S’N’L (Superman & Loïs)

Superman & Loïs

Une quinzième série télé-streamed par CYRILLE M

© The CW
Source Kryptonside

Qu’advient-il de nos super-héros lorsqu’ils deviennent parents ? C’est une des questions soulevées par la série télévisée SUPERMAN & LOÏS, que Cyrille M a regardée pour vous (et lui), aujourd’hui sur Bruce Lit !

SUPERMAN & LOÏS est une série télévisée créée par Greg Berlanti et Todd Helbing pour le réseau américain The CW. Elle comporte cinquante-trois épisodes de quarante-deux minutes chacun, et est découpée en quatre saisons. Geoff Johns fait partie de la production. Les rôles principaux sont tenus par Tyler Hoechlin (Kal-El / Clark Kent / Superman), Elizabeth Tulloch (Loïs Lane-Kent), Alex Garfin (Jordan Kent), Jordan Elsass et Michael Bishop (Jonathan Kent), Dylan Walsh (Samuel Lane), Emmanuel Chriqui (Lana Lang-Cushing), Erik Valdez (Kyle Cushing), Inde Navarette (Sarah Cushing), Wolé Parks (The Stranger) et Sofia Hasmik (Chrissy Beppo). Le premier épisode fut diffusé le 23 février 2021 et le final le 2 décembre 2024. En France, elle est actuellement visible sur la plateforme HBO MAX. Cet article ne serait pas le même sans Wikipedia et Tunefind.

Intro

Kal-El raconte son arrivée sur Terre, ses parents adoptifs qui le baptisent Clark Kent, la vie à Smallville puis sa transformation en Superman à Metropolis après la mort de son père. Il devient journaliste au Daily Planet, y rencontre Loïs Lane. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Clark lui révèle son secret, ils se marient et deviennent parents de deux jumeaux, des garçons qui pourtant ne se ressemblent pas du tout, ni dans leur physique ni leur caractère, Jonathan et Jordan. Jordan est en proie depuis toujours à une angoisse qui requiert beaucoup d’attention de ses parents ainsi qu’un traitement médical. Samuel Lane, le père de Loïs, est un général quatre étoiles en charge du département de la Défense (DoD en VO). Connaissant le secret de son gendre, il collabore avec Superman dès que les dangers apparaissent.

La famille vit à Metropolis. Les jumeaux ne savent pas que leur père est Superman et n’ont pas développé la moindre capacité surhumaine ou kryptonienne.

Clark se fait licencier du Daily Planet qui vient de se faire racheter par un milliardaire du nom de Morgan Edge, ce dernier entendant bien passer à l’ère du numérique. Puis Clark perd sa mère, victime d’un infarctus. Lors de l’enterrement, Clark retrouve son amie Lana Lang, mariée à Kyle Cushing, le chef des pompiers de Smallville. Ce sont les parents de deux filles, Sarah, qui a le même âge que les jumeaux, et Sophie, plus jeune de quelques années.

Ils apprennent que Morgan Edge compte également investir dans Smallville et tente de racheter les fermes de la population, y compris celle des parents de Clark. Sentant l’arnaque, Clark et Loïs décident de s’installer à Smallville, vivre dans la maison des Kent et, enfin, avouer aux jumeaux qui est leur père.

La bande-annonce en VO de la première saison

Alors ?

Tout ceci est relaté dans le pilote, le tout premier épisode. Les thèmes principaux y sont déjà posés : celui de la parentalité, de la complexité à aider des adolescents à devenir adultes, et celui de l’héritage, que ce soit celui qu’on reçoit ou celui qu’on lègue.

La série fait au départ partie de l’Arrowverse, une franchise télévisée créée par le réseau The CW qui développe des héros de DC Comics : Flash, Green Arrow, Supergirl et Batwoman. Mais dès la seconde saison, les liens avec cet univers n’étant que très peu cités ou montrés, il a été décidé qu’elle suivrait son propre univers, où Superman est le seul super-héros de la Terre. Des quelques épisodes épars de l’Arrowverse que j’ai pu voir, les différences avec SUPERMAN & LOÏS sautent aux yeux. Cette dernière propose une réalisation léchée, une photographie soignée et ses moyens semblent bien plus conséquents tant les costumes, décors et effets spéciaux visent une qualité proche de celle des productions HBO.

