L’horreur japonaise en anime

l’horreur japonaise en anime

Par MATTIE BOY

Suite à mon dossier sur les films d’horreur classiques des années 50/60, il est temps de se pencher aussi sur 2 séries animées adaptant des histoires de fantômes, de mononoke ou ayakashi. Surtout que j’ai moult fois mentionné ces séries ou mis les musiques en BO du jour.

AYAKASHI : LE THEATRE DE L’HORREUR (2006)

En 2006 sort la série animée (dispo chez nous) du nom de AYAKASHI : LE THEATRE DE L’HORREUR (ou AYAKASHI JAPANESE CLASSIC HORROR.) Il s’agit d’une courte série en 11 épisodes adaptant 3 histoires.

Le premier segment de 4 épisodes adapte l’histoire la plus connue, celle dont j’ai déjà mentionné les adaptations cinématographiques : le YOTSUYA KAIDAN, ou l’histoire d’Oiwa trahie et assassinée par son mari Iemon, et qui revient d’entre les morts pour faire de sa vie un enfer avant de le tuer. Une histoire datant de la pièce kabuki de 1825 de Tsuruya Namboku IV. Cette version animée fut pour ma part ma première introduction à cette histoire.

Pour rappel, Tamiya Iemon (ici dépeint comme une ordure finie) se marie avec Oiwa, puis se lasse un jour d’elle et se trouve une maitresse issue d’une famille plus aisée. Mais pour officialiser leur relation, Oiwa doit être répudiée ou tuée, soit en lui faisant porter le chapeau de fausses accusations d’adultère (en engageant un homme pour la violer…) soit en la poussant au suicide. La pauvre Oiwa sera persécutée, empoisonnée, défigurée et mourra en maudissant Iemon de toute son âme. Ce dernier jettera alors son corps dans un marais.

Oiwa étant tuée dès l’épisode 2 (sur 4 épisodes), la partie vengeance d’outre-tombe prend une place plus importante que dans les films et propose son lot d’idées horrifiques efficaces. Mais tout est surtout sublimé par la musique délicieusement inquiétante.

L’idée intéressante dans cette adaptation est l’inclusion du personnage de Tsuruya Namboku IV lui-même qui aurait été témoin de l’histoire avant de l’écrire sous forme de pièce. Sa voix off nous accompagne de temps en temps au gré des rebondissements pour nous raconter le caractère maudit de sa pièce. Lorsqu’il intervient, nous avons même droit à quelques photos ou images réelles nous contant quelques anecdotes et conséquences de son choix de rapporter cette histoire. Il m’est impossible de savoir s’il y a du vrai ou si tout est romancé, mais lors de ces quelques séquences l’anime revêt un caractère documentaire donc je ne serai pas surpris qu’il y ait de véritables anecdotes.

Le second segment est peut-être le plus faible selon moi. L’histoire est bonne, mais plus orientée fantasy qu’épouvante. En quatre épisodes, Tenshu Monogatari (La Légende du Donjon), inspiré de la nouvelle du même nom écrite par Kyōka Izumi en 1917, décrit l’amour interdit entre la princesse Tomi et Himekawa Zushonosuke, un jeune éleveur de faucons. Un jour, en cherchant son faucon qui s’est échappé, ce dernier rencontre Tomi-hime, maitresse d’un château peuplé d’esprits et démons qui tuent tous ceux qui s’en approchent. Il l’ignore, mais Tomi-hime est elle-même un esprit, celui d’une déesse oubliée.

Le récit est une sorte de variante de Roméo et Juliette, dont les deux espèces se font la guerre. Sans être mauvais c’est peut-être le segment qui souffre le plus du manque de budget de la série car l’intérêt est davantage dans le spectacle que les autres histoires. Et ça reste assez moyen au niveau de la qualité d’animation pour proposer quelque chose de véritablement marquant.

La dernière histoire, unique œuvre originale inspirée d’aucune pièce (mais bien inspirée de légendes locales) en trois épisodes, se nomme Bakeneko (ce qui signifie monstre-chat ou chat maudit). C’est le segment le plus singulier tant la partie graphique est étrange, aux couleurs criardes et tirant son inspiration de dessins ou estampes traditionnels.

