FLASHBACK (Flash)

THE FLASH, la série télé de 1990

Un flash-info rédigé par JP NGUYEN

Il court sans jamais perdre Allen
© CBS Television

THE FLASH  est une série produite par Danny Bilson et Paul DeMeo, diffusée sur la chaîne américaine CBS du 20 septembre 1990 au 18 mai 1991. En France, la première diffusion fut sur TF1, du 2 septembre 1992 au 3 février 1993. La série comprend un épisode pilote de 90 minutes et 21 épisodes de 45 minutes.

Attention : le radar a flashé des spoilers dans cet article.

En classe de seconde, en cours de Sciences de la Vie et de la Terre, il m’arrivait de gribouiller des têtes de super-héros sur la paillasse. C’était sans grand dommage, pensais-je, puisque l’encre du stylo plume se nettoyait facilement sur le bureau carrelé… Un après-midi, une camarade de classe, légèrement dans la lune, interrompit la prof de bio dans l’explication du TP avec l’exclamation « Mais, c’est Flash ! ». Je n’étais pas présent, car les TP se faisaient en demi-groupe mais cela me fut rapporté et je me lamentais intérieurement puisque j’avais plutôt dessiné Captain America !

Mais le bolide de DC Comics avait alors sa série diffusée sur TF1 les mercredi en début d’après-midi. Il était donc davantage connu du grand public que le patriote Marvélien au bouclier. C’était un peu la même punition que lorsque je dessinais Serval avec son masque. J’avais droit à « Ouais, il est cool ton dessin de Batman ! ». Et justement, l’homme-chauve souris avait connu un regain de popularité en 1989 suite à la sortie du premier film de Tim Burton.

La Warner cherchait à capitaliser sur ce succès super-héroïque et c’est alors que Danny Bilson et Paul DeMeo ont proposé le pitch de UNLIMITED POWERS, une série se déroulant dans un futur dystopique, où les vilains de DC auraient manœuvré pour que les héros abandonnent leurs pouvoirs. L’histoire aurait été centrée sur un groupe de quatre rebelles, dont Flash. Mais le studio vit rouge, non à cause du costume du héros, mais à cause du budget nécessaire pour réaliser la panoplie d’effets visuels pour autant de personnages. Réduisant leur ambition, Bilson et DeMeo se concentrèrent sur Flash avec des histoires se déroulant « au présent ». Enfin, c’était un présent assez relatif, puisque les décors et la garde-robe étaient influencés par le film de Burton et du coup : à Central City, on croisait des immeubles aux façades Art Déco et des passants coiffés de chapeaux au look années 30. En fait, le parti pris esthétique était similaire à celui qui serait retenu pour BATMAN THE ANIMATED SERIES. Un autre point commun est l’équipe en charge de la musique : le générique est signé Danny Elfman et les musiques sont composées et dirigées par Shirley Walker. Dès les premières mesures, on peut percevoir une similitude avec le thème que Elfman avait composé pour le Caped Crusader.

Tina et Barry, un duo qui fonctionnait plutôt bien
© CBS Television

Côté distribution, c’est John Wesley Shipp qui fut choisi pour incarner Flash. Acteur de Soap-Opera (il a démarré en 1980 dans HAINE ET PASSION), il possédait une musculature très bien dessinée, qui mettrait bien en valeur le costume de Flash, dont on doit le design à Dave Stevens, le créateur de Rocketeer. Au début, la Warner ne voulait pas d’un costume de super-héros et on a failli avoir un Flash qui se serait baladé en jogging gris… Bilson et DeMeo ont insisté pour avoir un costume à la fois fidèle au comicbook et télégénique. Réalisé sur mesure pour s’adapter au corps de l’acteur, le costume coûtait 100 000 dollars la pièce et la série en a utilisé 8 (pour les doublures, les cascades, les plans rapprochés) ! En plus de donner des sueurs au comptable de la Warner, le costume faisait office de sauna portatif pour John Wesley Shipp, qui raconte qu’il transpirait abondamment et qu’en plus, il devait le garder entre les prises puisqu’il n’était pas du tout facile à enlever et remettre… Même si ce look plus musculeux pouvait faire tiquer les puristes, étant donné que le Flash de papier avait une silhouette plus svelte, je trouvais que le rendu à l’écran était assez réussi.

