Blietzrieg pop ! (The Ramones)

1,2,3,4 Ramones par Bruno Cadène, Xavier Bétaucourt et Eric Cartier

Hey, ho BRUCE LIT !

VF : Futuropolis

Un itinéraire plein de faux-pas
© Futuropolis

1,2,3,4 Ramones relate l’ascension et la chute du groupe punk new-yorkais les Ramones. Le scénario de Bruno Cadène et Xavier Bétaucourt cite ses sources, notamment MORT AUX RAMONES de Dee Dee Ramone (le bassiste et principal compositeur du groupe) et COMMANDO la biographie de Johnny Ramone (le leader et tyrannique guitariste du groupe).
Eric Cartier assure les 80 pages d’illustrations de cette BD parue chez Futuropolis. Signalons la présence d’annexes très complètes et humoristiques qui viennent compléter tout ce que les auteurs ont dû sacrifier à leur récit et qui fait montre d’une connaissance solide de la Ramone Tragédie.

Il s’agit d’une BD tout public même si une connaissance du groupe et de son parcours est un plus indéniable pour apprécier cette histoire.

Le cri de guerre de Dee Dee Ramone
© Futuropolis

Je me rappelle parfaitement de mon premier contact avec les Ramones. Je lisais pas mal d’articles sur eux dans la presse rock des années 90. Leur look et leur attitude de babouins ne m’attiraient pas plus que ça, pas plus que leur marchandising lors de mes escapades aux puces de Clignancourt. Les Ramones avaient l’air de parfaits abrutis, incarnation d’un rock seringué aux arômes de chaussettes rances…

J’arrivais donc à Album rue Dante et Philippe Touboul, encore vendeur pas encore hirsute, pas encore patron de la boutique Arkham Comics, pas encore traducteur chez Delirium, mettait ça en fond sonore pendant que j’achevais d’associer comic book et contre culture.

M’enfin, c’était donc ça ce groupe dont la presse métal se gargarisait ? Ce son pourri et sans amplitude, ces chansons ultra linéaires, cette voix inexpressive aussi plate que la poitrine de Birkin ? Comment rivaliser avec les acrobaties vocales de Mike Patton de Faith No More, la rapidité de Megadeth et Metallica, le désespoir si mélodique de Nirvana ?

Je commis donc la même erreur que celle légendaire de Philippe Manoeuvre : Les Ramones c’était ringard, pas aussi chargé en décibels que je ne le pensais, à peu près aussi has-been que les Lone Gunmen de X-FILES qui les citaient à longueur d’épisodes.

Éloge de Joey Ramone dans X-FILES en français dans le texte

Jusqu’au jour où je me dégotais le Tribute supervisé par Rob Zombie, longuement annoté par Stephen King où je comptais trouver un inédit de Marilyn Manson : THE KKK TOOK MY BABY AWAY. Au fur et à mesure que défilaient les reprises de U2, Pearl Jam, les Red Hot Chili Machins, Metallica ou Kiss, je me rendais compte de l’incroyable séries de tubes commis par les faux frères. Je devins fan contre toute attente en réalisant à quel point l’étiquette punk était réductrice, les Ramones étant aussi un groupe pop épatant pas si éloigné des productions Phil Spector et ses merveilles produites pour Les Crystals, Les Ronettes ou Darlene Love.

Il faut entendre l’incroyable prestation vocale de Joey Ramone reprenant BABY I LOVE YOU dans un album controversé produit par le même Phil Spector pour se convaincre du potentiel invraisemblable de crooner du chanteur atteint de la maladie de Marfan.

Du rock en pilonnage
© Futuropolis

Cette BD retrace donc le parcours haut en couleur façon pied nickelés de 4 authentiques marginaux réunis par la musique comme antidote à l’ennui et à une vie de merde. 1,2,3,4 RAMONES illustre toute la prose déjà lue sur le groupe : un chanteur aux troubles mentaux incurables, un bassiste bipolaire paranoïaque toxicomane au dernier degré et un guitariste caractériel vaguement psychopathe.