Elle commence avec la petite fille d’un samouraï qui se prépare pour son mariage. Mais elle meurt mystérieusement devant toute la famille. Au même moment, un apothicaire vient proposer des marchandises à la domestique de la famille. Il déclare que c’est un ayakashi qui a tué sa maitresse, et qu’il peut le chasser. Mais pour cela, il doit connaitre la forme (quel genre d’esprit est-ce ?), la vérité (les circonstances factuelles) et la raison/regret (les sentiments) Seulement alors il pourra dégainer son épée divine pour occire le mononoke.

C’est tout l’intérêt de l’histoire de dévoiler les secrets des personnages impliqués dans l’affaire, de découvrir pourquoi cet ayakashi se venge sur la famille. Et c’est ce que nous apprendrons dans un flash-back particulièrement atroce. Similaire au film de Kaneto Shindo KURONEKO, nous sommes en présence d’un chat qui sert de vecteur à la vengeance de sa maitresse martyrisée par un membre de la famille fautive.

Cet apothicaire mystérieux au look à peine humain deviendra le personnage principal de sa propre série MONONOKE en 2007. Et jamais nous ne saurons ce qu’il est vraiment (un kami ? un passeur chargé de veiller à ce que chaque entité reste dans son plan d’existence ?)

Il faut mentionner que la série ne bénéficiait pas d’un gros budget et que vous ne serez pas ébloui par la partie visuelle. Néanmoins l’ambiance est excellente notamment grâce à une BO incroyable. Et au final c’est la 3ème histoire qui, pour peu que vous adhériez à la forme, s’en sort le mieux pour masquer son budget limité justement grâce à son esthétique singulière. J’entrerai dans les détails en parlant de la seconde série.

Générique de fin de AYAKASHI sur des images du 3ème segment

AYAKASHI JAPANESE CLASSIC HORROR est donc une série très intéressante. Imparfaite pour cause de budget mais originale et sincère dans sa démarche d’adapter des histoires folkloriques. Les segments sont inégaux (le premier et le dernier étant les meilleurs) et il faudra adhérer au style du dernier segment. Si ce n’est pas le cas, il est inutile de tenter la vision de MONONOKE.

On pourra noter un point noir anecdotique mais tout de même curieux : son générique d’ouverture en mode rap. Euh…what the hell ?? Ce n’est même pas comme si cela correspondait à un parti pris post-moderne étrange de la série de mettre des musiques de ce genre puisque le reste de la BO est beaucoup plus dans le ton et classique. En gros skippez le générique d’ouverture ! (enfin sauf si vous aimez le rap, hein…) Celui de fin est meilleur, plus dans un ton mélancolique.

MONONOKE (2007)

Cela fait longtemps que je voulais écrire une critique sur cet animée mais je ne savais pas par quel bout le prendre. Déjà il faut être réceptif à la forme. Si ça vous torture les yeux, c’est mort. Mais si vous êtes prêt à faire un effort et essayez d’adhérer au visuel, vous découvrirez une petite perle de l’animation japonaise.

MONONOKE fait donc suite au 3eme arc de AYAKASHI, même s’il s’agit d’une succession de 5 courtes histoires et qu’il est donc possible de débuter sans avoir vu AYAKASHI (néanmoins lors d’un segment, la domestique vue dans AYAKASHI refait une apparition)

Le personnage principal de Kusuriuri (l’apothicaire) revient donc, et tel un Hercule Poirot de l’étrange, se retrouve à enquêter à travers plusieurs histoires impliquant à chaque fois des meurtres étranges liés à un esprit mauvais. La plupart du temps il doit trouver qui est l’esprit ou dans quelle forme il se cache et comprendre ses motivations afin de déterminer les 3 éléments : la forme, la vérité et la raison (ou le regret, selon la traduction) lui permettant d’avoir un quelconque pouvoir sur lui.

Le premier arc nous met face à un mononoke puisant sa force dans la rancœur de dizaines de bébés tués et emmurés dans un bordel (pas bon pour les affaires quand les filles accouchent)

Le second nous conte les aventures d’un équipage perdu en mer dans un gigantesque bateau aux allures de palace qui se retrouve en proie à de nombreux esprits. Le plus étrange, c’est que l’un des membres de l’équipage semble avoir délibérément modifié le cap du navire pour se rendre dans la tristement célèbre mer d’ayakashi.

