Gage d’investissement

Wytches 1 par Scott Snyder et Jock

Un article de  : PRÉSENCE

VO : Image

VF : Urban

Promenons-nous dans le bois…

Promenons-nous dans le bois…©Image Comics

Il s’agit du premier tome d’une série indépendante de toute autre ; il comprend une histoire qui peut se suffire à elle-même, comme la première saison d’une série au long cours.

Il contient les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2014/2015, écrits par Scott Snyder, dessinés et encrés par Jock, avec une mise en couleurs réalisée par Matt Hollingsworth.

L’histoire commence en août 1919, avec 2 membres de la famille Cray, dont l’un a été gagé.
Le récit passe ensuite en 2014, avec la famille Rooks composée de Charlie (le père, écrivain), Lucy (la mère, en fauteuil roulant), et Sailor (la fille, 16 ou 17 ans). Le père est en train d’essayer de distraire sa fille avant qu’elle ne prenne le car pour affronter sa première journée dans un nouveau lycée.

Ça ne rate pas, dès le premier cours, sa voisine demande à Sailor si elle a vraiment tué une autre lycéenne. Pendant ce temps-là, Charlie a une discussion téléphonique avec Reginald, son agent littéraire. Il doit s’interrompre parce qu’un faon est entré dans son salon. Pendant la nuit, Sailor a la conviction d’avoir été attaquée dans son lit. En tout cas, elle porte une étrange marque au cou.

Lorsque Scott Snyder débute cette histoire, il est le scénariste de référence pour la série principale Batman, avec des dessins de Greg Capulo (à commencer par La cour des hiboux). Il réalise une série indépendante pour Vertigo American Vampire, avec Rafael Albuquerque, ayant bénéficié de la participation de Stephen King pour son lancement. Il a également réalisé une histoire d’horreur avec la participation de Scott Tuft et Attila Futaki : Severed.

Un faon dans le salon

Un faon dans le salon©Image Comics

Le lecteur découvre une histoire relativement intimiste, centrée sur un noyau familial composé de 3 personnes, habitant dans une maison à l’écart de la ville, avec une sombre histoire de sorcières qui n’apparaissent pas immédiatement, et dont la représentation sort de l’ordinaire. Jock réalise des dessins singuliers, à la forte personnalité graphique.

Son approche graphique amalgame à la fois un côté réaliste prononcé, mais aussi une apparence un peu anguleuse, tout en laissant des zones d’ombre. Au départ, le lecteur a l’impression que les aplats de noir figurant les zones d’ombre mangent les dessins au point de les rendre parfois difficilement lisibles. Passée la scène introductive, il constate que Jock insère de nombreux détails qui ne sautent pas forcément aux yeux, mais qui sont bien présents dans les cases.

Par exemple le lecteur enregistre vaguement que Charlie a un tatouage sur l’épaule droite, sans bien faire attention au motif. Il faut attendre le chapitre 4 pour voir que ce motif correspond à un moment particulier de la relation entre Charlie et sa fille Sailor. Il note aussi que Jock a représenté un modèle particulier de baskets pour Sailor. L’armature de ses lunettes dispose également d’une forme spécifique. Du point de vue des costumes, le duo jean + T-shirt compose la majeure partie de la garde-robe de la plupart des personnages. Cela n’empêche pas de voir apparaître des tenues différentes quand les personnages s’y prêtent : chemise et cravate, robe et collier, salopette, pantalon de survêtement, uniforme de policier.

Le lecteur se rend compte que les cases comportent des détails qui ne viennent pas phagocyter le premier plan. Ainsi le panneau publicitaire de « Taylor » (la série de livres écrits par Charlie Brooks) est posé simplement dans le bureau de Reginald. Seule la direction du regard du personnage incite le lecteur à s’attarder sur ce panneau, et encore s’il arrive à se montrer assez attentif pour ne pas se contenter de suivre l’action principale de cette case qui est la conversation téléphonique. Dans le chapitre 6, le lecteur apprécie également la représentation de l’intérieur d’une bibliothèque municipale, avec ses rangées de rayonnages (et à nouveau le panneau publicitaire « Taylor »).

