Un nouveau cycle (Once & Future 1 – The king is undead)

Once & Future tome 1, par Kieron Gillen, Dan Mora, Tamra Bonvillain

Un article de PRESENCE

VO : Boom Entertainment

VF : Delcourt

Le retour du roi
© Delcourt 

Ce tome est le premier d’une série indépendante de toute autre. Il regroupe les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2019, écrits par Kieron Gillen, dessinés et encrés par Dan Mora, avec une mise en couleurs réalisée par Tamra Bonvillain. Les couvertures originales ont été réalisées par Mora. Il contient également les couvertures variantes réalisées par Mora (*3), David Lafuente, Paulina Ganucheau, Jakub Rebelka (*2), Khari RandolphDaniel Bayliss, Jae Lee.

Dans les Cornouailles en Grande Bretagne, sous une grande tente, de nuit, un archéologue montre les trouvailles de la journée à Elaine : deux couteaux, des amphores, un magnifique fourreau d’épée avec sa ceinture. En sa qualité d’experte, elle se prononce immédiatement : c’est une relique authentique du cinquième ou du sixième siècle. Trois hommes aux cheveux coupés très courts et habillés de noir pénètrent dans la tente. L’un d’eux sort une arme à feu et abat l’archéologue, après avoir répondu à sa question de savoir ce qu’ils veulent : reprendre l’Angleterre. Dans le comté du Somerset, dans une maison de retraite, des personnes âgées en partie grabataires subissent les nouvelles à la télévision, alors que Bridgette McGuire regarde par la fenêtre en roulant une cigarette. Elle entend le journaliste évoquer la mort de l’archéologue Alan James, dans un site des Cornouailles, en effectuant des recherches dans le lit dans lac asséché pendant la vague de chaleur. Il continue : tout ce qui a été dérobé est un fourreau du sixième siècle. Bridgette comprend tout de suite la portée de ce meurtre et surtout de ce vol, et elle demande la permission de sortir quelques instants pour fumer sa cigarette.

À Bristol, Duncan McGuire est au restaurant, attablé avec Rose qu’il a invitée. Il vient de renverser son verre de vin sur sa robe blanche avec un large décolleté. Il s’excuse profusément pour sa maladresse, d’habitude, il n’est pas aussi empoté. Il lui tend sa serviette en tissu pour qu’elle puisse éponger un peu. Son téléphone portable sonne : c’est la maison de repose de sa grand-mère. Il s’excuse : il doit répondre. Le responsable lui annonce qu’elle n’est pas revenue de fumer sa cigarette et qu’ils ne l’ont pas encore trouvée. Il raconte tout à Rose qui lui demande ce qu’il va faire. Son téléphone resonne : c’est sa grand-mère Bridgette. Elle lui explique qu’elle s’est enfuie intentionnellement en catimini, plutôt que de faire un esclandre et qu’elle souhaite qu’il vienne la chercher car elle a besoin d’un peu d’aide pour un problème. Il s’excuse auprès de Rose car il doit vraiment y aller. Elle lui répond qu’elle a déjà eu des rencards pires, au moins celui-ci était bref. Duncan retrouve sa grand-mère au milieu des bois dans une clairière là où elle lui avait indiqué. Elle a pris un Über. Elle est en train d’ouvrir une caisse avec un pied de biche. Le couvercle glisse enfin : dedans se trouvent de nombreuses armes à feu automatiques, et une épée. Rien ne manque.

