UNDEAD UNDEAD UNDEAD ! (Critique de la BD LUGOSI)

LUGOSI de Koren Shadmi

Par : PATRICK 6


VF : La Boite à bulles

Lisez librement et de votre plein gré
© La boite à Bulles

Cet article portera sur la BD intitulée LUGOSI de Koren Shadmi, publiée par La Boite à bulles.

A Los Angeles en 1955 un vieil homme se rend dans un centre hospitalier réservé aux membres de l’industrie du cinéma. Il  demande à se faire interner. Il s’agit de l’acteur hongrois Béla Blasko, plus connu sous le nom de Bela Lugosi ! A l’âge de 73 ans il souffre de problèmes de santé dus à des années d’addiction à l’héroïne. Entre deux crises de manque et de délire, l’acteur se remémore sa jeunesse.

Il se revoit enfant dans la petite ville de Lugos en Hongrie où il a grandi (et qui lui servira de pseudonyme). Attiré très tôt par le métier d’acteur, il est mis au ban de sa famille. Son père venant d’un milieu modeste, et ayant dû se battre pour « réussir » professionnellement (il est devenu un banquier prospère), il lui est donc insupportable de voir son fils choisir le chemin de la marginalité.

Peu après le décès de son père, Béla décide de fuguer et rejoindre la capitale, Budapest, pour y intégrer le Théâtre National. Il épouse une femme fortunée, ce qui lui permettra de continuer sa vie de bohème. Cependant, l’acteur est emporté par le torrent de l’histoire lorsque son pays quitte l’union austro-hongroise, en 1918. L’année suivante un gouvernement communiste accède au pouvoir. L’acteur étant un fervent socialiste, il prend la tête du premier syndicat d’acteur du pays. Bien vite le nouveau gouvernement est renversé. La répression contre les sympathisants communistes est implacable. Bela Lugosi doit fuir le pays précipitamment. Il émigre clandestinement, avec son femme, à Vienne. Malheureusement, sans le soutien de sa belle-famille, les époux ont désormais une vie misérable. Le couple n’y résiste pas.

Malaises en série lorsque l’acteur arrive sur scène !
© La boite à Bulles

Désormais célibataire et sans travail, l’acteur décide de tenter sa chance aux Etats Unis ! Sur place il intègre la communauté hongroise new yorkaise. Lugosi remporte manifestement un net succès auprès de la gent féminine et il ne tarde pas à se remarier avec une hongroise. Ne parlant pas un mot d’anglais il fonde une troupe d’acteur en langue magyar. Il parvient malgré tout à interpréter une pièce dans la langue de Shakespeare sans en comprendre le texte, en jouant en phonétique ! En 1927 Bela décroche enfin un premier rôle dans une pièce de théâtre où son accent à couper au couteau sera un avantage et qui va changer sa vie pour toujours : Dracula !

Après un premier biopic, L’HOMME DE LA QUATRIEME DIMENSION, consacré à Rod Serling, le dessinateur/scénariste israélien Koren Shadmi s’attaque à une autre grande figure du 7ème art. Je ne connaissais cet auteur que par l’une de ses œuvres précédentes (acheté à l’époque pour son titre) : LOVE ADDICT. La BD était pertinente et amusante. Elle rendait assez bien les côtés positifs et négatifs des sites de rencontres (et leur addiction inhérente, déjà évoquée dans SIX MOIS D’ABONNEMENT ). On aurait pu lui reprocher un petit côté cérébral et froid, mais la BD restait cependant parfaitement efficace. Six ans plus tard l’auteur revient avec une nouvelle œuvre, mais cette fois-ci dans un style radicalement différent, aussi bien sur le fond que sur la forme.

Graphiquement l’évolution du trait est, en effet, stupéfiante. Autrefois proche de la caricature et du Comic strip, son dessin est désormais réaliste et d’une précision chirurgicale (sans toutefois se soustraire complétement de la froideur cérébrale de son style). Le trait est réaliste et extrêmement détaillé. De plus le dessinateur maitrise parfaitement l’art de la caricature est nous présente un Bela Lugosi tout à fait ressemblant et criant de vérité.

