Encyclopegeek : Serval en VF !
Un dossier déclassifié réouvert par JP NGUYEN
Le slasheur des 90s © Marvel Comics
Cet article revisite des histoires de Wolverine publiées en VF dans les années 90 chez SEMIC, dans les collections Récit Complet Marvel (RCM) ou Top BD, quand, sous nos cieux, le personnage s’appelait encore Serval.
Je suis Spoilerine, la spoiler-annonce. Je ne suis pas la meilleure partie de l’article, mais ce que je fais, je le fais bien, même si ce n’est pas très joli à lire.LES MYSTERES DE MADRIPOOR : un borgne dans une ville louche

Alors qu’il avait inauguré la collection en 1984 (on vous en avait causé dans cet article), il fallut attendre 1990 et le numéro 28 LES MYSTERES DE MADRIPOOR pour retrouver le griffu en solo dans un RCM. L’année précédente, SEMIC avait commencé la publication de sa revue “Version Intégrale” (VI) bimestrielle qui lui faisait vivre des aventures à Madripoor, sur la fin de la période australienne des X-Men. Mais comment était-il arrivé dans cette métropole exotique ? C’est ce que nous racontent Chris Claremont, John Buscema et Klaus Janson, en 10 chapitres de 8 pages, publiés en VO dans MARVEL COMICS PRESENTS… L’enjeu du récit était de sauver Tyger Tiger, alias Jessan Hoan, ancienne banquière devenue mafieuse suite à un enlèvement et un lavage de cerveau partiel par les Reavers. Confronté à des ennemis insipides, dont Razorfist, qui a des lames à la place des mains et sans doute beaucoup de problèmes pour utiliser les sanitaires, notre baroudeur berserker est battu, torturé, laissé pour mort puis soigné, requinqué et prêt à prendre sa revanche. Une trame ultra-classique exécutée de manière compétente par Buscema/Janson mais sans génie.
SCORPIO CONNECTION : le retour de la vengeance du fils caché

Deux agents très spéciaux © Marvel Comics
Ecrit par Archie Goodwin et dessiné par Howard Chaykin, l’album Top BD n°21 de mars 1991 n’est pas avare en clichés mais tire son épingle du jeu grâce au traitement des personnages. Laissant le look de borgne à Nick Fury, Logan cherche à venger un agent du SHIELD qui lui a autrefois sauvé la vie. Premier cliché : le passé d’agent secret du griffu est le prétexte pour lui avoir fait côtoyer tous les espions de la création. L’agent a été tué par le nouveau Scorpio, fils du précédent, qui était le frère de Nick Fury. Deuxième cliché : le rejeton d’un méchant qui veut venger son père. L’histoire suivra donc l’association contre leur gré de Fury et Serval, le premier voulant sauver son neveu, qui a subi un conditionnement psychologique, le second cherchant simplement à appliquer la loi du Talion. Toutefois, lors de la confrontation finale, Nick Fury utilisera les mots et non les poings pour convaincre Logan de renoncer à l’exécution de sa vengeance. La grammaire visuelle de Chaykin est toujours… particulière mais à petites doses, c’est toujours intéressant de voir les héros marvéliens croqués par des artistes avec une patte bien à eux.
JUNGLE SAGA : gare aux dinos et aux gorilles

En avance sur son temps, le dino fait une indigestion de Serval
Dans le RCM n°30 de mai 1991, il y a en fait deux histoires distinctes. En première partie le one-shot THE JUNGLE ADVENTURE écrit par Walt Simonson et illustré par Mike Mignola et un arc AFRICAN SAGA en deux numéros tiré du PUNISHER WAR JOURNAL de Carl Potts et Jim Lee. Là encore, c’est le traitement graphique qui vaut le détour, avec un contraste entre les planches de Mignola, aux nombreux aplats et au trait épuré et celles de Jim Lee, plus chargées en détails et en hachures. Le scénario tient à chaque fois sur un timbre poste.
Histoire n°1 : L’aventurier à l’adamantium est attiré par Apocalypse en Terre Sauvage pour neutraliser un double robotique ayant échappé à son contrôle. Il devient chef de la tribu locale, chasse le dinosaure et ajoute un rejeton à sa lignée.
Histoire n°2 : Le Punisher prend des vacances au Congo, où il tombe sur Serval, venu enquêter sur un réseau de braconniers. Après un duel consécutif à la méprise de rigueur, les héros se ravisent et les méchants sont punis.
RAHNE DE TERRA : elle rêvait d’un autre monde…