Tout au long de ces 80 pages, le lecteur est tour à tour appitoyé (la vie d’enfant martyr de Dee Dee), amusé (les pathétiques tentatives de Johnny de discipliner des freaks incontrôlables), dégoutté (chez les Ramones, on en était à se shooter avec l’eau des chiottes), effaré (aucun des membres du groupe n’aura la décence de visiter leur chanteur mourant à l’hôpital).

1,2,3,4 RAMONES, comme un point noir chargé de pus prêt à exploser vient questionner le rocker sur son rapport à la musique : quelle est la part du rock et celle du sordide dans l’itinéraire des Ramones ? Ces 4 individus qui se voulaient frères de scène n’avaient en commun que leur passion des Beatles (à l’origine de leur nom de scène) et des Stooges.
Pour le reste leur histoire relève plus du cauchemar que du rêve américain : des passes présumées pour se payer la dope, des plans culs avec des groupies qui tirent vers le sous-sol des musiciens déjà au plus bas, une haine évolutive entre les membres du groupe que la maladie et la mort n’apaisent pas : qui voudrait de cette vie ?

Imposer des règles à une bande de tarés
© Futuropolis

En cela le travail de Cadène et Bétaucourt est admirable : tout y est à la fois concis et cohérent. A défaut de les admirer, le lecteur suit les Ramones d’un échec à l’autre en sachant que le groupe deviendra une institution de son vivant sans que cela contente les membres du groupe.
Tout est dit, rien n’est dissimulé ou enjolivé.

La fameuse photo de leur premier album ? Prise en urgence contre un mur pour ne pas flinguer un budget promotion famélique tandis que l’un d’entre eux vient de marcher dans la merde…
Leur rêve d’enregistrer avec la légende vivante Phil Spector ? Une descente aux enfers où le producteur complètement dingue les braque avec un flingue et les force à écouter un morceau toute la nuit !

Joey Ramone, crooner ultime d’une chanson infernale supervisée par Phil Spector

Vivre avec les Ramones c’est une plongée sur le Wild Side de Lou Reed, dans un monde de putes, de camés, de trans et de violence sans rédemption. Un univers de mesquinerie où les Ramones sont toujours les derniers d’une classe techniquement limitée et jaloux aussi bien du niveau que du matériel des stars de l’époque.

Le dessin de Eric Cartier rend justice à la musique et à la personnalité des Ramones. Excellent portraitiste, il nous permet de croiser une jeune Debbie Harry qui les encourage, les Stranglers en pleine baston ou leur grand copain Lemmy.

L’accumulation de détails en arrière plan témoignent d’un dessinateur qui a eu à coeur de contextualiser son groupe dans des squats, en concerts et dans les rues de Berlin, New-York ou au Brésil. Les planches sont souvent suffocantes et donnant l’impression d’un résultat assez charbonneux. Pourtant le trait de Cartier n’est pas dépourvu d’élégance et rend parfaitement justice à ce groupe bien étrange à la fois crade et lumineux, amateur et virtuose (le jeu de guitare de Johnny Ramone a fait école), bourrin et mélodique.

Des dessins assez charbonneux d’une grande délicatesse
© Futuropolis

Car au final tout à leur apocalypse personnelle, ces Ramones réalisent avec leurs disques une sorte de miracle : montrer que l’on peut faire danser les gosses avec ses pieds en enfer, que l’on peut créer des classiques sans maitriser son instrument, participer à une révolution sociale où le prolétariat pouvait se hisser à la place des aristocrates du rock. De tout ça les Ramones se firent les ambassadeurs sans perdre leur intégrité, tourner dans des pubs embarrassantes ou des films à la Elvis.

On pourrait juste reprocher aux auteurs d’avoir privilégier l’axe Dee Dee / Johnny en evinçant Joey Ramone, sans doute le personnage le plus touchant du lot. Mais les annexes réparent cette absence que l’on imagine dûe à la contrainte du format.