Des scènes cultes de la filmographie de Lugosi sont reproduites littéralement.
© La boite à Bulles

Disons-le, je ne suis habituellement pas fan des biographies en BD (pas plus qu’en film d’ailleurs). Mais il faut bien admettre que dans le cas présent la vie de Bela Lugosi est, en elle-même, parfaitement extraordinaire et ressemble déjà à une fiction (un personnage Larger than life, selon l’expression consacrée). De sorte que l’acteur est le candidat idéal pour un biopic !

Pour illustrer son sujet Koren Shadmi opte pour une approche rigoureusement objective et impartiale. Il n’est pas question ici de faire de cadeaux à son personnage. L’idéalisation d’une légende n’est manifestement pas le but de l’auteur. Ainsi Lugosi, bien qu’attachant, se révèle bien souvent orgueilleux, volage, imbu de lui-même, capricieux et d’un égocentrisme conquérant… Charmant en somme.

Et pourtant on ne peut s’empêcher d’éprouver de la tendresse pour cette tête à claque ! Prisonnier de ses propres contradictions l’acteur se révèle finalement plus pathétique que réellement nuisible.

Le talent de l’auteur consiste à nous présenter un être humain hors norme, au charisme incroyable, et d’un naturel totalement excessif et autodestructeur… Il semble éternellement prisonnier de son besoin de reconnaissance et de son besoin systématique de séduction.

Grandeur et décadence du septuagénaire.
© La boite à Bulles

Présenté sous la forme de flashbacks le récit n’échappe pas à un certain académisme. L’alternance de scènes présentes et rétrospectives est finalement assez convenue et manque d’inventivité. Le passé est représenté en noir et blanc tandis que le présent est illustré dans des nuances sépia. Sans fioriture, le style de l’auteur est réaliste et fait la part belle à sa maitrise graphique. Pour le coup Koren Shadmi a opté pour l’efficacité au détriment de la surprise. Pourquoi pas après tout, l’académisme est choix.

Outre l’histoire d’un homme au destin hors du commun, l’auteur n’oublie pas de replacer Lugosi dans le contexte politique et social de son époque. Ainsi le système des studios américains est également épinglé. Avec un cynisme forcené, les studios (Universal en tête) produisent à la chaine des films dits de genre, rentables et faciles à tourner, avant de recracher ses protagonistes lorsque le vent tourne, formant une implacable machine à broyer les acteurs.

Le récit n’est définitivement pas orienté vers l’action. Le propos de l’auteur est bien plutôt de se tourner vers la psychologie des personnages et favoriser les atmosphères contemplatives.
Alité dans son hospice, l’acteur est hanté par les fantômes de sa gloire enfuie. Prisonnier de son addiction aux drogues, autant que de ses erreurs passées, Lugosi est entraîné dans une chute sans rédemption.

Finalement Dracula, qui le consacra comme une star internationale, a également été l’instrument de sa perte. Marqué au fer rouge par son image vampirique, la star vieillissante ne sut pas se reconvertir. Il fut condamné aux productions de plus en plus fauchées. Enchaînant les rôles flirtant dangereusement avec le ridicule. Dracula fut en quelque sorte sa malédiction.

Sans concession, et dressant un portrait finalement peu flatteur de l’acteur (sa relation avec les femmes est pour le moins édifiante), cet ouvrage évite l’écueil de l’angélisme. Il ravira autant les fans de l’acteur que les amateurs des films fantastiques Universal. La BD fait, en effet, office de documentaire, mettant en lumière tout un pan de l’histoire du cinéma américain.
En un mot passionnant.

The virginal brides file past his tomb
Strewn with time’s dead flowers
Bereft in deathly bloom
Alone in a darkened room
The count
Bela Lugosi’s dead

La BO du jour :

13 comments

  • Eddy Vanleffe  

    ça m’a l’air bien sympathique ça, en plus si la préface est signée François Theurel, c’est un gage de qualité…
    Tu as le don Patrick, pour dénicher de bien jolis sujets…

  • Présence  

    Bela Lugosi… Le nom me dit quelque chose… 🙂 Je crois que les seuls éléments de sa biographie que je connaisse provienne du film Ed Wood (1994) de Tim Burton, et il semblerait que le réalisateur ait pris des libertés avec la réalité.