Qu’est-ce que vous voulez ?
© Boom Entertainment 

Le titre annonce clairement le fond du récit et crée un horizon d’attente chez le lecteur : cette expression est appliquée à un roi qui doit revenir, et qui désigne Arthur Pendragon. Il en déduit que la silhouette enténébrée de la couverture est celle du roi et qu’il tient dans sa main sa célèbre épée Excalibur sur la lame de laquelle se reflète Duncan et sa grand-mère Bridgette armée d’un pistolet mitrailleur. C’est donc parti pour une variation sur le cycle arthurien, avec son retour à l’époque contemporaine pour sauver la Grande Bretagne. Gillen n’est certainement pas le premier à imaginer un tel retour, et le lecteur de comics se souvient peut-être de la version de Brian Bolland : CAMELOT 3000 (1982-1985) avec Mike W. Barr, Terry Austin, Bruce Patterson. Dans ce premier tome, il y avance doucement et progressivement avec le retour d’Arthur, et la question sur qui incarne quel chevalier de la table Ronde. Il est donc question de Galaad, et de Perceval dans un premier temps, ainsi que du roi-pêcheur et donc du Graal, sans oublier une certaine épée. Encore une version de la légende arthurienne ! Est-ce bien nécessaire ? Typiquement, tout dépend de la manière dont c’est raconté, plutôt que du fond de l’histoire. Encore qu’il reste à découvrir de quelle version le scénariste s’est inspiré.

En fonction de ses préférences, le lecteur peut se lancer d’entrée de jeu dans les paris de savoir qui est qui, en particulier qui va assumer le rôle de quel chevalier. Gillen prend son temps : d’abord introduire deux ou trois personnages totalement nouveaux, à savoir Bridgette McGuire et son petit-fils, avec Rose. Ensuite mettre en scène la résurrection d’Arthur, gérer au compte-goutte le retour en personne ou en fonction des chevaliers, de l’épée, et d’autres éléments célèbres du mythe. La première surprise réside dans le rôle dévolu à Arthur. La prophétie annonce qu’il reviendra à l’heure la plus sombre de la Grande Bretagne. Or Bridgette McGuire fait observer qu’il est toujours possible d’interpréter une prophétie de deux manières. En outre, un groupe d’individus espère bien son retour, fait tout pour qu’il se réalise, et le voit déjà mener les hommes de bonne volonté avec une visée politique bien affirmée, visée un peu décalée et annoncée explicitement dès la quatrième planche. Le lecteur peut ne pas y prêter tout de suite attention, et il y revient après coup, en souriant. Bien joué. Dan Mora doit également relever un défi intimidant : donner à voir une interprétation d’Arthur et du mythe, dans une version à la fois reconnaissable, et à la fois personnelle.

Le héros maladroit
© Boom Entertainment   

Le lecteur peut percevoir le soin apporté à la conception de la série également dans les couvertures. Chacune d’entre elles met en scène un personnage de la série, tenant une épée, dans laquelle se reflète un ennemi ou un objet emblématique. Il fait d’abord connaissance avec des personnes peu recommandables : la responsable de petit groupe qui œuvre dans l’ombre pour le retour du roi d’hier et de demain, et ses hommes de main. Il s’agit d’individus normaux, sans caractéristiques particulières… sauf une qui devient évidente à la moitié de ce tome. Bridgette est une femme visiblement âgée, un peu desséchée, qui semble ne pas être très commode. Duncan est un sympathique jeune homme roux, d’une vingtaine d’années, trente ans au plus. L’artiste gère la mise en scène avec une redoutable efficacité, le lecteur ne prenant conscience de la morphologie de Duncan que dans la deuxième moitié du tome. Rose est une très belle jeune femme, et il apparaît dès la première case qu’elle ne risque pas de joie le rôle de la demoiselle en détresse, au vu du regard assassin qu’elle renvoie à Duncan. Les êtres humains sont représentés de manière réaliste et plausible, avec parfois des traits acérés qui viennent leur donner un air farouche ou dangereux à certains moments. Il porte des tenues vestimentaires ordinaires, cohérentes avec leur statut social, avec leur occupation du moment. Mora s’amuse visiblement bien pour dessiner et animer une grande créature serpent qui attaque Duncan. Il insuffle une vraie puissance dans les personnages en armure médiévale. Il donne une apparence redoutable et inoubliable à Arthur, ce qui vient apporter du crédit au positionnement que lui donne le scénariste.

