Un récit d’espionnage parfaitement dosé et maîtrisé (Velvet)

Velvet 1 – Before the living end par Ed Brubaker & Steve Epting

Un article de  : PRÉSENCE

1ère publication le 13/11/14- MAJ le 21/11/21

Le personnage féminin domine touts les autres

Le personnage féminin domine touts les autres ©Image Comics

Ce tome est le premier d’une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2013/2014, écrits par Ed Brubaker, dessinés et encrés par Steve Epting, et mis en couleurs par Elizabeth Breitweiser. Edité par Image aux Etats-Unis, Delcourt assure la publication française.

L’histoire commence à Paris en 1973. Jefferson Keller (X-opérateur 14) exécute froidement sa cible dans un restaurant. Il est lui-même abattu froidement au cours de sa fuite par un tireur non identifié.

Manning, le directeur de cette agence secrète d’espions (ARC-7), fait le point de la situation le lendemain avec les agents de l’agence, en présence de Velvet Templeton sa secrétaire. Cette dernière se remémore sa liaison avec Keller en 1968.

Quelque part à Montmartre

Quelque part à Montmartre©Image Comics

Quand Colt l’agent de Londres indique que les indices désignent Frank Lancaster comme étant le coupable, elle sait qu’il y a quelque chose de pourri. Sa mémoire eidétique lui fait se souvenir d’une bizarrerie dans une note de frais de Keller, il y a quelques semaines. Velvet Templeton n’a pas toujours été la secrétaire du directeur Manning.

En 2005, Ed Brubaker et Steve Epting replacent Captain America en tête des ventes, de manière magistrale, à commencer par Winter soldier. Le lecteur se lance dans la découverte de leur collaboration sur leurs propres personnages avec un haut niveau d’attente.

Des époques clairement identifiées. velvet

Des époques clairement identifiées©Image Comics

Ed Brubaker a choisi de situer son récit en 1973, pour une raison qui n’apparaît pas dans ces épisodes. Par contre, le lecteur a le plaisir de constater que Steve Epting a joué le jeu, et qu’il a effectué ses recherches de référence avec soin. C’est d’autant plus visible pour un lecteur français quand apparaît un policier coiffé d’un képi, avec un uniforme conforme à celui de l’époque. Epting ne dessine pas dans un registre photoréaliste obsessionnel ; les quelques éléments qu’il dessine de ce policier dans une scène de nuit suffisent à le rendre plausible et substantiel.

Tout au long de ces 5 épisodes, le lecteur peut ainsi apprécier la qualité de la reconstitution, qu’il s’agisse d’un carrousel d’appareil de projection de diapositives, des modèles de voitures, d’une salle occupée par des ordinateurs massifs à bande magnétique, des modèles de maillots de bain (sur une plage des Bahamas en 1956), etc.

Reconstitution historique fidèle sans être obsessionnelle

Reconstitution historique fidèle sans être obsessionnelle

Epting se révèle être un chef décorateur et un accessoiriste rigoureux et intelligent. Il reconstitue avec aisance l’atmosphère des casinos de la principauté de Monaco, où Velvet Templeton arbore une robe magnifique.

Le degré d’investissement d’Epting se perçoit également dans la régularité de la présence des arrières plans. Il y a bien quelques suites de cases pendant lesquelles il appartient à Elizabeth Breiweiser de maintenir l’ambiance de la séquence par le biais de la couleur, mais jamais sur une page entière.

Epting trouve un savant point d’équilibre entre des cases avec des décors détaillés, des cases avec le rappel d’un élément de décor, et des cases sans arrière plan. Le lecteur n’a jamais de mouvement de recul le faisant sortir du récit, parce qu’il a l’impression de voir des acteurs s’agiter sur une scène de théâtre.

