Rock’n’roll Circus (Kiss!)

Encyclopegeek : Kiss

AUTEUR:THIERRY ARAUD

1ère publication le 25/02/16- MAJ le 26/07/19

Des stars des Comics ou des comiques tout court ?  Le débat et la buvette) sont ouverts !

Des stars des Comics ou des comiques tout court ? Le débat (et la buvette) sont ouverts ! ©Marvel Comics

Cette encyclopegeek abordera l’histoire du groupe de hard rock Kiss, icônes de la culture populaire.
Ils sont quatre, plus grands que nature, impressionnants dans leurs atours de super-héros. Quatre Musiciens. Mais pas que.
A la basse et au chant, en armure étincelante et bottes en forme de dragon : Le Démon, cracheur de sang et de feu, grimaçant sinistrement.(Gene Simmons).
A la guitare solo, venu d’une lointaine galaxie à travers la voie lactée, ses notes de musique le font voyager jusqu’aux confins des mondes les plus reculés. Son regard argenté a vu naître des soleils : Space Ace (Tommy Thayer).
A la guitare et au chant, celui pour qui les plus grandes courtisanes se sont damnées. Son œil étoilé allume des braises dans le cœur de toutes celles qu’il a connues: The Starchild (Paul Stanley)
A la batterie, suspendu comme en apesanteur à plus de 6 mètres du sol, le geste souple et félin, les yeux luisants dans la nuit : The CatMan. (Eric Singer).

Dialogue entre un mec et son chat. (parce que dialogue entre un mec et une étoile ça aurait fait trop Petit Prince, entre un mec et un extraterrestre, trop E.T., et entre un mec et un démon, trop flippant).

Thierry : S’il y a un groupe qui ne laisse pas indifférent, c’est bien KISS. Pour beaucoup, c’est le groupe qu’on adore détester.

Chat: Houlà, stop, stop, stop.

Thierry : Quoi ?

Chat : T’es sur un site qui parle de BD et là, tu parles de musique (les chats sont à la hauteur de leur réputation je vois-Ndr). Je sais pas moi, fais plutôt un truc sur The Walking Dead (il ronronne).

Les deux -S- devaient ressembler à deux éclairs. En fait, avec ça fait plus nazi et nos amis viennent de créer l'un des logos les plus célèbres du rock ! (on n'est plus à un scandale près) Source : Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Kiss#/media/Fichier:KISS_logo.svg

Les deux -S- devaient ressembler à deux éclairs. En fait, avec ça fait plus nazi et nos amis viennent de créer l’un des logos les plus célèbres du rock ! (on n’est plus à un scandale près)
Source : Wikipedia 

Thierry : Ouais, mais là, je veux parler de KISS. Parce que l’aspect iconique, voire iconoclaste du groupe lui ouvre tout naturellement les portes d’autres modes d’expression que la musique.
Regarde : Ils apparaissaient masqués, en costumes flamboyants, plus grands que nature, perchés sur 30 cm de semelle. De vrais super héros.
Et nous voilà dans le domaine de la BD.

Chat : Et au début, ils voulaient faire quoi, les mecs, de la BD ou de la musique ?

Thierry : De la musique, bien sûr. Mais ils ont eu ce coup de génie : ne pas faire QUE de la musique.

Chat : Ils n’étaient pas les premiers.

Thierry : Non, bien sûr. D’une part, qu’on le veuille ou pas KISS est un mythe américain. Artistiquement, ils sont allés, sinon plus loin que les autres, du moins ont-ils su tracer une voie qui leur est propre. Ils se sont inspirés de prédécesseurs ? Bien sûr ! Ils ont inspirés d’autres groupes ? Evidemment !
Cela ne fait pas de certains des suiveurs ou d’autres des précurseurs. L’artiste n’est pas un monde unique, il est un ensemble de liens, d’inspirations, de reprises qui tissent un lien plus grand que lui, qui naît avant lui et se perpétue après lui.

