Daredevil Epic Collection par Ann Nocenti et Lee Weeks
Un article de BRUCE LITVO : Marvel
VF : Semic en Version Intégrale Kiosque
1ère publication le 14/04/2021 – MAJ le 27/07/23
Cet article portera sur la réédition VO de la fin du run d’Ann Nocenti sur DAREDEVIL soit les histoires 283 à 291 de la série classique.
Ce volume contient également les épisodes de Gregory Wright sans nul autre intérêt qu’une couverture de Mike Mignola et le début du run de Chichester culminant à LA CHUTE DU CAID déjà chroniquée sur le blog.
Il s’agit d’épisodes incontournables pour tout fan de DD qui attendent une réédition VF !
Après le départ de JrJr, c’est Lee Weeks qui assurera les dessins jusqu’au retour au statu quo : Matt Murdock se réconcilie enfin avec Foggy Nelson, redevient avocat après avoir perdu sa licence dans BORN AGAIN et tente de reconquérir Karen Page après les évènements d’INFERNO.
Mais avant cela, Ann Nocenti lui offre un dernier aller-retour en enfer : on ne revient pas indemne du royaume de Méphisto. Traumatisé par sa rencontre avec le Diable en personne, Matt retourne à NY amnésique et devient boxeur sous le nom de son père !
Il vit désormais dans un squat avec une jeune artiste de rue noire Nyla tandis que Bullseye a usurpé son identité de DD.
C’est le moment pour Nocenti de disséquer les traumas de Matt Murdock sous la forme de rêves angoissants avant d’offrir au lecteur un affrontement mémorable entre DD et Bullseye : Matt endosse le costume du taré psychopathe tandis que Bullseye se prend au jeu du héros. Les identités des deux antagonistes s’entremêlent comme dans une comedia dell’arte sous fond de citations philosophiques.
Tout ça est d’une impitoyable cohérence : Nocenti raccroche aussi bien son histoire au légendaire BORN AGAIN tout en amenant Matt Murdock au point de rupture dont de petits détails (le Diable s’y cache parait-il) révèlent l’état d’esprit. A cet égard l’écriture est à la fois plus subtile et plus brutale que celle de Miller.
Durant cette odyssée que Matt Murdock traverse à l’aveugle, il sombre dans la dépression tout en côtoyant tour à tour des ordures et des gens biens. Jamais avant et encore moins après, DAREDEVIL n’aura cette portée sociale, ces petits portraits saisissants d’intelligence d’un enfant terrorisé par la bombe, d’une graphiste qui fait de la rue une école d’art ou d’un inventeur d’une voiture écologique attaqué par le lobby pétrolier. Le super héros devient chez Nocenti le maillon entre le héros ordinaire, celui qui se lève aux aurores, bataille d’honnêteté et les salauds pour qui le profit immédiat prévaut sur leur humanité.
Bien avant BLACK LIVES MATTERS, Nocenti attire l’attention sur ces américains tabassés par la police parce que noirs; des valeurs de ce juge noir détruites par un revolver , du désir de vengeance légitime de son fils écartelé entre ces valeurs que son père lui a inculquées et sa soif de violence.
Daredevil chez Nocenti c’est un étrange western social où le héros ténébreux s’enfonce dans les sables mouvants de la logique destructrice du super-héroisme : aider l’autre, comme un pacte diabolique, n’est jamais gratuit. Si Matt Murdock parvient à aider les opprimés, il le fait de manière machinale sans plus croire à la justice qui l’a trahit ou encore à l’amitié.
Il quitte brutalement et tour à tour ses compagnes d’armes Brandy, Numéro 9 puis Nyla.
Matt Murdock n’aura jamais été si aveugle, vulnérable, infiniment touchant, marchant au radar promenant sa souffrance à ciel ouvert et à mots couverts. Dans l’épisode 284, après plus d’un an pour le lecteur américain, il enlève enfin son masque comme si le retour à NY l’autorisait enfin à retrouver visage humain.