L’actrice Amanda Pays (alors célèbre pour sa participation à la série MAX HEADROOM) obtint l’autre rôle majeur de la série, celui de Tina McGee, une scientifique de STAR LABS, qui connaissait l’identité secrète de Flash. Dans les comics, le personnage avait été créé par Mike Baron pendant l’époque où Wally West incarnait Flash puisque Barry Allen était « mort » dans CRISIS ON INFINITE EARTHS. Mais pour la série TV, les producteurs préférèrent miser sur Barry Allen, avec des origines assez fidèles au comicbook dans les grandes lignes (un agent de la police scientifique victime d’un accident impliquant la foudre et des produits chimiques) en y ajoutant tout de même un frère policier, Jay, qui sera tué par Pike, chef d’un gang de motards, ce qui poussera Barry sur la voie de justicier masqué.

J’en connais qui ont flashé sur Tina McGee…
© CBS Television

Adversaire principal dans l’épisode Pilote, Pike réapparaîtra dans l’épisode 15 FAST FORWARD, dans une intrigue basée sur le voyage temporel. Interprété par Michael Nader, le personnage de Pike est symptomatique d’une des grosses faiblesses de la série : un manque de charisme du côté de l’adversité. Les histoires opposent souvent Flash à de simples truands et braqueurs, qui ne peuvent pas vraiment contrer la super-vitesse du héros. Pour ce qui est des super-vilains, ceux créés pour la série sont assez peu marquants et ceux empruntés aux comics ne sont qu’au nombre de trois : Captain Cold, Mirror Master et le Trickster. Les deux premiers sont des versions assez light de leurs modèles de papier, et l’on sent un peu la limitation des effets spéciaux de l’époque.

Pour le Trickster, dont le nom fut traduit en « Charlatan » sous nos contrées, il bénéficia de l’interprétation de Mark Hamill et d’un « vrai » costume bariolé, assez ridicule, mais plutôt raccord avec l’essence du personnage. Hamill semblait s’éclater dans le rôle de ce vilain déjanté et on pourrait y voir une sorte de répétition générale avant des années de doublage du Joker pour le dessin animé de Batman. Dans les seconds rôles, celui de Julio Mendes (joué par Alex Desert), le collègue de labo de Barry, était le plus notable. Il apportait une touche cool très appréciable et cherchait aussi régulièrement à « caser » Barry, sans succès. D’autres personnages récurrents étaient assez caricaturaux, tel Joe Kline (interprété par Richard Belzer), un présentateur télé assez peu scrupuleux, ou encore le duo de flics Murphy et Bellows, qui servaient de ressort comique dans des scènes assez convenues.

Mark Hamill dénommé le Charlatan en VF, pourtant, c’était avant l’épisode 8 de Star Wars… © CBS Television

N’ayant plus eu l’occasion de revoir la série depuis un bout de temps (la dernière fois, ce devait être une rediff sur M6, pour vous dire comme ça date…), j’ai quand même été marqué par les pitchs de certaines histoires. Pour les besoins du présent article, je me suis même fait une cure express avec ce qui était disponible sur Youtube… Ci-dessous, je vous propose une petite sélection.

Le numéro 4 « Honor among thieves », propose une trame assez classique de casse ambitieux monté par une bande d’as de la cambriole pour dérober le masque de Raspoutine, exposé au musée de Central City. Les méthodes utilisées par Flash pour neutraliser ses adversaires sont assez emblématiques de l’esprit du show. Par exemple, il enferme un des voleurs dans un mur de lingots d’or qu’il monte à toute vitesse.

