Absence d’empathie (Serial 1 – The Glass tomb)

Serial 1 – The Glass tomb, par Terry Moore

Un article de PRESENCE

VO : Abstract Studio

VF : Delcourt

Laisse tomber la pluie
© Abstract Studios 

Ce tome est le premier d’une série pas tout à fait indépendante de toute autre. Il regroupe les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2021, écrits, dessinés et encrés par Terry Moore Il s’agit d’une bande dessinée en noir & blanc. Chacun des 5 chapitres s’ouvre avec une citation.

La revanche ne s’arrête jamais. – Daniel Craig. Brandon, le gérant d’un établissement de restauration rapide, raccompagne chez elle Kendall, 16 ans, une des serveuses. Il arrête la voiture à un superbe point de vue, une falaise donnant sur la mer. Il commence à se livrer à des attouchements non consentis, et elle sort de la voiture. Elle lui rappelle qu’elle est une mineure et qu’il va aller en prison pour ce qu’il vient de faire, et que c’est inadmissible pour un homme d’une trentaine d’années. Brandon répond qu’il en a 23. Il essaye de la calmer et lui saisit le poignet. Elle lui envoie un bon coup de pied dans les parties, et il glisse sur le rebord de la falaise, s’étalant de tout son long les jambes dans le vide, et glissant inéluctablement jusqu’à ce qu’il ne se retienne plus que par ses mains. Kendall le regarde calmement le visage impassible, jusqu’à ce qu’il lâche prise et chute, s’écrasant contre les rochers plusieurs dizaines de mètres plus bas. Elle retourne vers la voiture, enlève son chandail avec lequel elle essuie toutes les surfaces qu’elle a touchées. Elle referme la porte de la voiture et s’éloigne à pied vers la forêt. Au bout de quelques mètres, elle s’arrête et soulève les branchages qui dissimulent sa moto. Elle met son casque, enfourche sa bécane, rejoint la route et vérifie que personne n’arrive. Rassurée de ne pas être vue, elle s’éloigne pour de bon de la scène du crime.

Kendall arrive à une série de box de parking et rentre sa moto dans celui qu’elle loue. Elle enlève sa perruque, ses vêtements, et se démaquille. Elle sourit devant le miroir en se rendant compte qu’une partie de son maquillage a noirci autour de son œil gauche. Elle enlève ses lentilles de contact, se coiffe, se rhabille, et met ses autres affaires dans un sac poubelle qu’elle place dans le coffre de la voiture. Avec son téléphone, elle vérifie sur les images de la caméra qu’il n’y a personne à l’extérieur. Elle sort la voiture en marche arrière, en sort et referme le rideau de fer. Elle s’en va et s’éloigne tranquillement des falaises, sans jamais avoir été inquiétée. Un peu plus loin dans les bois, Zoe Mann, une fillette de 10 ans, dort tranquillement dans son combi Volskwagen. Elle est en plein rêve profond ou cauchemar. Elle est une petite fille avec sa poupée en peluche à la main, devant une impasse bien sombre et elle agite 10.000 dollars en billets de la main droite. Les ténèbres de l’impasse s’illuminent d’une vingtaine de paires d’yeux et de sourires. Des clowns et des monstres s’avancent dans la lumière de l’éclairage public. Une lame effilée surgit à l’extrémité de chaque pied de la poupée, et Zoe se met à faire de grands moulinets avec, zigouillant tous les agresseurs. Elle finit par être réveillée : Jill, une amie, l’appelle parce que la police est chez elle, la soupçonnant d’avoir assassiné son mari Brandon.