Chat : Houlala, le cours de philo… Calme-toi. Et si tu reprenais au début ?

Thierry : OK. C’est dans le Queens à New York en 1973, que KISS voit le jour grâce aux efforts du guitariste Paul Stanley (de son vrai nom Stanley Harvey Eisen) et du bassiste Gene Simmons (Chaim Witz).
La rencontre entre les deux hommes n’augurait pourtant rien de bon, Stanley ayant été de prime abord énervé par l’égo démesuré de Simmons.

Chat : Et pourtant, ils étaient félins pour l’autre.

Thierry : Une première tentative de groupe, nommé « Wicked Lester » ne déboucha que sur un album qui ne sera jamais distribué. A entendre les quelques bootlegs qui existent, l’étonnement est profond : petites mélodies à base de flûte, plein de choubidoubidou…

Chat : Et plein de Chat badabada…

Thierry : Mais quand même, des ambiances lourdes indiquant, après coup, le cheminement musical des deux compères. Très vite ils recrutent un batteur, en précisant bien qu’ils veulent un mec prêt à tout et avec des c..…es : Peter Criss (Peter Crisscoula).
La recherche d’un guitariste solo sera plus difficile. Jusqu’au jour où un gars, chaussé d’une basket orange et d’une rouge rentre dans leur local de répétition : Ace Frehley, de son vrai nom Paul Daniel Frehley, est immédiatement embauché.
Le nom du groupe est trouvé en référence à celui d’un des ex-groupes de Peter Criss, Lips.

Chat : Ce sera : KISS.

On n’en fait pas un peu trop là ? Non ? Ha bon ! ©Photo libre de droit Source Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Kiss#/media/Fichier:Kiss_in_Central_Park_(1974).jpg

On n’en fait pas un peu trop là ? Non ? Ha bon !
©Photo libre de droit
Source Wikipedia 

Thierry : La décision est vite prise de monter un groupe différent des autres. S’inspirant du grand guignol d’Alice Cooper et du Glam des New York Dolls et à l’instigation de Gene Simmons, ils iront encore plus loin, radicaliseront la démarche en transformant chaque musicien en un personnage digne des comics qu’affectionne Simmons. Ainsi naîtront : The Demon, Space Ace, The Cat Man et The Starchild.
De même, il est décidé qu’aucun des musiciens n’apparaîtra dans la presse autrement que sous l’apparence de son avatar, créant ainsi un climat de mystère.

Chat : Comme une identité secrète. C’est plutôt bien parti, dis donc…

Thierry : Bin non. Au bout de 3 albums studios qui se vendent très mal, la maison de disque est au bord de la faillite…

Chat : Et ils les virent. Et maintenant on passe à la BD.

Thierry : Et bien non, justement : Leur manager, Bill Aucoin à alors une idée de génie : Certes, KISS ne vend pas bien, mais de plus en plus de monde vient assister à leurs concerts. Il est donc décidé de tenter un dernier coup, sortir un Live, non ! Un double Live ! « Alive! » voit alors le jour en 1975. Tout le monde croise les doigts mais le suspense est de courte durée. Deux semaines après sa sortie, il est disque d’or, devenant rapidement double platine. En 2007, ce disque est certifié 9 fois disque de platine. Et est considéré comme un des meilleurs live de tous les temps.

Chat : Yessss. En route pour la gloire !

Thierry : Le temps de quelques albums. Car le groupe ne va pas très bien. Des frottements se font jour entre Simmons et Stanley d’une part et Criss et Frehley d’autre part. Ces derniers vivent assez mal la main mise des premiers sur les orientations du groupe : Peter Criss ne comprend pas pourquoi il ne devrait pas composer d’avantage puisque sa ballade : « Beth » sur « Destroyer » à été le premier hit de KISS. Bien que Face B du single, c’est ce titre que toutes les radios choisissent de passer. De plus Criss et Frehley doivent composer avec des problèmes de drogue et d’alcool.