La combinaison permettant de planer en hommage au Nick Fury de Jim Steranko

La combinaison permettant de planer en hommage au Nick Fury de Jim Steranko©Image Comics

Steve Epting dessine les personnages de manière naturaliste, avec des postures réalistes. Il conçoit les scènes d’action de la même manière. Il est possible de percevoir dans certaines images des hommages discrets (il faut savoir ce que l’on cherche pour le reconnaître) à James Bond ou Modesty Blaise, ou encore à Nick Fury: agent of Shield (version Jim Steranko, avec la combinaison permettant de planer).

Epting compose des planches comprenant une moyenne de 4 ou 5 cases, aboutissant à une narration fluide et rapide, sans être creuse. Il a gagné en maîtrise des aplats de noir, jouant avec les ombres de manières sophistiquée et esthétique.

Sean Connery & Ursula Andress ?

Sean Connery & Ursula Andress ?©Image Comics

Ce jeu d’ombres est en cohérence avec la recherche de la vérité dans laquelle se lance Velvet Templeton, dans le monde de faux-semblants qu’est l’espionnage. Comme à son habitude, Ed Brubaker maîtrise les conventions du genre et les utilise avec maestria. Au départ, le lecteur peut sourire de l’idée de voir Miss Moneypenny (la secrétaire dans la série James Bond) transformée en espionne clandestine.

Brubaker dépasse vite le stade de cette référence, pour faire de Templeton un personnage complexe, séduisant et fascinant, de plus de 40 ans. Il ne révèle que quelques bribes de son passé, qui suffisent largement à la légitimer (et bien plus encore) dans le rôle d’enquêtrice sur l’exécution sommaire de Jefferson Keller.

Ed Brubaker ne transforme pas Velvet Templeton en une superhéroïne, ou une Nick Fury au féminin, encore moins en James Bond en jupon. Il déroule d’abord une intrigue haletante, avec l’enquête sur les circonstances de l’exécution de l’opérateur 14, et en même temps l’histoire personnelle de Velvet Templeton dépourvue de toute niaiserie, et plausible dans le cadre du récit de genre de type « espionnage ».

Une héroïne séduisante qui n'est pas réduite à l'état d'objet sexuel.

Une héroïne séduisante qui n’est pas réduite à l’état d’objet sexuel©Image Comics

Brubaker gère à la perfection le rythme de son récit, alternant scène d’action et scène d’interaction entre les personnages, dosant avec intelligence les révélations du passé, et les quantités d’informations.

Dans un récit d’espionnage, le lecteur peut vite se sentir perdu du fait de ce que l’auteur ne lui dit pas, ou du fait de situation rendue complexe à loisir par des personnages jouant double ou triple jeu, sans qu’il en ait conscience, tissant une tapisserie inextricable de fils entremêlés au-delà de tout espoir de compréhension sans prendre de note. Ici, rien de tout ça.

Brubaker et Epting ont soigné le rythme de leur récit et la structure de leur narration de telle sorte à intégrer les conventions du genre, sans jamais donner au lecteur l’impression qu’il a raté une marche, ou qu’il doit revenir plusieurs pages en arrière pour vérifier un événement ou un propos.Avec ce premier tome, Ed Brubaker et Steve Epting proposent un récit d’espionnage solidement ancré dans une époque clairement identifiée, respectant tous les codes de ce genre, sans jamais tomber dans des séquences stéréotypées. Ces 5 épisodes constituent une entrée en la matière substantielle, divertissante à souhait, avec un personnage principal immédiatement attachant, mystérieux tout en restant plausible, femme d’action sans oublier de réfléchir, perspicace sans être infaillible.

Scène obligatoire : l'interrogatoire

Scène obligatoire : l’interrogatoire©Image Comics

25 comments

  • Lone Sloane  

    Comme toi Présence, je suis tombé sous le charme de Velvet Templeton et je trouve que a le travail de Steve Epting est mis en valeur dans le fomat, plus proche du franco-belge, proposé par Delcourt..
    @ Bruce: Damned, pas de pomme d’amour…

  • nicolas giard  

    Je suis tombé sous le charme de Velvet Templeton également, un comics intelligent et brillant mettant en scène une magnifique James Bond girl. Brillant de bout en bout.