Au-delà de la forme, les thèmes abordés sont ceux de séries dramatiques et adultes (les drama), s’attardant souvent sur la vie des adolescents et la vie de famille, que ce soit celle de Loïs et Clark, celle de Lana et Kyle ou d’autres personnages qui évoluent avec le temps. Les héros ne sont pas de jeunes adultes, mais des parents quarantenaires, inquiets de l’avenir, dépassés par la société actuelle. Bien que reprenant certains arcs des comics, les intrigues super-héroïques ne deviennent jamais prépondérantes, l’équilibre entre drame et action reste constante et tout finit par se mélanger. Les pouvoirs et les responsabilités retrouvent leur caractère métaphorique.

La qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Les deux premières saisons comportent chacune quinze épisodes, et il arrive que des répétitions de situations soient ennuyeuses, ou que certains scripts s’embourbent dans les incohérences (je pense notamment au numéro 10 de la première saison qui semble avoir été écrit par un stagiaire). Elle propose aussi parfois une avalanche de bons sentiments qui peuvent agacer et survoler certains sujets plutôt que de les traiter réellement, notamment l’addiction à la drogue. La dernière saison n’a plus autant de moyens que les précédentes, certains acteurs n’apparaissent plus que sporadiquement, mais reste largement à la hauteur du meilleur de ce qu’elle peut proposer.

Le casting y est pour beaucoup. Loin d’être des gravures de mode, les actrices et acteurs sont belles et beaux, mais au naturel. Toutes et tous pourraient être nos voisins, amis ou collègues, et leur écriture les rends attachants, soit immédiatement, soit au fil du temps. Ainsi, même si il peut parfois faire preuve d’une autorité exagérée, Superman campe un père bienveillant loin du modèle patriarcal. Loïs est une héroïne du quotidien autant qu’une journaliste acharnée (alors qu’elle n’excelle pas tout le temps). Aucun n’est traité comme un cliché ou un simple stéréotype, y compris les personnages secondaires comme, par exemple, Candice, la petite amie de Jonathan, ainsi que la plupart des opposants à l’homme d’acier. Seul Lex Luthor, absolument inhumain et détestable, reste inflexible et il est impossible d’avoir la moindre empathie pour lui.

La bande-annonce en VO de la quatrième saison, à ne pas regarder si vous voulez la découvrir par vous-même

Révélations

Si la série ne cesse de s’améliorer, c’est également grâce aux sujets traités. Les deux premières saisons restent classiques dans leur déroulé, Superman devant faire face à des menaces d’envergure, sans oublier le développement des relations familiales et amicales, mais la troisième saison opère un virage : Loïs tombe sérieusement malade d’un cancer du sein.

Le ton change et les protagonistes se retrouvent face à un problème bien plus pernicieux. Un problème commun, connu par beaucoup trop de personnes, qui ébranle tout un chacun et les cellules familiales. Elle aborde alors des sujets très sérieux sans langue de bois : qu’advient-il des relations sexuelles d’une malade du cancer ? Comment appréhende-t-elle, vit-elle sa mastectomie ? Comment se prépare-t-on à possiblement mourir et abandonner ses enfants ?

Le curseur est poussé encore plus loin dans la dernière saison, qui a facilement réussi à me faire pleurer plusieurs fois. Quant à la fin, elle rappelle énormément celle de SIX FEET UNDER, et sans être aussi réussie (ce qui doit être impossible), elle conclut magnifiquement cette itération du personnage, bouclant sur son thème de départ, l’héritage.