Chat : Et ouais, c’est ça aussi le rock’n’roll !

Thierry : Pour couper court aux tensions, il est décidé que chaque musicien sortira un album solo. Les 4 albums sortiront le même jour, sous l’étiquette KISS. Ace Frehley s’en sortira comme un chef avec le meilleur album. Energie rock, thèmes stoniens et une superbe reprise de « New York Groove ».
Gene Simmons se ridiculise avec un album sans unité, allant jusqu’à reprendre un des thème du dessin animé de Disney « Pinocchio ».
Paul Stanley nous livre une suite de titres en mid tempo, dégoulinant d’histoires d’amour sirupeuses et Peter Criss se laisse aller à ses attirances Soul et Rythm’ and Blues.

Chat : Moi, j’aime bien le solo de the CatMan.

Thierry : Ouais, mais vont suivre plus de 10 ans de déclin. Malgré quelques sursauts, notamment en 1982 et 1983, année importante puisqu’ils abandonnent le maquillage. Changements de styles musicaux, de guitariste, de batteur. Seule la paire Stanley/Simmons demeure. Jusqu’en 1996.

Chat : Il s’est passé quoi ?

Thierry : Les musiciens du début se réunissent à nouveau avec costumes et maquillage. Pour un temps, en tout cas.

Chat : Et ?

Thierry : Et il est temps de parler de l’aspect B.D. Comme tu le faisais remarquer au début de cet article.

Chat : Il est content, il a fait sa transition de merde. Il est content. Et si Monsieur voulait bien aborder l’aspect B.D. du groupe ? Please Maestro ?

Thierry : OK.

Thierry (suite): Cela débuta en 1977 avec la sortie du numéro 1 de « Marvel Comics Super Spécial ». KISS y était présenté comme un groupe de super-héros tenant leurs pouvoirs d’amulettes mystiques remises à eux par un bien improbable « mentor » bedonnant et grisonnant en tee shirt déchiré et pagne en poil de bête ! Ils se retrouvaient à combattre Méphisto et Doctor Doom. The Demon crachait du feu et ses bottes à tête de dragon pouvaient quitter ses jambes et attaquer son adversaire. C’est le personnage le plus intéressant du quatuor : caractérisé par ses aspects antisociaux, on peut voir en lui un prototype de Wolverine.
L’épisode était scénarisé par Steve Gerber qui avait déjà utilisé les personnages dans numéros 12 et 13 de Howard the Duck.

Chat : Oui, ce n’est pas le canard que vous croyez. Moi aussi, j’aime bien le site de Bruce !

The hottest comics in the world ! ©Marvel Comics

Thierry : Avant la parution, un coup médiatique fut organisé : chaque musicien verserait un peu de son sang dans l’encre rouge qui allait servir à imprimer le comics.
Personne ne l’a su, mais à cause d’un quiproquo, ce n’est pas cette encre qui a été utilisée pour le comic.
A l’époque, tout ce qui était estampillé KISS se vendait comme des petits pains. Ce numéro ne fit pas exception.
Marvel rééditera l’aventure avec le numéro 5 de « Marvel Comics Super Spécial ». Scénarisé par Ralph Macchio et dessiné par Romita Jr. Cet épisode ne présente strictement aucun intérêt du point de vue artistique. C’est un pur produit commercial destiné à faire rentrer de l’argent facile dans les coffres de Marvel et les poches des KISS.

Chat : Mais après, il y a dû avoir un creux. Quand ils se sont démaquillés, ce n’était plus aussi intéressant ?

