entre 2 vieux épisodes, pourquoi pas ? Comme par exemple la création du personnage de Silk qui aurait été mordue par la même araignée radioactive que Peter. Pourquoi pas après tout ? On n’a pas vu ce qui s’était passé après la morsure originelle et ça ne vient rien contredire. Mais un truc qui vient fausser les dialogues et les situations du passé, j’ai horreur de ça. One More Day est l’élément de rétro-continuité le plus mal inséré du monde. Même une hallucination collective qui aurait fait croire à tout le monde que Peter et MJ ont été mariés aurait mieux fonctionné pour éviter les incohérences temporelles et les multiples références à ce mariage pendant 20 ans de publications qui s’étendent même à d’autres séries. Ce qui prouve à quel point les auteurs n’en avaient rien à carrer que cela génère des incohérences du moment qu’ils pouvaient effacer un mariage qui les dérangeait. C’est ce qu’on appelle une décision éditoriale faite au détriment de la cohérence d’un univers. Et quand bien même cet univers serait déjà mis à mal par les 60 ans de continuité, ce n’est pas une raison de le rendre plus absurde délibérément.
Mais bref, passons. Navré pour cette intro « coup de gueule ». Mais il fallait que ce soit dit.
J’ai donc longtemps boudé Spider-man. Puis j’ai lu Superior Spider-man de Dan Slott qui m’a bien plu. Et j’ai continué d’opérer une lecture en sens inverse jusqu’à remonter récemment à des épisodes de la période « brand new day ».
Spider-man 109 ( The amazing Spider-man 559 à 561)
Ces 3 numéros forment une histoire complète « profession : paparazzi » écrite par Dan Slott et illustrée par Martin Marcos.
Dans ces épisodes, on découvre un Peter Parker qui travaille pour le Daily Bugle à nouveau (même si ce dernier est dirigé à présent par un dénommé Dexter Bennet, la femme de J. Jonah Jameson ayant vendu le journal suite aux ennuis de santé de son mari. Et comme souvent, Peter manque d’argent. Dexter Bennet étant d’un genre différent de JJJ (pas forcément meilleur), il est à fond dans le buzz et fait du Bugle un journal people à sensations.
Il propose à Peter un job de paparazzi. Ce dernier se laisse tenter malgré les tensions que cela soulève entre lui et Harry Osborn qui a lui-même été victime des paparazzis à l’époque où il se droguait. Dans cette histoire, Spidey fera face à une nouvelle super-vilaine nommée PaperDoll qui a le pouvoir étrange de se fondre dans les éléments en 2 dimensions. C’est une vraie groupie assez malsaine amoureuse d’un dénommé Bobby Carr que Peter se retrouve à devoir traquer en tant que paparazzi. L’histoire est bien menée, avec une touche de critique sur la presse à sensations et l’idée qu’on peut se faire des célébrités en fonction des ragots qu’on entend sans se donner la peine de connaître la personne.
C’est une histoire à portée humaine avec un Peter Parker quasiment plus présent que son alter-ego en collants. On y croisera aussi une Mary-Jane qui semble avoir débuté une nouvelle vie puisqu’elle est la chérie de ce Bobby Carr. Sa présence n’est pas très utile mais puisque c’est son retour après OMD, c’est un moyen de teaser les lecteurs sur le fait qu’elle se souvienne de Peter en tant que Spider-man.
Le dessin de Martin Marcos est agréable avec un petit côté old-school.
Pour l’amateur de continuité, Peter est ici un célibataire qui emménage avec l’officier de police Vin Gonzales. Tout ça bien sûr suite à son divorce séparation avec MJ. Et Carlie Cooper, officier de police médico-légal qui deviendra par la suite sa chérie, n’est encore qu’une amie.
Spider-man 118 (( The amazing Spider-man 578 à 580 et ( The amazing Spider-man family 2)
Une autre revue auto-contenue avec 3 récits complets de Spider-man.
Parmi les 3 récits, c’est le premier de Mark Waid qui est le plus intéressant. C’est un récit assez simple qui peut rappeler le film Daylight avec Stallone. Euh…ce n’est pas forcément une super comparaison puisque le film n’est pas spécialement bon, mais dans l’idée, une rame de métro déraille à cause d’un attentat et le wagon contenant tous les membres du jury d’un procès contre un mafieux se retrouve coincé sous l’East River alors que l’eau menace de percer à travers le tunnel. Il s’avère que Parker était dans le wagon d’à côté et s’est retrouvé piégé avec eux. Ayant toujours son costume à disposition, il devient notre monte-en-l’air préféré et essaie de faire sortir les civils de ce piège.