Musique

Le score, la musique d’ambiance, est de Dan Romer, connu pour ses créations pop pour Christina Aguilera et Shawn Mendes, mais surtout comme compositeur de musiques de films tels que BEASTS OF NO NATION ou ZOE. La série se heurte à une première : elle n’a pas de générique à proprement parler ni, ce qui est plus étonnant, de vrai thème musical. Jusqu’à présent, toute incarnation de l’homme d’acier sur les écrans avait un thème associé très fort, irrémédiablement associé à un Superman, mais pas ici. Les quelques notes de musique qui accompagnent l’écran d’introduction de chaque épisode, qui ne dure que quelques secondes, ne peuvent suffire à relever la gageure. Entre des partitions classiques et une musique un peu plus électronique ou d’ambiance, s’approchant ainsi de ce que peuvent faire Tyler Bates ou Reznor et Ross, l’habillage sonore musical n’est jamais pesant ou envahissant, tout en utilisant des effets et mélodies propres aux univers super-héroïques : elle peut être martiale et épique.

La musique d’introduction se trouve à la toute fin de ce premier titre de la bande originale de la saison 1

La musique rock et pop ne sert pas uniquement à rythmer l’action, elle fait partie de l’écriture et définit les protagonistes. Les personnages en parlent, y font des références, elle revient souvent comme sujet de discussion. L’un d’entre eux va jusqu’à composer, écrire et se produire en concert dans un bar. Vous y entendrez entre autres FIDLAR, LCD Soundsystem, Run The Jewels, The Cure et IDLES. La dernière saison a une tonalité plus rock, j’y ai même aperçu une affiche du groupe punk METZ dans la chambre d’un des fils Kent. Cela n’est sans doute pas étranger à la caractérisation du personnage de Lex Luthor, principal antagoniste de cette ultime saison, qui ressemble à un biker tout droit sorti de SONS OF ANARCHY.

Outro

Je n’ai pas encore revu le film de Donner avec Christopher Reeve, et peut-être est-ce dû au temps passé avec lui, mais le Superman tenu par Tyler Hoechlin est devenu ma version cinématographique préférée du personnage. Il incarne parfaitement la bonté, l’altruisme, la capacité à pardonner, tout en devenant un père et enfin, un ami qui peut compter sur les autres. Car la série, en se projetant dans une version adulte et mature du super-héros, met en avant l’évidence : les super-pouvoirs ne résolvent pas tous les problèmes, à commencer ceux de ses enfants, qu’il se heurte à des problèmes de santé mentale, des addictions ou une déception amoureuse. Tyler Hoechlin joue aussi bien Clark Kent le père inquiet que Superman le héros solaire. Cela n’aurait pas pu être développé si le décor principal n’était pas Smallville, si Kal-El ne retrouvait pas ses racines et les valeurs prônées par ses parents.

SUPERMAN & LOÏS forme donc un tout déconnecté de tout autre univers ou production, qui n’existe que pour elle-même et propose une fin en bonne et due forme, demandée par le reboot de l’univers du DCU. Pour cette raison, elle restera précieuse et peut atteindre le statut d’œuvre de référence sur le tout premier super-héros de l’Histoire.

En BO du jour, un morceau qui donne son titre à l’épisode 6 de la saison 4 et y accompagne une scène centrale

13 comments

  • JB  

    Mercy pour cette présentation complète de la série ! Je suis curieux de la découvrir, j’attends surtout que la 4e saison sorte en DVD pour voir l’ensemble. Pour le Berlantiverse, j’avais déjà été positivement surpris par STARGIRL (et bien moins par BATWOMAN 1re saison).
    Niveau bons sentiments, c’est un peu attendu et toléré pour un récit sur Superman, je trouve ^^. Il me semble que Tyler Hoechlin incarne déjà Superman dans SUPERGIRL, mais ce sera intéressant de voir son approche du rôle de père de famille.

    • Jyrille  

      Merci pour ton retour bienveillant JB ! Tu as bien raison de vouloir tout voir d’un coup, mais tu peux largement commencer et y aller mollo, c’est parfois un peu indigeste, surtout sur les deux premières saisons. Je n’ai malheureusement pas trouvé BATWOMAN ni STARGIRL ni SUPERGIRL mais oui, il semblerait que Tyler Hoechlin apparaisse déjà dans cette dernière série. La seule chose que je peux te dire en ce qui concerne les liens du Arrowverse, c’est que le personnage de John Diggle, joué par David Ramsey (Dexter), qui est, je crois, le garde du corps de Oliver Queen dans ARROW, a quelques apparitions dans SUPERMAN & LOÏS.