Thierry : En effet. Il faudra attendre le « Reunion Tour », et le retour au maquillage pour que d’autres éditeurs s’essaient à leur tour au lancement d’une gamme kissienne.
Le premier d’entre eux, Image comics, sous la houlette de Todd McFarlane allait proposer sa série de comics (et de jouets) intitulé KISS PSYCHO CIRCUS. 31 numéros paraitront de 1997 à 2000. La série était assez intéressante, baignant dans un univers de fête foraine un peu malsain. On y retrouvait le style graphique et les thématiques chères à McFarlane. Mais le projet était condamné de lui-même puisque concomitant à la sortie de l’album éponyme et bien inspiré par ses chansons. Quand celles-ci commencèrent à vieillir, le public se détourna.

Les KISS façon Lovecraft

Les KISS façon Lovecraft ©Image comics

Chat : Et il n’y pas eu d’autres essais ?

Thierry : Si. Par la suite, Dark Horse Comics, Platinum Studios, Archie Comics, et IDW Publishing se frottèrent au mythe avec des résultats très moyens. Seul IDW semblait bien s’en sortir en promenant les personnages d’époques en époques sur fond de lutte entre deux entités cosmiques The Elder et The Destroyer. Allant même incarner Space Ace, Starchild, CatMan et The Demon dans des corps… de femmes ! Plutôt bien troussée sur des scénarii de Tom Waltz ou de Chris Ryall la série s’arrêta avant le numéro 10, fut suivie de 4 numéros « solo » : un pour chaque personnage. Puis elle-même laissa la place à une nouvelle série « KISS Kids » qui peut se résumer en un seul mot : ineptie.

Chat : N’oublie pas de parler de leur super film

Thierry : Oui. Il vaudrait mieux ne pas en parler d’ailleurs. Le téléfilm « KISS meets the Phantom of the Park » sonna le glas des espoirs cinématographiques du quatuor. Bien que sorti en France au cinéma, cette série Z n’a absolument rien pour la sauver : les acteurs (KISS y compris) jouent comme des savates, les dialogues sont à mourir de rire (jaune), les combats sont ridicules, les effets spéciaux sont ratés, l’histoire ( ?) est débile.
C’est au point que tous les dialogues de Peter Criss ont dû être doublés.

Chat : Ok. Et en conclusion ?

Thierry : KISS peut être vu, selon les opinions de chacun comme une machine à faire du fric sur tout et avec tout. C’est vrai. Ils sont allés jusqu’à commercialiser un… Cercueil KISS. Ils peuvent être vus comme une groupe d’opportunistes n’hésitant pas à trahir les fans en se raccrochant au style musical à la vogue. C’est vrai aussi.

It’s forever

It’s forever Source Pinterest 

Ils peuvent être vus comme une réussite éclatante d’une certaine vision de l’American way of life. Des petits gars du Bronx, partis de rien et qui se sont construit un véritable Empire.
Et c’est vrai aussi : Ils ont vendu plus d’un million et de demi de disques (autant que BOWIE, mais loin derrière les BEATLES, Michaël JACKSON et… Tino ROSSI. Comme quoi, tout est relatif.), ils comptent plus de disques de platine que les BEATLES…
Mais une chose est sûre : quand ils disent qu’ils donnent tout pour les fans, ils ne mentent pas. Allez les voir en concert, même maintenant, à leurs âges respectables. Simmons se la pète sur scène pendant presque 2 heures avec 20 kilos de costume sur le dos, Stanley, à 64 piges, court pendant la même durée d’un bout à l’autre de la scène.

Chat : Tu m’as presque donné envie d’écouter leurs disques. Tu me conseilles quoi, Monsieur je sais tout ?

Thierry : Le choix suivant est forcément subjectif, mais il comporte les meilleurs opus du groupe :
Alive (1975)
Destroyer (1976)
Love Gun (1977)
Creatures of the Night (1982)
Lick It Up (1983)
Revenge (1992)
Monster (2012)

Chat : Ok ; Mais pense quand même à faire un truc sur The Walking Dead. Allez Chalut.

Thierry : C’est ça, casse-toi, (connard)…


16 juin 2015 : Je suis venu, j’ai vu et j’en suis pas revenu !