Signe des temps, Wolvie voulait avoir le cable
Les Nouveaux mutants se font du mouron pour leur équipière Rahne Sinclair, en plein délire. Elle semble ne plus être elle-même et prétend être une princesse d’un royaume inconnu. Dans un monde médiéval-fantastique où Cable est un noble Mage opposé à Magnus, l’incarnation locale de Magnéto, le létal Logan débarque à l’état bestial, contrôlé par le mauvais mage, et a pour mission d’assassiner la princesse Rain, l’homologue de Rahne, que le Mage a fait permuter d’univers. Le programme du RCM n°36 de novembre 1992, promettait un certain dépaysement mais le scénario de Peter David est ultra-convenu et sa mise en images par Andy Kubert est moyenne, même réhaussée par une colorisation soignée qui installe une ambiance oppressante. Le supporting-cast composé de Rocket, Solar et Rictor, n’envoie pas trop du rêve non plus, d’autant que leur version alternative reste fade.
POSSESSION : avec Alan, Serval dévisse

Wounded Wolf
Lors d’un séjour dans le Grand Nord, Serval a des visions sanglantes et est frappé de pulsions meurtrières. Arrivera-t-il à reprendre ses esprits pour aller secourir la belle Saskia, enlevée par une meute d’étranges créatures griffues à la fourrure blanche ? En février 1993, le RCM n°37, écrit et illustré par Alan Davis, déroulait en 48 pages un récit classique mais amoureusement ciselé, interrogeant l’animalité du carcajou canadien tout en glissant un discret message écologique. Confronté à des monstres sanguinaires, Serval peut déchaîner toute sa sauvagerie et l’artiste semble se faire plaisir dans les scènes d’action. Une one-shot fort bien troussé, mais on n’avait encore rien vu…
L’ARME X : tout un programme

Bruce vous en avait parlé ici, je vous en avais remis une couche là.
Arrivé à ce point de l’article, on ne peut qu’insister sur l’originalité (sic) de ce récit, paru en VF dans l’album Top BD n°26 en juin 1993, par rapport à tout ce qui avait été produit sur le personnage, et aussi sur tout ce qui sera écrit par la suite… Un récit qui ne donne pas forcément au lecteur ce qu’il attendait, un style graphique affirmé : Barry Windsor Smith a signé là un des meilleurs comic-books sur notre gaillard griffu. Hélas, cette énorme claque ne resterait pas sans séquelles…
DOSSIER SERVAL : milieu de classement

Le passé de Logan : un piège pour les scénaristes
Difficile de passer derrière BWS. Malgré toute l’affection que je porte au run de Larry Hama, les histoires qui lèvent le voile sur son passé d’espion, comme ces numéros 48-49-50 de sa série régulière, dessinés par Marc Silvestri, ne sont pas des plus réussis. Ils furent regroupés dans le RCM n°38 de mai 1993, avec une couverture faisant délibérément écho à l’Expérience X narrée par BWS, mais Silvestri tient mal la comparaison avec Smith. Dans une surenchère de faux souvenirs et d’anciens collègues espions des plus insipides, ne surnage guère que Sabretooth, dont le passé avec le glouton grognon se voit redéfini en tant qu’anciens collègues de la CIA. A l’époque, je dois admettre avoir été fasciné par l’idée que Logan et Creed avaient pu participer au débarquement raté de la baie des cochons à Cuba. C’était aussi le retour du costume jaune et bleu, ça c’était pour le côté FBI = Fausse Bonne Idée.
VICTIMS : en voilà, du Sale !