Le troisième nous présente Ochou, une femme qui aurait prétendument assassiné sa famille avec l’aide d’un mononoke. Mais la vérité est tout autre (et tordue).

Le quatrième nous convie à un concours d’encens dans une riche demeure (chaque participant doit identifier les types d’encens) entre 3 prétendants dont la récompense est la main Ruri-hime, la maitresse des lieux (ainsi qu’un objet de valeur.) L’apothicaire vient mettre son grain de sable car on apprend rapidement qu’il y a eu des morts dans les murs. Beaucoup. Quant au cinquième, il fonctionne presque comme un remake de l’arc de AYAKASHI (il s’agit d’un monstre chat à nouveau.)

En parlant de forme, l’animé est une singularité conceptuelle comme vous n’en avez jamais vue. C’est une véritable fresque dotée d’une impressionnante palette de couleurs vives. Il y a également un filtre appliqué à l’image, pareil a une texture de parchemin.

Le rythme est lent avec beaucoup de plans fixes qui peuvent nous perdre dans l’espace. Tout est fait pour perturber vos sens visuels et vous hypnotiser grâce à de nombreux artifices de mise en scène : des portes coulissantes qui font office de transition entre les scènes, des ralentis, de grosses particules virevoltant au premier plan (que ce soit de la pluie, des feuilles ou autres), des plans sur des endroits vides, d’autres qui se répètent pour nous égarer volontairement dans l’espace (mais pas gratuitement, la modification de la topographie des lieux étant parfois le fait d’un mononoke), etc.

Voici à quoi ressemble une confrontation avec un mononoke quand l’apothicaire peut dégainer son épée.

Cela peut être visuellement fatigant, installer une sensation de malaise, mais en même temps d’émerveillement. C’est finalement très théâtral. A côté de ça, tout est plutôt statique puisque la majeure partie de l’action est constituée de personnages qui parlent et enquêtent dans un lieu unique. Seul le combat final (souvent très rapide) une fois la nature du mal révélée dynamise tout et là c’est même complètement ébouriffant tant le mouvement reprend le dessus et va jusqu’à faire tourner les décors sur eux-mêmes.

Chaque personnage possède un design unique, souvent caricatural et bien moche, mais qui permet de les identifier (nous sommes après tout dans une sorte de whodunit à la Agatha Christie, il est important de bien mémoriser les personnages.) Leur personnalité est également travaillée et l’anime a finalement une dimension sociale très marquée. Derrière ces histoires d’esprits malveillants se cachent des histoires tristes bien humaines et l’horreur, la vraie, provient des vivants et non des mononoke (maltraitances et abus, avortements forcés, femmes vendues à des bordels, destins brisés.) Ces derniers s’incarnent dans le monde des humains à cause de puissantes rancœurs et d’injustices terribles.

En résumé MONONOKE est un must watch ne serait-ce que pour son originalité. Il pourra certainement en rebuter certains à cause de ça justement. On peut le trouver trop expérimental. Mais il serait dommage d’être dans le rejet quand une œuvre propose quelque chose de différent.On pourra également trouver l’anime un peu cryptique avec nos yeux d’occidentaux. Certaines histoires sont confuses à comprendre non seulement à cause de la perte des repères occasionnée par les tours de passe-passe visuels (on nous transporte parfois dans les souvenirs des personnages), mais aussi parce qu’il n’est pas formaté de base pour nous mais pour le public japonais sans doute plus habitué à ces histoires. L’anime ne nous prend pas par la main, il peut nous perdre.

Le segment le plus complexe et sujet à interprétation est certainement le 3ème « noppera-bô. »

C’est une œuvre dont transpire tout un pan de culture passionnant. Il faut évidemment nourrir une certaine curiosité envers tout ça pour mieux apprécier. Mais pour moi ce fut une expérience inoubliable. A noter que les deux séries partagent la même BO signée Yasuharu Takanashi. Et c’est globalement une tuerie aux sonorités tantôt inquiétantes tantôt mélancoliques.


BO : Jikku par le groupe RIN (groupe composé de trois femmes qui combine à la fois musique japonaise traditionnelle à la pop moderne) sur des images de MONONOKE

34 comments

  • Ludovic  

    Merci, Mattie, je ne connaissais pas ces deux séries mais MONONOKE m’intrigue justement par ses choix visuels et son animation qui a l’air pour le moins atypique !