28 comments

  • Présence  

    Pour beaucoup, c’est le groupe qu’on adore détester. – J’avoue tout : je fais partie des gens qui adorent les détester et qui écoutent leurs disques. Parmi les albums que tu cites, il ne me manque que Monster (et du coup, je suis fortement tenté). Pour la découverte, j’aurais rajouté le Best Of Double Platinium, ainsi que le KISS Alive III (tellement produit que rien ne dépasse, vive les overdubs).

    Une machine à faire du fric sur tout et avec tout – C’est sûr que ce n’est ni l’intégrité, ni le sens artistique qui les étouffent : du disco de I was made for loving you, au grunge (Tousse, tousse, tousse) de Carnival of souls, en passant par la reprise du maquillage d’Ace Frehley par Tommy Thayer et de celui de Peter Criss par Eric Singer. Au moins pour Eric Carr et Vinnie Vincent, ils avaient été plus honnêtes en introduisant 2 autres personnages. Pour lire des interviews d’eux régulièrement dans la presse métal à chaque sortie d’album, ça finit par être rigolo quand on lit les déclarations de Gene Simmons en gardant à l’esprit qu’il s’agit de pure promo, sans une once d’honnêteté.

    A part les 2 épisodes d’Howard the duck, je n’ai pas lu de comics de KISS. Quand la série Psycho Circus est sorti, elle cumulait le merchandising tout azimut de KISS avec le préformatage d’Image.

    Un article qui me plonge dans une palanquée de souvenirs, merci.

    • Thierry Araud  

      Bonjour,

      Merci pour ton retour. Je me souviens qu’à la sortie de « Carnival of Soul » un journaliste, je ne sais plus dans quelle revue avait titré : KISS s’appelle désormais Alice in chains. Et c’est clair qu’ils les ont pillés.
      Pour les Best of, c’est effectivement une façon économique de découvrir le groupe. Mais on rate des titres « mineurs » mais plutôt accrocheurs.
      Et tout à fait d’accord pour les interviews de Gene Simmons. Prises au second degré, elles sont hilarantes !

      • Présence  

        Je ne résiste pas à la tentation, et je mords à l’hameçon en toute connaissance de cause. De quels titres mineurs accrocheurs je serais passé à côté, sachant que j’ai écouté les 2 KISS Gold, Double Platinium, The very best of, Greatest hits, et Smashes trashes & hits, You wanted the best you got the best ? Ton commentaire de KISS 40 sur amazon (lu ce midi) m’a fait découvrir cet autre compilation que je connaissais pas.

        • Thierry Araud  

          J’espère que tu as bien conscience que ma réponse va être totalement subjective ! Quand je parle de morceaux « mineurs », j’entend des titres qui ne figurent sur aucun live (sauf certains bootlegs). Je me permet donc une petite liste non exhaustive (et je n’ai pas écouté les 2 Kiss Gold, donc pardon si les titres que je cite y figurent) :
          Let me know (Kiss)
          Plaster Caster (Love Gun)
          Almost Human (Love Gun)
          Great Expectations (Destroyer)
          Talk to me (Unmasked)
          2 000 man (Dynasty) (reprise des Stones)
          Cadillac dreams (Hot in the shade)
          Little Caesar (Hot in the shade et chantée par Eric Carr… R.I.P.)
          Every time I look at you (Revenge (une des musiques de mon mariage !!!)
          You wanted the best (Psycho Circus)
          It’s my life (Definitive KISS collection)

          Voilà de quoi faire un album complet et j’en oublie… Je précise par ailleurs que depuis 1 an ou 2 j’écoute plus rarement mes albums de KISS, leur préférant des bootlegs de concerts de différentes époques L’essence de KISS se laisse plus facilement capturer sur un live brut, sans overdubs. Je te conseille particulièrement le live du Madison Square garden (18/02/1977) chez Eat a Peach ! Records

          • Présence  

            Merci pour cette liste. Il y en a en effet la majorité que je ne connais pas. Je vais aller écouter ça : Let me know, Almost human, Talk to me, Cadillac dreams, Little Caesar, It’s my life.