Des décors soignés et détaillés quand nécessaire

Des décors soignés et détaillés quand nécessaire ©Image Comics

Jock met en scène avec habileté les éléments horrifiques. Il ne se complaît pas dans le détail gore maniaque. Il choisit un point d’équilibre délicat entre ce qu’il montre et ce qu’il suggère. Ainsi le lecteur peut projeter ses propres angoisses dans les zones d’ombre, tout en se trouvant incapable d’ignorer ce qui est représenté. Un simple exemple permet de se rendre compte de la subtilité de cette mise en scène.

Dans le troisième épisode, Charlie Rooks est agressé par une femme (Clara Poirot) qui le maintient à terre et qui se pique le sein avec une aiguille. Si le lecteur parcourt rapidement la page, il est possible qu’il ne remarque pas ce détail. Dans ce cas, 1 ou 2 cases plus loin, il revient en arrière pour comprendre ce que cette femme est en train de faire. Là il découvre alors ce détail qu’il n’avait pas forcément vu ou assimilé. Du coup il regarde la case avec une attention plus soutenue, en la détaillant. Le dessinateur a réussi à augmenter le degré d’attention du lecteur.

Dans les pages de fin de volume, il y en a 2 qui décomposent les 6 étapes de a mise en couleurs réalisées par Matt Hollingsworth. Il y a d’abord des couleurs pleines sans dégradé, puis des dégradés pour souligner les volumes. À la suite de quoi, Hollingsworth ajoute de discrètes textures sur certaines surfaces, et enfin il ajoute des tâches de couleurs transparentes. Ce travail sophistiqué génère des ambiances uniques, ainsi qu’une impression de halo matérialisant de manière complexe des halos d’énergie surnaturelle.

À la première lecture, l’intrigue de Scott Snyder déçoit un peu. Voilà un père à la personnalité pas vraiment agréable qui s’occupe de sa fille de manière un peu brusque (pas sur le plan physique). Les événements surnaturels sont assez horribles (dents sans propriétaire, langue coupée, apparence des sorcières). Les 2 derniers épisodes sont consacrés à l’action. Du fait du comportement du père, le lecteur a du mal à éprouver de l’empathie à son encontre. En outre, la mère ne dispose pas de beaucoup de personnalité. Enfin l’intrigue montre que les personnages sont ballotés d’un événement à l’autre, sans grande maîtrise sur eux.

Des dents sans propriétaire

Des dents sans propriétaire ©Image Comics

À la fin du tome, le lecteur trouve également 5 textes de 2 pages, écrits par Scott Snyder, sur la source de son inspiration (une promenade régulière dans les bois avec un copain), sur sa paternité, sur ses souvenirs d’un an passé à travailler dans un parc Disney. Au départ, ces textes semblent assez égocentriques, sans grand intérêt, si ce n’est pour la genèse du projet.

Snyder répète à plusieurs reprises à quel point il a été surpris par le succès commercial de ces épisodes, dont les chiffres de vente étaient exceptionnels pour une série indépendante, publiée chez Image, sans superhéros. Cette remarque ressemble à une forme d’autopromotion, parée des habits de la fausse modestie.

Une fête foraine lugubre et angoissante

Une fête foraine lugubre et angoissante ©Image Comics

Dans ces pages de texte, le lecteur découvre également qu’à 2 reprises Scott Snyder s’est conduit en père indigne, ou au moins irresponsable. Ces anecdotes font écho au comportement de Chalie Rooks vis-à-vis de sa fille Sailor. Dans un parc d’attraction, il lui fait prendre des risques inconsidérés. C’est d’ailleurs l’une des séquences qui le rend foncièrement antipathique, quels que soient les actes de bravoures qu’il accomplit par la suite. Ces anecdotes permettent également de changer de point de vue sur le récit, et le regarder comme l’évolution de la relation entre un père et sa fille.

En reconsidérant cette histoire sous l’angle de cette relation père-fille, le lecteur prend conscience qu’elle acquiert une toute autre saveur. Le comportement de Charlie Rooks devient celui d’un individu normal, avec ses défauts, ses limites, ses angoisses. L’action de gager un être cher (essentielle dans l’intrigue) se confronte alors à la force de l’amour paternel, ou maternel. Ce premier tome devient une histoire très personnelle sur la découverte des responsabilités qui vont de pair avec être parent.