L’ami Tornado vous en avait fait l’article ici. Si je devais reparcourir les pages de cette mini-série parue dans le Top BD n°43 de septembre 1996, ce serait essentiellement pour les planches du regretté Tim Sale. Même s’il n’avait pas encore atteint la maîtrise affichée dans ses récits colorés (Daredevil : Jaune, Spider-Man : bleu etc.) l’artiste avait déjà un style bien à lui, qui détonnait par rapport à ses contemporains. L’intrigue-prétexte pondue par Jeph Loeb pour associer le galant Gambit et le sauvage Serval ne m’avait hélas pas trop accroché.
Parvenu au bout de cette rétrospective, je ne saurais prétendre que c’était l’âge d’or du féroce ferrailleur (faut vraiment que je termine, je suis à cours d’allitérations). Ces histoires ont leur lot de scènes convenues et transportent leurs brouettes de clichés. Exploitant surtout l’aura du bagarreur bourru, ces récits m’auront marqué par les dessins de Buscema, Lee, Mignola, Davis and co. Des artistes avec des traits différents mais des personnalités affirmées, quand le Marvel actuel à tendance à s’uniformiser et s’appauvrir graphiquement. Même s’ils n’ont pas toujours évité le rouge qui tâche, la majorité des dessinateurs de l’époque aura su rendre le griffu gouleyant !