Ce masque sous lequel Matt se cache, une fois ôté, ne le protège plus de lui-même. Murdock perd la mémoire, s’aveugle d’un bandeau, revit la vie d’humiliation de son père avant que son inconscient ne se rappelle à lui. Sa vie est un songe, un cauchemar où il ne fait que se battre même en rêve.
On pourrait objecter que cet exil dans le wild side new-yorkais ne fait que reprendre les grandes étapes de BORN AGAIN : Matt perd tout, il ère dans les rues avec une identité de substitution tandis que le Caïd paie un salopard pour incarner Daredevil à sa place (ici Bullseye). Rien ne serait être plus faux car les deux approches sont complémentaires.
BORN AGAIN racontait la renaissance d’un homme brisé via les retrouvailles de la mère, Maggie Murdock, revenue d’entre les morts, Nocenti elle raconte le retour du père dans la vie de Matt. Murdock incarne son père, rêve de Stick son autre figure paternelle, tandis que son ennemi représente sa tentation de vendre son âme à ce costume démoniaque.
Et alors que Miller partait en semant le désarroi derrière lui (vous imaginez vous reprendre la série après BORN AGAIN ? C’est un peu comme monter sur scène après Jim Morrison...), Ann Nocenti plante les graines de la reconstruction pour son successeur : Matt revient en pleine possession de ses moyens, cette chute n’avait pour finalité que de préparer celle du Caid 10 épisodes plus tard.
Matt est enfin rempli de lui-même, réparé de corps et d’âme, il va frapper son adversaire sans colère ni haine. Il ne s’agit plus de neutraliser Wilson Fisk pour se venger mais de servir l’intérêt public.
Une cohérence accentuée par Lee Weeks qui aligne des planches très marquées par l’influence de David Mazzucchelli qui, encré par Al Williamson confère à ses épisodes un ambiance exceptionnelle. Le temps d’une séquence de conseil d’administration la cruauté et la terreur inspire que Wilson Fisk n’aura jamais été si forte.
Cette quête d’identité dans la ville qui ne dort jamais, c’est à la fois le RAGING BULL où Matt expie ses péchés sur le ring comme Jake (!) La Motta et se perd dans le labyrinthe de la pensée de la CITE DE VERRE de Paul Auster qu’illustrera un certain David Mazzucchelli ! Ce travail, bien plus que celui de Miller, c’est l’acte de naissance de certains titres qui paraîtront chez Vertigo, notamment le cultissime HUMAN TARGET qui lui doit beaucoup.
Chute, rédemption, courage et amertume : ce n’est plus une review mais un rendez-vous, car tout ce que le comics a fait de meilleur se retrouve ici. Et l’amnésie qui a longtemps frappé Marvel autour de la réédition de ces épisodes enfin réparée. En VO du moins.
La BO du jour
Le démon revient au Paradis Perdu avec son masque parfait en tout point.
Je n’avais jamais fait le rapprochement entre cette dernière page du run de Nocenti et la scène dans laquelle Matt découvre son immeuble en ruine, bien vu.
Pour le Caïd, je crois me souvenir d’une autre scène forte montrant son côté monstrueux et pratiquement invincible : la libération d’une otage par Matt durant laquelle Fisk reste immobile et souriant, comme intouchable.
C’est vraiment dommage que les lecteurs oublient si fréquemment Nocenti au profit de Miller ou de Bendis. Malheureusement, je ne crois pas qu’elle ait transformé l’essai. Ses Kid Eternity ou Catwoman ne sont pas aussi mémorable que ce run de folie sur Daredevil
e n’avais jamais fait le rapprochement entre cette dernière page du run de Nocenti et la scène dans laquelle Matt découvre son immeuble en ruine, bien vu.
Moi non plus jusque cette nouvelle lecture.
Pour le Caïd, je crois me souvenir d’une autre scène forte montrant son côté monstrueux et pratiquement invincible : la libération d’une otage par Matt durant laquelle Fisk reste immobile et souriant, comme intouchable. Bonne mémoire : Matt libère Nyla et crie au Caid « il faut que ca cesse ». Fisk se marre, il a déjà entendu cette chanson 1000 fois. Il ne sait pas encore qu’il n’y en aura pas 1001.
