Voyage de cohésion

Une affaire de famille

Une affaire de famille©Marvel Comics

 

 Wolverine & the X-Men 6 par Aaron et Pérez

Première publication le 13/06/14. Mise à jour le 03/09/16

AUTEUR : PRÉSENCE

VO : Marvel

VF : Panini

Ce tome fait suite à Wolverine and the X-Men 5 (épisodes 19 à 24). Il comprend les épisodes 25 à 29, initialement parus en 2013. Ils viennent d’être réédités en dans le volume Deluxe 3 de Panini. Tous les scénarios sont de Jason Aaron.

Les scénarios sont de Jason Aaron, les dessins et l’encrage de Ramón Pérez, la mise en couleurs de Laura Martin, avec l’aide Matt Villa pour les épisodes 27 & 28.

Dans les Rocheuses canadiennes, Dog Logan reçoit les conseils d’un autre lui-même en provenance du futur qui lui enjoint de faire connaître sa présence à son frère.

Wolverine a organisé une leçon sur le terrain : il emmène une poignée d’élèves dans la Terre Sauvage (Savage Land) pour un test de survie, soit parce qu’il s’agit de jeunes recrues à qui il souhaite faire prendre conscience de ce qui les attend, soit parce qu’il s’agit de fauteurs de trouble, soit parce qu’il ne les aime pas.

Un petit selfie avant la débandade©Marvel Comics

Les élèves bénéficiant de cette leçon sont Quentin Quire (Kid Omega), Broo, Trevor Hawkins (Eye Boy), Idie Okwonko (Oya), Robert (Glob) Herman, Iara dos Santos (Shark-Girl), Jia Jing (Sprite) et Evan Sabahnur (Genesis). Wolverine leur a fixé comme objectif qu’ils rejoignent le Blackbird dans un délai de 24 heures tous ensemble.

Il doit n’en manquer aucun, sinon il estimera que le groupe a échoué .Gare aux dinosaures (normal, c’est la Terre Sauvage), aux robots tueurs, et aux bandits de grand chemin pilleurs de train. L’épilogue est l’occasion d’avoir un aperçu de ce que sera devenue l’école dans 25 ans.

Dans 25 ans...

Dans 25 ans…©Marvel Comics

Décidément, Jason Aaron n’a peur de rien : pour cette nouvelle aventure des élèves de l’école, il n’hésite pas à aller récupérer un personnage dans Origin, l’histoire fabriquée par un comité de scénaristes (dont les 2 enfants du PDG de Marvel de l’époque), révélant le vrai nom de Wolverine. C’est ainsi que le lecteur voit réapparaître Dog Logan qu’Aaron avait déjà subrepticement inséré dans Another fine mess (une aventure de Spider-Man & Wolverine).

Franchement décontracté, il y mêle une pincée de voyages dans le temps, sans prise de tête (= ne pas y chercher de logique ou de paradoxe temporel). Le moteur de l’intrigue est donc double : partagé entre ce test à destination des élèves pour séparer le bon grain de l’ivraie, et la réapparition inopinée de Dog Logan.

Plutôt que de narrer ce récit de manière linéaire, Aaron place les séquences dans la jungle de la Terre Sauvage au présent, et il revient en arrière pour l’histoire de Dog Logan depuis sa dernière apparition significative (Origin), ainsi que pour de savoureuses séquences dans le Blackbird amenant l’équipe à sa destination.

Redonner confiance à Evan Sabahnur (Genesis)©Marvel Comics

Pendant ce voyage, Logan va trouver plusieurs des élèves concernés pour leur faire un petit discours de motivation. C’est tout l’art d’Aaron qui ressort dans ces courts dialogues pendant lesquels il montre le tact (relatif) de Logan, et la personnalité de chaque interlocuteur, en rendant un individu attachant dans son manque d’assurance, ou par un de ses défauts, ce qui les humanise.