Le lecteur sait bien que Scott Snyder a dramatisé ses propres expériences pour les transformer en comics de genre horrifique. Malgré tout, sous la surface, il ressent les difficultés d’un homme pour accepter les contraintes issues de la responsabilité paternelle. Le personnage central en devient plus humain à défaut d’être sympathique, et l’histoire prend une autre dimension, beaucoup plus dérangeante qu’une suite d’horreurs surnaturelles. Le lecteur finit par identifier la source profonde du déplaisir lié à cette lecture. Ce n’est pas du fait d’une qualité relative des éléments horrifiques. Ce n’est pas lié à une intrigue un peu facile. La véritable horreur prend sa source dans l’honnêteté de Scott Snyder vis-à-vis de ses limites d’être humain. La véritable horreur est que les défauts du personnage principal font écho à ceux du lecteur.

Le travail remarquable de Jock et de Matt Hollingsworth permet à ce récit de venir viscéral, et participe au sentiment désagréable généré par la lecture. Ce désagrément n’est finalement pas celui d’un récit artificiel, mais plutôt celui d’une histoire personnelle, d’une honnêteté qui met mal à l’aise. Scott Snyder utilise le genre de l’horreur surnaturelle pour parler de celle de la condition humaine.

Des sorcières qui sortent du cadre de la définition

Des sorcières qui sortent du cadre de la définition ©Image Comics

19 comments

  • JP Nguyen  

    Wow, Présence, en voilà une analyse intéressante !
    Ceci dit, le fait qu’il faille lire des textes hors-BD pour comprendre les intentions de l’auteur et se faire une autre interprétation de l’oeuvre me rend perplexe.
    Je crois que, à la base, je suis un lecteur fainéant. J’aime lorsque le récit me transmet un plaisir de lecture immédiat. Après, la connaissance des coulisses, du making of, des tenants et aboutissants, peut apporter un plus. Mais à la base, il faut déjà que l’oeuvre m’ait accroché.

    Côté dessins, j’ai déjà lu pas mal de Jock et il me laisse également partagé.
    Je trouvais ses covers pour Scalped très original et amenant beaucoup d’ambiance. Dans Losers, il me semble que les décors étaient souvent spartiates et que les couleurs n’embellissaient pas trop l’ensemble. Sur Black Mirror, la prestation était honnête mais pas très marquante.
    Mais avec les couleurs de Hollingsworth, j’ai l’impression que les illustrations atteignent un autre niveau et c’est ce qui me motiverait bien à lire cette série, plus qu’un scénar de Snyder que je trouve un peu trop « hype ».

    • Présence  

      Lire les textes hors BD pour comprendre les intentions – Mon objectif était de décrire mon expérience de lecture. La narration m’a pris au dépourvu et car ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. Il m’a fallu faire un effort pour prendre cette BD pour ce qu’elle est, et pas pour ce que je souhaite qu’elle soit (thème d’une discussion récurrente avec Tornado). C’est donc plutôt mes limites de lecteur (ou les a priori de mes attentes) qui sont en cause plutôt que la qualité de la narration.

      Pour être franc, j’ai les mêmes réticences que toi à lire du Snyder, à cause de son côté hype. C’est une des raisons pour lesquelles je ne suis pas attiré par American Vampire. En outre je trouve que son Batman repose trop sur des formules, ce qu fait que j’ai arrêté au bout de 2 tomes estampillés New 52. Ça m’a donc d’autant plus surpris de le voir aussi honnête dans son propos de parent faillible, humain.

      C’est la participation de Jock qui m’a convaincu de tenter cette lecture (en plus pas chère en VO, $10). Les décors ne l’intéressent pas plus que ça, mais pas moins qu’un dessinateur lambda de comics. Par contre il a une approche un peu plus conceptuelle de la structure des cases et des pages qui le place (à mes yeux) dans une catégorie supérieure à celle de la simple représentation figurative.

  • Bruce lit  

    Je n’ai absolument rien compris au Pitch de départ….
    Scott Snyder : j’ai lu ces trois premiers American Vampire. C’est plutôt pas mal, je ne les revends pas encore, mais sur la trame de fond, même si les personnages sont plutôt bien écrits, ça ne raconte pas grand chose.
    Jock : j’ai un bon souvenir de son travail pour le Fakers de Mike Carey.
    « L’histoire commence en août 1919, avec 2 membres de la famille Cray, dont l’un a été gagé. » Qu’as tu voulu dire par là ?

    • Présence  

      Gagé, comme dans l’expression « mettre en gage », ou encore « Un gage d’investissement ». Une partie de l’intérêt de la lecture réside dans la découverte progressive de la signification de ce terme, du mystère qui entoure les pratiques de cette famille. J’ai tenté d’appâter le lecteur par le mystère, sans pour autant introduire un divulgâcheur (merci JP).

  • Jyrille  

    Je ne connais vraiment pas bien ces auteurs, mais l’ambiance me parle, et j’avais bien aimé ce que j’ai lu de American Vampire. Je vais peut-être tenter, surtout que ton analyse est une nouvelle fois bluffante, Présence. Il me semble avoir ressenti ça pour une autre bd que j’ai lue récemment, mais je ne remets pas le doigt dessus. Peut-être bien Enigma…

    • Présence  

      Ça m’est déjà arrivé à plusieurs reprises de refermer un comics ou une BD assez déçu, puis de rédiger un article ou un commentaire et de me rendre compte que j’étais passé à côté de l’intention de l’auteur. Formaliser un avis par écrit m’aide à constater les qualités d’une lecture pour ce qu’elle est, et non pas pour ce que j’aurais souhaité qu’elle soit.

      Enigma est un bon exemple d’une de mes lectures un peu bof, où je me suis aperçu après coup de la densité de la narration, de sa cohérence, et du propos assez personnel de l’auteur.

      • Jyrille  

        Je te rejoins complètement. D’ailleurs je vais le faire pour Enigma, mais pas de suite, c’est pas le bon moment (vous me connaissez). Ca m’est arrivé clairement en faisant le Cendrillon par exemple.

  • Tornado  

    Je crois que je vais me le prendre. Il y a un peu tout ce que je recherche là dedans (histoire fantastique, ambiance gothique, narration adulte et viscérale, récit à plusieurs niveaux de lecture, graphisme et découpage sophistiqué), et en plus je suis assez fan, quant à moi, du travail de Jock.
    Belle analyse de notre ami Présence, ici rehaussée par le choix des scans.

    • Présence  

      J’espère que Scott Snyder et Jock tiendront leur promesse et donneront une suite à ces premiers épisodes.

  • yuandazhukun  

    Hmmm…faut que je fasse gaffe…avec toi Présence je pourrai acheter bien plus que je ne pourrais…déjà à cause de Tornado faut que je prenne le Thor de Gillen qui clôt le run de JMS…Heureusement pour moi sur ce coup-ci je n’aime pas des masses Snyder (même si j’adore Jock !) faut maintenant que je me trouve des prétextes pour pas me laisser tenter mais ou va t’on ! Comme d’hab bravo pour un nouvel article avec une belle analyse (ça t’arrive de faire des articles de merde ?)

    • Présence  

      Comme toi, et du fait du même commentaire de Tornado, je crois que je vais finir par lire le Thor de Kieron Gillen, scénariste que j’apprécie bien en général.

      Ta question m’a bien fait sourire pour son humour 🙂 . Heureusement, il ne m’appartient pas d’y répondre, mais plutôt à ceux qui ont la gentillesse de me lire. Des articles de merde, sûrement, des articles chiants encore plus certainement, et de manière sûre et certaine des articles trop longs.

  • Lone Sloane  

    Tout à l’air étrange et décalé dans ce récit, de l’orthographe modifié du titre et la silhouette énigmatique dans les bois au graphisme altéré et à la couleur en surimpression et en tâches. Tu en dis suffisamment (il va falloir un copyright pour le divulgâcheur de JP) pour appâter l’amateur de fantastique comme le curieux en mal de récits graphiques exigeants.
    Mais c’est ton argument sur le traitement particulier de la paternité qui est décisif en ce qui me concerne. Je recherche ce type de récit qui peuvent mettre dans une zone d’inconfort le lecteur et l’amener à reconsidérer sa propre partition.
    Etre parent est à mon sens un chemin où l’on apprend une forme d’humilité et où le compromis se révèle nécessaire.
    Merci pour cette intrigante chronique

    • Présence  

      Malgré mon a priori négatif envers Snyder, j’ai su que je ne résisterais pas à l’envie de la lecture, dès les couvertures intrigantes de Jock. Même l’image promotionnelle (celle avec le doigt crochu griffant la définition de Wytches) a suffi à me convaincre (je suis faible).