Le prédateur devient la victime.
© Abstract Studio 

Bizarre autant qu’étrange, Terry Moore, l’auteur de STRANGERS IN PARADISE, lance une nouvelle série en 2021, indépendante de toute autre… à ceci près qu’il réutilise un personnage introduit dans la série RACHEL RISING, et qu’il ne rappelle pas le détail son histoire personnelle, juste une rapide évocation sibylline en passant. Le lecteur qui connaît le personnage reconnaît sans peine Zoe Mann, se souvient qu’elle fut possédée par un démon et qu’elle est née en 1955. Ici elle semble plutôt avoir une trentaine d’années, toujours dans un corps de jeune fille, peut-être adolescente, ou alors grande en taille pour son âge. Le premier épisode pose la dynamique de la série : Kendall est en fait une jeune femme qui s’appelle Jenni et qui est une tueuse en série particulièrement méticuleuse et méthodique, mais elle a assassiné l’époux d’une amie de Zoe. Cette dernière est une femme indépendante, prisonnière d’un corps d’enfant, mais avec une intelligence affutée et remarquable, et une habitude de longue date de tourner à son avantage son apparence, en jouant sur le décalage entre son allure inoffensive et innocente, et ses actes et ses propos d’adulte. De ce point de vue, les dessins sont remarquables : une enfant avec des expressions d’enfant, qui reprend un comportement d’adulte avec des postures d’adulte dès qu’il n’y a personne pour l’observer.

Dans la même série Rachel Rising, cet auteur avait fait la preuve qu’il sait créer des ambiances horrifiques, sans se départir de son trait descriptif en restant très concret. Cette caractéristique et son sens de la mise en scène aboutissent à une première séquence très prenante, incroyable : banalité malsaine du comportement de l’homme persuadé de l’innocuité de son comportement de harcèlement sexuel, réaction normale de la jeune fille qui ne se voit pas en victime. Tout cela est à la fois normal, évident et écœurant. Puis l’agression change de côté, et le lecteur reste interdit devant l’absence totale d’émotion chez Kendall. Une scène très troublante, et même dérangeante. La scène horrifique suivante montre Zoe en train de se déchaîner avec sa poupée de chiffon aux lames acérées, mêlant joie sauvage du massacre, et exagération comique morbide : un moment à la fois drôle du fait de l’exubérance de la demoiselle, et inquiétant car il rappelle qu’elle a elle-même été une tueuse en série dans son passé. Le meurtre suivant est plus classique dans sa méthode, un individu écrasé par une voiture dont le cric est enlevé. Le suivant rentre franchement dans le gore, avec utilisation d’une perceuse pour trouer un estomac : le dessin mêle une forme de naïveté dans la représentation des blessures, et une description factuelle proprement immonde.

Apprendre à laisser paraître des émotions
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De fait, l’intérêt du récit ne réside pas principalement dans les séquences de meurtres. Comme à son habitude, Terry Moore se montre un très bon conteur, et souvent un excellent narrateur visuel. Il suffit de lire les pages dépourvues de texte pour se rendre compte de la facilité apparente avec laquelle il montre des personnages dans des situations complexes. Par exemple, dans l’épisode 2, Zoe Mann trouve un cadavre dans un lit, tout frais. Elle sort de la maison et examine les lieux autour d’elle pour trouver un indice. Le lecteur éprouve la sensation de se trouver dans sa tête, et d’entendre les neurones en train d’établir des connexions, alors qu’il la voit regarder calmement, se déplacer un peu, se rendre compte du trajet emprunter par le tueur, comprendre où était stationnée sa voiture, et enfin aller trouver une voisine pour une question évidente.

Il est tout aussi impressionné de regarder Jenni en train de façonner un bibelot très particulier en tant que souffleuse de verre. Au fur et à mesure, il en découvre plus sur cette dernière. Il comprend petit à petit que c’est une vraie psychopathe au sens clinique du terme. Il en acquiert la certitude avec l’extrait d’un article médical sur le sujet. Il retourne alors quelques pages en arrière alors que Jenni se regardait le miroir en se démaquillant. La citation du romancier Andrew Vachss, auteur de polars très noirs, est également particulièrement éclairante.