1,2,3,4 RAMONES est un objet à l’image de son inspiration : simple et sans fioritures, il s’agit d’un BD dévorante qui rend justice à 4 musiciens atypiques en ne les transformant pas en modèle de vertu. De toute cette haine naît une musique assez miraculeuse. De tous ces loupés, une leçon d’attitude. Et ces plans lose s’effacent devant cette musique prodigieuse.

Dans toute leur bassesse et leur violence, les Ramones auront finalement maintenu une forme d’honnêteté pure d’être fidèles à eux-mêmes et de rester debout malgré les raz-de-marée de l’existence. En cette époque de puritanisme outré, finalement bien plus obscène, les Ramones sont devenus cette statue de la liberté d’être cons, moches, et idiots, une liberté enfouie sous le sable de l’art rock. 4,3,2,1 : merci les mecs.



24 comments

  • Nikolavitch  

    « Now I ,wanna sniff some glue »

  • Kaori  

    Je n’ai absolument aucune connaissance sur ce groupe !
    Ils étaient frères ?
    En tout cas ton article a déclenché une envie d’aller tenter une découverte de leur discographie. Je dois bien connaître quelques morceaux…

  • Tornado  

    La vache… Tu as dû bien te marrer si jamais tu as pensé à moi en rédigeant cet article… 😅

    Cela-dit c’est une BD que je lirais volontiers. Je suis toujours preneur des dessous sordides de l’histoire du rock ! Et pour une fois, le dessin est vraiment sympa. Marre des BDs de ce genre griffonnées avec les pieds !

    Ça ne me fera pas réécouter les Ramones pour autant, hein… Tu as parfaitement résumé ce qui est déplaisant dans leur musique, d’ailleurs. Ça me correspond bien, en plus de trouver ça chiant.
    Mais trêve de jérémiades, c’est un chouette article rock ! 💪

    (Mémo : J’ai vécu 3 ans en colloc avec le fan ultime des Ramones… 😔)

    • Nikolavitch  

      l’autobio de Dee Dee Ramone est à hurler de rire. l’apocalypse de la lose

      • Bruce  

        Oui, c’est même toi qui me l’a filée.

  • Manu  

    Le punk et ses dérivés m’ennuient au plus au point, ça ne me parle vraiment pas.
    Et pourtant… L’article me titille. J’aime beaucoup les biopics, le dessin me convient bien, le point de vue du scénariste semble objectif et avisé… Pour le coup je suis très intéressé. Ce qui est un véritable exploit en soi 😀

  • Présence  

    J’ai découvert les Ramones en compulsant le le guide pop rock Fnac La discothèque idéale, et en entendant parler dans les magazines Métal par d’autres groupes. J’avais fini par acheter It’s alive, une expérience sonore unique en son genre qu’il m’a fallu du temps pour apprécier. En revanche, les titres des chansons m’ont tout de suite plu par leur ironie et leur absence d’illusion. J’étais loin d’imaginer que ces titres reflétaient une partie de leur vie réelle. Je n’ai pas du tout accroché à leur versant pop.

  • Eddy Vanleffe  

    Les RAMONES c’est comme les STOOGES ou les PIXIES, on connait même quand on connait pas. bon leur parcours chaotique n’est pas une surprise, tellement leur déboires sont pls célèbres que leurs disques.. j’en viens même à penser qu’Oasis n’ même pas inventé la haine entre frangins de groupes non plus…

    Je ne suis pas un grand fan mais j’imagine bien que tu as du t’éclater à la rédaction mon ami Bruce, tant tu as pu remettre ton blouson noir floqué Rock’n folk pour inspirer ta plume revenue à ses racines… ^^
    bel article.
    Je ne suis pas sûr de me jeter sur le bouquin mais la médiathèque, c’est fait pour ça… ^^

  • Bruce lit  

    @Niko : je transmets à madame…
    @Kao : non, les Ramones n’étaient pas frères de sang mais de faux frères de scène : dès qu’un membre rejoignait le groupe on lui apposait le nom Ramone à son prénom. Leur chanson la plus connue : https://www.youtube.com/watch?v=iymtpePP8I8
    @Tornado Oui, bien entendu j’ai pensé à toi 😉 mais comme dans l’article pas mal à moi qui détestais ce groupe. Maintenant les traumatismes, ça se soigne (j’en sais qulque chose ;))
    @Manu, même si Joey Ramone n’est pas fortiche techniquement parlant, j’avais lu que son style Power Chord jouées à toute vitesse lui avait valu le titre de Guitar Hero…
    @Présence : comme d’habitude, moi c’est le contraire : c’est la pop des Ramones qui me rend aussi fou de bonheur que celle des Beatles.
    @Eddy : là je suis surpris. Si il y en avait bien un que je pensais aimer ce rock sale et mal coiffé, c’est bien toi.

