VALKYRIE APOCALYPSE : 13 combats pour l’âme du monde.  

FOCUS : VALKYRIE APOCALYPSE : 13 combats pour l’âme du monde.  

Un article de MAYA

Quand les dieux veulent tout anéantir, l’humanité sort ses armes et sa rage de vive. Bienvenue dans Valkyrie Apocalypse où la légende s’écrit dans le sang. 

Valkyrie Apocalypse est une série qui m’a tout de suite intriguée. Derrière ses combats spectaculaires, elle raconte quelque chose de plus fort, la détermination humaine face à la perfection divine. 

Depuis toujours, les mythes opposent les dieux tout-puissants aux humains imparfaits. Mais dans Valkyrie Apocalypse, tout bascule. Fatigués des erreurs et des conflits humains, les dieux décident d’effacer l’humanité de la surface de la Terre. C’est alors qu’intervient Brunhilde, l’aînée des Valkyries. Elle ose défier les dieux et leur propose un dernier pari, un tournoi entre dieux et humains pour décider du sort du monde, en treize combats. Si l’humanité l’emporte, elle aura le droit de vivre, mille ans supplémentaires. Rien que ça. 

Mais avant d’entrer dans l’arène, voyons qui sont les personnes à l’origine de cette œuvre.  Le manga original est écrit par Shinya Umemura, avec Takumi Fukui au storyboard, et des dessins signés Ajichika. Publié depuis 2017 dans le magazine Monthly Comic Zenon, il a rapidement trouvé son public grâce à son mélange de mythologie et d’action.  

Depuis 2018, on compte 25 volumes en version originale, chez Coamix / Tokuma Shoten et 24 en version française, publié chez Ki-oon depuis 2019. 

Je précise que je me base ici uniquement sur l’adaptation animée, que j’ai regardée sans avoir vraiment lu le manga, seulement feuilleté quelques passages. En tout cas, les planches du manga sont superbes, les traits dégagent beaucoup d’énergie dans les scènes d’action, le chara design soigné des personnages et les décors participent vraiment à l’ambiance.  

Il faudrait que je m’y mette un jour, parce qu’il donne clairement envie d’en lire plus.  L’adaptation animée, de 27 épisodes sur deux saisons, diffusée sur Netfilix, est produite par le studio Graphinica, rejoint par Yameta Company à partir de la deuxième saison.  

Elle est réalisée par Masao Okubo, un habitué de l’animation japonaise qui a œuvré sur de nombreuses séries en tant qu’animateur clé. Le scénariste Kazuyuki Fudeyasu, qui a travaillé sur d’autres animations comme Sailor Moon Eternal ou encore Black Clover est repris sur la saison deux par Yuka Yamada, qui elle aussi a une large gamme d’animes à son active, tel que Mushishi ou Blue Spring Ride, tandis que le chara-design est confié à Masaki Sato, qui a notamment travaillé sur des titres cultes comme Dragon Ball Z ou Slam Dunk, et qui donne beaucoup de personnalité aux combattants. Yasuharu Takanashi, quant à lui, renforce l’atmosphère mythologique de l’ensemble grâce à sa musique qui mêle rock et orchestre symphonique, rendent chaque affrontement encore plus intense. 

Les armes des hommes, le pouvoir des Valkyries. 
©Ki-oon

Il est difficile de ne pas parler des Valkyries. Elles ne se contentent pas d’encourager les humains, elle se battent avec eux, littéralement. Brunhilde, la plus déterminée d’entre elles, choisit les champions humains et demande à ses sœurs Valkyries de fusionner avec eux pour créer une arme divine appelée Volund. Chaque arme reflète la personnalité et la force intérieure de celui qui la manie. Chaque Volund est unique, elle peut prendre n’importe quelle forme, mais cette union a un prix, si l’humain meurt, la Valkyrie disparaît avec lui. Une alliance à la fois noble et tragique. 

Les combats sont clairement le cœur de Valkyrie Apocalypse. Et même si je ne vais pas tout vous spoiler, il faut avouer que certains affrontements sont mémorables. Entre un Adam au sang chaud, un Lü Bu débordant de fierté guerrière, un Poséidon plus redoutable que jamais ou encore Héraclès, symbole du courage divin, on a de quoi en prendre plein les yeux.  

