Diploïdes, mon cul ! (Bullshit Detector : Les Xmen de Warren Ellis)

Les Xmen de Warren Ellis

Une chronique Hellicoptée par BRUCE LIT

VO : Marvel

VF : Panini

1ère publication le 23/04/20 – MAJ le 18/07/21

Cet article proposera un focus sur les ASTONISHING X-MEN de Warren Ellis tour à tour illustrés par Simone Bianchi et Kaare Andrews.

Spéciale dédicace à mon copain Mattie Boy, Emma Frostite en diable !  (ce n’est qu’un mauvais moment à passer)…

On savait Emma adepte de chirurgie esthétique, mais là, sur le popotin, il y aurait de quoi coller un procès au chirurgien qui a sans doute un peu forcé sur le "Kick"... ©Marvel Comics

….
©Marvel Comics

Au moment du lancement de ASTONISHING XMEN, la reprise de la licence se devait triomphale avec l’arrivée de Josh Whedon et John Cassaday et devait raccrocher les wagons des lecteurs plus conservateurs outrés par les lubies de Grant Morrison durant son run.
Sauf que, très vite, chaque numéros d’ASTONISHING XMEN accusera des délais de parution en retard et Marvel, paniquée, demandera à un auteur prestigieux, Warren Ellis, de servir de bouchetrouide avec 2 mini séries hors continuité : XENOGENESIS et LA BOITE AUX FANTOMES, deux histoires que tout le monde a déjà oublié et pour cause…

« Nous avons 2 lots de chromosomes, plein de gènes appelés Les Diploïdes. Le gène X se situe sur le chromosome 23 et utilise une protéine exotique pour envoyer des signaux chimiques aux autres gènes, ce qui les fait muter. Notre mort a 3 lots de chromosomes, il contient un espèce de gène X sur le 66, c’est un triploïde et les triploïdes fonctionnels n’apparaissent pas chez l’homme ».
Zzzzzz
Baille…
Oh pardon, vous êtes là ? J’étais en train de lire cette puissante tirade assénée par Hank McCoy à ses copains mutants en voie de disparition juste après HOUSE OF M et avant la fin des haricots de la licence sacrée de Marvel, quand, poussé par ce petit vicelard de Mattie-Boy, je me suis dit que j’allais lui redonner une seconde chance.

Emma, t'es là ?  ©Marvel Comics

Emma, t’es là ?
©Marvel Comics

Beaucoup ici l’idolâtrent le papa de TRANSMETROPILITAN, de PLANETARY et de THE AUTHORITY. C’est con, parce que le proprio de ces lieux n’a jamais pu l’encadrer. Si je suis prêt à soutenir sans ambages son travail sur THE THUNDERBOLTS et son 1er roman réussi ARTÈRES SOUTERRAINES, je n’ai jamais réussi à me passionner pour son DESOLATION JONES (peut-être parce que trop proche de ARTÈRES SOUTERAINES justement), j’ai détesté son Spider Jerusalem d’une haine triploïde, raillé son WOLVERINE : NOT DEAD YET surcoté et son NEXTWAVE, sa beauferie dans BLACK SUMMER, ses épisodes d’EXCALIBUR assez lamentables, son fameux IRON MAN EXTREMIS tellement mal foutu qu’il fallait vérifier si des pages n’avaient pas été arrachées et dernièrement son SHIPWRECK cauchemardesque.  A chaque fois que je m’inflige du Warren Ellis, ma réaction est la même : ce mec m’est c.h.i.a.n.t !