      Tu as tout à fait raison pour les bons sentiments.

      • Eddy Vanleffe  

        C’est un spin-off de SUPERGIRL. je crois que toute la galerie de personnages en est issue, il me semble (Lois elle-même d’ailleurs…)

        • Jyrille  

          C’est en effet ce que dit le lien Wikipedia en début d’article, deuxième paragraphe 😉

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Cyrille.

    Je découvre cette série via ton article (jamais entendu parler avant ce jour). J’en était resté à la série des années 90 avec Teri Hatcher et accessoirement la teen-série SMALLVILLE (que j’ai assez suivie à l’époque).

    J’ai eu du mal à réellement saisir ce qui t’a intéressé dans cette série, jusqu’à la fin de l’article où du mets bien en évidence les qualités humaines et les émotions que l’on peut ressentir, surtout si on commence à s’attacher aux personnages. Je soupçonne un petit plaisir coupable associé à du binge-watching.

    En tout cas merci pour ma culture personnelle car je pense sincèrement que je ne regarderais jamais et les 2 trailers choisis ont même tendance à me faire fuir. Sorry

    • Jyrille  

      Merci Fletcher pour ton retour ! Si tu n’as pas compris c’est que je n’ai pas été clair, désolé. De mon côté, je n’ai jamais regardé SMALLVILLE et je compte bien ne pas le faire. Si plaisir coupable il y a, c’est surtout sur les deux premières saisons, avec une écriture très comics (la seconde étant bien marrante et plutôt fun, avec des épisodes qui ne suivent pas une trame narrative classique), mais les saisons 3 et 4 s’en éloignent pour du pur drama.

      J’ai oublié de dire que les ados ne sont pas des jeunes incroyablement intelligents et responsables, ils se comportent comme de vrais ados, râleurs, égoïstes, égocentriques et sujets aux mauvais choix.

  • Maya  

    Oh, je ne la connais pas cette série, merci d’en avoir parlé, Cyrille.

    Ça m’a l’air bien, nos super-héros, leur vie de famille et les nombreux défis qu’ils peuvent rencontrer en tant que parents, pourquoi pas.
    À voir les groupes, la musique utilisée pour la série est pas mal non plus.

    • Jyrille  

      De rien et merci à toi Maya pour ton retour ! La musique n’est pas un alignement de tubes, leur utilisation reste sporadique, mais il fallait que je souligne ces choix étonnants pour une série grand public.

  • Ludovic  

    J’avoue je n’ai jamais trop regardé les séries estampillées DC et encore moins celles du Arrowverse.

    Par contre je note ta remarque sur la musique, il me semble qu’il s’agit là d’une tendance large depuis quelques années, un générique n’impose plus nécessairement un thème même quand l’œuvre s’attaque à un personnage qui connote par son passé audiovisuel une forte identité liée à des mélodies très ancrées dans l’inconscient collectif. On peut s’interroger quand même sur cette disparition progressive des thèmes dans les séries et au cinéma dans le travail des compositeurs.

    • Jyrille  

      Merci Ludo pour ces remarques enrichissantes ! Il est vrai que c’est un mystère pour moi, la seule explication que j’ai est qu’il s’agit d’une nouvelle mode. Avant, c’était les thèmes forts et marquants, associant irrémédiablement une franchise et leurs personnages à une musique, peut-être n’est-ce plus vendeur. Hans Zimmer a fortement changé de style entre les années 90 et les années 2020 par exemple.

      Mais il y a toujours des exceptions, je pense notamment à THE LEFTOVERS ou STRANGER THINGS (et justement ce dernier tente de ramener une imagerie des années 80, son thème sonne très Carpenter).

  • Bruno. ;)  

    Je ne connais point, moi non plus !
    Mais ton article fait clairement le tour des intérêts et points faibles proposés, que tu as noté au visionnage : canevas qu’on peut d’ailleurs observer sur la plupart des séries Anglo-Saxonnes, qui fourmillent généralement de trouvailles scénaristiques/artistiques et/ou créatives lors des premières saisons, puis se concentrent -et souvent s’embourbent…- dans du pathos sentimental par la suite.