C’est vraiment dommage que les lecteurs oublient si fréquemment Nocenti au profit de Miller ou de Bendis. Malheureusement, je ne crois pas qu’elle ait transformé l’essai. Ses Kid Eternity ou Catwoman ne sont pas aussi mémorable que ce run de folie sur Daredevil Beaucoup mettront désormais celui de Zdarsky que je trouve minable. Je déteste ce run et ai encore lu le volume 5 hier soir. Pour moi c’est du niveau Soule sauf que tout le monde, même Présence (enfin surtout Présence) semble adorer ce truc.
Nocenti a poliment décliné mon invitation à parler de ce run en disant qu’elle l’avait déjà fait par le passé. Dommage.
Dans mes bras. Je prends peur chaque fois que je lis les mots chef d’œuvre et Zdarsky. Oui au même niveau que Soule et c’est loin d’être un compliment. Et puis cette violence gratuite, ce rapprochement avec la série Netflix (que je déteste) et cette incapacité de proposer autre chose que du Miller/Matteis like. Beurk.
Pour en revenir à cet article : oui la fin du DD de Nocentie ne s’arrête pas au départ de JRjr. Elle continue dans sa lancée et ses épisodes là sont du même niveau que ceux réalisés avec Junior. Et puis graphiquement il y a du lourd avec Weeks, Cappulo (si si), Dwyer et un Bagley propre mais on se demande ce qu’il fait là. Dommage que l’on n’est pas revu le personnage de Nyla que j’aimais beaucoup. Mine de rien il y avait aussi un côté plus léger dans cette fin de run malgré la gravité des thèmes et des propos. Matt semble amnésique, oui mais cette fois ci il profite de la vie, devient insouciant, première brique à la chute du Kingpin. D’ailleurs ce côté malin comme le diable va être gardé par D.G. Chichester jusqu’au numéro 300 (avec une aparté avec la main annonçant Fall From Grace plus de ans avant) qui sait proposer une conclusion satisfaisante d’une saga d’exception commencée avec Born Again.
Oh moi aussi je la hais cette série Netflix !
Après le confinement je te promets un baiser avec la langue (je suis vacciné) après le calin de rigueur.
Nous avons convenu avec JP d’un Bullshit Detector contre le DD de Zdarsky : les gens doivent savoir !
Nyla est effectivement portée disparue. Dommage car le personnage était intéressant.
Matt est heureux démuni de tout : un raccord évident avec la foi catholique du personnage. Mes études littéraires me rappelleront la fin magnifique du SOULIER DE SATIN de Claudel où 7 épées l’heroine voit son navire couler. Elle est seule , perdue dans l’océan, elle a tout perdu et décide de faire la planche. Elle ressent alors la Grâce divine libérée de tout, légère comme l’air. La pièce se termine ainsi. Toutefois au vu de ses cauchemars, peut-on parler de bonheur concernant Matt ?
Ah oui moi je veux savoir ce que vous reprochez à Zdarsky, d’autant plus que je ne lis pas DD. Mais j’ai bien aimé son récit Marvel Team-up et actuellement il est sur une histoire Batman/Red Hood qui me fait apprécier le personnage de Red Hood, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! Première fois je crois bien qu’on exploite le passé et les failles de Red Hood pour le rendre plus humain et pas simple machine de guerre. Bon après j’ai pas lu le run de Scott Lobdell parce que j’aime pas tous les personnages autour.
Je ne peux pas répondre pour les autres, mais depuis la fin du run de Mark Waid à la fois très super héros, très humain et assez inventif pour peu qu’on puisse encore l’être sur des franchise hyper balisées que son les super héros, Charles Soule a fait un tabula rasa et un retour au noir de Bendis et consorts… le costume devenait plus street avec des couleurs inversées… et malgré la patte graphique plus qu’honorable de Ron Garney, il ne parvient pas à saisir l’essence de Matt Murdock et Chip Zdarsky lui a redonné un peu d’intérêt au personnage mais à chaque fois que j’ai lu un preview de cette série, je n’ai pas du tout été attiré par ce run, comme une sorte de répétitions des arcs passés mais avec le ton de la série Netflix faisant de Matt un crevard fini (bon c’est pas un ange ceci dit!)