Très inattendu : soufflage du verre
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Du coup, le lecteur comprend bien que Jenni se conduit comme un prédateur, assassinant sans éprouver d’émotion, capable d’endosser un rôle avec une rare conviction. Il repense à la citation de Vachss : Quand vous chassez des prédateurs, le meilleur camouflage est la faiblesse. Elle s’applique de manière évidente à Zoe, avec son apparence de fillette. Il se rend compte qu’elle s’applique tout aussi bien à Jenni qui sait très bien prendre l’apparence d’une jeune femme en fleur, voire d’une adolescente un peu naïve pour mettre en confiance sa proie. S’il n’y a pas prêté attention avant, le lecteur est frappé par ce jeu de miroir entre Zoe et Jenni au cours de l’épisode 4, quand Zoe se livre elle aussi à la torture sur un homme. Les circonstances ne sont pas identiques à celles des meurtres de Jenni, mais l’acte en lui-même est peut-être encore plus monstrueux, alors que le dessinateur n’insiste pas plus que ça sur son apparence de fillette. Ce n’est finalement que le hasard qui oppose les deux femmes, et la seule différence entre elles réside dans le fait que Zoe n’est pas une psychopathe car il est visible qu’elle ressent des émotions.

Un peu facile, Terry Moore reprend son personnage le plus exagéré, une femme dans un corps de fillette, pour une série sur une tueuse en série. Il met en scène des crimes perpétrés avec un calme et une assurance extraordinaires, et d’un autre côté, Zoe Mann fait preuve d’une intelligence remarquable. Il n’en reste pas moins que la narration visuelle raconte l’intrigue avec clarté et sensibilité, le lecteur se retrouvant vite immergé dans ce récit bien noir. Il se rend compte à plusieurs reprises des nuances de la narration visuelle, et il prend conscience progressivement qu’il est dans un roman noir de haut vol, en rien gêné par la touche surnaturelle du personnage de Zoe. Arrivé à la fin, il a du mal à croire qu’il a dévoré autant de pages aussi vite, et qu’elles étaient aussi agréables et denses.

Zoe Mann : pas une victime non plus
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24 comments

  • Doop O'Malley  

    J’ai pas du tout adhéré. AU bout de 2 épisodes, je me suis senti totalement perdu. Je ne suis pas arriver à différencier les personnages, je n’ai trouvé aucun sens ni aucun lien. Terry Moore m’ennuie en fait depuis son Rachel Rising en fait. Je ne trouve plus l’insouciance ni la naïveté de SiP.

    • Présence  

      J’ai un avantage sur toi : je n’ai toujours pas lu Strangers in Paradise, même si les 5 tomes VO sont dans ma pile. Du coup, je n’ai pas cherché de lien avec cette œuvre antérieure. J’avais lu Rachel Rising ce qui m’a suffi pour ne pas être perdu par rapport aux différents personnages.

      J’ai été happé par cette dynamique de double course-poursuite : Jenni qui élimine les hommes qui s’en prennent aux femmes, Zoe qui essaye de la rattraper en commettant elle aussi des exactions.

  • Tornado  

    Je n’ai lu de cet auteur que sa reprise complètement pourrie de la série RUNAWAYS chez Marvel. Et depuis, je m’en suis tenu éloigné. J’imagine sans peine qu’il puisse être bien meilleur dans ses créations personnelles, mais là encore je n’ai pas du tout envie de me plonger dans un nouvel univers étendu qui va me forcer à acheter des milliards de BDs en plus et de les ajouter sur ma déjà interminable PAL…
    Maintenant, j’avoue que tu le vends bien. Une histoire de serial killer matinée de surnaturel, c’est dans mes cordes. On verra éventuellement ça en médiathèque. Merci pour la découverte.

    • JB  

      Honnêtement, STRANGERS IN PARADISE, RACHEL RISING, ECHO et MOTOR GIRL peuvent se lire indépendamment les uns des autres

      • Présence  

        J’ai également la sensation que la continuité est assez lâche, pas inexistante, mais sans être stricte au point de respecter chaque menu détails.

    • Présence  

      Depuis quelques temps, Terry Moore a raccourci la durée de ses séries : 10 épisodes. Celle-ci peut se lire avec une connaissance superficielle du personnage de Zoe : une sorte de sorcière dans un corps de fillette qui ne grandit pas, depuis plusieurs siècles. Et e récit n’appelle pas de suite pour l’intrigue.

      • Tornado  

        Oui mais non. Je n’achète plus tellement de comics aujourd’hui. J’ai déjà de quoi lire jusqu’à la fin de ma vie. Alors, le reste, c’est à la médiathèque selon le temps et l’humeur. Et là, c’est un auteur (comme Kirkman) sur lequel j’ai fait l’impasse dès le départ. Il n’y aura aucun rétropédalage. Il faut faire des choix.