Si j’ai quelques réminiscences du 13 « Tina, is that you ? », c’est que j’avais un crush pour Amanda Pays et que l’épisode était l’occasion de la voir en tenue de bad-girl, du fait d’un accident lui causant un changement de personnalité. Tout au long de la série, l’alchimie entre John Wesley Shipp et Amanda Pays est assez perceptible et le jeune spectateur que j’étais se désolait que Barry ne voit pas que Tina était faite pour lui (je n’étais pas encore familier de ce ressort dramatique si fréquemment utilisé dans les séries américaines).

Dans l’épisode 17, Flash affronte Captain Cold, qui a été engagé par un mafieux pour refroidir toute la concurrence. Le speedster se retrouve gêné aux entournures par l’intervention intempestive de Terri Kronenberg, une journaliste de tabloïd. Dans l’épisode 18, Flash se retrouve face à son clone, Pollux, qui a grandi en croissance accélérée et a l’esprit d’un enfant, ce qui le rend influençable…

Et puis, bien sûr, les épisodes 12 et 22, qui font partie de ceux co-écrits par Howard Chaykin et John Francis Moore, où sévit le personnage du Trickster, évoqué plus haut. C’est d’ailleurs un des rares cas où un antagoniste réapparaît dans la série; la plupart des épisodes étant indépendant, sans réel fil rouge.

Captain Cold, rhabillé pour l’hiver…
© CBS Television

En les regardant aujourd’hui, les effets spéciaux ont forcément un côté désuet. La super-vitesse, notamment, est parfois représentée avec un simple effet d’avance rapide qui minore quelque peu la célérité énorme dont est supposé faire preuve le détenteur de la Speed-Force. Toutefois, si on les remet dans le contexte, en comparant par exemple à la série SUPERBOY, dont j’avais vu quelques bouts sur TF1, les SFX de FLASH étaient de qualité supérieure. Entre ça et le costume mentionné plus haut, le budget de chaque épisode se situait autour du million de dollars. Hélas, elle ne connut pas le succès, la chaîne CBS peinant à trouver un bon créneau de diffusion, avec des programmes concurrents sur la même case horaire tels que le COSBY SHOW et LES SIMPSONS, qui s’avérèrent plus redoutables que les Rogues. Des coûts élevés et une audience pas à la hauteur : la série fut annulée au bout d’une seule saison !

Il faudra attendre plus de vingt ans, avec la nouvelle série THE FLASH de CW, lancée en 2014, pour que John Wesley Shipp retourne à Central City, d’abord dans le rôle de Henry Allen, père de Barry, injustement condamné pour meurtre, puis dans la peau de Jay Garrick et enfin d’un Flash d’une terre alternative (la Terre 90, clin d’oeil à la série originale) qui se sacrifiera dans le crossover Crisis comme l’avait fait son homologue de papier. Amanday Pays et Mark Hamill feront eux aussi des apparitions dans cette nouvelle série. Paradoxe : pour connaître le destin final de ce FLASH, il ne fallait vraiment pas être pressé !

A l’approche de la ligne d’arrivée de cet article, il me faut livrer mon verdict sur cette série. Un avis forcément biaisé par la nostalgie en ce qui m concerne. Ce n’est pas une réussite absolue : les limitations techniques et une approche un peu timorée, surtout dans la première partie de la saison, ont nui au grand spectacle super-héroïque auquel on pourrait s’attendre, s’agissant du bolide écarlate. Toutefois, de mémoire de spectateur, c’était une des rares séries à témoigner d’un respect authentique pour le comicbook d’origine, à l’instar du SUPERMAN de Richard Donner et par contraste avec les adaptations MARVEL des années 70-80. Je ne vous recommanderai pas de vous ruer dessus mais si l’occasion vous est donnée de regarder certains épisodes, savourez les comme on se délecte du petit plaisir inoffensif d’une pâtisserie bien sucrée. Genre, un éclair, par exemple…

Ouais, elle était un peu téléphonée, cette dernière vanne…
© CW

/////

La BO du jour :