Et puis, il y a Jack l’Eventeur, sûrement l’un des choix les plus surprenants du côté humain. Ni les dieux ni les hommes ne semblaient vraiment vouloir de lui, mais il finit par prouver qu’un monstre peut aussi porter une part d’humanité, à sa manière. 

Des combats qui marquent les esprits. 
©Ki-oon

Ce qui rend Valkyrie Apocalypse aussi captivant, ce sont ses affrontements. Chaque combat a sa propre ambiance et met en avant des figures marquantes de l’histoire ou de la mythologie.  Les champions choisis ne sont pas des héros parfaits, mais des figures qui représentent le courage, le génie ou la folie de l’humanité. Et entre nous, voir un humain tenir tête à un dieu, c’est toujours aussi satisfaisant.  

Les Valkyries, à mi-chemin entre les deux mondes, incarnent ce lien fragile. Elles rappellent que, même face à la toute-puissance, les hommes peuvent encore se dresser et se battre pour ce qu’ils croient juste.  Chaque duel à son rythme, son ambiance, sa personnalité. Certains frappent par leur puissance brute, d’autres par leur émotion ou leur ingéniosité. Ce que j’aime, c’est que Valkyrie Apocalypse ne se contente pas d’enchaîner des coups, chaque combat raconte quelque chose, une lutte intérieure, un bout de ce que signifie être humain. Et parfois, c’est presque poétique, si on oublie les quelques litres de sang à l’écran, bien sûr.  

L’animation met tout cela en valeur avec un style vif et expressif, où chaque regard, chaque impact, chaque silence compte.  La première saison manquait parfois un peu de mouvement, mais la deuxième s’en sort bien mieux. On sent que le studio a pris confiance, les combats sont plus vivants et tout paraît plus fluide. C’est une série qui ne se résume pas qu’à la violence, elle interroge la foi, le courage et la nature même de l’existence. 

Ce que j’apprécie aussi, c’est que l’anime prend le temps de montrer les personnages autrement que dans la baston. Entre deux coups d’épée, on découvre leur passé, leurs raisons, ce qui les pousse à se battre. Les petits flashbacks arrivent toujours au bon moment, sans casser le rythme, et ça rend chaque combat plus fort, plus touchant. On finit même parfois par mieux comprendre un dieu ou un humain qu’on n’appréciait pas forcément au départ. 

Et pour ne rien gâcher, la version française est vraiment réussie. Les voix collent super bien aux personnages, que ce soit les dieux avec leur côté imposant ou les humains plus sincères et pleins d’émotion. On sent qu’il y a eu du soin dans le doublage, et ça rend l’ensemble encore plus immersif.  

 Bref, avec son visuel marquant et ses combats qui montent en intensité, Valkyrie Apocalypse m’a clairement tenue en haleine tout du long.  Valkyrie Apocalypse n’est pas qu’un simple anime de baston. Derrière ses coups divins et ses cris de guerre, la série parle d’espoir, de persévérance et de cette force qu’on a tous, quelque part au fond de nous, celle de ne pas abandonner, même quand tout semble perdu.  

Si vous aimez les duels épiques, les musiques qui donne des frissons et les séries où même les dieux finissent par douter un peu, alors Valkyrie Apocalypse est faite pour vous. C’est un rendez-vous à ne pas manquer, surtout pour ceux qui ont déjà suivi les saisons précédentes.  

Car non, ce n’est pas fini, les divinités et leurs champions n’ont pas encore dit leur dernier mot. Le grand tournoi reprendra bientôt, avec une troisième saison attendue le 3 décembre. Préparez-vous, cette suite promet encore de sacrés affrontements ! 