Non dénué de talent, hein mais on retrouve dans ses XMEN tous ses tics narratifs qui font jouir ses (nombreux) fans et débander ses détracteurs : des dialogues où les mutants se comportent comme des ados boutonneux : Emma en Queen Bitch qui déborde de partout  et vante  ses prouesses sexuelles à qui ne veut pas l’entendre, Ororo en princesse bling-bling qui se plaint des ardeurs  de son  mari et qui décide d’arrêter d’escaloper sa Panthère Noire pour faire un peu de social -on ne rêve pas-, Abigail Brand en rut qui passe son temps à vouloir explorer l’anatomie du Fauve, Logan et sa relation charnelle avec la bière…

LA BOITE A FANTÔMES est un catalogue des Ellissismes où son discours de Fort en sciences se déchaîne. Ne serait-ce que pour la sécurité de mes enfants alentour, je me suis retenu à plusieurs reprises d’envoyer valdinguer ce bouquin qui ne fait qu’expliquer à grands renforts de blocs de textes indigestes que les Xmen affrontent des mutants d’un multiverse. Ellis semble oublier toute rythmique d’un mini récit en en nous abrutissant pendant 4 épisodes avant d’offrir quelques moments de bastons homériques où les effets spéciaux masquent le vide abyssal de ses propos : toute cette jactance pour découvrir que Forge joue au Dr Moreau et que Science sans conscience n’est que ruine de l’âme…Oui..

Répétez après moi : Forge is an asshole ! Et les X-Men aussi !  ©Marvel Comics

Répétez après moi : Forge is an asshole !
Et les X-Men aussi !
©Marvel Comics

Cette trahison de Forge est amenée de manière elliptique et glacée : on est censé être choqué par cette trahison de l’ancien amant de Tornade mais dans les faits , l’écume aux lèvres, on essaie de ne pas avaler sa langue pour insulter un scénariste qui inaugure à sa façon le long chapitre de la décennie précédente  les XMEN sont tous des enculés : Cyclope ordonne l’exécution d’un prisonnier, Emma Frost pratique la torture, Wolverine exécute sans discuter les ordres meurtriers qu’on lui donne, Hank McCoy condamne les pratiques scientifiques de Forge en adoptant les mêmes. Quant à Armor, c’est la sidekick de l’époque qui ne sert à rien et dont on se prend à rêver que sa tronche croise un pied de biche…

Au delà, du Putain, mais qu’est ce qu’il raconte ? , on peut se demander  Mais il veut raconter quoi, le père Ellis ? Adapter, sans doute, son AUTHORITY à la sauce XMEN ? Le lecteur sourira lorsque à plusieurs reprises Cyclope demande à Henri de simplifier ses propos. Le talent de Simone Bianchi ne permet pas de fermer les yeux sur les agissement dégueulasses de ces héros qui condamnent littéralement Forge à mort d’avoir fait le mal en voulant faire le bien alors que la fin de l’histoire les relèguent au même niveau d’irresponsables génocidaires qui, en condamnant un multivers, tournent le dos à leurs agissements et invoquent le pouvoir de leur amitié pour se justifier. Une direction Dark honteuse où l’humour de Ellis sauve à peine les meubles.
C’est l’époque où Morrison conduit Sabretooth et Wolverine dans les urinoirs. Ici  Scott Summers prononce son premier Putain de son histoire. C’est mince mais suffisamment drôle pour oublier les fautes de script où Emma utilise sa télépathie sous forme de cristal.

Des héros très inquiétants  ©Marvel Comics

Des héros antipathiques et très inquiétants.
©Marvel Comics

Loin de ce ratage total, XENOGENESE rétablit à peu près le tir en faisant intervenir les Xmen dans un conflit en Afrique. Tout à coup, le X-Fan retrouve le comportement héroïque de son équipe qui se soucie du sort de civils. Ellis, contre toute attente abandonne son discours de Dr Feelgood éreintant pour asséner quelques vérités dérangeantes aussi bien sur les régimes africains (avec un Logan en mode tueur de la CIA) que l’indifférence de l’Occident à l’égard de ces conflits.

Il parvient à mettre en scène une Tornade majestueuse, des drames humains authentiques et une fin brutale digne de respect. Mais n’est pas Joshua Dysart qui veut. Ses personnages et victimes sont désespérément vides, ses vilains cheatés comme l’étaient ceux de son NOT DEAD YET ou EXTREMIS. Une facilité que l’on pourrait aussi reprocher au THOR de Ennis mais qui, lui parvenait à finaliser son numéro d’équilibriste là où les autres se vautrent lamentablement.