De bons moments dans cette histoire qui nous montre un Spider-man gérer une mission de sauvetage. Le Shocker sera aussi de la partie puisque c’est lui le responsable de la catastrophe. Ce qui donnera lieu à une dynamique de groupe intéressante avec les civils sous pression, le super vilain obligé de se tenir à carreau s’il veut aussi s’en sortir et un John Jonah Jameson Sr qui fait ici sa première apparition (le papa de notre JJJ préféré). Toujours Martin Marcos au dessin. Et son style est toujours aussi agréable. Il sait poser une ambiance et son style évoque les comics old school mais avec une tonalité toutefois plus moderne.
Le second récit de Roger Stern et Lee Weeks est un peu naze avec un méchant lambda inintéressant et une narration que j’ai moi-même trouvé vieillotte (notamment lorsque le méchant se raconte à lui-même comment il a obtenu son super pouvoir).
Le dernier signé John Arcudi nous présente comme personnage principal un ex-taulard incapable de retrouver un job à cause d’une photo prise par Parker qui l’a rendu célèbre. On le suit alors qu’il pense retourner dans le monde du crime avant de renoncer et de finir par se cacher et survivre comme il peut. La fin fait écho au début d’une manière habile avec une nouvelle photo de cet homme dans le journal, cette fois-ci sous un jour différent.
Spider-man 126 et 127 (( The amazing Spider-man 600 à 605)
Ce numéro est également très bon. Il faut savoir qu’il contient la suite du numéro Amazing Spider-man 600 dont le récit principal était publié dans la revue précédente (Spider-man 125). Dans cette revue, nous avons les épisodes bonus indépendants.
Au programme ici, un Peter Parker qui se réveille dans le lit de sa colocataire Michelle Gonzales (la sœur de Vin Gonzales qui semble avoir pris sa place comme colloc). On comprend qu’il a pris la cuite de sa vie la veille lors de la cérémonie de mariage de sa tante qui a décidé de refaire sa vie avec le papa de Jameson rencontré plus tôt. Même si l’idée que la tante May reprenne une vie amoureuse est assez curieuse puisqu’elle devrait avoir 100 ans et un déambulateur tellement elle semblait déjà au bord de la mort dans les années 60, l’idée de faire de Parker et Jameson des cousins a de quoi faire sourire. Je précise que même si ce mariage a eu lieu dans le numéro 125, il est tout à fait compréhensible de débuter le récit ici. Bref…Parker est bien embêté puisqu’il n’avait pas prévu de coucher avec Michelle et celle-ci le prend plutôt mal. Tout ça parce que MJ a fait son retour la veille aussi lors du mariage et que Peter semble avoir eu besoin de se saouler pour tenir le coup.
Bref, un petit épisode sympathique signé Mak Waid et Mario Alberti qui tourne autour de la vie de Parker qui essaie de revoir son ex pour discuter.
Ensuite débute une histoire de Fred Van Lente intitulée « red-headed stranger » qui tiendra en 4 numéros et se poursuivra dans la revue Spider-man 127. Le caméléon fait son grand retour. Oui vous savez, ce méchant sous-exploité qui a longtemps ressemblé à un Fantômas du dimanche sans doute à cause du fait qu’il n’a pas trop sa place en tant qu’ennemi du tisseur et aurait beaucoup plus de légitimité en tant qu’espion dans une série de Black Widow. Néanmoins je l’aime bien moi ce méchant. Et ici, il est écrit de manière assez brillante. En effet il a rarement été aussi inquiétant. Il semble travailler comme mercenaire pour un commanditaire qui souhaite placer une bombe dans un lieu tenu secret à New York.
Pour découvrir ce lieu secret, le caméléon va prendre la place de Parker qui travaille à présent pour le maire Jameson (oui, l’ancien éditeur du Bugle est devenu maire de New York entre temps). Il doit ce job au père de ce dernier qui a demandé à son charmant fils Jonah d’embaucher Parker. Pratique d’avoir le père du maire dans sa poche. En tous cas, Parker est clairement un dégât collatéral. Il se fait piéger en civil par le caméléon qui prend sa place et le laisse pour mort. Cliffhanger insoutenable à la fin de cet épisode.
Le reste de la revue est donc consacré à des mini récits qui sont pour la plupart assez drôles et émouvants. Je passe rapidement dessus : nous avons un épisode signé Stan Lee (le moins bon) qui nous montre un Spider-man qui se rend chez un psy pour évoquer une crise d’identité avec toutes les transformations qu’il a subi et les événements incohérents de sa vie. C’est un récit « méta » plutôt orienté humour puisque Spider-man se transforme devant le psy (en lézard, en spider-hulk, etc.) et évoque des événements de continuité contradictoires (qu’il était marié avec MJ, puis non, que MJ a été enceinte, puis non.) ça ne vole pas forcément bien haut mais ce regard critique porté sur la continuité devenue absurde est plutôt rigolo.