    La vie de Bela Lugosi est, en elle-même, parfaitement extraordinaire et ressemble déjà à une fiction. – Une réussite à l’américaine pour un immigré hongrois, ayant déjà connu des revers de fortune avant d’arriver aux États-Unis et ne parlant pas anglais : ça en impose en effet.

    Prisonnier de son addiction aux drogues, autant que de ses erreurs passées, Lugosi est entraîné dans une chute sans rédemption. – Je reconnais bien là la fibre de joie de vivre qui te plaît tant. 😀

    Koren Shadmi… ça me dit quelque chose… Ah ben oui, Love Addict : j’ai beaucoup aimé.

    https://www.babelio.com/livres/Shadmi-Love-Addict–Confessions-dun-tombeur-en-serie/797798/critiques/2490507

  • Tornado  

    Comment ça a l’air trop bien ! 🤪
    Je suis étonné que tu n’aies pas parlé du ED WOOD de Tim Burton, à ce jour le biopic le plus déjanté de l’histoire du cinéma où le protagoniste principal se faisait voler la vedette par Béla Lugosi, interprété par un Martin Landau impérial qui trouvait là le rôle de sa carrière en mimant un Lugosi vieillard tout bonnement hallucinant de vérité ! Presque un biopic de Lugosi dans le biopic d’Ed Wood !
    Il y manquait cependant plusieurs éléments, dont ces relations avec les femmes dont tu parles. Et qui ont l’air édifiantes (en quoi, d’ailleurs ?) !

    C’est vrai que dans la dernière partie de sa carrière ce bon vieux Béla a tourné dans un belle collection de nanars hallucinants ! Ceux d’Ed Wood, bien sûr, mais aussi le GORILLE DE BROOKLYN, sorte de KING KONG du pauvre (mais alors vraiment pauvre !!! https://genxpose.blogspot.com/2014_08_01_archive.html?view=sidebar). Il tournait de moins en moins à partir du début des années 50 et à la fin il n’y avait qu’Ed Wood pour lui donner des « rôles ». PLAN 9 FROM OUTER SPACE ne reprend que des scènes coupées remontées après son décès et insérées dans un film n’ayant aucun rapport ! Mais dans LA FIANCEE DU MONSTRE il joue le rôle principal et c’est un nanar d’anthologie ! 🤣 (bien que mon Ed Wood préféré demeure NIGHT OF THE GHOULS, sans Béla…).

    La BO : Heu… Je sais pas quoi dire… 🤔

  • Surfer  

    Première fois que j’entends parler de cet acteur.

    La vache…Tu es allé le chercher loin celui-là.
    D’après sa page Wikipedia il est né en 1882 à Lugos et mort le 16 août 1956.
    Pour une fois, je suis trop je jeune pour avoir vu un de ses films 😀.

    Ton billet à eu le mérite de parfaire ma culture sur le cinéma de genre et de mettre en lumière un de ses principal protagoniste.

    Je te remercie je me coucherai un peu moins inculte ce soir👍.

    Ta conclusion :
    « L’ ouvrage évite l’écueil de l’angélisme. Il ravira autant les fans de l’acteur que les amateurs des films fantastiques Universal. »

    C’est tout à fait ça. Je m’aperçois que les seuls biopics que j’ai à la maison sont relatifs à des personnalités que j’aime beaucoup.

    La BO: L’esthétique visuelle du clip est d’une beauté effrayante. Le jeu de lumière et le contraste du noir et blanc m’a presque donné quelques petits frissons. La musique stimuli bien cette sensation.

  • matt  

    ça a l’air chouette. J’avoue que je ne connais rien de la vie du monsieur avant sa carrière au cinéma.
    Le paragraphe consacré à sa jeunesse m’a ppris plein de trucs. Il ne semble pas avoir eu une vie facile le monsieur.
    ça ne me dérange pas que l’auteur ne fasse pas de cadeaux au personnage. Je ne pense pas que ce soit encore la mode de trop glorifié les sujets de biopic d’ailleurs.
    C’est à travers les défauts des gens qu’on apprend à les cerner.
    Ray Charles qui trompait sa femme, était accroc à la dope, etc. ça fait partie du personnage. Parfois c’est un moyen de fuir un handicap, de soulager une peur d’isolement, etc.
    On peut surement trouver Lugosi insupportable, mais peut être que son besoin de reconnaissance et de séduire illustre une incapacité à se passer des autres. Plus qu’un simple défaut, c’était surement une souffrance. Du coup c’est intéressant, si on n’est pas toujours dans le jugement en tant que lecteur.