    Quand je pense qu’il s’agit du même Steve Epting qui dessina les Vengeurs il y a 20 ans de cela ! Il a magnifiquement évolué et mûrit dans son style.

    • Présence  

      J’avais découvert Steve Epting au tout début de sa carrière quand il dessinait « Whisper » de Steven Grant, publié par First Comics. Il avait un style dynamique adapté à ce récit de magouilles sur la côte ouest. Je ne l’avais pas suivi sur les Avengers (de Bob Harras, je présume ?).

      • Bruce lit  

        Moi c’est dans Age of Apocalypse pour factor X
        Oui la fin de Criminal n’est pas indispensable mais celle d’incognito un peu quand même…

  • Bruce lit  

    J’avoue que le rythme de travail de Brubaker m’interroge ! En voilà un encore qui ouvre plusieurs chantiers à la fois…. Et la fin de Criminal, d’Incognito alors ? Je crois que Fatale est programmée. Si ces intrigues sont bien construites et très efficaces ( j’ai fait mon mea culpa et racheté tous ses criminals que j’avais revendu), je trouve son style un peu fade….Question de goût…
    Je me rappellerai de cet article si je le trouve en occaz’ même si les scans ne me font pas craquer pour le physique du personnage.

    • Présence  

      Je n’éprouve pas de sensation de manque de clôture au fait qu’il n’y ait plus d’épisodes de « Criminal ». Même s’il y avait quelques personnages récurrents, chaque histoire se suffisait à elle-même.

      J’ai l’impression que Brubaker avait conçu « Incognito » de la même manière que « Criminal », c’est-à-dire que temps qu’il avait de nouvelles idées, il écrivait une nouvelle histoire. La suite de ses travaux (Fatale, Velvet et Fade out) montre qu’il a dû se lasser du genre superhéros et qu’il a préféré écrire ce qui lui plaît vraiment. Au vu du résultat, je me félicité qu’il ait pris cette décision.

      • Stan FREDO  

        La conclusion de « Fatale » a été publiée en VO et – hum, cher Bruce – « révisée » sur amazon.fr. « Criminal » va donner lieu à un comic book « one-shot » à pagniation renforcée très bientôt. Un personnage reviendra, si j’ai bien compris le blurb de Previews.

  • Marti  

    Il me semble que du Criminal est programmé pour l’avenir, Ed Brubaker attend peut-être que Sean Philips soit disponible. Le projet de film continue lui de jouer les serpents de mer.

    J’ai adoré Velvet, on en a parlé avec Sam dans le Comixity du mois dernier : http://www.comixity.fr/2014/10/comixity-episode-93/

    Et je serai bien incapable de rajouter quelque chose à l’excellente chronique de Présence, commenter davantage l’intrigue ne ferait qu’en diminuer la découverte de quelqu’un qui n’aurait pas encore craqué pour la charmante Velvet. Epting m’a bluffé, pour moi il a tout compris au « photo-réalisme » puisqu’ici ce n’est absolument pas figé.

    • Présence  

      Merci Marti. C’est toujours un dilemme épineux de bien doser ce que l’on dit de l’intrigue et ce qu’on ne dévoile pas pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture à ceux qui ne l’ont pas lu (tout en en disant assez pour les tenter), tout en essayant de glisser quelque chose d’intéressant pour ceux qui l’ont déjà lu.

      • Marti  

        Tout-à-fait d’accord, pour m’être déjà essayé à l’exercice c’est très difficile. Et dans le cas où l’on fait une review qui s’attarde tout de même sur l’histoire quitte à spoiler (mais en l’indiquant bien avant), il ne faut pas non plus s’enfermer dans la simple description des faits. J’ai commencé une review pour Comixity sur le #1 d’une série qui se situe un peu entre les deux approches, et je dois dire que je sèche pas mal, il y a parfois des numéros qui vous inspirent moins que d’autre…

  • Stan FREDO  

    Bravo Présence ! Je ne commentaire pas ce TPB (VO) ou HC (VF) car je suis la série en comic book. Le dernier n° paru est graphiquement de toute beauté. Un sommet pour Epting ! Eisner Awards beckon, sans déconner !