Si Quentin Quire n’arrive pas à retrouver sa superbe de rebelle (Wolverine ayant assuré son emprise sur lui), il a droit à un moment magnifique quand il prend la tête du groupe (en l’absence de Wolverine) pour organiser les opérations (établir un camp, se mettre à la recherche du professeur). Il est par contre un peu plus difficile de prendre le personnage de Dog Logan au sérieux.

Dog Logan : difficile de le prendre au sérieux©Marvel Comics

Pour commencer, l’apparition d’un Dog Logan venu du futur jette un soupçon de dérision, avec voyages dans le temps un peu trop opportuns (comme par hasard à l’époque présente, avec des déclarations cryptiques bien pratiques pour installer un suspense artificiel). Il n’y a pas d’explication au fait que le Dog Logan se soit installé dans l’époque présente plutôt qu’une autre, à part une vague allusion au mode de transport qu’il utilise.

La conclusion de l’épisode 27 vient contredire le côté dramatique de l’histoire de Dog Logan par une séquence farce à l’humour douteux. Enfin, le lecteur éprouve quelques difficultés pour avaler la facilité avec laquelle Dog Logan a raison de Wolverine, en combat physique.

Des dessins avec de la consistance, mais moins de détails que Bradshaw

Des dessins avec de la consistance, mais moins de détails que Bradshaw©Marvel Comics

Les 5 épisodes sont dessinés par un seul et unique artiste : Ramón Perez. Au tout début de l’épisode 24, il donne l’impression de vouloir mettre autant de détails que Nick Bradshaw, dessinateur principal de la série. Mais bien vite, il opte pour un encrage moins fin, moins minutieux, rendant plus compte d’une impression que d’une volonté de description appliquée.

De ce fait les expressions des visages perdent en nuance. Il reste quand même régulièrement des émotions qui transparaissent avec conviction. Les affrontements physiques restent lisibles, sans être vraiment visuellement intéressants. Les personnages ont gardé toutes leurs spécificités morphologiques qui les rendent uniques, mais ils ont eux aussi perdu en finesse et en grâce.

Souvenirs

Souvenirs©Marvel Comics

Malgré tout, Perez se montre excellent pour 2 composantes. Il a trouvé une complémentarité bluffante avec Laura Martin pour toutes les scènes se déroulant dans le passé et mettant en scène Dog Logan, un rendu qui évoque à la fois le fusain, et des lavis à l’encre de seiche. Il maîtrise comme peu d’autres dessinateurs l’apparence de Glob Herman, silhouette aussi amusante qu’horrible avec ses 2 globes oculaires, un spectacle des plus troublants.

Alors que Jason Aaron construit son récit à parti d’une bonne idée (un voyage organisé pour tester la fibre d’élèves indécis), l’exécution oscille entre l’émouvant (les doutes des élèves, les inquiétudes de Wolverine), et l’anecdotique (le personnage de Dog Logan déchiré entre drame et comédie). Les dessins de Ramón Perez oscillent entre des images saisissantes, et des pages plus quelconques.

Un discours émouvant du directeur

Un discours émouvant du directeur©Marvel Comics

57 comments

  • Bruce lit  

    Celui là, je l’ai zappé. C’est exactement ce que je fuis : une parenthèse d’un récit qui me passionne pour un focus inutile sur le passé du griffu…

  • sam  

    Je suis assez surpris de te voir attribué une bonne note à cet arc que je considère le plus faible de toute la série.
    On sentait déjà une certaine perte de jus dans le précédent arc, la magie qui permettait à la série de fonctionnait était moins présente, comme si Aaron avait perdu les clés d’entrée de l’école pendant plusieurs mois.

    De fait le rythme du récit est en général trop lent, les dialogues sont lourds et rarement drôles, même Quire est moins inspiré ici et l’attention portée à Dog est clairement disproportionné alors que le personnage …n’est tout simplement pas intéressant…

    A mon sens je pense que le scénariste était concentré sur l’arc suivant, avec la Hellfire Academy où il a clairement tout donné et qu’il négligé les épisodes précédents…

    • Bruce lit  

      J’ai eu un nez d’enfer les copains !!