Ensuite, un mini récit en 5 pages de Mark Waid « le fils de mon frère » se penche sur la difficulté qu’a pu avoir l’oncle Ben à assumer son rôle de père de substitution. Simple mais assez émouvant.
« Si j’étais Spider-man » : 5 autres pages pour Bob Gale qui nous montre des enfants évoquer ce qu’ils feraient s’ils étaient Spider-man et à quel point ce serait cool…avant de se rendre compte par eux-mêmes de toutes les contraintes et les dangers que ça pourrait représenter.
« The blessing » : 5 pages pour Marc Guggenheim qui nous montre une May Parker qui se recueille sur la tombe de l’oncle Ben et évoque sa culpabilité de s’être remariée. Pas terrible.
« Fight at the museum » : 5 pages pour Zeb Wells qui nous propose un petit récit amusant se déroulant lors d’une exposition sur Spider-man dans un musée avec notamment la super ringarde Spider-mobile. Parker est à côté des gosses avec sa collègue Norah Winters et ne sait plus où se mettre.
Et pour finir vous aurez hélas 5 pages qui nous montrent l’enlèvement de Madame Web par les Kravinoff. Un prologue qui prépare la future saga ( Grim Hunt dans laquelle Kraven le chasseur sera ressuscité. Eh ! Vous ne pouviez pas avoir une revue entièrement indépendante, faut vous y faire.
Dans le numéro suivant, nous avons donc droit à la suite de « red-headed stranger » avec un caméléon particulièrement flippant qui démontre son talent pour comprendre les grandes lignes du comportement des personnes qu’il incarne.
Evidemment, il ne sait plus que Parker est Spider-man depuis OMD mais il arrive à berner ses proches, à se rabibocher avec Michelle Gonzales qu’il séduit, et obtient les renseignements voulus grâce à son emploi à la mairie. Mais le plus intéressant est sans doute la manie qu’il a (et qui flirte avec la folie) de vouloir remercier ses visages. En gros, une fois qu’il a terminé de se servir du masque de Parker, le caméléon décide de faire quelque chose pour améliorer sa vie avant de disparaître (car n’oublions pas que les gens qu’il remplace sont impitoyablement tués).
Il va ainsi « réparer » certaines choses dans la vie de Parker sans se soucier des conséquences. Ou du moins faire ce qu’il pense que Parker aurait du faire. Et à travers ses actes, il démontre à quel point l’indécision et l’anxiété maladives de Parker rendent sa vie plus compliquée. Bon…sans parler du fait qu’il soit Spider-man. Mais ça, le caméléon l’ignore.
Bien évidemment, le vrai Peter n’est pas mort, il a pu échapper au piège du caméléon et va tenter de l’arrêter alors qu’il a pris une nouvelle identité et s’apprête à faire sauter une bombe. Spidey va se heurter à la milice spéciale anti-Spider-man de Jameson (Ah, être maire c’est le pied, non ? On peut utiliser l’argent public pour continuer sa vendetta personnelle.) mais finira bien sûr par faire échouer le plan du caméléon.
Même si on pourra trouver exagéré la manière dont Spidey s’en sort (le caméléon n’a quand même pas laissé grand-chose au hasard), c’est un récit très efficace avec un caméléon inquiétant en serial killer qui vole la vedette à Peter.
C’est Barry Kitson qui est aux crayons. Son style est très classique, pas spécialement mémorable mais pas déplaisant pour autant.
La suite de la revue est constituée de 3 épilogues à « red-headed stranger ». Deux scénarisés par le même Fred Van Lente et un par Brian Reed. Le premier épilogue nous propose de découvrir dans un flash back une Mary Jane qui se remémore le passé alors qu’elle reçoit l’invitation au mariage de la tante May. On apprend pourquoi elle et Peter ont divorcé se sont séparés. MJ n’en pouvait plus de s’inquiéter pour lui, et n’avait personne à qui parler de ses angoisses à cause de toute cette histoire d’identité secrète très pesante. Si la raison est un peu toujours la même que celle qui les a temporairement séparés par le passé, elle n’en reste pas moins compréhensible.