Chapeau les artistes ! © Marvel Comics
Merci pour ce panorama.
Ah, même l’avertissement spoiler met en jambe pour les jeux de mots, j’adore !
Je découvre que le RCM les Mystères de Madripoor a été publié après le débuts des VI, un choix pour le moins étrange !
Scorpio Agenda : Pour les clichés, ça pourrait être pire, le méchant pourrait être le fils caché maléfique du héros. Fort heureusement, aucune chance que ça n’arrive à ces persos.
De manière générale, c’est intéressant de voir que ces histoires du nabot griffu sont rarement mémorables et valent surtout pour leur graphisme ^^ La revue MARVEL de Marvel France/Panini va continuer la tradition en multipliant la publication de One-Shots sur le canadien, avec quelques artistes aux styles très différents : John Paul Leon, Ed McGuinness, Leonardo Manco, Oscar Jimenez, etc…
« Pour les clichés, ça pourrait être pire, le méchant pourrait être le fils caché maléfique du héros. Fort heureusement, aucune chance que ça n’arrive à ces persos. »
Je vois que Monsieur est connaisseur, 🙂
« La revue MARVEL de Marvel France/Panini va continuer la tradition en multipliant la publication de One-Shots sur le canadien, avec quelques artistes aux styles très différents : John Paul Leon, Ed McGuinness, Leonardo Manco, Oscar Jimenez, etc… »
Hum, j’ai un souvenir plus ou moins précis des trois premiers…
Celui dessiné par Oscar Jimenez, c’est Black Rio ? Oui, je viens de vérifier online. Il était dispo dans mon comic-shop mais je ne l’ai jamais acheté.
Le pauvre Logan y est dessiné avec une tronche entre Rastapopoulos et Aldo Maccione…
J’ai parlé de « styles différents », devant un juge, ça passe…
Vous avez la dent dure, les enfants, j’ai dévoré tous ces trucs à leur sortie et je les ai adorés. Bon, c’était y a plus de trente ans. J’étais jeune et y a prescription. Et donc oui, tout à fait d’accord, en fait, la plupart valent surtout pour leur graphisme, quand on les relit aujourd’hui. Mais tous étaient distrayant.
Reste Weapon X, claque visuelle et narrative.
En ce qui concerne le run de Hama, il essaie de raccrocher les wagons entre la piste lancée par Claremont sur Sabertooth et Silver Fox avant d’être désavoué (c’est pile le moment où Bob Harras puis Defalco lui retoquent la plupart de ses idées et exigent la back to basics) et le Weapon X de Barry Smith, tout en poursuivant dans la logique feuilletonnesque des comics qui exige de garder du mystère sous le coude. De ce point de vue, je trouve ça bien meilleur que les Wolverine Origins de Daniel Way, par exemple.
Ah, Daniel Way… A une époque, je caressais l’idée d’écrire un article sur son run, qui me semblait inter-minable. Le choix de Steve Dillon comme dessinateur ne m’avait pas semblé approprié pour ce type d’histoire.
L’évocation de Wolverine Origins me rappelle que finalement, Logan aura aussi eu droit à son fils caché maléfique, comme Nick Fury (oui, parce qu’à la fin de SCORPIO CONNECTION, Fury découvre que Jake n’est pas son neveu mais son fils !)
parmi les one shots sympas, mais à ma connaissance inédits en France, y avait Inner Fury, de Chichester (bof) et Sienkewicz (en mode dinguerie et ça c’était cool), ou The Killing de John Ney Rieber et Kent Williams, très beau aussi. Ils n’apportent rien à la mythologie du personnage, mais c’est un régal pour les yeux.
Il y a quelques temps, je suis tombé sur BLOODY CHOICES, un one-shot de 1991 par Tom DeFalco et John Buscema où Wolverine et Nick Fury se retrouvent et s’affrontent autour d’un trafiquant dont le SHIELD veut se servir mais qui est également un pédophile que Wolvie veut trucider.
Et Logan se découvre un parent caché dont on entendra plus jamais parler…
ah, je n’ai pas lu celui-ci
Un grand merci pour cet article, JP, qui me rappelle tant de bons souvenirs.
Lorsque Wolverine, pardon, je veux dire Serval, était un homme plein de mystères et encore attachant. De beaux albums made in Semic et un retour en arrière de 30 ans. Ah les années 90!
Howard Chaykin, Larry Hama, Tim Sale, Marc Silvestri, du beau linge avec la bride sur le coup, et qui donc pouvait raconter les histoires qui leurs plaisaient et cela se voyait au résultat.
Tu m’as donné des idées d’achats.
Merci encore pour cet article détaillé et très recherché.
Merci ! Ayant lu et relu toutes ces histoires dans ma jeunesse, l’essentiel de la recherche concernait les allitérations pour désigner le griffu.
Merci infiniment JP
Voilà une rétrospective dont j’ai lu et possède la totalité…
SCORPION CONNEXION, j’ai vraiment pas apprécié. J’ai détesté le graphisme ( et je suis certain que c’est la plus-value pour pleins d’autres. Howard Chaykin et son trait gras apposé à ce qui ressemble à des celluloïds d’animation m’a toujours sorti de ma lecture. En plus l’histoire tourne plus autour de Nick Fury dont je me contrefoutais… Pour finir, le rendu des griffes conçues comme des mini glaives bien droits.
J’ai adoré JUNGLE SAGA , enfin la partie Mignola qui rend un hommage flagrant à Frazzetta. Je mords encore le topo.
la partie Jim Lee, je ne m’en souviens plus.
POSSESSION est bien amusant typiquement Alan Davis. là encore la partie graphique est le petit plus. Davis avait une idée personnelle du masque de Wolvie avec des oreilles arrondies vers l’intérieur.
RAHNE DE TERRA n’est pas terrible. Ce sont les débuts d’Andy Kubert et le scénario de Peter David n’est pas réjouissant. la colorisation tente de donner une atmosphère un peu « horreur gothique » avec des châteaux et une première approche pour le scénariste sur la relation Rahne/Rictor. Wolverine n’est que le boogeyman de l’histoire