    Et hélas beaucoup de gens sont dans le jugement, toujours à pointer du doigt les gens pour ce qu’ils ont fait. Surtout quand il s’agit de célébrités.

  • Bob Marone  

    Merci pour cet article sur une figure haute en couleur. Tu donnes bien envie de lire cet album sur ce personnage au destin singulier. Mais pourquoi ai-je l’impression que de tels parcours sont impossibles aujourd’hui ?
    Quant à la bande son, quoi de plus approprié ? Ce morceau a été utilisé lors d’une scène dans un club dans le film LES PREDATEURS, avec Deneuve et Bowie. Peter Murphy, le chanteur, y cabotine théâtralement, en digne héritier de Bela Lugosi, justement.

  • Jyrille  

    Je ne connais ni cet auteur, ni ses bds précédentes ni celle-ci donc merci beaucoup pour la présentation Patrick ! Cela pourrait m’intéresser si je peux la rendre. C’est étrange, d’habitude, le code graphique veut que le passé soit sépia, pas le présent. En tout cas les planches ont l’air classes, le dessin n’est pas repoussant. Il y a combien de planches ?

    Je ne connais pas du tout la vie de Bela Lugosi, est-ce que le film de Burton sur Ed Wood est cité ? Je ne suis plus sûr si Lugosi y apparaît. Ce que je sais en tout cas, c’est que je serais très preneur d’une bio de Christopher Lee (et pas forcément en bd), lui il a eu une vie encore plus incroyable.

    La BO : évidemment ! Ah ah je l’avais vu venir de loin, y a deux jours sur FB…

  • Patrick 6  

    @Eddy : La preface est assez succincte mais elle fait toujours plaisir à lire 😉
    Pour le reste je suis à votre service !

    @Presence : Le film Ed Wood étant surtout consacré au réalisateur, plus qu’à l’acteur, Bela Lugosi n’apparait donc qu’en toute fin de vie…
    Mais film n’en reste pas moins un chef d’œuvre !
    Dans le genre artistes ne parlant pas français et ayant percé dans l’hexagone nous avons Mike Brant et Noam, mais bon il est difficile de les comparer ^^
    Ah je me doutais que tu connaissais la BD Love addict ! (Je me demande bien pourquoi d’ailleurs) Quoi qu’il en soit je vois que nous partageons le même jugement sur l’œuvre : pas dégueu !

    @ Tornado : J’ai fait abstraction du film Ed Wood car, pour moi, la référence est évidente et je me disais que tout le monde avait vu ce film… A tort sans doute.
    Le côté édifiant de la relation de Lugosi avec les femmes, outre l’enchainement frénétique de ses conquêtes, est qu’il recherche tout autant une maitresse délurée au lit, qu’une parfaite femme de ménage ! Deux fois « bonnes » en somme ( ! ).
    Dans sa quête narcissique on sent bien qu’il n’accorde pas beaucoup d’égard aux femmes qui lui cèdent.
    Concernant les films d’Ed Wood j’ai vu son « chef d’œuvre » (on se comprend hein) PLAN 9 FROM OUTER SPACE, il est amusant à voir, mais me le coltiner une deuxième fois, non merci ^^ Tim Burton avait réussi à le rendre drôle, alors que le film n’est que pathétique !
    Pour la BO, je sais : tu es fan ^^

    @Surfer : Pour plus de détail sur la carrière de Lugosi je te renvoie à l’article de Tornado (well done storm man !) qui le resitue au milieu des autres monstres Universal. http://www.brucetringale.com/les-plus-grands-monstres-de-lunivers-1-partie/
    Le clip du morceau de Bauhaus n’a pas été fait par le groupe, je pense que c’est un fan qui s’est amusé à retravailler les images du Dracula de Tod Browning ! Et autrement j’adore ce groupe qui, en l’occurrence, a eu l’idée saugrenue de mélanger Gothique et Bossa Nova ! Incroyable.