On a beaucoup de mal à s’intéresser au destin de ces enfants génétiquement modifiés et à ce président africain défiguré façon Deathlock. Les dessins littéralement grotesques de Kaare Andrews n’aident pas à prendre au sérieux une équipe où Emma Frost est transformée en pintade avec un cul difforme et une poitrine explosive même pas sexy. Ajoutons à cela qu’à plusieurs reprises ses expressions faciales la font ressembler à une enfant dans un corps d’adulte, que le prologue contient un dialogue surréaliste d’inutilité entre Scott et Tornade et vous comprendrez pourquoi personne, PERSONNE ne se réclame des Xmen de Warren Ellis.

Un dessin outrancier à tous les niveaux mais de caractère.  ©Marvel Comics

Un dessin outrancier à tous les niveaux mais de caractère.
©Marvel Comics

Quand on sait le miracle qu’il effectuera pour les THUNDERBOLTS, une équipe de troisième catégorie, on ne pourra que déplorer le gâchis de ces 10 épiosdes ni faits ni à faire. Nous avons ici le travail d’un professionnel qui réussit à dissimuler derrière son savoir-faire et son charabia son profond désintérêt pour les enfants de l’Atome.  Un peu comme un bon pote un peu chiant qui vous coince à table toute la soirée pour vous parler de physique quantique alors que vous vous vous attendiez à une soirée cinéma. L’anecdote n’est pas de moi mais d’ Alice Cooper coincé à table avec David Bowie.

Dommage car avec le même casting et une prétention divisée par 2, Warren Ellis aura su, en son temps, écrire une Emma Frost nettement plus intéressante et une équipe attachante dans son adaptation animée pour MADHOUSE.
Bon et maintenant, interrogation écrite : c’est quoi un triploïde ?

Des couvertures non dénuées dhumour. ©Marvel Comics

Des couvertures non dénuées d’humour.
©Marvel Comics

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La BO du jour

Il n’y a pas que Ellis qui se la pète en sciences…

69 comments

  • Bruce lit  

    Bonsoir à tous
    Bonsoir à tous les commentateurs qui sortent du bois
    Je sors d’une journée de télétravail où j’ai dû organiser plein de protocoles // au coronavirus.
    Pardonnez-moi, à l’inverse de mes habitudes je ne ferai pas de réponses individuelles et vais tenter de synthétiser toute ce qui s’est dit.

    Alors, Surfer, Ben : moi ça me fait très plaisir d’être traité de Gonzo.
    Je l’ai déjà dit, mon influence reste la presse rock : Lester Bangs, Nick Kent, Patrick Eudeline, Dionnet (qui faisait du Bullshit Detector avant l’heure avec son Joe Staline) , Manoeuvre, Marc
    Zerrmati, tous ces gens m’ont été aussi importants que Miller, Claremont ou Moore.
    Tout comme les descentes de police de Ardisson, les portraits au vitriol de De Caunnes dans NPA et les écrits de Desproges.

    Je ne suis pas dépositaire du Bullshit Detector : Rock’n’Folk pratiquait ça dans les 80’s. Mais on peut )aussi remonter à certains écrits de Baudelaire dans son SPLEEN DE PARIS, Apollinaire (APPLOLINAIRE CRITIQUE d’ART) ou Théophile Gautier et son esprit tellement vif (SALON DE 1847) sans oublier Artaud, tous ces gens ont aiguisé mon esprit critique et orienté mon goût pour un certain dandysme et les bons mots.
    Et le rock bien entendu.

    De cet héritage viennent des articles grande gueule et sale gosse (que je préfère à sale con hein…no offense !).
    C’est ce ton et le gout du débat qui vous a tôt ou tard amenés ici.
    J’avais rappelé dans l’interview de Présence que nous nous sommes rencontrés autour de ONE MORE DAY, le truc à peine diviseur.