        • Présence  

          Je fais également des choix, mais je reste faible : je rétropédale souvent.

  • Eddy Vanleffe  

    VENDU!
    La seule chose que je n’ai pas envie de tenter chez lui c’est sa reprise de SIP, il ne faut pas revenir sur un truc déjà fini. Respectons les défunts, quoi!
    Mais j’ai adoré RACHEL RISING, même si encore on reconnait les méchants grâce à leurs attributs sexuels, mais bon c’est l’époque…
    dans les années 80, c’était les pays africains en sécheresse… les années 90, les banlieues… etc..

    • Présence  

      La reprise de SIP : une sorte de thriller avec un fond d’espionnage, très agréable pour quelqu’un comme moi qui n’a pas lu SiP. Moins agréable pour quelqu’un comme Bruce, si j’ai bien compris, parce que la tonalité est différente.

      Version courte: Ave ce titre de série, Terry Moore annonce un anniversaire pour les débuts de sa série emblématique. le lecteur de la première heure retrouve bien les personnages qu’il attendait (Katchoo & Francine), mais sans la profondeur émotionnelle et affective qu’il espérait. Il retrouve également la narration visuelle de l’auteur, avec ses particularités, et une amélioration significative dans la qualité des finitions. Il découvre aussi le croisement avec les autres séries de l’auteur, le plus souvent de manière organique, enrichissant d’autant l’intrigue. Cette histoire se conclut dans le second tome.

      Version longue : https://www.babelio.com/livres/Moore-Strangers-in-Paradise-XXV-tome-1–The-chase/1373789/critiques/2840290

      Version courte : Une fausse bonne idée ? Une fiction de fan ? Le principe ressemble un peu à ça : un créateur décide de faire se croiser les personnages issus de ses différentes séries qui n’ont rien en commun. Certes, il réalise lui-même l’histoire : la personnalité de chacune des héroïnes est respectée, même si Katchoo change de registre de genre d’histoire. Il s’avère véritablement impliqué pour la réalisation de la bande dessinée, avec des dessins soignés, des personnages pleinement incarnés et des environnements bien détaillés. du coup, le ressenti du lecteur dépend totalement de ce qu’il est venu chercher si c’est plus de l’une ou de l’autre série, il se peut que le mélange des genres ne lui convienne pas car ça laisse peu de place pour chaque personnage. Si c’est juste une histoire divertissante, un peu inventive et sortant de l’ordinaire, il en a pour son content.

      Version longue : https://www.babelio.com/livres/Moore-Strangers-in-paradise-XXV-tome-2–Hide-and-seek/1377584/critiques/2855547

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Présence,

    De Terry Moore, je n’ai lu que peu de chose. J’ai commencé par son run moyen des Runaways puis par ECHO dont je garde un excellent souvenir de lecture.

    RACHEL RISING est arrivé à une époque de boulimie de comics et je ne suis pas allé (par maque de temps et d’argent) au delà des 3 premiers tomes alors que j’avais un bon feeling. Puis ce fut HOLY MOTOR et son twist intéressant et un scénario assez original je dois dire.

    J’ai raté le créneau SIP, son œuvre majeure à priori. J’ai détesté son 5 ANS. Bref mi figue mi raison. Le fait de savoir qu’il reprend une nouvelle fois ses créations, ne me donne pas envie d’aller plus loin que ton très bon billet. Voilà je sais que cela existe.

    Pour moi tu résumes parfaitement mon sentiment avec <Un peu facile, Terry Moore reprend son personnage le plus exagéré, une femme dans un corps de fillette, pour une série sur une tueuse en série. : voilà, « facile » est le bon mot. Pas envie de lire une énième histoire tueuse en série tendance féministe.

    • Présence  

      Rachel Rising : mon plaisir de lecture a augmenté au fur et à mesure des épisodes.

      Motor Girl : je pense que je n’ai pas tout compris, mais Bruce avait aimé. La preuve en article :

      http://www.brucetringale.com/the-postwar-dream-motor-girl/

      Facile… au départ, mais ensuite il en fait quelque chose de sophistiqué, des thèmes traité avec sensibilité.