Ce qui est plus intéressant dans cet épisode, c’est le portrait psychologique que Van Lente dresse de MJ. Nous allons voir comment elle a décidé de se séparer de l’acteur Bobby Carr (celui qu’on a croisé dans la revue 109, vous suivez ?) qui s’est avéré accro à une drogue. Et surtout on va comprendre les raisons de son retour à New York qui soulèvent une réflexion intelligente en opposition au leitmotiv de Peter. En effet, MJ a décidé qu’elle ne laisserait pas un unique moment peser sur sa vie entière (alors que Parker est toujours en train de se sentir coupable de tout depuis la mort de son oncle).
Si cet épisode est réussi, c’est parce qu’il soulève à la fois une question intéressante sur la manière de mener sa vie (et sans se montrer insultant envers le pauvre Parker qui est certes un gros névrosé mais ne le fait pas exprès), mais aussi parce que ces propos sonnent presque comme une critique envers les décisions éditoriales de Marvel de toujours faire revenir notre héros au même statu quo.
Dans le deuxième épilogue, on sent qu’on nous prépare une sous-intrigue à venir. Il ne s’y passe donc pas grand-chose. A part que Peter essaie de plaquer Michelle avec laquelle il n’a jamais voulu sortir mais que le caméléon a séduite à sa place. La pauvre n’y comprend plus rien et balance une beigne dans la tronche de Parker. Peut-on lui en vouloir ?
L’épilogue N°3 de Brian Reed est un peu naze par contre. Harry qui conseille à Peter de se trouver une copine et un Spider-man nunuche qui bave devant une bijoutière après lui avoir rapporté des objets volés. Mais c’est un moindre mal vu l’intérêt des autres épisodes présents dans ce numéro.
Au dessin on retrouve Javier Pulido sur le premier (et le meilleur) épilogue consacré à MJ. On peut rapprocher son style de celui de Marcos Martin (en un peu moins bien quand même). Une patte un peu old school, un peu cartoon mais pas trop, assez épuré. Robert Atkins et Luke Ross lui succèdent sur les 2 autres épilogues et ont un style très classique, agréable mais beaucoup plus passe-partout.
Spider-man 131 (Amazing spider-man 615 à 617)
Dernière revue pour cette petite fournée d’épisodes indépendants. Nous voici cette fois en pleine période de « the gauntlet ». Pour ceux qui l’ignorent, il s’agit d’une période durant laquelle les membres de la famille Kravinoff complotent pour piéger Spider-man et soutiennent certains de ses ennemis dans leur entreprise d’attaquer le tisseur. Mais en l’occurrence, les 2 récits présents y font très peu références. Le premier n’y fait même pas référence du tout et nous propose une histoire signée Fred Van Lente (encore lui) intitulée Keemia’s Castle.
Une petite fille du nom de Keemia nous raconte son histoire. Elle nous dit qu’elle vit dans son royaume, qu’elle a un cinéma, un restaurant pour elle, etc. Pourtant elle semble vivre dans la rue. Mais lorsqu’elle se couche, on peut constater qu’un véritable château de sable grandeur nature se forme autour d’elle pour la tenir à l’abri.
De son côté, Parker, toujours employé par la mairie, doit aider à prouver que Carlie Cooper n’a pas bêtement perdu des preuves dans une affaire de meurtre. En remontant la piste des personnes assassinées, notamment la mère de la petite Keemia, il va comprendre que c’est l’homme-sable qui en est à l’origine, tout ça pour garder secret l’endroit où il l’a « installée ». On comprendra qu’il a eu une aventure avec la mère de Keemia et s’est attachée à la gosse au point de vouloir vivre avec elle et la traiter comme une princesse.
C’est un récit émouvant puisque l’homme-sable nous est présenté comme un personnage torturé qui aime sincèrement la gamine mais a perdu la raison et ne se souvient même pas avoir commis des meurtres. Quant à Keemia, elle en voudra à Spider-man de l’avoir séparée de son papa pour finir dans une famille d’accueil peu engageante. Un récit non-manichéen qui confronte la dure réalité avec les rêves d’un enfant. Le dessin est à nouveau l’œuvre de Xavier Pulido qui s’en sort très bien pour représenter les pouvoirs et la texture sableuse de Flint Marko.
Les 2ème et 3ème récits de la revue sont également très bons, mais souffrent d’un léger souci sur lequel je reviendrais. En gros, dans le premier récit de Joe Kelly nous sommes témoin de l’arrivée d’un nouveau Rhino qui veut lancer un défi à l’ancien pour se sentir légitime dans ce rôle. Sauf que l’ancien Rhino, Aleksei Sytsevich s’est rangé. Il est vigile dans un casino. Et tout ça depuis qu’il a rencontré une femme qui a su l’aimer. Le meilleur moment est sans doute le passage où Spidey discute avec lui et lui dit de ne pas se laisser piéger par les menaces et les défis du nouveau Rhino. Qu’il se chargera de lui et qu’Aleksei doit continuer à vivre sa vie rangée s’il est heureux ainsi. L’histoire se termine avec Aleksei qui déclare être prêt à tout pour son amour, même à être un lâche. Et ça aurait pu s’arrêter là. L’autre mini récit (par Fred Va Lente encore) raconte comment Aleksei a rencontré sa chérie Oksana. Et c’est également tout mignon et intelligemment écrit.