MADRIPOOR: celui là c’est le top. Claremont et Buscema à leur top, c’est totalement hollywoodien des années 50/60. une quasi première sans costume et adulte.
WEAPON X je le réévalue à chaque lecture, une putain d’ambiance. une vraie merveille.
SERVAL DOSSIER TOP SECRET: c’est aussi un excellent cru, avec le sens du tempo du trop mésestimé Larry Hama. C’est un peu confus, mais c’est à l’image du passé alors voulu du griffu.
SERVAL/GAMBIT: là encore c’est confus, avec personnages un peu en roue libre. mais il y a une vraie ambiance qu’on ne voit plus guère non plus.
Une récente intégrale me fait la promesse de pouvoir mettre la main sur le fameux Bloody choices mais ce serait racheter les autres récits que je connais par cœur et avec une trad que je me récite encore mentalement.
On pourrait rajouter la mini peinte avec Havoc, le truc tout bizarre de Chichester et Scienkiewicz.
Comme tu le sous entends le passage avec Marvel France a été l’occasion d’une cassure. Je ne sais pas du tout pourquoi je n’ai jamais prêté attention à LOGAN, Black In Rio etc… Mais en vrai je verrais d’un bon œil la réédition de ces récits.
La mini MELTDOWN avec Havok, je me tâtais pour en faire un article. C’est hautement Bruce-compatible puisque Alex Summers est looké façon James Dean !
oui, elle est très fun, cette mini, même si graphiquement, le mix John Muth/Kent Williams donne parfois un rendu bizarre (alors que pris séparément ce sont des très bons)
En restant dans les exotiques, il y a aussi Elektra & Wolverine: The Redeemer de Rucka et Yoshitaka Amano
Les mystères de Madripoor : une trame ultra-classique exécutée de manière compétente par Buscema/Janson mais sans génie – 100% d’accord avec toi, par de quoi fouetter un super-criminel.
Scorpio connection : Au final, cette histoire ravira les amateurs de l’histoire de Nick Fury et contentera les amateurs d’action dans l’univers partagé Marvel. En revanche elle est à déconseiller aux amateurs de superhéros qui n’en auront pas pour leur argent… et à conseiller aux amateurs d’Howard Chaykin. 😀
Jungle Saga : Walter Simonson fait le minimum.
Rahne of Terra : je ne l’ai pas lu.
Possession : je n’en garde pas un grand souvenir, et je vois que tu qualifie le scénario à nouveau de très classique.
Weapon X : une merveille, nuff said.
Dossier Serval : des épisodes que je n’ai pas lus.
Victims : une intrigue-prétexte – Décidemment les histoires ne brillaient gère dans ce pot-pourri.
Merci pour ce chouette article !
Je les ai tous lus…
Mes préférences vont à l’Arme X, pour des raisons évidentes, et Possession qui est un très chouette récit, avec un Davis au sommet de son art.
Mais à la troisième place, je mettrais « Dossier Serval », dont j’ai un très bon souvenir. Le run Hama/Silvestri sur le titre était quand même bien kiffant.
Ha wolvie ….
J’ai acheté en VO à leur sortie la plupart des titres que tu reprends (dans la chronologie Semic RCM)…
Les Madripoor nights qui ont servies de loco à MCP (les 2 autres seriels longs : Man-Thing et Master of Kung-fu étaient très mauvais de mémoire..sans parler des histoires courtes, sans suites en 4me place) . c’est la raison pour laquelle Wolvie reviendra et sera le mainstay de MCP (apres les sériel Colossus ,Cyclops, Havok et Excalibur .. une partie a été publiée en Fr il me semble) — Il y a de bons run wolvie dans MCP (loin de tous avoir été publiés en Fr * ) ….
Jungle Adventure et Bloodlust (possession) sont des bookshelf mais présentés comme Annuals de la série du griffu … et d’ailleurs ce Bloodlust m’a toujours rappelé l’annual Uncanny 11 (déjà avec Alan Davis au dessin sorti en 87 et longtemps resté inédit en Fr) ce sont 2 lectures typiques de l’époque… les 2 épisodes de PWJ sont le moment ou Jim Lee explose coté graphique.
Inner Fury que Niko cite est pas mal, mais bizarre…
Rhane of Terra, j’ai jamais accorché » (et je n ai plus) .. le Scoprio connection est .. sans plus (même pour du Chayklin,… ca ressemble trop à son boulot automatique qu’il faisait pour marvel ou DC quand il avait besoin de sous).
Le run de Hama (et ces 3 épisodes) sont bons, et comme le rappel Niko à une époque ou Hama doit faire avec les contraintes et changement editoriaux…
Victims..; je n’ai pas de super souvenirs…contrairement à Meltdown (auquel Claremont et Silvestri feront un clin d’oeil pour montrer que c est dans la continuité , à la fin de la période australienne).
* Le retour de wolvie dans MCP au 38 marque le lancement de White Shadow / Black Shadow (Wolfman + Big John) , on aura pas mal de truc plus court apres, (Larsen, Liefeld, Hiigins+Ross, Zimmerman+Ryan), puis le acts of vengeance (Mackie+Texeira), qui nous mène à Weapon X…
Apres on retombe sur le même créneau, mais a retenir , des trucs tres sympa comme la partie du tryptique Typhoid Mary avec WOlvie, par Nocenti et Lightle (sorti en TPB peu de temps après : Typhoid’s Kiss). (on peut aussi noter le WOlvie +Nightcrawler par Lobdell et Colan un peu avant)
Sam Kieth fera 2 histoire, Lightle en fera une seconde, et Wolvie quittera MCP,, l’homme fort de la MArvel devenant Ghost Rider ….
Sauf qu’a ce moment il y a longtemps que j’ai décroché de Wolvie (déjà que je lisais plus de DC que de marvel.. mais surtout apres 1993, entre Vertigo et Image… Wolvie ne fait plus le poids)