  • Bastien  

    Bonjour,
    Et merci Présence pour ce super article.
    Je ne le lis que maintenant car je ne voulais pas me spoiler.
    J’ai adoré ce titre un vrai page turner, impossible de le fermer avant de l’avoir terminé.
    Je n’ai rien à ajouter a l’article de présence.
    Bonne journée

  • JP Nguyen  

    On me l’a prêté, je l’ai lu ce soir et j’ai bien aimé. Vers la fin du volume, on retrouve bien le côté « fucked up from the start » des intrigues à Brubaker. Le dessin de Epting est vraiment  » de toute bôôôté » ! J’espère que Bru va assurer le cachou pour terminer son intrigue. Parfois, je trouve que ses fins sont un poil décevantes.

  • Léo Vargas  

    Bonsoir,

    Tout comme toi, j’ai été épaté par cette histoire très bien ficelée parsemée des pensées de Velvet, au rythme fluide et à la narration claire.
    Pas possible de l’être plus !
    Très honnêtement, je n’étais pas très emballé par le duo Brubaker/Epting au départ.
    J’ai bien aimé le run sur Captain America mais je l’ai trouvé trop austère. Et je trouve, également, le style d’Epting trop sombre…
    Et puis, comme toujours pour moi, la mayonnaise a fini par prendre avec le temps !
    Le run de Daredevil par Brubaker et maintenant Velvet avec Epting en plus !

    • Présence  

      Je me suis laissé emporté par cette série, et j’ai été satisfait par les 3 tomes de cette première saison. Je ne retiens pas vraiment mon souffle pour une suite car Steve Epting ne semble plus très prolifique, mais c’était vraiment du haut de gamme en termes de récit de genre de type espionnage.

      Je me souviens encore des épisodes de Captain America que tu mentionnes, assez sombres en effet, avec la mise en couleurs très épaisse de Frank d’Armata.

  • Matt  

    Je suis en train de dépoussiérer ma liste de lecture et voir ce que j’ai noté de côté. Cette série en fait partie. Quand tu dis que tu ne retiens pas ton souffle pour une suite, ça veut dire qu’on a le sentiment que ce n’est pas fini ? Ou ça se suffit en 3 tomes ?

    Le seul truc encore que je trouve étrange c’est cette histoire de combinaison pour planer. ça fait pas un peu…euh…improbable et exagéré dans cette ambiance sombre et sérieuse d’espionnage ? Même les vieux James Bond n’ont pas osé je crois^^

  • Fred Le mallrat  

    Ca se suffit.
    Il pourrait y avoir une suite mais l intrigue principale est bouclée.

  • Matt  

    Enfin trouvé le tome 3 de ce comics, disparu de la circulation depuis un an (en français hein)
    Je vais pouvoir m’y mettre.
    ça tombe bien, j’ai pas des masses de trucs à foutre à l’hosto…

  • Matt  

    Ayé, fini de lire la série.
    Et j’ai trouvé ça vraiment sympa. Il y a bien quelques rebondissements qui semblent inutilement complexes pour nous mettre sur une fausse piste, et le plan des méchants qui peut paraitre plus compliqué que nécessaire, mais c’est aussi pour impliquer le lecteur, et je n’ai pas lâché la série, ce qui est quand même le signe que c’est prenant^^
    La fin n’appelle pas vraiment de suite comme tu semblais le dire. Enfin il y a bien une bonne conclusion.

    Le dessin de Epting convient bien à ces récits d’espionnages aussi. J’aimais bien aussi son boulot sur le Cap de Brubaker.

    Bref une bonne série.