Par conséquent, un bon numéro aussi.
L’ennui, c’est qu’une suite à cette intrigue a été écrite (toujours par Joe Kelly) dans Amazing Spider-man 625 (publié dans la revue Spider-man 134). Spider-man essaie d’aider Aleksei à fuir avec sa femme, mais le nouveau Rhino va les trouver et en fracassant leur voiture, va tuer la gentille Oksana. Certes, c’est tragique et cela montre bien à quel point la violence du monde motivée par des objectifs stupides peut briser des vies qui ont pourtant bien plus de valeur. On aurait sincèrement voulu qu’il puisse vivre heureux cet Aleksei, c’est assez triste…mais la réaction qu’il va avoir sent beaucoup trop l’obligation éditoriale de ressusciter l’ancien Rhino puisqu’il va revenir sur toutes ses résolutions, rendosser son costume, se venger en éclatant le nouveau Rhino d’un seul coup (sérieux ? C’est tout ?), et considérer que tout est de la faute de Spider-man histoire de redevenir son ennemi. Mouais…dommage. C’était plutôt joli jusqu’à la fin foireuse. Le reste du contenu de cette fameuse revue N°134 n’est pas terrible donc à vous de voir si vous voulez vraiment lire cette suite.
Ceci conclue notre tour d’horizon de récits indépendants. Il y a quelques autres histoires plaisantes durant cette période mais beaucoup moins indépendantes comme tout ce qui tourne autour des Osborn, du Dark Reign, etc. Je les ai donc volontairement laissées de côté.
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Vous cherchez un point d’entrée dans la continuité de Spider-man après la purge qu’a été One More Day (le fameux « démariage de Peter Parker ») ? Vous voulez juste lire quelques récits sympas qui ne prennent pas la tête avec des révélations débiles ? Vous êtes au bon endroit.
La BO du jour : Le Caméléon, le vilain favori de notre chroniqueur.
L’Histoire des comics est construites autour des « petites » histoires que le fan encore relativement « vierge » ingurgitera au bon moment pour en faire des « perles iconiques ».
La période JMS fut cool mais il s’est visiblement fatigué vers la fin.
OMD est une sorte d’OVNI qui vient emmerder le fan sous le prétexte de le servir….
depuis il faut bien reconnaître que Dan Slott a su imposer la plupart de ses idées tout en réparant ce qui pouvait être réparé (il me fait penser à Nicieza parfois) et renouant avec l’aspect « neibourghood » en lui donnant plein de petits moments intimistes assez réussis.
Fred Van lente je ne taris pas d’éloge sur ce scénariste.
il n’ya que Marcos Martin que je ne supporte pas avec ses « petites mains rabougries et ridées »
Tiens j’avais même pas fait gaffe aux petites mains de Marcos. T’as pas tort cela dit^^ Mais j’aime bien son style quand même.
Fred Van Lente n’est pas un copain de Bruce puisqu’apparemment il a fait un « X-men NOIR » assez naze (selon le boss, moi je l’ai pas lue) mais chaque fois que je suis tombé sur lui dans des épidodes de Spidey, j’ai bien aimé.
Je reproche le même travers à Ben Templesmith… j’aime pas ces toute petites mimines de vioques 🙂
X-Men Noir? pas lu. j’ai rien lu de la collection « noir ». Je me suis pas intéressé à ce projet à l’époque parce que je trouvais ça très anecdotique.
On m’a dit depuis que certains ( le Spider-Man) étaient bien foutu alors peut-être un…jour en occase ou chez Hachette?
Sur une mini de ce genre, on abîme pas la franchise ceci-dit…
Ces petites perles perdues au milieu de cycles souvent (trop?) édictés par l’éditorial me font penser aux récits du Spirit. Des histoires où les personnages humains sont privilégiés et auxquels les lecteurs peuvent s’identifier, tout en rendant le héros attachant.
Cest genial d’avoir dès revuz kiosque a brucelit. Il faut continué merci
Il ne me manque que les deux premiers épisodes dans ceux chroniqués pour ta review, les autres je me les suis procurées grâce à tes conseils merci. L’histoire du rhino est effectivement très bien.