Relu ça tout dernièrement, et en effet, belle conclusion de run.
par contre, la Chute du Caïd, que j’avais beaucoup aimé à l’époque, m’apparait nettement moins bonne que dans mon souvenir. Les défaut de Chichester y apparaissent déjà, et ne feront que s’amplifier ensuite.
La chute du Caid est inutilement compliquée pour moi en prenant les apparats d’un thriller politique mais je continue de bcp aimer cette histoire. Beaucoup moins son deuxième passage dans les 90’s.
J’en retiens surtout le moment où Murdock neutralise de manière assez dégueulasse Typhoid Mary. Et la fin qui fait écho à Born again.
J’hésitais à me prendre le Marvel Epic alors que j’ai lu ses épisodes en digital et en VI kiosque. La reliure de mon Last Rites VF tombe en lambeaux. Craquage ? Pas bon pour le budget, ça…
Merde, la semaine avait pourtant bien commencé avec l’article de Tornado sur des bouquins que j’avais déjà !
Et pour le Run de Zdarsky, je te rejoins. C’est naze, cliché, fan-service, ni fait ni à faire, netflixien, Soulien et saoulant. Viens, on va fonder un (billy) Club !
J’ai tous les VI de Daredevil et donc je possède ces épisodes mais j’ai jamais accroché à cette histoire où les deux protagonistes croient être l’autre (On dirait le film Volte/face). je la trouvais assez perchée et peu crédible…néanmoins c’est dans l’armoire et ton article va me donner l’excuse d’y rejeter un oeil.
J’aime bien Chichester malgré sa manie de mettre un guest par épisode recasé au forceps (Après tout Loeb fait pareil et ça gène personne), on dirait l’écriture d’un journaliste et j’aime bien cette approche chez DD
Nocenti a écrit un mini série Batman/Catwoman. sur la vie d’une arme, c’est profondément engagé contre la libre circulation des armes aux USA, mais en prenant soin d’expliquer le parti adverse. C’est pas mal du tout!
J’aimerais bien lire son dernier trucs chez Berger book à Dark Horse.
Je pense que Nocenti a été particulièrement sensible au zeitgeist des années 80. le début de la conscience sociale internationale, On voit la résonnance des séreis DD et Longshot (un sommet de « perchitude »)
C’est la grande intelligence de Nocenti de donner un fond aux pires des salopards. Dommage qu’elle n’ait pas tenté le truc avec Bullseye.
Le côté Volte-Face, ça passe bien pour moi. Déjà chez Miller, on voyait un Bullseye obsédé par Daredevil au point de voir tous les passants avec son masque ou encore de découvrir sa véritable identité bien avant Born Again. Et Matt a ses propres problèmes identitaires et a subi traumatisme sur traumatisme tant sur le plan physique qu’émotionnel depuis qu’il s’est fait casser la gueule par ses ennemis juste avant Inferno…
« vous imaginez vous reprendre la série après BORN AGAIN ? C’est un peu comme monter sur scène après Jim Morrison…) »
Oui j’imagine bien….si on s’appelle JIMI HENDRIX 😉
Je ne connais pas ces épisodes de NOCENTI. Mais j’aime beaucoup les quelques épisodes que j’ai lu de son run.
Elle a une écriture qui me touche . Sa sensibilité féminine permet une approche différente des comics de super-héros et c’est appréciable.
NOCENTI évoque souvent des problématiques sociales fortes. Je ne suis donc pas étonné d’apprendre qu’elle attire déjà l’attention sur ces américains tabassés par la police simplement parce qu’ils sont noirs.
Cette fin de run a tout pour me plaire, d’autant plus que je suis fan de LEE WEEKS.
On va espérer et attendre une éventuelle édition en VF.
La BO : Eh bé, mes oreilles ne te remercient pas !!!!