    • Eddy Vanleffe  

      j’ai pas dit que j’aimais pas… c’est juste que c’est pas une passion. mais oui ce que je connais d’eux est très sympa, c’est du punk dont on retient tout de suite le refrain….
      comme pour énormément de rencontres manquées ,j’ai manqué du bon passeur au bon moment…
      ça fait parti du background chez moi pas des balises…
      mais je te rassure, je trouve ça très cool ^^

    • Kaori  

      Merci pour les précisions 🙂

  • Tornado  

    « les traumatismes, ça se soigne »
    Purée celui qui me fera aimer les Ramones n’est pas encore né et ne naitra jamais c’est certain. C’est absolument TOUT ce que je déteste (en rock) réuni en une seule entité ! 😅
    En plus le groupe incarne cette litanie que j’ai toujours trouvée ridicule comme quoi le rock, pour être crédible, ça devait absolument être sale, rugueux et méchant. N’importe quoi !

    Mais c’est pas grave. Comme je l’ai dit plus haut c’est une BD que je lirais très volontiers si j’en avais l’occasion. J’ai un temps été fasciné par le film SYD & NANCY (qui est plutôt mauvais à la revoyure). La preuve que je peux être intéressé par le background du rock même en détestant certains trucs emblématiques. Idem avec le rap, j’ai vraiment été très impressionné par 8 MILES.

    • Bruce lit  

      Je comprends.
      J’ai finalement réagi comme toi la semaine dernière en regardant sur Neflix un reportage sur Bob Marley, un personnage qui m’est sympathique alors que je HAIS sa musique.
      Who shots Bob Marley ? revient sur la tentative d’assassinat dont il fut victime et l’incroyable climat de violence de La Jamaique de l’époque. Le document montre l’écart épouvantable entre les rêves de paix d’un pacifiste fondamentalement attachant et la réalité politique. Je recommande (mais il me faudra encore bcp d’OD de morphine pour changer d’avis sur le Reggae).

      Pour revenir aux Ramones, comme tu l’as pu écrire ailleurs, la presse musicale n’a semblé légitimer à une époque que les enfants de Lou reed ou des Stooges comme s’il fallait faire le trottoir pour être légitime en rock. Ceci dit, là où tu te trompes, c’est que, au moins Joey ramone, était suffisamment érudit pour connaître et aimer plein de choses que tu apprécies : la musique noire, la motown, Phil Spector, les Beatles ou Alice Cooper. C’était l’un des nôtres (fan de comics en plus). Un personnage fondamentalement attachant sur lequel je ne me lasse jamais de lire.

  • Surfer  

    Bon, je ne vais étonner personne en disant que le PUNK n’est pas le genre musical que j’apprécie le plus… et c’est un euphémisme😩

    Le seul groupe PUNK que j’arrive à encaisser un peu c’est les Clash car leur musique est, somme toute, assez variée. Ils vont aussi chercher des sonorités dans d’autres registres. Le reggae par exemple 😝.

    Les ramones eux….il me ramonent les oreilles…et j’ai pas besoin de ça pour écouter de la musique🥴.

    Après, s’il faut leur trouver une qualité, je dirais qu’ils ont bon goût. Ils utilisent un pseudo de Macca pour le nom de leur groupe. 👍

    Leur bio en BD n’est pas pour moi je n’aime ni le groupe ni les dessins et je me fous royalement de leur histoire.
    Désolé 😙.