    • Présence  

      Chic, un lecteur satisfait. Merci beaucoup pour ce retour de lecture.

  • Bruce lit  

    Du coup tu as lu toute la série Présence, la fin est à la hauteur ?

    • Matt  

      Béh oui c’est bien, je l’ai dit au dessus il y a 3 ans^^

    • Présence  

      Bien sûr que j’ai lu toute la série.

      En version courte, le tome 2 : Cette première saison de Velvet ne se contente pas de faire revivre un genre de manière passéiste. Les auteurs savent en utiliser les conventions de ce genre, pour en faire ressortir ce qu’il avait et ce qu’il a encore de révélateur : la question de la confiance dans le système, la défiance d’un individu par rapport au système dans lequel il se trouve et auquel il participe, le goût de l’être humain pour croire en un complot qui expliquerait tout. Le lecteur croise les doigts pour qu’Ed Brubaker et Steve Epting réalisent une deuxième saison.

      En version longue :

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      En version courte, le tome 3 : Ed Brubaker se montre tout aussi adroit dans la narration de son intrigue. Il avait dévoilé dans le tome précédent l’existence d’une conspiration de grande ampleur. Il arrive à la mener jusqu’à son terme, sans qu’elle ne vire au grand n’importe quoi. Le lecteur comprend enfin pourquoi il a situé son récit en 1973, avec une explication limpide et évidente. Il écrit son récit avec la froideur voulu par cet environnement cynique et pragmatique des espions poursuivant chacun leur mission, sans trop se poser de question sur leur moralité, ou sur le but final. Il écrit des scènes de dialogue où chaque mot cache forcément 2 ou 3 autres intentions et a pour objectif de manipuler. Les personnages deviennent des pions dans le jeu auquel ils jouent, perdant leur identité, n’ayant plus de valeur, pour les autres comme pour eux-mêmes, que pour leur compétence. L’intrigue est sinueuse à souhait et imprévisible. Les conventions du genre espionnage sont présentes dans toutes leurs caractéristiques, et complètement intégrées au récit le servant plutôt que d’être des fins en soit. Le dénouement est intelligible, à la hauteur du suspense, de grande envergure tout en restant parfaitement logique et proportionné au récit.

      En version longue :

      https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/R1N7U3BJTZ5OB0/ref=cm_cr_dp_d_rvw_ttl?ie=UTF8&ASIN=2756062146

      En résumé pour toute la série :

      Ces 15 épisodes forment une histoire complète délicieuse, un hommage aux premiers films de James Bond, avec moins de gadget et avec un personnage principal moins stéréotypé. Ils embrassent toutes les conventions du genre espionnage en les utilisant à bon escient. Steve Epting réalise des planches réalistes, avec une ambiance crépusculaire et des personnages avec un excellent jeu d’acteur. L’intrigue emmène le lecteur dans un monde où tout le monde joue au moins double jeu, toujours plus profond dans un complot aux ramifications mondiales, sans jamais perdre le lecteur, avec des scènes d’action réglées au millimètre près. Du grand art !

  • Fletcher Arrowsmith  

    J’ai pris à l’époque le premier TP. Je n’ai aucun souvenir de ma lecture sauf le fait de ne pas avoir continué. Brubaker sortait d’un excellent run (ou il y était encore ?) sur Captain America et je crois avoir trouvé cela finalement convenu. Et puis Steve Epting commençait à m’ennuyer avec ses double face à répétition : la moitié des visages en permanence dans l’ombre. On est pas dans Batman.

    Clairement l’article de Presence me laisse à penser que donner une nouvelle chance à Velvet serait une bonne idée surtout que j’ai feuilleté l’intégrale Delcourt qui donne envie.

    • Présence  

      Cette caractéristique des visages ne m’a pas agacé : c’est vraisemblablement que je n’y suis pas sensible.

      Arrivé à la fin de cette 1ère saison, je me suis dit que Brubaker et Epting n’investiraient pas le temps pour en faire une 2ème, et je le regrette.

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