    Je me rends compte que peu d’exemple d’animés d’horreur me viennent en tête si ce n’est les adaptations des mangas de Junji Ito que je trouve assez ratées ! Il faudrait que je rattrape cette lacune !

    • Matt  

      Je n’ai jamais voulu voir les adaptations de Ito. Quand ça marche bien en BD, j’ai souvent peur de ce que ça peut donner en anime.

      A ma connaissance ces séries n’adaptent pas de mangas.
      Tu peux tout de même tenter le 3eme segment de la première série si le style de MONONOKE te plait. Il y a une petite référence dans la dernire histoire de MONONOKE avec un personnage qui revient. Même si en soi, ça ne change rien et ne gêne pas à la compréhension.

      L’horreur de ces histoires vient souvent du destin des gens morts et dont la rancoeur revient sous forme de Mononoke. Les histoires sont assez cruelles.

    • Fletcher Arrowsmith  

      En effet complètement raté les adaptations de Junji Ito. Une purge.

  • Eddy Vanleffe  

    J’ai vu la première série (il me semble que Netflix l’a proposé il fut un temps)
    pas la seconde.
    j’étais à la recherche d’une série de type PETSHOP OF HORROR et je n’ai pas été déçu.

    Je suis également intrigué par MONONOKE
    Bravo Mattie.

    • Matt  

      Tu peux foncer sur MONONOKE si le 3eme segment de la première série t’a plu. C’est encore mieux^^

      Ne pas tout binger à la suite par contre, ça peut etre fatigant visuellement. Une histoire à la fois.
      C’est vraiment très japonais, avec des concepts d’esprits parfois éloignés des autres. Ton déni par exemple, se mentir à soi même, peut devenir une rancoeur, un regret, incarné par un mononoke.

      L’ambiance est une tuerie, et la musique géniale. On trouve la BO sur le net. J’ai déjà mis des titres en BO pour les trucs d’horreur de Junji Ito.

  • JB  

    Ah, je vais tenter Mononoke qui se trouve sur une plateforme de streaming, je suis très client d’anime au graphisme hors norme ! Et le ton entre enquête et horreur m’intéresse au plus au point. À suivre après visionnage, et merci pour ces découvertes !

    • Jyrille  

      Quelle plateforme s’il te plaît JB ?

      • JB  

        Netflix

        • Jyrille  

          Merci JB !! 🥰

        • Matt  

          C’est cool si c’est diffusé quelque part. Depuis 2007 il était temps…
          Je pensais la série tombée dans l’oubli.

          • Eddy Vanleffe  

            Je checkerai ça bientôt!

  • zen arcade  

    Merci pour cette présentation de deux anime que je ne connais pas du tout (je lis beaucoup de manga mais, faute de temps et de réelle envie, je vois peu d’anime).
    Je vais faire l’impasse sur Ayakashi mais Mononoke me tente beaucoup. Je vais essayer de dégoter ça et de trouver le temps de le regarder.
    Merci encore.

  • Matt  

    Y’a petite erreur sur les liens youtube dans l’article, y’a les 2 memes videos. j’avais mis ça pour le generique de fin :

    youtube.com/watch?v=EnlvYJjWHZY&ab_channel=AbigailChang

  • Matt  

    Un très beau titre :
    youtube.com/watch?v=Fo6Og9xmTmM&ab_channel=runcorx

    Faites vous la BO franchement, même si vous ne regardez pas la série.

    • Présence  

      Merci pour le lien. Effectivement la BO est très sympathique.

  • Jyrille  

    Merci Mattie pour ces présentations. En effet la première histoire me dit quelque chose et à coup sûr c’est parce que tu en avais déjà parlé. Pas le temps du tout de regarder les vidéos pour le moment, et ce ne sera sans doute pas avant plusieurs jours, mais je reviendrai pour les regarder pour sûr.

    Par contre peu de chances que je recherche tout ça, j’ai tellement de retards en séries que bon, si je tombe dessus je tenterai peut-être. Je viens de commencer l’anime de BERSERK de 1997. J’ai au moins 5 séries en parallèle en ce moment.