    @Matt : Je suis tout à fait d’accord avec toi, en dépit de ses défauts Lugosi reste profondément humain et totalement attachant. Mais pour le coup en effet il n’est pas du tout « 2022 » ^^

    @Bob Marone : Oui, en effet, le morceau de Bauhaus est utilisé également en introduction du chef d’œuvre de Tony Scott « Les Prédateurs » (En VO «The hunger»). Le chanteur, Peter Murphy, étant fan de Bowie je pense qu’il a été très fier de voir Bowie se mouvoir sur sa musique !
    https://www.youtube.com/watch?v=UZiPhX-SZ88
    A noter que le morceau a également été utilisé pour le film français SOMBRE (qui porte bien son nom) pour une scène glauquissime ! https://www.youtube.com/watch?v=s1rmbBy5vxw

    @ Jyrille : La BD fait +/- 155 pages. Ed Wood fait, bien sur, parti de l’histoire, mais le film de Burton n’est pas mentionné !
    Je pense que Christopher Lee a eu plusieurs biographies, mais j’avoue n’en avoir lu aucune !
    Oui là aussi la BO est incontournable pour tous les vieux corbeaux ^^

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour,

    merci pour cette découverte, je ne connaissais par l’artiste mais Bela Lugosi oui, à travers ses films sut surtout le chef d’oeuvre ed Tim Burton, Ed Wood.

    Par contre je ne m’étais jamais penché sur sa vie, que je savais chaotique mais pas si extraordinaire. Tu sais donner envie de lire en tout cas. Typiquement le type de BD que je vais pister à ma bibliothèque ou que j’aurais emprunté.

    Sans avoir lu, je trouve que le choix du noir et blanc + sépia adapté permettant de faire un rappel au personnage que Lugosi a le plus incarné mais aussi cela d’ancrer et dater le récit avec un rappel au film noir et blanc et aux photos sépias de l’époque. Surpris que Koren Shadmi n’ait pas tenté des touches de rouges, comme sur la couverture. A la fois cela il serait également tomber dans la facilité.

    Sans concession, et dressant un portrait finalement peu flatteur de l’acteur (sa relation avec les femmes est pour le moins édifiante), cet ouvrage évite l’écueil de l’angélisme. Il ravira autant les fans de l’acteur que les amateurs des films fantastiques Universal. La BD fait, en effet, office de documentaire, mettant en lumière tout un pan de l’histoire du cinéma américain.
    =>j’aime beaucoup ta conclusion

    Je commente peu les BO, je n’ai pas encore pris cette habitude (désolé pour les autres rédacteurs, je me suis flagellé avec des pages du DD de Zdarsky depuis). J’ai cru au départ à une chute de Radiohead !!!! puis non. J’ai trouvé le morceaux trop long. Aucun souvenir de l’avoir entendu dans Les Predateurs, cela m’énerve.

  • Philippe Champert aka Phyl Champ  

    Mon intérêt à Bela Lugosi doit beaucoup à Bauhaus au milieu des, années 80 lorsque je decouvre ce long morceau hypnotique et sa rythmique particulière. Du coup je m’intéresse aux films, à Dracula, à l’acteur. Merci à Peter Murphy vet sa bande de goths.

  • JP Nguyen  

    La première fois que j’ai entendu le nom de Bela Lugosi, c’était probablement en classe de Première, par mon prof de français. Il m’était resté en mémoire comme un acteur emblématique du rôle de vampire. C’est le genre de bd que je pourrais emprunter en médiathèque. Faudrait que je tienne à jour une liste…

  • Bruce lit  

    Je suis très friand de ce genre de BD même si peu connaisseur de Bela Lugosi. Je le mets sur ma liste de CTF (Comics To Find). Tirez les ficelles !
    La BO : Oui !

  • Kaori  

    Même si je n’ai jamais vu ces fameux Dracula, Bela Lugosi est, sans doute avec Christopher Lee, LE Dracula emblématique…

    Quelle triste fin…

    La BO : étrange, mais pas horrible !

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