    • Bruce lit  

      Ah ah ah….
      De tous les groupes Punk, le seul que je ne supporte pas et auquel je ne trouve aucune espèce d’intérêt c’est… The Clash…

  • Jyrille  

    « Guerre éclair » = blitzkrieg

    Sinon très bel article qui rend hommage à l’esprit plus qu’à la forme. Je connais très peu les albums des Ramones, d’ailleurs je n’ai jamais écouté celui avec Spector. Je connais très bien leur live IT’S ALIVE par contre. J’adore ces ONETWOTHREEFOUR !

    La chanson BABY I LOVE YOU est donc très chouette en effet, et merci de m’avoir rappelé le t-shirt dans X-Files. Mais je crois bien n’avoir jamais vu cette scène (quelle saison ?).

    Je suis complètement d’accord avec ta conclusion. J’aimerai lire cet album un jour, mais je ne me sens pas assez impliqué pour aller la chercher moi-même. Mais merci Bruce !

    Bonus : deux autres titres qui parlent des Ramones, dont une faisant partie de la BO de Scott Pilgrim.

    https://www.youtube.com/watch?v=CTHpfZhfQbk

    https://www.youtube.com/watch?v=RYfUuXmdrgk

    • Bruce lit  

      Wow merci Cyrille, le premier morceau est génial, j’adore !!! C’est la deuxième fois que tu me fais kiffer après Rachel Bloom que j’écoute encore régulièrement.
      Pour X-Files, je ne me rappelle plus du tout, Tornado te dirait ça mieux que moi.

  • Bob Marone  

    Sacré destin pour ces rois de la loose ! Aujourd’hui je trouve toujours très drôle de voir des kids avec des T-shirts Ramones. Il doit y avoir des « ayant-droits » pas très antisystèmes dans le circuit…
    Pour ma part, j’avoue adorer [mode confidence honteuse on] Pet Sematary, le morceau qu’ils ont fait pour le film de Stephen King Simetierre. On ne se refait pas…

    • Bruce lit  

      Salut Bob, j’adore PET SEMETARY et ses paroles terribles : Je ne veux pas ressusciter dans un cimetière pour animaux / hors de question de revivre cette vie-là Les Ramones géraient bien les claviers sur ce morceau.

  • Patrick 6  

    Mon approche des Ramones ressemble (pour une fois) à la tienne : le côté caricatural et le son parfois riquiqui me posait problème. J’ai changé d’avis avec le temps of course…
    C’était rigolo, du reste, de visiter le CBGB à New York (avec une jolie fresque murale dans la rue en face) en guise de pèlerinage.
    Ceci dit je ne me suis jamais hasardé à écouter l’album produit par Phil Spector (l’association improbable) à l’écoute de ton lien je me dis que le mélange fonctionne !
    Un hop une nouvelle BD à lire ^^

    • Bruce lit  

      C’est vrai que la production n’est pas très avantageuse avec cette voix mixée en avant.
      Purée quelle chance d’avoir visité le GBGB ! L’album de Phil Spector est excellent. UN autre extrait incroyable https://www.youtube.com/watch?v=loFLdYM79gY

  • Steve  

    Cela fait 3 semaines que je prends ma dose de ramones en allant travailler et en revenant.
    Je suis tombé sur la reprise de Starcrawler de pet semetary qui est sympa et du coup je me suis replongé dans les ramones, là dessus j enchaîne avec le rock n folk et maintenant cet article! Je suis un homme heureux! !
    Il faut voir en passant le clip de rap de Dee Dee King « funky man »
    qui est vraiment cool. Perso suis fan du de Joey, un extraterrestre au charisme fou ( live 78 blietzkrieg bop)
    Pour le coup je n avais pas fait le lien avec le cimetière de Stephan king, le clip est super et la chanson obsédante

  • Tornado  

    Au fait, j’ai vu récemment le film sur Spector avec Al Pacino. L’acteur y fait un numéro incroyable ! Avec toutes ces perruques et cette mine de chien battu, il EST Spector ! C’est bluffant ! Mais sinon c’est juste un film sur le procès. Ce n’est pas un biopic. Quelqu’un l’a vu ?

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