C »est effectivement la seule solution pour lire du bon Spidey, ces petites histoires. Même le run de Slott aura fini par me lasser. De toute façon, historiquement le personnage se prête bien à ces moments d’intimité.
Von Lente : j’ai lu la semaine dernière son fameux Archer et Armstrong. Comment dire….
C’est pas Archier mais définitivement pas mon truc.
Dommage
Archer and Armstrong et Ivar the Timewalker sont mes deux gros derniers coups de coeur en comics.
beaucoup de concepts perchés, énormément de références culturels et commentaires sur l »Histoire, les mythologie (bonne déformation du mythe de Gigamesh) et la pensée humaine (je préfère ce terme au mot « philosophique « un peu trop disproportionné dans ce contexte).
Bref du divertissement pas idiot.
Tu as lu jusqu’au bout le truc du Rhino ? avec la fin que je trouve dommage ?
En fait ce qui est chiant c’est cette obligation de faire revenir les persos. Kraven ressuscité, etc. Alors que bon…Venom a changé d’identité sous le « masque », le super-bouffon aussi. Pourquoi le nouveau Rhino ne pouvait-il pas être…ben…le nouveau Rhino ? Non, il fallait faire revenir le même mec sous le masque (parce que dieu sait qu’il est irremplaçable ce personnage…ahem…)
Et moi du coup ça m’a fait chier cette fin « je reviens, je suis re-méchant et c’est ta faute Spider-man ».
Avant ça, c’était une jolie histoire.
Il ne faut pas oublier que la démarche de « the Gauntlet » s’est ‘imposé d’emblée comme l’inverse de celle de Brand New Day.
Là où BNV privilégiait l’émergence de nouveaux vilains (Mister Negative & co), le Gantelet se concentre sur le retour des ennemis classiques des années 60, amenés à prendre la place de leurs successeurs moins mémorable (le Vautour rouge avec les yeux jaunes n’aura pas fait long feu). C’était le cahier des charges à la base du truc quoi, donc le retour du premier Rhino dans son costume était inévitable. Par contre le retour de Kraven était vraiment superflu.
Il y a aussi les revues 120 et 121 qui sont sympas durant cette période. ça raconte un complot mis en place par les flics pour faire arrêter Spider-man accusé d’être un tueur en série qui laisse des spider-traceur sur ses victimes.
Je n’en ai pas parlé parce que…déjà l’article serait vachement long, et aussi parce que ça fait intervenir les Osborn, la super vilaine Menace (oui, grosse surprise, c’est la chérie de Harry) et ça lance des pistes concernant Menace qui seront réglées plus tard dans des épisodes vachement moins bons (American Son)
Mais bon l’histoire des revues 120 et 121 peut fonctionner seule aussi.
Excellente idée que de proposer un article sur les revues dans lesquelles on peut choper des petits récits indépendants dédiés à Spiderman. C’est exactement ce que je recherche. Merci Matt ! 🙂
De tout ceci, je n’ai lu que la 1° histoire (« Paparazzi »). J’avais beaucoup aimé, notamment les passages dans le musée où Marcos Martin fait intéragir ses vignettes avec les oeuvres d’art du MoMA. Un découpage conceptuel comme je les aime !
Parmi tout ce que tu proposes, je suis surtout intéressé par le dernier N°. Mais je les note tous dans un coin de liste ! 😉
J’avais vu ton commentaire sur la zone à propos de Paparazzi. Mais tu te l’étais tapé dans un deluxe aux récits très inégaux qui t’avait déçu du coup^^ Des fois c’est bien le kiosque. Par contre je n’avais pas tes connaissances pour parler des œuvres du musée en détail.
Il est très bien le dernier numéro chroniqué. Commence par là et tu verras. Mais globalement les récits de Van Lente valent le coup durant cette période. Du coup ceux sur le caméléon sont sympas aussi.
Le « moins bon » du lot c’est peut être le 118 (en même temps ma notation parle d’elle mème, je sais pas pourquoi je me répète^^)
Je comprends ta réaction Matt, sur l’histoire du Rhino… Ce genre de retour inéluctable au statu-quo, c’est un peu agaçant.
Sinon pareil que pour Tornado; la prochaine fois que je passe chez un bouquiniste, je retournerai sur cet article.
Petite question : pourquoi inverses-tu parfois le prénom/nom du brave Marcos Martin ?
Concernant Martin et Pullido, je crois que Tornado a en stock un article sur Robin : Year One et Batgirl : Year One…
Alors ça c’est à cause d’un site qui liste les artistes avec le nom d’abord, le prénom après. Et au final je me suis embrouillé. Je ne savais même plus quel était le nom ou le prénom du bonhomme. Marcos ou Martin, les 2 fonctionnent comme prénom^^
Suggestion pour un FR : heureusement que le Rhino ne s’est pas appelé Otto….