8 comments

  • JP Nguyen  

    C’est une série dont j’avais tenté le visionnage sur Netflix. Je me suis arrêté après quelques épisodes, après le combat entre Lu Bu et Thor, je crois.
    Je me souviens que le design du marteau de Thor en faisait une arme immense et assez peu crédible. Oui, je suis d’accord que sur cette série, la vraisemblance n’est pas du tout ce qui est recherché, étant donné le pitch.
    En fait, j’en ai gardé un souvenir de duels spectaculaires, mais à l’animation un poil poussive, avec une issue assez arbitraire : avec 13 combats, ça m’étonnerait que ça se termine par 7-0, on rentre à la maison. On sent le truc qui va aller jusqu’aux prolongations/tie-break avec une succession de coups de théâtre et astuces sorties du chapeau.
    Et puis fondamentalement, je ne suis pas convaincu par le principe de cette série : l’homme n’a pas besoin de Dieux pour se condamner, il se débrouille très bien tout seul (même si Dieu peut faire partie de la panoplie d’arguments pour continuer à se saborder en escomptant un sort meilleur dans l’au-delà).

    • Maya  

      JP, il se peut que tu aies raison concernant ce retournement de situation.

      C’est vraiment un spectacle, avec des combats aussi intenses que ceux de Baki. Cependant, en ce qui concerne la mythologie et ses divinités, je préfère Saint Seiya, même si cela n’a aucun rapport.

      Oui, l’homme sait se condamner seul, mais une partie de nous garde foi en elle, en cette lueur d’espoir.

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour Maya.

    Merci pour cette review d’une série (animé et manga) que je ne connaissais pas.

    Malheureusement je passe mon tour, déjà car peu intéressé par le pitch et aussi et surtout par manque de temps (je dois en priorité me mettre à DANDADAN).

    Je vais rester sur SAINT SEIYA avec la bataille du sanctuaire et surtout Asgard, mon arc préféré.

    Très bon article, suffisamment « court » pour aller à l’essentiel. On ressent ton attachement à la série avec une joie communicative

    • Maya  

      Merci Fletcher, c’est gentil d’avoir pris le temps de lire l’article.

      Je ne dirais pas que j’ai un attachement particulier pour cet anime, mais je l’ai trouvé captivant pour me lancer et suivre le déroulement des combats. Si cela devient insupportable, je peux tout à fait m’arrêter ici.
      Je comprends tout à fait qu’il ne soit pas au goût de certains.

      Nous sommes d’accord, Saint Seiya représente un autre monde, un univers à part entière, même si cela traite des dieux en général. Les combats et l’histoire ont beaucoup plus de poids et de valeur.

  • JB  

    Merci pour cette recommandation ! À voir quand j’aurais à nouveau des congés, je me le mets de côté. Entre temps, je suis allé jeté un coup d’œil sur l’identité des protagonistes/combattants, parfois inattendus (je pense à certains humains…)

  • Tornado  

    Merci de me tenir au courant d’un medium où je perds vite le fil tellement il se passe de choses.
    Je ne fais pas partie des fans des CHEVALIERS DU ZODIAQUE ou de KEN LE SURVIVANT parce que c’est arrivé chez nous au moment où je suis passé chez les grands et que j’ai arrêté, à l’époque, de suivre les programmes de Dorothée. Du coup le sujet de l’article, au départ, ne me faisait pas envie en me faisant penser à toutes ces séries de bastons interminables (pour le peu que j’en ai regardé à l’époque et le peu que je m’en souviens). Mais je dois avouer qu’à la fin de l’article, j’avais changé d’avis !
    Si j’en ai l’occasion et le le temps, je tenterai peut-être le visionnage de cette série !

  • Sébastien Zaaf  

    Hello Maya et merci pour ton retour sur cette série. Elle est sur ma liste parce que j’avais été très intrigué à la fois par le pitch et par l’esthétique, entre Devil May Cry et Jojo’s Bizarre Adventure. Il faut déjà que je finisse Frieren, Sakamoto Days et Castelvania avant d’attaquer DanDaDan… Si en plus la VF est de qualité c’est vendu !

  • Eddy Vanleffe  

    Dire que je n’ai pas accroché à la série tient de l’euphémisme…
    mais je ne fais pas partie du public cible…Je suis un cas, je n’aime quasiment aucun « nekketsu »…
    Je n’ai pas de passion pour ceux de mon enfance ( Saint Seya, Ken, DBZ) et j’ai regardé poliment pour faire comme tout le monde les suivants (Naruto…)
    Celui ci avait l’air rigolard un peu nawak, mais je ne me suis pas attardé et j’avais trouvé ça paradoxalement un peu moumou.
    Dommage pour moi…

    Les dessins ont en effet un mood » Baki »

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