  • JB  

    Merci pour cette présentation !
    Je suis faible, je vais probablement céder à ce titre de Terry Moore dont j’adore l’univers, nonobstant le crossover 5 Years, le SiP XXV et (contre l’avis de la majorité) Motor Girl que j’ai trouvé mauvais à cause de son twist. Par contre, SERIAL est-il toujours en cours de publication ou achevé ?

    • ollieno  

      10 épisodes comme les séries précédentes.

      il y a une nouvelle , Parker Girls , dont le 1er sort cette semaine

    • Présence  

      Je confirme : Serial est terminé, une histoire complète dans un univers étendu, avec des connexions pour les connaisseurs.

  • Bruce lit  

    Je comprends que Terry Moore aime son travail et besoin de vivre de son métier. Il y a quelque chose de très artisanal et de chaleureux chez lui, c’est formidable.
    Mais, je n’aime ni les crossovers ni les préquelles / sequelles /spinoff.
    SIP avait déjà tout raconté. Motor Girl aussi. Le Terryverse ne correspond à aucune attente chez moi. Je suis très conservateur là dessus : chacun chez soi.
    j’avais trouvé Echo anecdotique (probablement susceptible d’un prochain convoi bac à soldes).
    5 years n’a eu aucune espèce d’intérêt et j’avais lu ce premier tome de Serial en Vo. Le dessin et la narration sont effectivement toujours aussi impressionnants. Mais j’avoue ne pas être passionné par cette histoire de fillette tueuse en série. Je n’ai pas vu le versant série noire que tu décris. La cover est superbe.

    • Présence  

      Il y a quelque chose de très artisanal et de chaleureux chez lui : exactement mon ressenti à la lecture.

      L’absence d’empathie de Kendall m’a glacé : une justice expéditive contre des individus se comportant mal vis-à-vis des femmes. Une tueuse en série qui révèle une faille de la société dans laquelle elle évolue.

  • Matt  

    Intéressant.
    Mais ça me rappelle surtout qu’il faut que je lise Rachel Rising.
    Je m’étais dit que j’attendrais les intégrales. Et je crois qu’elles sont sorties. Donc prochainement.

    • Présence  

      Je guette donc ton retour sur Rachel Rising.

  • Patrick 6  

    Je dois confesser n’avoir lu aucune de ses séries depuis la fin de SIP (à tort à raison) mais lorsque j’ai parcouru ce nouveau recueil je n’ai pas pu m’empêcher d’éprouver un malaise : Terry Moore ne recycle t-il pas advitam le même genre de personnage, avec la même façon de dessiner, dans le même noir et blanc ?

    • Présence  

      Mince ! Patrick 6 qui passe à confesse !

      Je ne sais pas s’il recycle les mêmes personnages, n’ayant pas lu SiP. Je trouve qu’il dessine de mieux en mieux, qu’il n’y a plus cette impression de semi-amateur.

  • Jyrille  

    Merci pour la présentation Présence ! Je n’ai toujours pas lus mes trois tomes de SIP, et je ne connais rien de la production de Terry Moore donc je vais allègrement passer, surtout que cela m’a tout l’air d’être un peu anecdotique. Je crois bien aussi que j’ai un peu ma dose de serial killers en ce moment, je sais pas pourquoi.

    Par contre j’ai adoré lire le Locke and Key hors-série de cinq épisodes qui se termine avec le crossover Sandman. Bon je connaissais déjà la seconde histoire mais la relire m’a toujours ému.

    Pas de BO ?

  • JP Nguyen  

    Je ne suis jamais tombé sous le charme d’une histoire de Terry Moore. Mais les planches que tu montres m’intriguent un peu.
    Mon prochain passage en médiathèque va ressembler à une chasse aux œufs, avec toutes les pépites chroniquées ces derniers jours.

    • Présence  

      J’avais commencé à plusieurs reprises à lire Strangers in Paradise, à une époque où c’était une mission quasi impossible en VO. Finalement, j’ai commencé par Rachel Rising qui m’a assez plu pour que j’enchaîne avec ses œuvres ultérieures.

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