J’aime bien l’histoire où il devient intelligent avec également un retour au statu quo en fin d’épisode.
@Bruce : Otto-Rhino, je l’avais déjà fait dans le FR où Doc Strange recevait des patients (le 8, je crois)
J’aime bien aussi l’histoire ou il devient intelligent, mais le retour au statu quo est justifié par l’histoire elle-même. C’est une transposition de « Des fleurs pour Algernon » de Daniel Keyes ou un mec idiot devient intelligent mais fait face à de nouveaux problèmes. Il ne choisit pas volontairement de redevenir idiot, mais ça marche aussi très bien pour décrire les tourments de mecs intelligents. Ils ont fait la même chose dans les Simpsons ou Homer devient super intelligent après qu’on lui ai retiré un crayon coincé dans le cerveau. Sauf qu’il n’amuse plus ses amis, et même s’il se rapproche de sa fille Lisa en étant plus malin, il se retrouve très seul. Lisa dira même « Papa, le bonheur diminue à mesure que l’intelligence augmente »
Et bien sûr Homer choisira de redevenir con, après avoir écrit une jolie lettre à sa fille pour s’excuse de sa lâcheté.
Merci beaucoup pour cette présentation d’histoires dont je n’ai lu aucune. A l’époque, je n’avais pas envie de lire du Spider-Man, et le rythme d’édition choisi par Marvel ne m’attirait pas du tout, 3 épisodes par mois si mes souvenirs sont bons, tous publiés dans la seule et unique série Amazing Spider-Man. Du coup je n’ai raccroché qu’à partir de Superior Spider-Man. Je n’ai pas encore eu le courage de revenir en arrière.
Oui c’est vrai que je n’ai pas précisé le rythme alors que je parle d’une centaine de numéro parus en moins de 4 ans. Ben…voilà l’explication, le rythme^^
J’ai fait pareil, j’ai lu Superior avant de revenir en arrière. Peut être que l’article te donnera des pistes, même si tu préfères lire en VO.
A ce sujet, si Brand new day pas son coté « conséquence de la ret-con sauvage OMD » et de par ses équipes tournant tous les trois épisodes ne m’ont pas attiré… Je crois que BIG TIME est une excellent jumping point.
Dan Slott reprends les choses en main de manière régulière et il a une idée précise de là où il veut aller et je trouve ça très agréable. je m’en fait un tp de temps en temps et ça passe tout seul…
Alors oui mais moi j’suis pas bien fan de cette période. Disons que pour moi entre Big time qui est sympa (le nouveau bouffon, black cat) et Superior spider-man, y’a pas grand chose de mémorable. Je n’aime pas les gros crossovers comme Ends of the Earth avec 4000 héros et vilains mais sans civils (et avec un spider-man en armure type Iron man), et Spider Island est rigolo mais…pareil, assez surpeuplé de délires grand guignolesques qui rendent malade.
Spider-Island, j’ai trouvé ça assez vintage en fait. c’est comparable à Secret wars premier du nom. qu’est-ce qui se passerait si tout le monde était Spider-Man.
c’est idiot mais assez fun et plein de moments typiquement Spider-Man genre des seconds rôles qui s’occupent plus de leurs problèmes de couple que d’autres choses en plein chaos.
Oui je crois que Slott ne se prend pas vraiment au sérieux dans cet event, avec des transformations qui sont également complètement réversibles sans séquelles (ben voyons…)
Mais bon j’ai pas trouvé ça extra pour autant^^
Pas de chance niveau timing, mon absence involontaire d’une semaine (loin d’internet) m’éloigne au moment d’une semaine thématique sur un de mes héros préférés (la « Parker luck » a encore frappé).
De BND, je retiens pour ma part un très bon back-up mettant en scène Spidey et Logan en pleine période hivernale (et comme toujours avec le griffu, cela se termine avec une rixe dans un bar). La période Du Gauntlet m’a parue nettement moins inspirée, et le meilleur arc de cette période est sans doute celui avec le Sandman, évoqué dans cet article. Heureusement, l’ère Big Time a pris le relais pour marquer un nouvel élan bienvenue, avec l’avénement de Slott sur le titre (son run va bientôt se terminer d’ailleurs).
Très chouette article Matt, tu m’as donné envie de lire ces histoires, car je ne suis vraiment pas fan de la continuité ni même de Marvel, mais j’aime beaucoup le personnage de Spidey (comme tout le monde non ?). De plus, aucun scan ne m’a paru désagréable à l’oeil. Et puis le point le plus important, c’est que l’idée même de l’article est super : des histoires courtes hors continuité et qui valent le coup. Même si je crains ne pas les trouver, je suis toujours preneur de ce genre d’informations !