Désolé Bruce mais ton article m’a perdu : tu fais tellement d’allers-retours avec les runs passés que je ne sais plus de quoi tu parles. J’ai vérifié : je n’ai pas ces épisodes, puisque les éditions Panini du run de Nocenti se finissent au numéro 282, juste avant.
Mais je te crois sur parole, puisque Nocenti parlait déjà au début de son run de pollution, de multinationales prêtes à tout, d’écologie, d’agriculture et d’élevages intensifs ainsi que de la justice à deux vitesses.
Espérons qu’ils arrivent un jour réédités en VF. Je les prendrai pour sûr.
La BO : je n’aime pas du tout.
La vache… Tout ce que je vois dans les scans avec cette tonne de bulles de pensée… Ça me fait pas envie…
Maintenant que je suis réinscrit en médiathèque je pourrais redonner sa chance au début du run, mais franchement je ne suis pas sûr d’être motivé… Cette narration old-school, là, j’arriverai pas à rentrer dedans je pense.
La BO. Connaissais pas. Ça s’arrêtera là.
@Tornado
Bon pour chipoter, je prends une anthologie Frank Miller sur DD. Au hasard épisode 178, l’épisode avec le maire Cherryh soutenu par le CAid . Après l’intro , sur 22 pages je compte 9 pages de bulles de pensées….même chez le grand Frank.
Après, je comprends hein, Présence en attestera : je peste moi aussi contre les grands blocs de texte dans les comics. En outre les bulles de pensées chez Nocenti ne sont ni plus ni moins excessives que chez ses collègues.
C’est vrai pour Miller sauf qu’il débarrasse peu à peu ses planches de ce gimmick de bulle de pensée (pour les remplacer par des soliloques). Qui plus-est, la classe narrative et le sens du dialogue de Miller sont à des années-lumière au-dessus des autres. Le peu que j’ai lu de Nocenti, c’est des dialogues et des tirades aussi mauvais que les autres. C’est peut-être plus profond que la moyenne avec ce background social, mais dans la forme c’est aussi laborieux que n’importe quel comics old-school. Mais peut-être que je n’en ai pas lu assez pour vraiment bien juger.
Merci pour cette présentation d’épisodes que je n’ai jamais lus, mais cet Epic Collection est dans ma pile.
Ces petits portraits saisissants d’intelligence d’un enfant terrorisé par la bombe, d’une graphiste qui fait de la rue une école d’art ou d’un inventeur d’une voiture écologique attaqué par le lobby pétrolier. – Voilà une caractéristique alléchante que j’avais déjà beaucoup apprécié dans le début des épisodes d’Ann Nocenti.
Aider les opprimés, il le fait de manière machinale sans plus croire à la justice qui l’a trahit ou encore à l’amitié. – Voilà qui me rappelle également le début des épisodes de Nocenti quand Daredevil est en mode automatique.
Matt Murdock marchant au radar : 😀
Matt enlève enfin son masque : j’aime bien les images métaphoriques que tu as relevées. Je me rends compte que Nocenti est une des rares scénaristes à mettre en œuvre des métaphores que j’arrive à comprendre facilement.
Hâte de savoir ce que tu en penseras. C’est pour ma part une lecture que j’ai revue à la hausse après relecture. C’est pas si fréquent.
Tout le run de Nocenti est un gros trou noir dans ma lecture de DD – de manière involontaire, mais cette manie d’y revenir ou de le citer qu’a le taulier va me forcer à y plonger.
Très instructif.
Pas d’espoir en VF ?
Dans les intégrales DD à la longue (donc pas avant plusieurs années puisqu’elle en sont encore aux 70’s). Les Epic collection ont cet avantage de sauter d’une période à une autre (l’inconvénient ou l’intérêt pour le lecteur, en fonction du point de vue, est de reconstituer le puzzle peu à peu).
Salut Jeremie
La série Netflix avait au moins le mérite de relancer la publication d’histoires rares de DD. Pas sûr que désormais l’éditeur VF poursuive ce rythme.
Wait and See…