23 comments

  • Tornado  

    Ah ben ça alors, tu as réussi à me donner envie de voir cette série que j’avais toujours prudemment et soigneusement évitée, et laissée dans les limbes des vieilleries télévisuelles impies et obsolètes…
    Je n’avais pas perçu la filiation avec les BATMAN de Tim Burton (et leur esthétique art-déco + la musique de Danny Elfman). Je ne savais pas non plus qu’il y avait Mark Hamill. Dans mon esprit c’était un soap kitsch et fauché transformé en série de superslips, un peu comme les téléfilms Marvel (merci d’avoir cité mes articles sur le sujet). Mais là, je vois que ça a quand même l’air sympa ne serait-ce que pour l’ambiance burtonnienne. La BO qui fait également office de teaser est très explicite.
    Et bravo pour les multiples jeux de mot. Un article bel et bien signé JP ! 😀

  • JB  

    Merci pour ce retour dans le passé !
    Dans les parallèles avec la série animée Batman, dans mes souvenirs, le Trickster de Mark Hammil se trouve même acoquiné avec une proto-Harley Quinn qui l’idolâtre mais que lui méprise.
    Ah, les yeux d’Amanda Pays…
    Je crois me souvenir de l’histoire du clone (c’est moi ou toutes les séries de Superhéros ont utilisé ce concept ?), ce Pollux n’était-il pas de bleu vêtu ?

  • Nikolavitch  

    J’aimais beaucoup la série aussi, pour ma part. même si, comme tu le fais remarquer, elle manque de gros vilains, elle avait une chouette ambiance et était très fun. Dommage que ça n’ait pas duré.
    Je crois me souvenir que l’annulation, outre les soucis de budget, a été également précipitée par l’outing forcé de John Wesley Shipp.

  • JP Nguyen  

    @Tornado : si tu tentes le coup un jour, je serai intéressé par ton retour. C’est pas garanti que ça te plaise, mais ça pourrait…

    @JB : exact, il y avait un sidekick féminin pour le Trickster. Encore un petit élément préfigurant BTAS…

    @Alex : j’ignorais l’anecdote de l’outing forcé.

    • Tornado  

      Je n’ai jamais aimé ce personnage, raison pour laquelle je me suis tenu à l’écart de la série. Il fait partie de ces super-héros que je trouve tellement ridicule (la panoplie en l’occurence) que je n’arrive pas à franchir la barrière d’incrédulité, à moins d’un parti-pris très connoté (avec le dessin cartoony de Darwyn Cooke dans LA NOUVELLE FRONTIÈRE, par exemple, ça passait tout seul). Pour le coup, le décorum burtonnien, encore une fois, ça peut marcher avec moi.

  • Baptiste  

    Salut JP,

    merci pour cet article qui rappelle des bons souvenirs de l’enfance. Je ne connaissais pas le comics à l époque, mais j avais bien aimé la série. Mis à part les muscles, je trouve toujours que le costume est réussi.

    Petit clin d’œil à Mark Hamill, il y a un épisode de l anime Batman the brave & the bold, où notre encapé doit protéger Mark Hamill d un enlèvement conjoint du Joker et du Trickster.

  • Ben Wawe  

    Très bel article, merci. J’ai quelques souvenirs flous (évidemment, pour Flash) de visionnage d’enfance, avec un a priori positif.
    Je me souviens notamment du double, et d’un ancien super-héros âgé revenant pour un baroud d’honneur.

    J’ai toujours été très content que la série The Flash de The CW ramène l’acteur puis le personnage. C’est un bel hommage et, objectivement, un hommage mérité, tant la série a su, malgré ses défauts réels, avoir une véritable qualité, et a donc marqué son temps.

  • Jyrille  

    J’avais totalement oublié cette série jusqu’à ce que je revois la première image. Merci pour la madeleine JP, un super article plein de bons mots, de souvenirs persos et d’infos dont je ne me doutais pas du tout. De la série je ne me souviens vraiment que d’une scène, celle où Allen mange tout ce qu’il trouve après avoir utilisé son pouvoir. C’était marrant. Je connaissais un peu le perso sans avoir vraiment lu ses bds je pense. En tout cas j’en ai un bon souvenir même si elle semblait déjà datée à l’époque, trop gentille, comme les séries phares Drôles de dames ou L’homme qui tombe à pic. Il faudrait que je tente les séries DC des années 2010.