Dès la première séquence, le lecteur constate que Dan Mora maîtrise parfaitement les techniques pour réaliser une planche dans un délai contraint et respecter les cadences de production, à raison d’un épisode par mois : en l’occurrence l’absence de représentation des arrière-plans. D’un autre côté, il est complété par une coloriste qui sait y faire, que ce soit avec un camaïeu simple, ou avec des effets spéciaux pour la manifestation de la magie. En outre, l’artiste n’abuse pas de cet expédient, et le lecteur peut se projeter dans de nombreux lieux : les rives du lac presque asséché, la salle commune de la maison de retraite, le restaurant chic dans lequel Duncan a invité Rose, l’habitacle de la voiture de Duncan, la tour de Glastonbury, la cathédrale de Bath, le château dans l’Outre-Monde, etc. Les scènes d’action impressionnent par leur vitesse et leur force, évoquant parfois l’aspect acéré des dessins de Sean Murphy ou de Matteo Scalera. Le lecteur est fasciné et contenté par ce divertissement de qualité.

La quête
© Boom Entertainment    

D’ailleurs l’intrigue en elle-même relève aussi du divertissement bien tourné : une personne âgée qui mène son petit-fils par le bout du nez, et qui manie les armes à feu avec une efficacité redoutable, le beau héros dépassé par les événements mais qui parvient à se montrer utile de temps à autre, la collègue qui amène ses connaissances et son répondant sans se transformer en une machine de guerre ou une combattante hors pair, les ennemis pas si futés que ça, l’ennemi monstrueux, des hommes en armure, de la magie, des touches d’humour (la grand-mère qui révèle que son petit-fils est encore vierge). Bien sûr, Kieron Gillen, scénariste émérite, a concocté un récit qui libère d’autres saveurs. Pour commencer, il y a une fibre subversive bien iconoclaste, avec le rôle qu’il fait jouer à Arthur. C’est à la fois logique et cohérent, à la fois irrémédiablement politiquement incorrect. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut également voir dans les manigances de la grand-mère le fait que l’âge et la traîtrise auront toujours raison de la jeunesse et du courage, ou que les générations précédentes conservent une influence durable sur leurs descendants. Il y a également comme une forme de reconnaissance que les vieux mythes conservent toute leur force et leur pertinence et qu’il est vain d’essayer d’en créer de nouveaux ex nihilo, mieux vaut continuer de construire à partir de ceux ayant résisté à l’épreuve du temps.

Encore une version du mythe de cycle arthurien ? Oui, avec une réelle personnalité des auteurs. Le lecteur salive à l’avance de plonger dans un récit divertissant et familier : il en a pour son argent avec une narration visuelle vive, une utilisation respectueuse des éléments du mythe, et une mise à profit de ce que le lecteur sait déjà pour mieux le détourner, sans le trahir.

Rends l’épée.
© Boom Entertainment   

26 comments

  • Jyrille  

    Je n’avais jamais entendu parler de ça mais ça donne envie, comme divertissement de haute volée. Je trouve les dessins très agréables, ils rappellent Sean Murphy mais aussi Declan Shalvey. Bref, si ça se finit un jour, pourquoi pas ? Et puis qui n’est pas friand de la geste arthurienne franchement ?

    • Présence  

      Oui, ça se finit un jour : le dernier épisode (n° 30) a été publié en octobre, et le 5ème et dernier tome VO doit sortir dans 15 jours.

  • JB  

    Merci pour cette review !
    Un jour, cette série sera mienne. Pour le coup, j’attends qu’elle arrive à son terme (mais peut-être est-ce déjà le cas), j’en ai un peu assez des titres inachevés.
    La variation sur le thème arthurien m’intéresse, surtout cet angle que je n’ai pas encore vraiment vu traité ailleurs. Et les comics de l’écurie Boom! sont généralement de bonne facture

    • Présence  

      La série est achevée en VO. Je ne vois pas de raison qui ferait que Delcourt en interomperait la VF.