Le personnage du caméléon a l’air intéressant. Quant à la BO, j’avais oublié l’existence de ce groupe.
Ce n’est pas « hors continuité » mais disons que ça ne fait pas 30 références incompréhensibles. Ce sont de courts récits compréhensibles en eux-mêmes.
Pourquoi personne ne se procure des revues d’occasion via Internet ? Vous dîtes toujours que vous allez avoir du mal à trouver, ou qu’il va falloir que vous alliez fouiller chez des bouquinistes.
Je ne veux pas tuer les commerçants mais bon…c’est quand même bien pratique les sites comme priceminister. La moitié de mes BD proviennent de là.
Ce serait intéressant à savoir. Est-ce qu’il y a encore des lecteurs de revues kiosque ou singles VO parmi nos contributeurs (malgré l’avénement du tpb et de la narration décompressé, altérant pour de bon nos modes de consommation) ?
Personnellement je privilégie désormais le kiosque principalement pour les hors-série et les récits complets (notamment quand Urban propose l’équivalent du contenu d’un tpb pour moins de six euros).
Moi c’est simple : quand ce n’est pas publié en librairie, je ne boude pas le kiosque^^
Je ne suis pas bien fan quand une série de 12 épisodes est publiée dans 12 numéros kiosques qui publient aussi 3 autres séries dont je me fous, mais pour les sagas complètes, les hors série, et certaines revues comme celles de cet article qui proposent des récits complets ou une seule série, ça me va bien.
Le kiosque de nos jours est de meilleure qualité qu’autrefois. Souvent le papier, bien que plus fin, reste glacé et de bonne qualité. Aucune raison pour moi de fuir le kiosque donc.
Bien sûr si la série Inhumans de Jenkins sortait en deluxe, je me débarrasserai de mes revues Marvel Knights, mais ça c’est parce que le reste des séries publiées dedans ne m’intéressent pas ou je les ai déjà en albums (comme le DD de Kevin Smith)
A l’inverse, pour les sagas Annihilation de Abnett et Laning, je préfère les revues Marvel Universe parce que dans les deluxes il manque même des épisodes expliquant comment Gamora échappe à l’emprise du Phalanx/Ultron
Il est très rare que j’achète des bds sur le net. C’est lorsque je n’ai plus le choix ou que je me décide à acheter de la VO, mais comme je suis nul en kiosque et tout ça, je reste sur les albums Urban par exemple. Je devrai aller plus souvent chez un bouquiniste de Metz. Mais là encore on ne trouve que ce les gens revendent. Je ne veux pas être lourd mais certaines séries sont impossibles à trouver d’occasion, comme Donjon par exemple.
Tu as raison, ce n’est pas hors continuité mais je voulais dire qu’il ne fallait pas forcément la connaître pour apprécier ces histoires.
Bah c’est dommage parce que le kiosque en occasion sur le net, ça explose. On trouve quasiment tout. Surement aussi parce que les magasins rachètent les revues kiosque à 0,10€ parfois. Alors les gens préfèrent tenter de les vendre 2€ sur ne net.
Je tenterai peut-être. J’ai très envie de voir tous les dessins de cet article en vrai.
Oh mais en plus ce titre avait été repris par Noir Désir ! Va falloir que je creuse The Saints.
Ah, il y’en a un qui suit !
Heureux de voir que mes indices occultes aient été repérés.
En tout cas, GG comme disent les jeunes (good game, bien joué quoi)
Quelqu’un a lu la mini série Black Cat par Van Meter et Pulido ? Publiée dans une revue hors série de Spidey.
J’ai lu la mini série « Dark Reign : mister negative » par le même Fred Van Lente dont je parle dans cet article. Et là encore, c’est plutôt chouette^^ Au final il fait des bonnes petites histoires ce scénariste.
A noter qu’un personnage de super-vilain (The spot) appelé « la tâche » en VF…était devenu une blague depuis sa création dans les années 80. Un super vilain super ringard qui parlait tout le temps.
Et pourtant il avait des pouvoirs assez impressionnants.
Van Lente l’a fait revenir dans la période Brand new day, dans la revue 122 (amazing spider-man 589) et il l’a changé en tueur impitoyable complètement mutique. L’exact opposé^^
Et le perso regagne en charisme^^
J’en parle parce qu’il est présent aussi dans la mini mister negative. Et alors qu’il a l’air inutile à un moment et faire partie des ringards, il cache bien son jeu.
Bref…moi du Van lente sur Spidey, je suis preneur^^