    La BO sera pour plus tard.

  • Kaori  

    Ah que j’ai aimé cette série !

    Bravo pour le rapport avec BTAS, je ne me rappelais pas du générique et c’est flagrant en l’écoutant ! Cependant, je trouve la série FLASH moins sombre et sérieuse que BATS, et la musique du générique ne reflète pas ce côté fun. C’est fou quand même de penser qu’un dessin animé de super-héros était plus adulte qu’une série télé !
    Je me rappelle très bien du Trickster, le seul ennemi mémorable au point qu’il est revenu pour un second épisode.
    Et j’étais fan aussi du couple Tina/Barry…
    Je me rappelle aussi de mon plaisir non dissimulé chaque fois que je revoyais l’un des deux, notamment JWS dans le rôle du père de Dawson, mais surtout dans THE FLASH ! J’ai lâché la série en cours, je n’ai donc jamais vu l’arrivée de Jay Garrick, ni Crisis… J’aime pas les sacrifices…

    En tous cas, merci pour cet article « madeleine » et ses jeux de mots !

    • Nightwing59  

      Merci pour l’article. Pour l’annulation, elle aurait été en grande partie due au coming-out forcé par un tabloïd de l’acteur.

      Le studio ne voyant pas d’un bon œil que l’acteur principal soit gay. Ça avait été confirmé par John WS.

  • Jyrille  

    Je viens de voir le générique : ah oui, même dans l’animation, ça fait très BTAS… que je dois regarder en entier, il le faut… je n’ai vu que trois ou quatre épisodes pour le moment

  • Sébastien Zaaf  

    Grand fan de Flash, j’avais beaucoup aimé la série. A l’époque j’avais même acheté le pilote qui était sorti en VHS. J’ai tout revu au moment de la sortie en DVD. C’était évidemment un plaisir de retrouver JWS dans la série CW. Il y a un côté un peu « corny » il ne faut pas le cacher, comme pour Lois et Clark. Mais après la grande noirceur de la fin des années 80, le côté cartoon était plutôt sympathique avec ces décors entre Burton et Dick Tracy. Merci pour ce Flashpoint 🙂

  • Présence  

    Génial ! J’ai souvent entendu parler de cette série, et je pense que je n’avais pas la télé quand elle fut diffusée en France, ce qui fait que je n’en ai jamais vu un seul épisode.

    Sur les 22 épisodes, neuf furent écrits ou adaptés par le duo Howard Chaykin & John Francis Moore. Howard Chaykin !!!!!!!!!!!!!! Oups, un petit instant que le fanboy en moi se calme…

    C’était sans grand dommage, pensais-je, puisque l’encre du stylo plume se nettoyait facilement sur le bureau carrelé… Quel rebelle ! 🙂

    Episode 4 : histoire de CHAYKIN & Moore !!!!! Inspirer, expirer à fond, comme mon thérapeute m’a appris à le faire.

    Les épisodes 12 et 22, qui font partie de ceux co-écrits par Howard Chaykin et John Francis Moore : ahhhhhh, tu les cites explicitement. Je reprendre une attitude plus composée.

    En les regardant aujourd’hui, les effets spéciaux ont forcément un côté désuet. – Je me souviens d’Howard Chaykin qui en parlait dans une interview et qui expliquait que les budgets n’étaient pas extraordinaires et qu’il fallait déployer des astuces inventives pour ne pas sacrifier au côté superhéroïque du récit.

  • Présence  

    Ah ben pas mal, les acteurs de passage : Mark Dacascos, Adam West, Angela Bassett, Bill Mumy, et plein d’autres.