    Mais sinon, que sont les mononoke, kami (esprits ?) et ayakashi ? Je ne connais que Princesse Mononoke, je ne pensais pas qu’il s’agissait de types de yokaïs ou quelque chose de ce genre.

    Pour le générique rap sur du manga de type chambara, tu as l’excellent SAMOURAI CHAMPLOO qui fait la même chose et ça marche très bien. Tu dois avoir vu cette série non ?

    Il est vrai que tu intrigues avec MONONOKE, mais je me demande si je n’en avais pas déjà entendu parler. Idem, si je tombe dessus ça peut être en effet intéressant. Bref, merci et je repasserai.

    • Matt  

      « Mais sinon, que sont les mononoke, kami (esprits ?) et ayakashi ? Je ne connais que Princesse Mononoke, je ne pensais pas qu’il s’agissait de types de yokaïs ou quelque chose de ce genre. »

      C’est un peu compliqué. Je ne suis pas non plus un expert.
      Par Yokaï on englobe un peu toutes les créatures folkloriques monstrueuses gentilles ou méchantes. On peut y mettre des mononoke, des Oni (démons) et autres yurei (fantôme vengeur)

      Un mononoke ou un ayakashi c’est plus ou moins pareil, et c’est utilisé pour désigner des esprits soit vengeurs soit corrompus qui n’ont pas leur place dans ce monde normalement.
      le Mononoke de Princesse Mononoke fait surement référence aux esprits de la forêt qui deviennent corrompus par leur rancoeur envers les humains. En gros c’est maléfique.

      Un kami c’est une divinité, un dieu.

      Oui je connais SAMOURAI CHAMPLOO, mais on va dire que les anachronismes et le ton global peut s’accorder avec un délire rap. Là je vois pas le rapport dans cette série^^

      L’anime de BERSERK de 1997 t’es au courant qu’il n’a jamais été fini ?…je dis pas ça pour te foutre les boules mais il a été abandonné à la fin du premier arc de l’age d’or. Et on peut pas dire que ça finisse bien. En gros ça couvre les 3 longs métrages l’age d’or 1, 2 et 3 de 2012.

      • Jyrille  

        Merci pour les explications ! Oui je suis au courant pour l’anime de Berserk, c’est pas grave, c’est un arc complet (jusqu’à l’éclipse), ça sera largement assez car après un épisode, je ne peux pas dire être totalement convaincu par l’animation et les dessins, même si c’est très respectable. Impossible de toute façon d’être au niveau de la bd. Par contre les animes de 2012 sont apparemment complètement ratés.

        • Matt  

          Les 3 films de l’age d’or ne sont pas mauvais, non. Après faut aimer l’utilisation assez importante de 3D dans les mouvements. En gros c’est souvent un peu comme des modeles 3D recouverts de dessins.
          Mais niveau histoire l’age d’or est bien.
          Après le reste…j’ai pas trop vu et ce ne sont plus des longs métrages mais une série et là c’est encore plus moche et j’ai arrêté…

        • Matt  

          Les yokai j’en ai parlé déjà en long en large et en travers^^ T’as aussi bien dedans des trucs mauvais comme des monstres géants viant dans la mer, des esprits vengeurs, que des trucs qu’on pourrait apparenter aux fées, lutins, chez nous. Des esprits qui vivent dans les objets (les japonais étant très animistes, du moins lorsque ces croyances ont vu le jour) qui font des farces ou qui vivent leur vie.

          Il faudrait que je vérifie mais dans princesse Mononoke je suis quasi sûr que quand en VF le personnage de la princesse parle des animaux gardiens qui deviennent des « démons », elle parle de mononoke en VO.

        • Eddy Vanleffe  

          Pour BERSERK c’est le manga ou rien et ceci pour deux raisons:
          1-le dessin de Miura est tellement top
          2-les animés ont tous un gros défaut (pas de fin/moche/froid…)

          Version light de BERSRK sur Netflix: CLAYMORE une histoire finie, plus simple, moins malsaine mais efficace.

          • Matt  

            Pour le coup le manga n’a pas de fin non plus^^
            Et l’auteur est mort.

            Je n’ai pas envie de m’y lancer pour ces raisons. Et c’est interminable le truc.

          • Eddy Vanleffe  

            Le manga aura une fin. Le studio et un scénariste ami a repris l’affaire.