    Je suis bien d’accord, d’après les bandes-annonces, que les personnages ont une apparence beaucoup plus lambda que ce à quoi on nous a habitué dans les adaptations de Super-Héros à l’écran (grand et petit) : un choix qui vise un public différent, plus mature, peut-être ? Moi qui fonctionne bien aux acteurs/trices avec des tronches hors-normes (sur-réalistement beaux ou alors avec des « gueules » très habitées), je n’y trouverais pas mon compte. En tous cas, la Loïs est très bien rendue, pour les fans du film originel : elle possède le même côté « pointu » que Margot Kidder.

    J’ai suivi (un peu) la série Smallville, à l’époque, surtout par ennui -l’époque, justement : les programmes proposés !- et aussi parce que je trouvais l’acteur principal complètement improbable, et donc fascinant, « morpho-typiquement » parlant : jamais croisé son pendant, dans la rue OUARFF ! Mais c’était vrai pour Christopher Reeve, aussi, dans un genre beaucoup moins confortable, au niveau purement plastique, ce qui renforçait (à mes yeux) son côté extra-terrestre, et donc inhumain-surhumain.

    Au delà du fait que le personnage en lui-même ne m’intéresse pas franchement, ton analyse ne me donne fatalement que très peu envie d’essayer : le quotidien de mes contemporains m’ennuie trop pour que quelques pirouettes pyrotechniques parviennent à me le faire endurer au travers d’une série de Super-Héros. J’attends toujours un « pitch » qui s’attaquerait, sous un angle purement S.F. (voire purement scientifique et sociétal), à extrapoler la vie d’un être réellement supérieur, confronté à notre terne et terrible réalité Humaine ; un individu concerné par des problèmes beaucoup moins « évidents » que ceux, décidément plus que ressassés, classiquement utilisés comme ressorts dramatiques, à l’écran.
    Mais je me rends compte que j’ai probablement un peu passé l’âge, au niveau de l’enthousiasme en tous cas (c’est bien triste !), pour y trouver mon compte : l’usure de l’intérêt pour la démonstration purement distractive est bien réelle, victime d’une exposition répétée aux mêmes vieilles Lunes.

    Merci pour ce visionnage aux rayons X 😉

  • Bruce Lit  

    Merci pour ce tour de propriétaire Cyrille. IL est très peu probable que je regarde jamais ça car je n’ai déjà jamais vu de SMALLVILLE ou LOIS&CLARK. Depuis le temps tu connais mon peu d’appétence pour les adaptations live de nos héros de papier. Si toi, tu as trouvé des épisodes ennuyeux et incohérents, imagine ma tronche…
    Plus globalement, je sature du format séries. Il m’arrive même de me disputer avec Madame à propos de LA SERVANTE ECARLATE qui figure sur le haut du panier et qui clairement a déjà tout raconté en 6 épisodes et dure depuis 6 ans.
    L’équivalent d’une bonne soirée pour moi est le visionnage de films ou un bon bouquin. Les séries, j’en peux plus.

  • Présence  

    Merci pour cette présentation d’une série dont je n’avais pas entendu parler.

    Les héros ne sont pas de jeunes adultes, mais des parents quarantenaires, inquiets de l’avenir, dépassés par la société actuelle

    Comment se prépare-t-on à possiblement mourir et abandonner ses enfants ? – Ah oui, des thèmes vraiment adultes et difficiles. Cela rappelle les meilleurs comics et les déclarations de quelques scénaristes qui voient les histoires de superhéros comme un genre avec lequel il est possible d’aborder tous les sujets, presqu’un média à part entière.

    Merci pour le § relatif à la bande son : toujours instructif sur la manière dont la musique peut être utilisée pour compléter la narration en images et en dialogues. J’ai pris le temps pour écouter le morceau avec la légende La musique d’introduction se trouve à la toute fin de ce premier titre de la bande originale de la saison 1 : très sympathique, sans l’aspect tonitruant trop souvent collé aux superhéros.

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