  • Doop O'Malley  

    J’avais aussi un crush pour Tina McGee.
    Merci pour cette madeleine

  • Eddy Vanleffe  

    J’ai totalement zappé cette série, que je pensais aussi « réussie » que Lois et Clark, la série où SUPERMAN se sert de sa force pour briser des serrures, plier des canons de revolver et arracher des liens….
    Je trouvais ça déjà ringard à leur sortie. 0 l’époque je detestais tous les support tv pour les super héros parce que je trouvais que cela leur faisais de l’anti-pub….là on pouvait lire des « born again, « des Last kraven’s hunt » ou même des trucs plus lambdas mais quand même ambitieux, les séries TV revenaient au bon vieux « le grand machinzoïde veut détruire la ville et pour y arriver il a cambriolé la banque! »
    Comme on lie disait plus haut, l’animé de Batman était bien plus représentatif des lectures que les films ou séries TV de cette époque ( a part Batman retruns)
    Je suppose que je réviserais mon jugement à l’heure actuelle.
    Merci pour cette rétrospective

    • JB  

      Et pourtant, objectivement, les personnages de Batman Returns sont très très loin de leur version papier (la Catwoman des comics a rarement été aussi névrosée, le Pingouin jamais aussi monstrueux, Batman tue)

      • Jyrille  

        En effet, le Batou de Burton tuait déjà dans le premier opus, un vrai non-sens. Lorsque je l’ai revu, j’ai encore moins aimé. Et pourtant j’adore le decorum de Burton, tous les costumes, les décors, la ville bien sombre.

      • Eddy Vanleffe  

        Totalement!
        Mais le film contient une idée graphique à la minute, une esthétique à part entière et une poésie assez séduisante.
        c’était un film qui ne prenait pas le parti pris de prendre son public pour des attardés comme les autres programme traitant le genre.
        J’ai constaté après l’avoir vu qu’il était loin d’être fidèle et je l’ai longtemps rejeté pour ça, mais dans le grand festival des films autour de la chauve souris, je le trouve très réussi en tant qu’objet filmique.
        au bout d’un compte aucun film n’est réellement fidèle de toute façon, ils prennent chacun un petit bout du personnage (un peu un signe de l’incroyable richesse du support papier ) sans arriver à en faire le tour.
        Ce que je veux dire, c’est qu’àla V, les héros me paraissaient régresser,
        Avec Dinsey+, on est un peu revenu à ça d’ailleurs comme un full-circle. Le traitement de l’Homme-chose dans le Marvel Horror machin chose en Noir et blanc, m’a fait pleurer…
        transformer un personnage, pourquoi pas, mais en faire un pet de manga, ça tord le ventre.
        Bruce parlait dans l’émission You Tube de l’épisode D’spayre VS Cyclope, à quel point il était sombre, marquant sur la notion de deuil etc… ce genre d’effort artistique est réduit en bouillie par ce genre de téléfilm.
        Je réalise après coup, que les séries 90 n’étaient pas mal-intentionnées, mais juste prisonnière d’un format et d’un budget…
        C’est pour ça que je je pourrais me tenter sur FLASH…
        Mais pas pour Lois et Clark par contre ^^

        • Jyrille  

          Pas trop de souvenirs de Lois et Clark à part que j’avais un crush sur Teri Hatcher, évidemment… Mais tu as raison pour le format des séries des années 90.

          • Nikolavitch  

            un truc que Lois & Clark faisait très bien, c’était incarner la rédaction du Daily Planet, et j’aimais bien pour ça.

  • Jyrille  

    Je suis allé voir le nouveau THE FLASH hier soir. Et je pense que Doop va se marrer si il y va, on a toujours le thème de Diana quand elle apparaît… c’est toujours mieux que le Thor Love and Thunder, ou Justice League, mais bon clairement c’est pas génial. Les FX sont moches et ratés, les scènes où Flash va très vite font pâle figure face à celles de Quicksilver dans les films X-Men, la volonté de surfer sur le multivers et les incarnations passées font trop penser aux Marvel et on ne ressent rien pour les personnages. L’humour, presque omniprésent, fonctionne parfois, et le script n’est pas une bouse. La BO est pas trop mal. Mais c’est vraiment pas génial.

    • Eddy Vanleffe  

      le coté ingrat des multiples reports d’un film qui devait introduire le multivers avant le film de Spider-Man No Way Home…
      Bon perso j’ai lâché tous ces films et je me les regarderais peinard à la TV quand j’en aurais envie.

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *