Leçons superflues donc parfaitement indispensables et essentielles (Le dandy illustré de Stanislas Gros)

Le dandy illustré de Stanislas Gros

Un manuel de savoir-vivre à l’usage des boloss et des philistins par CYRILLE M

VF Carnets de Sel

LE DANDY ILLUSTRE est commandable juste ICI

Santé !
 ©  Carnets de Sel

Le dandy illustré est une BD au format franco-belge cartonné de quarante-six planches. Elle a été publiée en août 2020.

Parmi les conseils développés ci-dessous, aucun n’aura l’affront de perturber votre joie à la lecture du D.I. de S.G.

Sachons distinguer un dandy d’un POTUS

Tournons-nous vers Wikipédia, notre tamanoir renifleur : « Un dandy est un homme se voulant élégant et raffiné, se réclamant du dandysme, courant de mode et de société venant de l’Angleterre de la fin du XVIIIe siècle, mais aussi d’une affectation de l’esprit et de l’impertinence. »

Tandis que le POTUS passe son temps à tweeter des imbécillités dignes d’adolescents abreuvés de bières et de modèles artistiques navrants. « Le dandy tweete-t-il ? » allez-vous me rétorquer, la bave aux lèvres et l’œil pétillant tel mon labrador lorsqu’il me voit remplir mon attestation de déplacement dérogatoire du Ministère des attestations de déplacement dérogatoire. Je vous répondrai ceci : ça dépend. Mais en aucun cas des imbécillités dignes d’adolescents abreuvés de bières et de modèles artistiques navrants.
Simple, non ?

Traquons-le dans son habitat naturel

Habituellement aisé, le dandy se joue cependant de toute attache. Il peut ainsi facilement passer de longs week-ends à la campagne, tant que ladite campagne se trouve dans un cottage full options ou une roulotte décente.

Par définition, le dandy condamne son habitat naturel à changer souvent, au gré des modes et des innovations. Les mauvaises langues (autrement appelés jaloux) vous diront qu’il s’agit même de son activité principale, le rabaissant ainsi au calomnieux niveau d’artiste. Alors que pas du tout. Parfois, entre Chienchien et Loulou, il sort boire une chaussure avec ses ami.e.s.

Barcelonaaaa
 ©  Carnets de Sel
La trilogie sexe, clairon et alcool


Il existe malheureusement de nombreux cas de dandysmes divergents. Par exemple, vous pourriez croiser l’orientaliste express, le dude-a-like, la balancelle truelle, le rustre-killer, la cavalerie mongole, le rap game.

Toutes ces variations peuvent souvent mener à la dépravation, tendance classique du dandy friand de clystères et de chaussures du sexe opposé.

Par contre, s’il reste raisonnable, ces attirances pour les plaisirs triviaux l’aident tout simplement à conserver sa carte du parti dandyste. Ce n’est pas du tout une mince affaire, comme dirait Maigret.

Des truffes, oui, mais de Tasmanie

La principale qualité du dandy consiste en son intérêt sincère et bienveillant de tout ce qui est différent. A l’instar de l’enfant attiré par le premier couteau étincelant négligemment oublié par un personnel de maison plus enclin à chasser la gueuze que les tâches qui lui sont normalement dévolues, le dandy foncera la tête baissée et le sourire dents apparentes vers toute nouveauté, toute civilisation, toute recherche scientifique, toute théorie nouvelle qui pourrait l’aider à garder sa carte du parti et son esprit vif et tranchant tel un couteau négligemment oublié.

De là à le comparer à un ignare heureux, seuls les jaloux (autrement appelés mauvaises langues) s’y risqueront peut-être. Ils sont capables de tout.

Le sketch Oscar Wilde du Monty Python’s Flying Circus (S03E13 ‘Your majesty is like a stream of bat’s piss’)

Veillons ensemble à sortir avec panache

Vous trouverez dans LE DANDY ILLUSTRE une vingtaine de leçons de savoir-vivre vues sous le prisme d’un certain snobisme fantasmé. Le nombre de planches varie de une à cinq selon l’envie et le propos. Deux personnages principaux, présents sur la couverture, se partagent ces courtes histoires : Dorian, tout droit sorti du PORTRAIT DE DORIAN GRAY, et la Duchesse. Ce sont nos guides autant que nos victimes tant le pire peut leur arriver. Par exemple, sous couvert de présenter la psychanalyse, nos héros tombent malades ou se cassent la jambe, dans des dialogues directement hérités des Dupond et Dupont de TINTIN.

Sous un trait fin et logiquement élégant pour illustrer le sujet, Stanislas Gros tisse des liens étonnants qui questionnent nos habitudes et nos coutumes, chaque histoire permettant d’explorer des innovations, qu’elles soient scientifiques, techniques ou artistiques. L’esthétique Arts-déco revient souvent, emplissant les pages telles des marges de JH Williams III ou de vieux romans jeunesse illustrés, voire des épisodes de FABLES de Bill Willingham et Mark Buckingham. La plupart des dessins sont en noir et blanc, mais ponctuellement soulignés de quelques couleurs discrètes. Dans la leçon numéro 17, La cathédrale engloutie, le dessin devient le cœur de l’histoire tout en proposant une respiration spirituelle. Certaines histoires ne sont pas exemptes de dynamisme, surtout lorsqu’elles parlent de moyens de locomotion, que ce soient les patins à roulettes ou les voitures.

Partie de campagne
©  Carnets de Sel

En dépassant la première lecture, et en s’attardant sur les pages de garde, vous pourrez également remarquer que l’auteur a soigneusement cherché des modèles et des faits existants: une vingtaine d’écrivains ou artistes sont présentés, de Colette à Papa Wemba, ainsi que quelques inventions anciennes incongrues mais réelles. Détachées des pages intérieures, elles permettent de se concentrer sur les histoires tout en consolidant l’authenticité des inspirations.

Il n’y a pas de message directement politique, mais le décalage déjanté se charge de dénoncer l’absurdité de certains de nos comportements. J’ai souvent ri et souri en le lisant, les expressions effarées étant extrêmement bien croquées. Quant à la fin, elle remet ces découvertes en perspective du temps qui passe et de la soi-disant modernité de nos sociétés.

Vous voulez lire une de ces histoires en entier pour vous donner une idée du ton général ? Un lien se cache dans l’interview ci-dessous, interview que Stanislas m’a fait la joie d’accepter.

Cela faisait neuf ans que tu n’avais plus sorti de bandes dessinées, serais-tu le Tool de la BD franco-belge ? Depuis tout ce temps, t’es-tu toi aussi, à l’instar de Maynard James Keenan, le chanteur de Tool, lancé dans la production viticole ?

Je me suis consacré à mes deux grandes passions dans la vie : la chasse à courre et le stock car. En neuf ans j’ai tué 34 cerfs, démoli 52 voitures, gagné 12 courses dont trois contre mon ami Donald Trump et renversé 43 vieilles dames au volant des 3 marques différentes de SUV.
Sinon la dernière BD que j’ai essayé de faire, j’y repense parce qu’elle est morte pendant que je répondais à tes questions, c’était une histoire à partir de la relation que Juliette Gréco a eu avec Miles Davis, mais c’est là que j’ai commencé à me rendre compte que je n’y arrivais plus, je refaisais dix fois les mêmes pages, je n’arrivais jamais à les finir et finalement j’ai abandonné. Depuis j’ai vu qu’une autre BD était parue sur le même sujet chez Delcourt, elle a l’air très bien faite en plus. Bref, j’ai continué à dessiner, mais plus de BD, c’était devenu trop difficile.

D’où vient l’idée du dandy illustré ? Peux-tu nous raconter les circonstances de sa tardive mise en album ?

A l’origine c’était pendant que j’adaptais le Portrait de Dorian Gray, je me suis documenté sur le dandysme, et quelqu’un dans les commentaires de mon blog avait suggéré l’idée d’un manuel du dandy illustré, donc j’ai fait une page, puis deux, puis dix. J’aimais bien alors j’ai continué un peu pour moi de temps en temps, même si ça me semblait peu probable que ce soit édité un jour. Et puis un jour, Carnets de Sel est venu me chercher à un moment où je n’y pensais plus du tout, où je l’avais complètement enterrée, alors que j’avais dessiné plus d’une quarantaine de pages.
Donc je m’y suis remis, j’ai fini les pages pas finies et j’ai dessiné environ une dizaine de nouvelles pages, et voilà.

Ton livre me fait découvrir énormément de choses : par exemple, le pianocktail inventé par Boris Vian (un autre dandy) dans l’ECUME DES JOURS avait déjà été imaginé par Huysmans dans son roman A REBOURS (roman favori de Serge Gainsbourg). Comment as-tu élaboré ces courtes histoires ? T’ont-elles demandé beaucoup de recherches ?

Pour moi A REBOURS était avant tout une référence d’Oscar Wilde, ce serait le modèle du mystérieux livre jaune qui « empoisonne » Dorian dans le Portrait, livre jaune qui est d’ailleurs passé à la trappe dans mon adaptation (et dans toutes celles que je connais d’ailleurs). Je l’ai lu quand même parce que je suis curieux, c’est là que j’ai trouvé la tortue (qu’on voit aussi dans mon adaptation du PORTRAIT), le clystère, et effectivement l’orgue à bouche dont je suppose que Vian se sera lui aussi lui aussi inspiré. A propos de lui, pour être précis, Vian était un zazou, une variante du dandysme des années 40. Evidemment j’adore sa chanson J’SUIS SNOB, dedans on retrouve un peu de ce que j’ai essayé de faire dans cet album. Elle a été reprise récemment par Thurston Moore <3

De nos jours grâce à Internet le travail de documentation est assez facile. Je me suis longuement baladé sur Wikipédia, parfois je partais d’un truc que j’avais envie de dessiner, comme l’hélicoptère ou une façade de Gaudi. Ne me prends pas pour un érudit, je suis juste un type qui consulte Wikipédia quand il veut savoir un truc .

Tomber Amoureux
©Stanislas Gros
Tu abordes des sujets toujours actuels : la corrida, le végétarisme, le féminisme… Te sens-tu tiraillé entre le XIXe et le XXIe siècle ?

A vrai dire j’ai plutôt essayé d’éviter les sujets actuels, on vit une époque assez plombante avec des débats pénibles et de l’indignation partout, la cancel culture ceci et le professeur Raoult cela… D’ailleurs, au moment où Sandrine et Julien m’ont proposé de faire cet album, l’actualité c’était les Gilets Jaunes. Je me sentais complètement en décalage, est-ce que vraiment c’est le bon moment pour parler d’assortir sa cravate à son casoar apprivoisé ? A quoi ils m’ont répondu qu’il n’existait sans doute pas vraiment de bon moment pour ça de toute façon, et c’est sans doute vrai.

De même, ma vision de la Belle époque est délibérément fantaisiste, ce n’est pas du tout une reconstitution réaliste, c’est juste un petit monde magique où on boit du champagne dans des chaussures et où on dit « pythagoréen » à la place de végétarien. J’espère surtout avoir créé un petit espace de légèreté dans ce monde de brutes.

Ce qui m’amusait surtout c’était de montrer des inventions auxquelles nous sommes habitués aujourd’hui à l’époque où elles étaient nouvelles, voire incroyablement futuriste. Nous sommes entrés dans une période où c’est de plus en plus difficile de s’émerveiller des nouveautés technologique, prends par exemple la 5G : personne ne comprend vraiment à quoi ça sert, au mieux on s’en fiche, et au pire on y entrevoit de nouveaux moyens de nous surveiller et nous abrutir. Ce que je voulais c’était retrouver l’enthousiasme de Jérôme Bonaldi quand il nous présentait une nouvelle invention dans les années 90. J’aimerais bien faire la même chose avec d’autres périodes du XXe siècle : les années 20, les années 60… bon je ne sais pas si je le ferai, si il me faut dix ans à chaque fois ça va être compliqué.

En revanche j’ai été rattrapé par l’actualité : à un endroit, j’avais un bout de page à combler, je ne savais pas trop quoi y mettre, et comme j’aime bien les animaux bizarres, j’ai dessiné un animal bizarre. J’aurais pu dessiner un oryctérope, ou alors un potamochère, peut-être un amblypige mais ce jour-là c’est tombé sur le pangolin. Quelques semaines plus tard le pangolin était une star internationale et mon dessin risque passer pour une allusion au SARS-COV 2.

Te considères-tu dandy ?

Pas vraiment, je ne me sens pas assez soigné pour être un dandy, je suis à peine capable de me passer un coup de peigne le matin et je ne sais toujours pas faire un nœud de cravate.

Et puis bon il faut encore voir ce qu’on met derrière le mot dandy : à l’origine c’est plutôt péjoratif, et encore aujourd’hui ça peut être utilisé dans ce sens-là, pour désigner, mettons, un fâcheux qui aura toujours raison grâce à un bon mot et une pose aristocratique. A l’opposé, si on écoute Baudelaire ou Barbey, le dandy serait une sorte d’homme idéal supérieurement raffiné, une espèce d’élite de la race humaine. A partir de là je trouve ça délicat de se revendiquer dandy…

Après, comme il n’y a pas de définition claire du dandysme, on peut encore y mettre d’autres choses si on veut. Par exemple j’ai trouvé un jour sur le net ce commentaire au sujet de Bowie :

Source Pinterest

En suivant cette piste on peut voir le dandysme comme une manière de résoudre ses complexes quand on se sent un peu moche, un peu bizarre, un peu en décalage avec le reste du monde. C’est un moyen de rendre ça cool.
Enfin sinon, plus simplement le dandysme peut être un moyen de mettre un peu de fantaisie dans sa vie quand elle est un peu trop chiante, c’est évidemment cet aspect que j’ai le plus mis en valeur dans l’album.
Bref, tout ça pour dire que je ne sais pas vraiment si je suis un dandy ou pas. Sans doute, par certains côtés.

Tu intègres l’Art Nouveau dès la couverture. Est-ce que, pour toi, il fait partie du dandysme ou n’en est-il que son contemporain ?

Le dandysme remonte bien avant l’Art Nouveau, le mot a dû commencer à être utilisé en Angleterre au XVIIIe, mais le type de personnalité qu’il désigne existait sans doute déjà depuis très longtemps. Si ça se trouve, le premier homme préhistorique qui a eu l’idée de décorer ses outils l’a fait par dandysme…
Le dandy est souvent féru d’avant-garde, donc c’était le prétexte idéal pour dessiner de l’Art Nouveau, ce dont j’avais envie depuis très longtemps, en particulier les intérieurs Mackintosh, à cause des rayures. Ensuite quand j’ai eu l’impression d’en avoir fait le tour je me suis intéressé à Gaudi, Majorelle, Guimard…

Dans toutes tes BDs, tu essaies d’intégrer des éléments graphiques novateurs ou différents, comme ce flip-book du portrait de Dorian Gray. Ici ce n’est pas systématique mais il y a du papier chiffonné et surtout une utilisation inhabituelle de la couleur. Peux-tu nous parler de ces approches ? As-tu utilisé le numérique ?

J’aime bien essayer des trucs mais je ne m’en fais pas une obligation ; en général il s’agit avant tout de servir la narration, parfois je me fixe des règles un peu sans y penser : la mort doit apparaître dans toutes les cases du CONDAMNE, le PORTRAIT doit ponctuer toutes les pages de Dorian Gray (çe qui a donné un flip book à la fin mais de manière finalement un peu accidentelle), etc. Ce sont des « trucs » qui m’aident à rendre intéressant ce que je raconte.
Les couleurs minimalistes du Dandy viennent de mes premières références : les intérieurs Mackintosh et les dessins d’Aubrey Beardsley, qui utilisent très peu de couleur. Après j’ai continué comme ça, même quand je dessinais des objets ou des costumes qui auraient dû être colorés, ce qui donne, je pense, une vision un peu inhabituelle de la Belle époque, plus épurée, un peu calligraphique. De manière un peu inattendue, ça me rappelle un peu des pochettes de disques des années 70 : PARIS 1919 de John Cale, RUMOURS de Fleetwood Mac, ou encore le clip de LIFE ON MARS.
En passant j’étais tout fou et tout surpris de dessiner comme ça, en laissant tout ce blanc : d’habitude je fais plutôt le contraire, j’ai tendance à mettre le plus de noir possible, comme sur les dessins que je joints à cette interview. Pour l’occasion j’avais aussi échangé mon pinceau noir contre des stylos à bille, avec quelques traits de couleur de temps en temps, c’était vraiment nouveau et excitant pour moi, et plus de dix ans plus tard ça me réjouit encore.
Au-delà de ces considérations, les couleurs minimalistes sont bien sûr aussi utiles à la narration, elles permettent d’orienter l’attention du lecteur vers tel ou tel détail.
Il y a beaucoup de numérique (très basique, des aplats la plupart du temps) mais mon grand plaisir a été d’utiliser du stylo à bille.

Groovy baby!
© Stanislas Gros
Les phylactères et la calligraphie me rappellent énormément ceux utilisés par Hergé dans TINTIN. C’était le cas dans LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY, mais pas tes autres BDs. Est-ce délibéré de ta part ? Si oui, pour quelle raison ?

Pur hasard, c’est mon écriture naturelle. J’ai utilisé une écriture en minuscules et des phylactères rectangulaires parce que je trouve ça plus lisible quand il y a beaucoup de texte, je suppose que Hergé le faisait pour les mêmes raisons.
Ma typo a été réalisée à partir de mon écriture par Jean-François Rey, dont le travail vient de donner lieu à une grande exposition au centre national du graphisme

Préfères-tu faire rire ou faire rêver ?


Je préfère faire des parties de stock-car avec mon ami Donald Trump ! Non attends j’ai une réponse sérieuse : ce que j’aime avant tout c’est l’étrangeté, la bizarrerie, l’inhabituel. La vie c’est quelque chose d’extrêmement étrange quand on y pense. Faire décoller un aéronef à hélices sustentatrices c’est quand même bizarre… Déjà, conduire une automobile au lieu de marcher c’est assez bizarre… Mais même marcher debout et non à quatre pattes comme les oryctéropes ça aussi c’est bizarre. Et puis n’avoir que quatre pattes au lieu d’une cinquantaine comme les scolopendres c’est bizarre. Exister c’est bizarre. Qu’il y ait quelque chose plutôt que rien c’est particulièrement bizarre.
Le rappeler peut faire rire, rêver, ou peut-être inquiéter. J’aime bien les trois.

Un dernier mot pour les lecteurs de Bruce Lit ?


« On devrait toujours être un peu improbable. » (Oscar Wilde)

:Saurez-vous reconnaître tous les dandys de ma dédicace ?

La BO du jour : deux autres dandys, St Vincent et David Byrne.

61 comments

  • Présence  

    Voilà un ouvrage des plus originaux, et une forme d’article des plus originales (comme tu nous y as habitué).

    J’aime beaucoup l’élégance déliée des traits de Stanislas Gros, ainsi que l’élégance d’un article complété avec une une irrévérence sophistiquée par un entretien.

    J’ai bien sûr mis à profit le lien proposé dans l’article : l’autorisation de déplacement devient tout de suite plus séduisante dans la forme proposée, un exercice à la fois futile car n’ajoutant rien à l’outil, et totalement indispensable pour le rendre agréable et encore plus indispensable. Par contre,, je ne suis pas sûr de disposer de la force de caractère suffisante pour supporter les critiques du vulgum pecus quand je dois teindre ma girafe en violet.

    L’entretien est habité par une loufoquerie exquise, avec des remarques pénétrantes. En particulier j’ai bien aimé celle sur les inventions auxquelles nous sommes habitués aujourd’hui à l’époque où elles étaient nouvelles, voire incroyablement futuriste. Quand j’évoque une enfance sans ordinateur à mes propres enfants, ils ont dû mal à y croire.

    • Jyrille  

      Merci énormément Présence. Je crois que je n’arrive pas à m’étaler dans l’analyse, qu’elle soit sur le graphisme ou le contenu, du coup j’essaie d’écrire une petite histoire qui donnerait le ton de l’oeuvre. Ici, je me suis directement inspiré de Pierre Desproges (qui est cité dans l’album) puisque j’étais parti pour faire une liste de leçons : cela provient directement de son Manuel à l’usage des rustres et des malpolis. Le titre lui fait référence à Jérôme Bonaldi… et à notre situation où les produits essentiels sont choisis bizarrement (j’ai besoin de chaussettes !!).

      Je suis bien content que tu aies suivi le lien, tu as lu une ou deux histoires du Dandy ?

      Il était évident que Stantislas Gros parlerait mieux que moi de tout ça, une interview était presque nécessaire. Je te rejoins complètement : je me souviendrai longtemps du moment où j’ai expliqué à ma fille qu’elle était née la même année que Youtube. Elle ne peut pas s’imaginer la vie sans.

      Qu’as-tu pensé de la BO ?

      • Présence  

        J’ai beaucoup aimé le début de la chanson avec les cuivres. J’ai un peu de mal avec la sonorité (à mes oreilles) un peu trop froide de la batterie, et avec le phrasé de David Byrne. Je l’ai écoutée quatre fois, et ça ne me parle assez pour que j’ai envie d’en écouter plus.

        • Jyrille  

          Merci pour le retour et les efforts Présence !

  • Surfer  

    Je me suis intéressé au dandysme après avoir lu LES DIABOLIQUES de Jules Barbey d’Aurevilly.

    J’ai toujours trouvé amusant cette volonté de caractérisation sociale.
    Et en fonction des époques et de la mode il y en a eu une pléthore : Le Bobo, le Geek, le Metrosexuel…Et aujourd’hui on vient de nous inventer… L’adulescent.

    Après le Dandysme, je ne saurai conseiller à Stanislas Gros de faire d’autres BDs sur les autres communautés que j’ai évoqué. Je pense que cela pourrait être tout aussi drôle.

    La BO: Bien vu, l’ex leader des Talking Heads a un petit coté Dandy… Même si, selon moi, l’archétype c’est Bryan Ferry.

    • Jyrille  

      Merci Surfer ! A priori, Stanislas ne fera plus de bd, c’est un peu dommage… Tu as évidemment raison pour Bryan Ferry, mais je dois avouer ne pas être un gros fan de Roxy Music (même si j’apprécie leurs disques) et je voulais surtout mettre en avant un couple mixte de chanteur et chanteuse. Si tu ne connais pas St Vincent, je te la conseille, elle sonne souvent Talking Heads je trouve.

  • Surfer  

    Non, je ne connaissais pas St Vincent. J’essaierai d’écouter ce que l’on trouve d’elle sur YouTube.

    • Jyrille  

      Tu nous diras hein ? 😉

      • Surfer  

        Alors j’ai eu le temps d’écouter un peu. J’avais de la route pour rentrer de chez mon mon client et du coup, je me suis crée une playlist YouTube sur mon smartphone.
        J’ai tout écouté dans ma voiture via Bluetooth. J’ai eu de la chance, j’avais une bonne couverture 4G tout du long.
        3 morceaux de St Vincent ont retenu mon attention.
        CRUEL avec sa belle mélodie imparable…je l’ai encore en tête.
        Le piano voix NEW YORK qui met bien en valeur les capacités vocales de l’artiste. C’est beau.
        Et LOS AGELESS où l’on entends les distorsions d’une guitare. Un son à la limite du larsen mais qui reste élégant et agréable à entendre.

        • Jyrille  

          Merci de ton retour ! J’aime bien Los Ageless. Mais je connais surtout un album de St Vincent, celui qui porte son nom de scène (St Vincent donc, il date de 2014).

          CRUEL se trouve sur STRANGE MERCY, NEW YORK et LOS AGELESS sur le dernier MASSEDUCTION que j’ai un peu écouté.

          • Bruce lit  

            Oh punaise je l’avais oubliée celle-là…quelle voix déplaisante. Je crois que je préfère encore sa reprise par Tom Jones (dont j’aime pas la voix non plus) en duo avec la nana des CArdigans https://www.youtube.com/watch?v=iYuldgIOelY

          • Jyrille  

            OH BON SANG !

            J’avais complètement oublié cet album de reprises de Tom Jones, RELOAD… Il est sans doute encore dans ma pile de CDs gravés (une centaine ?). Comme je ne l’ai jamais réécouté depuis l’époque de sa sortie il y a vingt ans, je n’avais pas fait le lien avec le titre de Talking Heads que j’ai découvert bien plus récemment (y a trois ans).

            Du coup va falloir que je réécoute tout l’album ! Personnellement, j’aime beaucoup la voix de Tom Jones, plus que celle de David Byrne en tout cas.

          • Jyrille  

            Quant aux Cardigans je les adore.

          • Jyrille  

            Bon, non c’est pas possible cette reprise… Je vais vraiment réécouter ce disque pour voir les autres massacres (Lust For Life, Sunny Afternoon, All Mine (de Portishead), Are You Gonna Go My Way, Little Green Bag, rien que ça !)

          • Bruce lit  

            Je n’aime pas Tom Jones. Globalement, les chanteurs à la cool ne me touchent pas. J’ai besoin de souffrance, de tourments dans la voix. Tom Jones, c’est de l’intestinal quand je préfère les trippes (je sais, c’est la même chose, mais la différence est immense). Je ne sauve de ce disque que les chansons sauvées de ce carnage par les invités : celle avec Cerry Matthews de Catatonia (Babe its cold outside) et le superbe Motherless Child magnifié par Portisead où tu n’as envie que d’une chose : que Jones la ferme pour écouter Beth Gibbons.

          • Tornado  

            Quant à moi évidemment j’adore Tom Jones, le roi de la country soul ! Mais pour le coup pas cet album. Je préfère écouter les VRAIS albums de Tom Jones. Cela-dit ça fait un bail que je n’en ai pas écouté. J’écoutais ça pour faire la fête ou pour me donner la pèche, à une époque.

          • Tornado  

            Bah de toute façon je déteste les albums tribute.

          • Jyrille  

            J’ai fouillé dans mes disques et donc oui, j’avais bien le RELOAD de Tom Jones ainsi qu’un best of.

            Je viens de tout réécouter. J’aime beaucoup Tom Jones, pour sa voix, sa bonne humeur constante, sa classe. C’est un peu le bonheur incarné. Chaque fois que je le vois dans une vidéo, ça me fout la patate, même quand il chante des slows ou des chansons tristes.

            Je connais peu son oeuvre mais ce best of est bien sympa, je serai fan à vie de It’s Not Unusal et What’s New Pussycat? (ça me donne envie de revoir le film). L’album de reprises n’est pas un tribut mais bien une grosse envie de faire honneur à ce qu’il lui plaît. Ma foi c’est pas déconnant, même si aucune n’est supérieure à l’originale (pour celles que je connais), elles captent toutes cette bonne humeur, même dans le torturé ALL MINE de Portishead. Ca s’écoute bien, et le duo avec les Cardigans est finalement cool grâce à ce mélange de voix complémentaires.

            Je crois que je me souviens de l’album de Paul Anka, oui, là ça ne colle pas. C’est comme The Mike Flowers Pops (des reprises easy listening de standards du rock), c’est marrant sur un titre. Et j’ai jamais tenté les reprises bossanova de je sais plus quoi.

  • Tornado  

    Ce n’était pas forcément bien parti (je n’ai jamais rien lu de Stanislas Gros et pour moi c’était jusqu’ici de la BD bobo), mais tu m’as sacrément bien vendu la chose !

    D’abord avec cette entrée en matière pleine de verve et de second degré, ensuite avec cette ITW pleine d’esprit et de profondeur artistique. Qui plus-est j’ai eu ma période dandy il y a des années et je suis fou d’Art Nouveau !

    Au final je ne le soupçonnais pas mais je me sens au bon endroit avec cette BD.

    La BO : Connaissais pas du tout. C’est pas mal (superbes harmonies). Les cuivres et les percus tonitruants m’ont un peu perdu en cours de route, mais franchement c’est pas mal.

    • Jyrille  

      Merci beaucoup Tornado ! Non, ce n’est pas de la bd pour bobo, c’est même souvent très drôle. Comme je le disais, Desproges a été mon modèle sur cet article, j’espère m’en être inspiré sans le plagier. Je te conseille de suivre le lien pour voir d’autres planches, tu verras si l’Art nouveau est assez présent pour toi !

      Qu’entends-tu exactement par « j’ai eu ma période dandy il y a des années » ?

      Cool pour la BO ! Tu n’as toujours pas tenté Talking Heads ?

      • Tornado  

        Je regarderai les scans plus tard.

        Entre 30 et 35 ans j’étais métrosexuel et volontiers dandy en soirée (période lilloise et retour dans le sud). Toujours habillé chic, parfumé et toiletté avec les produits assortis, etc. Je lisais de la littérature sophistiquée (BELLE DU SEIGNEUR de Cohen), buvais et fumais trop en soirée. Etc.
        Une période révolue ! 😀

        Les Talking Heads ont bien trop l’étiquette punk pour que je m’y risque. Television, Ian Dury, Elvis Costello, The Jam, Magazine, Devo, The Saints, X-RAy Spex, Siouxie… Tous ceux-là vous n’arriverez pas à me les vendre…

          • Tornado  

            Heu… Non, tu es gentil, mais vraiment, ça ne passe pas du tout ! 🙂

          • Jyrille  

            Il n’y a rien de punk dans tout ce que je viens de mettre !

          • Tornado  

            C’est un rock proche, de la même période. A partir de là le rock me plait nettement moins et je deviens beaucoup plus sélectif. Tandis que jusqu’en 1976, avec des courants dominants comme le country rock, le folk rock, le rock progressif, le hard rock, le jazz rock et même le soft rock, j’aime presque tout ce qui se fait.
            Je ne condamne pas l’esprit des punks et de leurs contemporains. Mais musicalement je n’aime pas du tout ce retour au binaire strident et dépouillé. Dans l’histoire du rock, je commence à souffrir à partir de là avec le post punk (new wave, indus, gotic, coldwave, etc.). Faut attendre les années 90 avec un retour à une plus grande diversité pour que je souffle…

          • Jyrille  

            Cela prouve que tu n’as pas écouté le Talking Heads 😀

          • Tornado  

            Si si…

          • Jyrille  

            Alors là c’est à moi de ne plus rien y comprendre. Le titre est rempli de percussions, ça groove à mort, les guitares sont funkys et tu trouves ça binaire ? Ne serait-ce pas plutôt le son qui te dérange (ici, c’est le son de Brian Eno) plutôt qu’un quemconque manque de chaleur musicale ?

          • Tornado  

            Bah ça me fait comme avec FNM. Là où les mecs croient faire du groove, ils ne savent pas le faire… (pour moi en tout cas) (Il est également fort possible que le son me dérange, étant donné qu’Eno représente aussi tout ce que je n’aime pas de ce côté là. Oui effectivement pour moi il n’y a pas la chaleur et la rondeur du groove qui me parle).

  • Eddy Vanleffe  

    me voilà bien embêté…
    la bd a l’air cool, le dessin est très riche (j’adore la planche sur l’amour, très picturale) et l’article/fiction est très récréative et réussie.
    le truc c’est que je n’ai jamais saisi cette ambiance de « dandyisme »,j’y suis étranger…

    • Jyrille  

      Merci Eddy ! Alors la planche sur l’amour, ainsi que l’illustration avec la DJ ne font pas partie de la BD. Tout comme les autres, je te propose de suivre le lien pour y trouver quelques histoires qui en font partie, le dessin est effectivement beaucoup plus clair.

      Par contre, le dandysme n’est qu’un prétexte, au même titre que le sketch des Monty Pythons, ça pourrait tout à fait te plaire 🙂

  • Bruce lit  

    Grrrr.
    Le nouveau format WordPress ne permet plus d’agrandir les scans que j’imagine difficiles à trouver. Quel dommage parce que ce que l’on en devine a l’air d’un exquis raffinement.
    Allez, de droite à gauche des dandys rock : Robert Smith, Beurk, Bowie, Debbie, PJ, Iggy et Jarvis Cocker.
    Autant le dandysme de Baudelaire est assez flippant autant j’ai toujours aimé le dandysme rock référencé Bowie : Bowie donc, Gainsbourg, Christophe, Jad Wio, Manson, Neil Hannon il y a 20 ans. En Dandy destroy Keith Richards et Johnny Thunders.
    Par contre je suis un peu étonné car dans ta dédicace je ne trouve pas que les personnages puissent être assimilés au dandysme à part Bowie et Jarvis.
    Une interview et un article décalé raffraichissant. C’est triste d’imaginer que Gros abandonne la BD mais j’imagine qu’il a faim.
    La BO : je déteste, mais c’est la faute de Byrne dont je n’ai jamais supporté la musique. Je ne comprends pas pourquoi certains groupes dont les TALKING HEADS et ROXY MUSIC faisaient de la soupe si insipide (j’ai réécouté récemment RoXY, j’ai détesté) et étaient portés aux nues. Je veux dire, Bryan Ferry pour moi c’est vraiment le crooner jetset quoi….Au moins Jagger et Rod Stewart avaient commis quelques méfaits avant de s’embourgeoiser. Beurk.
    Par contre je ne connaissais pas ce duo avec ST VIncent que j’aime beaucoup. The MIscalculation est un album très réussi avec de belles guitares Scary Frippienes. Une artiste attachante qui aurait triomphé dans les 90’s.

    • Jyrille  

      Merci chef. Déjà, pour avoir publié l’article. Ensuite pour avoir remis en forme le lien vers l’exposition de typographie, mais surtout, pour avoir mis en lien où commander cette bd !

      Je l’avais acheté en participatif (d’où ma dédicace et bravo, tu les as tous retrouvés) sur le site de Carnets de Sel où il est sans doute possible de le commander encore.

      Je pensais que tu réagirais sur le roman préféré de Gainsbourg. Pour Roxy Music, je te trouve difficile. Les premiers albums sont assez expérimentaux. Par exemple, ce titre utilisé dans la série de David Fincher MINDHUNTER : https://www.youtube.com/watch?v=QrkM7Ms-_P8

      Pour les Talking Heads, je ne suis absolument pas d’accord. Tu as écouté quels albums ? Les quatre ou cinq premiers sont impeccables et absolument pas de la soupe mais bien un mix entre cold-wave et funk aux teintes africaines. La bassiste Tina Weymouth est une tueuse.

      Rien à voir mais je me suis écouté Neil Young aujourd’hui, et pour le moment, sur la dizaine d’albums que je connais bien, mon préféré reste ON THE BEACH. Tu le connais ?

      • Bruce lit  

        TALKING HEADS : le premier dans son intégralité. Cauchemardesque. J’ai aussi écouté le live avec Pyschokiller complétement innofensif. J’aime pas du tout.
        Roxy Music : les albums avec Amanda Lear puis Jerry Hall. Je ne comprends pas ce groupe.
        Je n’ai jamais lu A REBOURS. J’avais même oublié qu’il s’agissait du livre de chevet de Gainsbourg.
        ON THE BEACH est le disque de Neil Young que Manoeuvre retient dans ses disques cultes. Il est très bien comme tout ceux de cette époque même si je lui préfère ZUMA et GOLD RUSH. Tornado nous en causera très prochainement.

        • Jyrille  

          Bah voilà, il faut pas s’arrêter à deux albums aux antipodes : des Talking Heads il faut écouter MORE SONGS ABOUT BUIDLINGS AND FOOD, FEAR OF MUSIC et REMAIN IN LIGHT.

          Je crois ne pas connaître ZUMA.

          • Tornado  

            Dans Zuma tu as CORTEZ THE KILLER, un de mes titres préférés de Neil. Mais ON THE BEACH est dans sa catégorie album parfait.

          • Jyrille  

            Ah j’adore ce titre. Je l’ai découvert avec WELD qui est un de mes préférés (même si c’est un live). Et ouais, c’est ON THE BEACH qui m’a fait réécouter Neil Young. J’avais acheté HARVEST après avoir entendu WELD au début des années 90, mais je n’ai pas accroché. Je l’ai revendu. Quand ON THE BEACH est enfin ressorti, je m’y suis remis plus sérieusement. Et j’ai racheté HARVEST.

          • Tornado  

            Hahaha ! Bon, grosso modo je prends tout entre 1969 et 1980. Sans oublier l’album inédit sorti cette année. Mais quand même je reste particulièrement attaché à la trinité Everybody Knows This Is Nowhere/After the Gold Rush/Harvest. Ensuite c’est On the Beach/Tonight’s the Night/Zuma. Puis on peut retourner en arrière avec Buffalo Springfield Again/Neil Young/Déjà Vu. etc. J’ai envoyé un article à Bruce avec du Neil Young, entre autre…

          • Jyrille  

            Moi c’est Everybody Knows This Is Nowhere, After The Gold Rush, Harvest, On The Beach, Tonight’s The Night, Rust Never Sleeps, Weld, le trois titres de Philadelphia et deux lives sortis plus tard : celui à Massey Hall en 71 et le Live At Fillmore East. J’ai dû jeter une oreille sur deux ou trois autres albums mais sans plus.

    • Jyrille  

      Ah et pour voir les planches, il y a le lien dans l’article…

      • Bruce lit  

        C’est très beau. Et Edwige adore aussi

        • Jyrille  

          Oh cool ! Tant mieux. Oui moi aussi j’aime. Tiens je vais me la relire.

          • Jyrille  

            Ah tu as oublié une dandy de ma dédicace : Madonna.

  • Kaori  

    Article aussi drôle que surprenant !

    J’aime beaucoup la première partie, même si je me suis longuement demandée où cela était censé me mener. Jusqu’à ce que j’arrive à la partie « interview ». Bien joué, Cyrille !

    Alors comme ça, M. Stanislas est sur Orléans ! Ville que j’ai connu un certain temps, la seule ville que j’apprécie, en fait !
    Lui aussi a un certain sens de l’humour, il est parfois difficile de différencier le premier du second degré.
    C’est très drôle en tout cas, et l’interview se lit agréablement. J’aime cette simplicité.

    Bravo pour ton originalité et ton humour, Jyrille, j’ai beaucoup ri en tout cas !

    • Jyrille  

      Merci beaucoup beaucoup beaucoup Kaori. Ca me touche vraiment. Orléans la seule ville que tu apprécies ? Mais quelles autres villes connais-tu ? Personnellement j’adore Nancy, Amsterdam, Barcelone, Rome, Bruxelles… beaucoup en fait. Et pourtant je n’en ai pas vues tant que ça. D’ailleurs je ne connais pas Orléans. Il paraît que Le Mans est également une superbe ville. Quant à Paris, il y a des coins que j’adore. C’est une ville tellement disparate…

      • Kaori  

        C’est surtout que je déteste le monde urbain j’ai longtemps été agoraphobe ou quelque chose comme ça.
        Donc pour que je prenne plaisir à visiter une ville, il faut s’y prendre de bonne heure. J’ai mis des années à apprécier Orléans. En fait, c’est maintenant que je n’y vis plus qu’elle me manque 😉 .

  • JP Nguyen  

    Sacré Cyrille, tu t’es de nouveau essayé à un nouveau format !
    J’ai été un peu déconcerté par l’entame de l’article… J’ai eu du mal à rentrer dedans. Même après avoir lu tout l’article, je ne suis pas trop sûr de savoir de quoi ça parle…
    Je crois que je vais prudemment passer mon tour…

    • Jyrille  

      Merci JP mais si tu n’as pas réussi à entrer dedans, ni compris de quoi ça parlait, c’est que j’ai loupé mon article. Comme je le disais à Présence, c’est très inspiré des écrits de Desproges, c’est le ton qu’il utilise dans ses écrits (et aussi en spectacle ou à la radio, mais il les a écrits avant ^^).

      C’est peut-être pour ça que j’insiste sur le fait d’aller sur le lien dans l’interview, pour voir quelques histoires complètes. Allez, je te le mets : http://stanislasgros.blogspot.com/search/label/dandy

      Une fois dessus, descends un peu, tu obtiendras une attestation un peu plus jolie et encore en-dessous, une histoire d’une planche de la BD. Après, il faut dérouler et passer quelques posts (6) avant d’en revoir.

  • Bruce lit  

    Le whhhhhoooo-oooo-ooo de Pussycat me file le coryza. La seule chanson de Bacharach que je ne supporte pas.
    Mais à ton inverse, je n’aime pas les chanteurs gais et décontractés. Et Tom Jones en est l’empereur.

    • Jyrille  

      Tu as vu le film ?

      • Bruce lit  

        Oui, mais je n’en ai qu’un souvenir brumeux.

        • Tornado  

          Film que j’adore et qui me met une pêche d’enfer, malgré sa mélancolie. Il y a le fabuleux My Little Red Book de Manfred Mann dedans !

        • Eddy Vanleffe  

          What’s new pussycat?
          j’ai plié une barre sur ce film…
          je crois que c’est le seul truc de Woody Allen que j’aime bien.
          très Gotlib dans l’humour ou ZAZ avec 20 ans d’avance…le seul rôle rigolo que je connais à Romy Schenider (qui a détesté)

          • Tornado  

            Je ne dirais pas ça sur Woody Allen parce que malgré mon aversion pour le cinéma bobo je suis assez fan de son oeuvre…

            Et sinon dans What’s New Pussycat ? il y a bien évidemment le titre THE LOOK OF LOVE par Dusty Springfield. C’est ma chanson préférée de Bacharach, celle qui m’a attiré ET sur le BO du film, ET sur le film lui-même.
            Et bon, alors les copains : Bacharach ? Rock ou pas rock ? 🙂

          • Bruce lit  

            Pop Kitch mais Pop

          • Jyrille  

            Bacharach ? Rock. Easy listening à son paroxysme, plein de classiques qui peuvent être adaptés à toute les sauces.

    • Bruce lit  

      Rock pour l’inspiration qu’il suscita, pour le reste c’est quand même des sucettes (à l’anis)

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