      Kieron Gillen est en bonne forme et j’aurais cru qu’il réaliserait une série plus longue sur ce concept très solide, mais il a préféré s’en tenir à un dosage avec un bon niveau Aventure & Action.

  • Surfer  

    « Dès la première séquence, le lecteur constate que Dan Mora maîtrise parfaitement les techniques pour réaliser une planche dans un délai contraint et respecter les cadences de production, à raison d’un épisode par mois »

    C’est vraiment le genre de truc qui m’étonne toujours. Comment font ils pour respecter des délais aussi courts ?
    Alors que l’on sait que pour une BD franco belge il faut bien souvent 1 an ! 😧

    Sinon, cette énième version du mythe du roi Arthur pourrait faire l’objet d’un scénario d’une série télévisée. J’ai l’impression d’y retrouver quelques codes.

    Cependant malgré les qualités que tu évoques et les belles planches que tu nous montres. Je ne me sens pas motivé pour démarrer cette nouvelle itération du cycle arthurien.

    • JB  

      Oui mais souvent, la BD franco belge paraît au rythme de 2 planches par semaine en kiosque

      • Surfer  

        @ JB
        « Oui mais souvent, la BD franco belge paraît au rythme de 2 planches par semaine en kiosque »
        C’est vrai 😉

    • Surfer  

      J’achèterai une BD de Présence lorsqu’il n’y aura qu’une étoile d’évaluation ( Ce n’est pas demain la veille 😀😀😀).
      Juste par curiosité, pour savoir ENFIN ce qu’est une mauvaise BD selon les critères de notre ami Présence !
      Trop de bienveillance peut parfois biaiser l’esprit critique 😀😀😀

      • Présence  

        @Surfer – Le présent site recèle un commentaire à 1 étoile pour 1 récit et 1 à 2 étoiles pour un autre :

        brucetringale.com/obligation/ (et en plus pour un de mes chouchous, Rick Remender)

        brucetringale.com/des-vessies-pour-la-lanterne/

        • Surfer  

          Il s’agit de 2 articles de 2015…je n’étais pas encore un aficionado du blog.
          Je ne connaissais pas ces commentaires. Je viens de les lire en diagonale.
          Heu…je retire ce que j’ai dis.
          Je n’achèterai pas de BDs notées 1 ou 2 étoiles par tes soins. Quand tu dis que c’est mauvais…c’est pire que tout😀.
          Remender à beau être un bon scénariste il s’est planté sur AXIS. La faute au cahier des charges d’un crossover sans queue ni tête.
          Concernant les comics DC je ne lis pas de mainstream de cette maison d’édition mise à part du Batman.

          • Présence  

            Depuis 2015, j’ai préféré sélectionner, préférant soumettre des articles positifs à Bruce, que d’enquiquiner les lecteurs avec mes déceptions.

    • Présence  

      @Surfer : et en plus Dan Mora parvient parfois à dessiner deux séries par mois !!!

      • Surfer  

        « et en plus Dan Mora parvient parfois à dessiner deux séries par mois !!! »

        C’est inhumain 😧. On a affaire à un mutant…un artiste qui a des super pouvoirs 😀.
        Le 2ème nom de Dan Mora ne serait-il pas Pietro Maximoff ?

        • Présence  

          Fut une époque, John Byrne écrivait 2 à 3 séries différentes pas mois, en dessinait une, faisait le découpage (breakdowns) de la deuxième, chaque mois.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Présence,

    cela fait longtemps que je lis du bien de cette série. J’ai donc lu ton billet avec attention. …. et je passe donc, comme prévu, mon tour.

    Autant je reste passionné par les mythes et légendes arthurienne, autant leur traitement dans un moule comics, non, je fuis même. CAMELOT 3000 fut l’heureuse exception.