    J’ai donc ma vision des choses très étroites au vu des barrières de ce que j’appelle mon gout. J’ai la prétention de savoir ce que j’aime, ce que je n’aime pas.
    Pour la dernière fois : j’ai détesté mes premiers Gainsbourg, mes premiers Pink Floyd, mes premiers Doors. Et j’y suis revenu encore et encore pour comprendre. Ce que j’ai tenté de faire avec Ellis une dernière fois ici.

    Cet article est mon journal de bord de mon rejet. C’est un enregistrement de ce que j’étais en août dernier. Ça plait, ça plait pas, ça ne m’appartient plus, toutes vos lectures sont vraies et fausses à la fois, chacun lit avec ce qu’il est.

    Certains premiers lecteurs vont trouver ça génial, d’autres merdique, et les habitués vont soupirer en se disant « encore ? ». Cette lassitude Matt, c’est ton état à toi + le fait que lorsque l’on se parle tous les jours depuis 5 ans, on est sans doute plus difficile, plus exigeant, plus…Dandy !

    Mais…
    Si nos auteurs ont leurs tics d’écriture, pourquoi n’en-aurais-je pas ?
    Je connais mes tics. Je connais ceux de mon équipe voire de nos lecteurs.
    Je sais que mon écriture n’est plus la même. Je vois évoluer Bruce Lit Le Blog en atelier d’expression collective (j’insiste, c’est comme ça que je le veux exister). Peut-être un jour, qui sait, il y aura des
    vidéos, des chansons, je ne m’interdis rien.

    En attendant Bruce Lit Le Blog est un journal qui s’écrit au jour le jour.
    Dans les journaux, il est des rubriques que je ne lis jamais.
    Dans Rock’n’Folk je ne lis jamais la rubrique Blues.
    Quand une chanson me fait chier sur un album, je la zappe.
    Quand un film m’emmerde, j’éteins.
    Et quand une oeuvre me met en colère, j’ai besoin de l’extérioriser, ce qui nous fait un point commun Matt : le besoin de le dire !

    Il existe cette rubrique donc Bullshit Detector.
    Comme il a existé Psykologeek
    Comme FR, le Defi Nikolavitch, le Serial Serie de Cyrille.
    Telle ou telle rubriques ne pas appréciées de tous. Et ?
    Si tu n’es pas content en discothèque, tu attends la chanson suivante. Et si au bout d’un moment, ça te fait chier, tu ne reviens plus.

    En regardant le journal du Bullshit Detector , quand même plus de peur que de mal : 71 articles sur 1506…Même moi qui suis nul en Maths, c’est peau de banane quand même d’autant que je suis pas le seul à les écrire : Tornado, Kaori, Eddy ou JP s’y sont collés.

    Le dernier en date signés Bruce Lit date de…septembre de 2019 pour LA CASA DE PAPEL.
    Autant dire que je me suis assagi et que je passe mon temps sur des interviews ces temps-ci.

    En conclusion ?
    Si j’ai autant aimé Artères Souteraines, c’était que c’était un roman Gonzo…
    Bullshit Detector continue.
    Et Bruce Lit aussi !
    Les articles à charge sont minoritaires mais ont droit de cité. Comme je l’indiquais en dédicace : ce n’est qu’un mauvais moment à passer…

    • matt  

      « Ce que j’ai tenté de faire avec Ellis une dernière fois ici.  »

      Mais ça doit faire 10 fois que tu dis que tu laisses tomber Ellis…
      A un moment, ma parano me fait me demander si tu ne le fais pas exprès pour emmerder ceux qui aiment.

      Et ton besoin d’en parler ça veut donc dire que ça te met en colère ces comics ? Bah…relax alors. C’est juste des comics. Comment ça, moi aussi relax ? Bah…euh…on a peut être des défauts pas si différents…

      « Si nos auteurs ont leurs tics d’écriture, pourquoi n’en-aurais-je pas ? »

      Bon ok…mais alors on a autant le droit de ne pas les aimer, non ? Mais tu trouves ça violent qu’on te le fasse remarquer.
      Alors tu ne m’en voudras pas si je zappe les articles coups de gueule ?