  • Bruce lit  

    For those about to rock » 5/6
    Après la grisaille de ces deux jours Cobain, Bruce Lit reprend des couleurs, ! Incroyable mais vrai, c’est KISS qui fait la une du jour ?! Archétype de la culture geek, Thierry Araud vous raconte la saga de ce groupe qui des disques d’or aux Comics en passant par…des cercueils aura inventé pour le meilleur et pour le pire le merchandising rock !
    La B.O. du jour : Concernant un article sur KISS, on ne va pas vous servir du Cloclo. Par contre, voici l’occasion d’un petit hommage : une cover de « Shout it out loud » par… Motörhead.
    R.I.P. Lemmy : https://www.youtube.com/watch?v=LIhT7PqPrZ4

  • JP Nguyen  

    Sur le fond, le sujet m’intéresse assez peu. Je ne connais qu’un chanson de KISS. Tu en fais un portrait à la fois objectif et passionné très convaincant même si ça ne me poussera pas vers leur discographie.
    Sur la forme, voilà un article très enlevé avec certains jeux de mots que je n’aurais peut-être pas osé… Et ton chat a l’air aussi sympa que Garfield…

    • Thierry Araud  

      Merci, le chat a un peu moins d’appétit que Garfield. C’est déjà ça !

  • Bruce lit  

    @Thierry : ahahaha ! Qu’est ce que je me suis marré avec celui-là. Et surtout quel emmerdeur ce chat ! J’espère que tu as testé la méthode Les Nuls sur lui après ça !
    Ils étaient Félins pour l’autre : sublime jeu de mots ! Moi jaloux ! Sur la forme, c’est irrésistible ce dialogue à la Diderot sur Kiss (Diderot ça rime avec Araud, non ? ). Sur le fond, je suis emmerdé car voici un article décomplexé qui désamorce toutes les critiques adressées au groupe en se les appropriant ! Du coup, je n’ai plus rien à dire, si ce n’est que je ne les ai jamais supporté notamment Gene Simmons dont on ne sait jamais à quel degré lire ses interviews tellement qu’il a l’air con, obsédé par le pognon et la gloire. Paul Stanley est tout de suite plus sympathique. Mais c’est vrai que j’adore lire leurs entretiens pour compter le nombre de conneries débitées. Un peu comme celle des Gallagher à la grande époque Oasis.

    Musicalement, je n’accroche pas du tout. Mais je les connais mal ; à peine leur participation sympathique pour le BO de Schocker. Et leur tube disco que je trouve vraiment superbe : bien écrit, mélodie imparable, j’adore cette chanson. Ouais je sais, c’est un peu le Another Brick in the Wall du groupe : un truc éminemment connu, n’ayant rien à voir avec la disco du groupe. Et puis quand on écoute la reprise des enfoirés, la chanson n’est plus si mauvaise….

    Quant à la BD j’avais tenté Psycho Circus, mais le syndrome des années Images m’éreinta. Il faut dire que ce pauvre objet était dans la même pile de lecture que Preacher que je découvrais à l’époque…..Par contre, je ne savais ni pour les films, ni pour le cercueil ! Énorme !
    Un petit manque dans ton article : tu n’as pas mentionné la Kiss Army, ni les musiciens influencés par le groupe ! Kurt Cobain en avait (mal) repris une.

    • Présence  

      C’est marrant : je trouve au contraire Gene Simmons très futé, détendu, totalement roublard, et homme d’affaires redoutable. Au contraire Paul Stanley m’apparaît comme prétentieux (au travers du prisme déformant des interviews), premier degré, et donc légèrement méprisant.

      • Présence  

        Je partage pleinement ton impression sur le fait que les interviews montrent Gene Simmons comme étant obsédé par l’argent. C’est d’ailleurs pour ça que je le perçois avant tout comme un businessman, un homme de spectacle en second, et un musicien quand il lui reste du temps. Sans être totalement d’accord, il reste quelques points en commun.

        Je te rejoins aussi pour le sublime jeu de mots : Félins pour l’autre. Magnifique !

        • Thierry Araud  

          Soyons honnête : « Félins pour l’autre » n’est pas de moi, mais d’une amie
          théâtreuse. Elle l’a imaginé pour une lecture de texte sur les rapports hommes/femmes qui ne s’est jamais concrétisée. Je lui ai demandé si je pouvais le réutiliser et en temps que fan de KISS elle-même, elle m’a donné son accord.

          @Bruce : Rousseau aussi rime avec Araud. Et non, je n’ai pas testé la méthode des nuls sur mon chati (quoi que j’en ai eu souvent envie. En fait je ne sais plus trop si j’ai écrit ça en mémoire de Gandalf, ou en pensant à Ikéa… Plutôt Ikéa, je pense…)
          Pour la reprise des enfoirés de « I was made for loving you » j’invoque mon devoir de réserve 😉

    • Thierry Araud  

      Si tu aimes les Ramones essaie « We’re a happy family », un album de covers. KISS y a pondu une reprise de « Do you remember Rock’N’Roll Radio » qui est à se taper le Q par terre.

      • Bruce lit  

        oui je la connais et elle est très bien !
        Petite question : y ‘a t’il des morceaux de Kiss qui sonnent authentiques ou habités d’émotion ?

        • Thierry Araud  

          Quelles émotions ? Le spectre est large. Un petit florilège de celles qui me font frissonner (mais c’est purement subjectif…)
          Let me know
          Goin’ Blind
          Rock’n’Roll all nite
          Shout it out loud
          Hard luck woman
          Plaster Caster
          2 000 Man
          Talk to me
          Dark light
          I love it loud
          War Macine
          Lick it up
          All hell’s breakin’ loose
          Heaven’s on fire
          Cadillac Dreams
          It’s my life (surtout la version de Wendy O’Williams)
          Domino
          You wanted the best
          Hell or Halleluyah

          Bonus track :
          Asshole (sur l’album solo éponyme de Gene Simmons. J’ai utilisé cette chanson pour ma mise en scène de Popcorn (Ben Elton) et ça reste un moment d’anthologie. D’autant que la pièce nous a valu de remporter le prix Octobre Vert du théâtre amateur à Saint-Etienne…

          Ceci dit, Boss; tu es dur : A cause de toi j’ai envie de réécouter mes albums de KISS… TOUS

    • Thierry Araud  

      Heu, Boss…
      Si j’avais parlé de la KISS Army et des musicos influencés par eux, je me serais rendu à 8000 mots… Au moins 😉
      Nan, t’as raison, mais 45 ans de carrière et n’en rien oublier, c’est une gageure.

      Et quand je pense que personne n’a, à ce jour, relever la seule vanne qui vienne de moi dans l’article… Sniff

  • Tornado  

    Super article, léger comme une bulle de savon. je me suis régalé.

    Qu’y a-t-il de Kiss dans ma vie ? Voyons … Je me souviens que j’écrivais leur nom sur ma trousse lorsque j’étais à l’école primaire, à côté de Trust et ACDC !
    Aujourd’hui, je ne connais qu’une seul de leurs chansons, et c’est « I was made for loving you » ! 🙁
    Ma femme est fan (comme de Guns & Roses, d’ailleurs… 🙁 ).

    Par curiosité, j’aimerais bien lire un extrait de la série Marvel. Ça a été publié en VF ?

      • Thierry Araud  

        Oups désolé. J’ai la série 4K chez cet éditeur mais j’ignorai totalement qu’ils avaient édité autre chose concernant KISS. Merci pour l’info et Mea Culpa.

    • Thierry Araud  

      Non, mais c’est régulièrement réédité en V.O.

  • Jyrille  

    Excellent article, drôle et enlevé, rythmé et plaisant ! Je ne connais rien de KISS à part leur tube disco et comme Bruce, j’ai trouvé le cercueil complètement WTF. Je n’ai jamais lu aucune bd non plus, et encore moins d’interviews de membres du groupe. Mais tu me donnes envie de tenter leur premier live, pour voir ! Merci pour l’article !

    • Thierry Araud  

      Fonce : Alive ! est le meilleur de tous leurs lives. Après il y a des pépites en bootlegs…

  • Bruce lit  

    Ah oui, à propos j’ai relu une interview par Manoeuvre dans laquelle nos deux amis proposait de recruter d’autres musiciens pour les remplacer dans Kiss, une fois qu’ils auront pris leur retraite ! Un vrai Reboot dans le monde de la musique en somme !

    • Thierry Araud  

      Tout à fait exact. Et pourquoi pas en fait ? C’est dans la logique du groupe depuis les remplacements de Frehley et de Criss. Peu importe qui se cache derrière le maquillage, du moment que sur scène il y a The Demon, Starchild, The Catman et Space Ace.
      Par contre en tant que compositeurs, pas sûr que les remplaçants soient à la hauteur de la paire Stanley/Simmons…

  • Xapur  

    Rhaaaaa, cool, un article sur KISS, un groupe que j’ai découvert à la sortie d’Alive II (oui, je suis vieux !) et qui n’est jamais meilleur que sur scène. D’ailleurs ils ont souvent été critiqués comme en faisant trop, mais aussi souvent copiés !
    « I was made for loving you » est un peu l’arbre qui cache la forêt car ils ont aussi fait des morceaux splendides et bien rock, peut-être ont-ils par contre trop capitalisé sur le marché US, ce qui explique qu’ils soient peu connus en Europe pour d’autres morceaux. Musicalement, ils ont souvent suivi la mode, mais la plupart des artistes qui ont 40 ans de carrière sont dans le même cas, en fait.
    C’est clair qu’ils n’ont pas honte de gagner du fric, ils l’assument (surtout Simmons qui en parle souvent^^), une mentalité complètement américaine et assez contraire à ce qu’on pense (ou dit) en France. Ils ont même des parts dans une équipe de foot US et des restaurants 🙂 Perso ça ne me dérange pas ce merchandising à outrance, chacun y trouve ce qui lui plaît et l’achète (ou pas). Par ailleurs, on y est maintenant habitué avec les films, les dessins animés, les comics etc.. donc why not ? Au pays de Disney, c’est logique de mêler entertainment et business.
    Tiens, je conseillerai aussi leur MTV Unplugged ainsi que les coffrets DVD Kissology, et si je ne devais choisir que 2 albums ce serait les 2 premiers Alive, l’essentiel y est.

  • Thierry Araud  

    Entièrement d’accord avec Xapur. Ce n’est pas parce qu’on est fan qu’on se sent obligé d’acheter tous les produits dérivés. Perso, 3 tee-shirts, 1 stylo et 1 mug et je suis bien content.
    Les coffrets Kissology (vivement le 4ème !!!) sont obligatoires dans la panoplie du fan. Je rajouterai pour les fans hardcore le coffert The KISS Story, avec plein d’inédits.
    Alive II est quand même un peu trop overdubé et la face 4, à part Rocket Ride, ne restera pas dans les annales… Mais l’essentiel c’est que c’est vrai, les deux premiers alive et la messe est dite.

  • Eddy Vanleffe  

    Je ne connaissais rien du tout de ce groupe à part le look et les anecdotes 🙂 et je les ai découvert récemment dans un dessin animé de…SCOOBY DOO… et ouais.
    il y une séquence clipesque dans le film (forcément musical) qui reprend le visuel de Kirby (cracles etc…) pour dire que c’est vrai le comics n’est jamais très loin avec KIss

  • Paps  

    Frehley & Criss voir Carr, le reste, c’est du fake

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