  • Tornado  

    Je ne connais pas du tout !
    À l’inverse de Zen, je ne lis pas du tout de manga mais je reste très amateur d’animes japonais. Je têcherai donc de me trouver ça. Quant aux visuels particuliers, ma foi ça m’a l’air avant tout très beau !

    • Matt  

      Cool si ça t’intéresse. C’est joli oui, mais ça peut demander pas mal d’attention visuelle, surtout quand ça joue à nous perdre dans toutes ces couleurs et décors détaillés.

  • Maya  

    Cool, merci Matt pour ton article.
    Je ne connais que Mononoke, vu sur Netflix. Il est vrai qu’au premier abord, visuellement ça peut être déconcertant quand tu le découvres mais au final j’ai pleinement apprécié son originalité, ces histoires.
    Je ne savais pas qu’il existait avant ça, Ayakashi, je prendrai le temps de le découvrir.
    Ah une chose, d’accord avec toi concernant la BO, elle est superbe.

    • Matt  

      Ah quelqu’un qui a vu ! ^^
      Merci de ton retour.
      Oui Ayakashi j’ai connu quasi à sa sortie chez nous en DVD, ça fait…pfiou…plus de 15 ans…
      Mononoke je l’ai vue il y a 4 ou 5 ans seulement, je n’avais pas fait gaffe qu’ils avaient fait une suite avec les graphismes du 3eme segment de Ayakashi. En tous cas c’est clairement très original et avec une ambiance excellente.

  • Matt  

    Apparemment il y aurait un projet de long métrage pour les 15 ans de la série. On peut lire par ci par là des infos comme quoi ça sortirait en juillet 2024 (au Japon hein, donc pas avant 2025 chez nous)
    Il y a eu des rumeurs là dessus depuis 2018 donc c’est à prendre avec des pincettes. Peut etre qu’il y a eu du retard avec toujours notre copain Covid, je sais pas.

    En tous cas j’ai trouvé des images, ça s’invente pas^^ C’est pas des passages de la série mais de vrais nouveaux extraits inédits :

    youtube.com/watch?v=0x-SryQQmRs&t=3s&ab_channel=TWINENGINE

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonsoir Mattie.

    Je ne connaissais rien de ce que tu présentes. Je n’en soupçonnais même pas l’existence.

    Cela attise mon intérêt en tout cas, surtout MONONOKE et ses enquêtes qui me font penser à celles de DETECTIVE DEE.

    J’aime bien graphiquement les extraits proposés. Cela sort de l’ordinaire tout en proposant une ligne graphique proche des estampes japonaises.

    Où peut on trouver ces pépites ?

    • Matt  

      Apparemment sur Netflix pour Mononoke selon JB.

      Ayakashi il existe un coffret DVD mais il n’y a que moi pour acheter des DVD en 2024 donc j’imagine que ça ne te convient pas ^^

      • Fletcher Arrowsmith  

        j’ai vu l’échange avec JB. Je me le suis mis en favori sur Netflix.

        Et je reste un consommateur de DVD. Je suis resté très matériel.

  • Présence  

    Il s’agit également d’une découverte totale pour moi : j’ai regardé les vidéos en lien. Une bande son très agréable qui produit un effet mélancolique quand elle est détachée des images.

    Une esthétique très originale : je n’aurais jamais imaginé que les studios japonais pouvaient produire de telles œuvres.

  • Bruce lit  

    Heureux de te relire Mattie !
    Youpi, MONONOKE est sur Netflix.
    Je me lance dessus cette semaine !

  • Jyrille  

    A défaut d’avoir encore pu regarder les vidéos (mais de toute façon, je vais sans doute regarder MONONOKE), j’ai écouté la BO du jour : c’est pas mal mais quand même décousu. On dirait plutôt une bande annonce.

    « j’avais mis ça pour le generique de fin : youtube.com/watch?v=EnlvYJjWHZY&ab_channel=AbigailChang »

    Typiquement de la musique japonaise mélancolique qui me renvoie tout de suite à un générique de clôture d’anime, comme pour YOUR LIE IN APRIL par exemple (j’ai pas tant d’expériences que ça dans ce domaine).

    « Un très beau titre :
    youtube.com/watch?v=Fo6Og9xmTmM&ab_channel=runcorx »

    C’est de la musique classique ou disons de BO, très sympa en effet.

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