      • Jyrille  

        Une fois n’est pas coutume, je vais vite fait répondre à la place du boss : je ne pense pas du tout qu’il écrive ça pour faire chier ceux qui aiment. Il explique son point de vue (et c’est vrai qu’on le connaît, je ne comprendrai jamais cette aversion pour la SF) et si ça permet un billet différent, pourquoi pas. Comme toi je ne suis pas fan des articles coups de gueule ou négatifs mais je peux reconnaître que cela donne un autre point de vue.

        Donc oui, si tu fais l’impasse sur des articles qui vont autant t’énerver que les comics de Ellis énervent Bruce, personne ne t’en voudra 😉

  • Michel  

    Dakodac, belle mise au point.
    Pas de Pacadis ?

    • Bruce lit  

      Bonjour Michel
      J’ai lu quelques trucs de Pacadis et pas mal de trucs sur Alain Kan aussi. Leurs parcours m’intéressent d’avantage que leurs productions pour le coup.

  • Nikolavitch  

    Rhoo, comme tu y vas.

    j’admets que Ghost Box est hyper brouillon narrativement (je pense que Bianchi y est pour quelque chose, d’ailleurs, ses pages sont souvent sens dessus dessous, je le trouve globablement illisible, que ce soit sur un scénar -peut être trop- alambiqué d’Ellis ou sur une bourrinade bas du front à la Lloeb.

    après, les personnages caricaturaux, c’est peut-être lié à la série elle-même : Asto, au départ, se voulait un peu en marge de la continuité, et était là pour pousser un peu les potards. C’est ce que fait Whedon, en jouant sa partition sans grande originalité, mais en confrontant les persos comme il sait le faire, et c’est ce que fait Ellis en balançant du gros concept, ce qui est à l’époque sa feuille de route chez Marvel. ce que lui demande Quesada, c’est de proposer trouze mille trucs dont ses collègues pourront s’emparer ensuite, ou pas. Ça a très bien marché sur Iron Man et sur Thunderbolts. sur d’autres séries, ça a l’air moins évident. En effet, je n’avais pas pensé à la radicalisation subséquente des X-mutants, peut-être tire-t-elle ses racines de là (ou de Morrison, je ne sais pas). mais comme je n’ai quasi pas lu les titres X période Bendis et compagnie…

    • Bruce lit  

      Tiens, il est là lui ?
      (Salut Alex)

      Ce que je dis méchamment dans mon article : les idées de génie de Ellis sur les Xmen, personne ne s’en souvient…
      Le discours de Wolverine sur l’Afrique et son cynisme total, voilà quelque chose de dérangeant, tout comme celui de Willingham sur le conflit Judeo-Palestinien. Mais au moins c’est courageux et solide pour une production Mainstream.
      J’aime beaucoup la première partie de Wheddon car il savait jouer des interactions entre personnages. Pour le reste c’était un reboot très plaisant et chaleureux, on ne peut pas lui retirer ça.
      Ellis a écrit Excalibur, Xmen, Wolverine et je ne luis sens aucune affinité avec ses personnages. C’est ce que je lui reproche. Mis à part dans le DA de Madhouse.

      • Nikolavitch  

        le DA est très cool, ouais. et oui, Ellis essaie de dire des trucs et de faire évoluer le bouzin. et en effet, c’est pas ici qu’il a le mieux réussi son coup.

        (mais à titre personnel, je trouve les échecs d’Ellis plus fructueux et plus malins que les réussites de Bendis)

    • Eddy Vanleffe  

      C’est vrai ça…
      ses séries sont souvent des rampes de lancements pour faire un nouveau projet simple et « filmable »
      Sur Moon Knight c’est très réussi, le héros est devenu sympa et plus original que le rip-of de batman blanc

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