    Je me méfis de Gillen qui est un scénariste dont je suis assez hermétique à son écriture (je n’ai apprécié que ses JOURNEY INTO MYSTERY). Et là rien qui ne fasse preuve d’un twist, d’un pitch original qui renouvelle le mythe (on en revient à CAMELOT 3000 donc).

    Les dessins de DAN MORA : oui, c’est assez « maitrisé », joli (merci la colorisation au passage) mais tellement passe partout. Pas de décors alors que pour moi, paysages, forêts, châteaux sont des éléments de base d’Arthur and coe. Donc rien qui ne me fasse rêver. Je ne les trouve pas du tout appropriés à ce type de récit.

    Bref, désolé, mais je ne m’assiérais pas à cette table ronde, que je trouve bancale.

    • Présence  

      J’avoue tout : j’aime beaucoup l’écriture de Kieron Gillen. 😀

      • Fletcher Arrowsmith  

        Cela joue pour beaucoup. Je ne trouve pas que Gillen soit un mauvais scénariste, bien au contraire je le mettrais même dans un TOP 10 actuel. Mais je n’ai pas d’empathie avec son écriture : soit elle m’ennuie, soit je la trouve trop compliquée.

  • Tornado  

    Encore une série dont je n’avais jamais entendu parler.
    Le nombre réduit d’épisodes (30, c’est un bon dosage et ça devient rare) et la pertinence de l’article m’emmenera éventuellement à y jeter un oeil si la série apparait complète dans ma médiathèque…
    J’ai beaucoup aimé Gillen sur DARK VADOR. Mais je l’ai exécré sur YOUNG AVENGERS. Je ne me souviens pas particulièrement de ses autres comics (que j’ai lus). Ce n’est clairement pas un auteur que je surveille.

    • Présence  

      Deux autres séries phares de Kieron Gillen (hors superhéros) : The wicked + The divine (avec Jamie McKelvie), Die (avec Stéphanie Hans). On peut aussi ajouter Über (chez Avatar Press).

      • Fletcher Arrowsmith  

        DIE ah oui, tu as raison de le rappeler. Suite à l’excellent article de Cyrille, j’ai replongé avec plaisir dans cette partie de dés. Je termine le tome 4 cette semaine.

        Une seconde série de Gillen qui m’emballe.

  • Kaori  

    Dan Mora et Tamra Bonvillain, je dis oui !!!
    Je suis fan de BATMAN/SUPERMAN : WORLD’S FINEST par Waid, Mora et Bonvillain.
    Kieron Gillen, beaucoup moins… J’ai tenté de lire ses Eternals et son JUDGMENT DAY, je n’ai pas du tout accroché…

    J’irai peut-être quand même jeté un oeil par curiosité… J’aime bien les légendes arthuriennes.

    Merci Présence pour cet article éclairant, en tout cas !

    • Présence  

      De ce que j’ai pu entendre ailleurs (sur comixity pour être clair), cette itération de World’s finest a l’air d’être très bien et fait espérer que Mark Waid reprenne de l’ampleur chez cet éditeur.

      Il semblerait que Kieron Gillen soit plus inspiré quand il écrit pour ses propres créations.

  • JP Nguyen  

    J’ai déjà feuilleté cette série en librairie sans jamais franchir le pas. Le dessin est bon mais je trouve qu’il manque de personnalité. Et pour le scénario, je ne suis pas fan de Gillen.
    Merci pour l’article, j’ai bien compris que c’était pas de la camelote, mais je passe quand même mon tour.

    • Présence  

      Tant pis, tu ne prendras pas part à ce jeu de chaises musicales où il y a bien trop de monde prétendant s’assoir à la table ronde.

  • Geoffrey  

    Et en VF, je suis certain que le personnage qui doit correspondre à Perceval ne lâche pas un  » C’est pas faut  » par accident. Donc, la série pioche dans plusieurs itérations du mythe et en VF y a même un bonus ^^

    • Présence  

      Merci pour ce petit plus que je n’ai pas décelé car je lis en VO.

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