  • JP Nguyen  

    Petite précision : j’ai piqué le terme « divulgâcheur » chez les Québecois, après l’avoir lu dans une critique (de film ou de série, je ne me rappelle plus…)

  • Jyrille  

    Je me rends compte que j’ai oublié de trouver Sans issue. En tout cas j’avais craqué pour ce Wytches et finalement j’ai bien fait ! Je ne suis pas fan du dessin mais l’histoire l’a happé et curieusement, alors que je suis un fainéant de premier ordre, j’ai dévoré les textes en fin de volume. J’y ai trouvé une sincérité étonnante de la part d’un auteur, et une explication rationnelle de l’amour pour le genre horrifique. Ce n’est pas mon cas mais cette bd m’a vraiment donné le frisson, et j’étais pratiquement certain que la fin serait tragique, ce qui n’est pas vraiment cas. Mais bon je ne tenterai pas ses Batman, vous voulez ma ruine !

    • Présence  

      Content que ça t’ait plu. De la même manière, j’avais été décontenancé par la franche candeur des textes en fin de volume. En ce début d’année 2016, Scott Snyder vient de réitérer sa ferme intention d’écrire la suite de Wytches cette année.

  • Alchimie des mots  

    Incroyable ! Quel retour 😲
    Snyder, je l’ai un peu trop aimé, je l’avoue à cause des Hiboux, l’an Zéro qui est l’un de mes comics préféré et quelques comics qui ont suivi cette série. Je suis tout de suite redescendu sur terre avec All Star Batman!
    Un peu lassé par ses intrigues que je trouve longue et complexe.
    Jock, je n’aime pas trop son style mais sa série The Losers avec Diggle et Arrow année Un sont excellent.
    Hollingsworth fait parti de mes coloristes préférés notamment pour Daredevil Jaune qui reste, pour ma part, la série avec les plus belles planches.
    Je te rejoins, j’aime beaucoup les préfaces et posface dans les comics car elles me permettent, comme tu dis, de comprendre les intentions de l’auteur.
    C’est ce qui m’a permis de réellement comprendre et apprécier le comics Batman Créature de la nuit.
    Je t’en ai fais part sur ton bel article sur Hellboy 🙂
    D’ailleurs, je ne sais pas si c’est possible de créer une système qui permettent d’avoir un retour nos échanges car revenir visualiser l’article n’est pas souvent évident.
    Tu m’as donné l’envie de relire du Snyder, tu peux essayer avec Tom King pour voir 🤣
    Très bon article ! Merci

    • Présence  

      Merci pour ton retour Alchimie des mots. Pour être honnête, il s’agit de la rediffusion d’un article initialement paru en 2015.

      Un retour sur ces échanges : si tu passes régulièrement et que tu consultes le site sur un ordinateur, tu peux voir apparaître les derniers commentaires en haut et à droite de la page (c’est comme ça que j’ai vu que tu as laissé des commentaires).

      Batman par Snyder : j’ai très vite abandonné parce qu’il s’éloignait trop du canon de Batman tel que je l’apprécie. The Losers : très bonne série que j’ai bien aimée.

      Tom King ; il y a deux articles de ma plume sur des comics écrits par lui, et des articles par d’autres contributeurs.

      Le tome 2 de Batman :

      http://www.brucetringale.com/un-nouvel-eclairage-sur-batman-batman-rebirth-2/

      La 1ère moitié de The Vision :

      http://www.brucetringale.com/on-ne-choisit-pas-sa-famille-the-vision/

      • Alchimie des mots  

        D’accord c’est noté !
        Merci pour ton retour et je vais prendre le soin de lire tout ceux-là !

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