    • nicolas  

      Je susi bien d’accord avec toi Sam, graphiquement ce story arc est très faiblard et surtout je ne voies pas l’utiliter de Dog LOgan dans la vie présente de Wolverine.
      Un peu gêné également par Eye Boy and Shark Girl, ils sont vraiment ridicules a voir…

  • Présence  

    Avec vos réflexions sur le tome AvX, je me dis qu’Aaron continue de développer son histoire sur l’école Jean Grey. Il s’agit bien d’une nouvelle promotion de mutants, mais comme vous le faisiez remarquer Aaron partage à parts égales entre les professeurs et les élèves, ce qui captent plus l’attention des lecteurs (pour les X-Men déjà établis), tout en donnant une chance plus grande aux petits nouveaux d’exister (ce qui est paradoxal puisqu’ils disposent de moins de place par épisodes, mais au final de plus d’épisodes).

    Avec cette idée en tête, cette histoire trouve sa justification dans le fait qu’elle montre comment Logan gère les « mauvais élèves ». Elle montre également comment Logan redonne confiance aux élèves en difficulté, tout à fait dans le thème de l’école et de l’éducation.

    • Bruce lit  

      C’est justement le focus sur Logan, personnage omniprésent finalement plutôt effacé de ce run qui déséquilibre tout ça.

  • Nicolas  

    Oui c’est un bon délire de J. Aaron dans lequel … c’est la surpsie !! Mais j’ai bien rigolé.

  • Nicolas  

    Sa Doom Patrol est complêtement barrée, elle part dans tous les sens mais les dialoues sont incompréhensibles , les situation grotesques mais à part l’histoire tragique de Crazy Jane et les dessins de Richard Case me sortent par les yeux. Grrrr !

    Je déteste être pris pour un con quand j’achête un run.

  • jyrille  

    Quelle rage envers Morrison… La Doom Patrol est complètement barrée oui, mais je n’ai jamais eu le sentiment d’être pris pour un idiot en les lisant, au contraire, j’ai été complètement happé par ces histoires très originales et surréalistes. Et la série s’améliore à tous les niveaux avec le temps (scénarios, dessins, couvertures…).

    • Nicolas  

      Morrison me fait enrager parceque j’ai eut le sentiment à l’époque qu’il faisait appel à mon intelligence et à mon goût pour les comics dit ‘mature’ (in extenso, Vertigo) et j’étais impressionné par sa façon d’écrire.
      Ces dernières années j’ai réalisé que je ne comprenais rien en fait à ses écrits et je réalise que je me suis fait berner par son écriture ronflante et prétentieuse.
      Et ça m’emmerde.
      Quand au surréalisme que tu décris, il rend justement le run difficile à aborder et particulièrement les dessins de Richard Case.

      Bendis et Immonen, par contre, ne prétendent à rien d’autre qu’à nous faire passer un bon moment avec leurs comics, même si j »‘ai le sentiment que Bendis perd un peu le controle de la situation qu’il a crée avec les premiers X-Men bloqués à notre époque. Mais bon, Claremont a eut également des soucis avec Maddelyne Pryor et Magik avant Inferno, et on sait comment il a résolu les problêmes scénaristiques que lui posaient ces deux créations.

      Maintenant si Bruce nous pond une chronique sur la Doom Patrol de cet auteur et qu’il me réconcilie avec ces personnages et avec les dessins de Richard Case, je dis chapeau !

      • Bruce lit  

        Je retiens de Morrison et de Bendis un point commun : un certain goût pour l’esbroufe et les effets d’annonce. Je lisais les Invisibles en volume souple à l’époque. Morrison prétendait vraiment dans le courrier des lecteurs qu’il révelerait à ses lecteurs le sens de la vie. Bendis aussi annonce des trucs avec ses pitchs au bout desquels il ne va jamais. Mais j’ai d’avantage de respect pour Morrison que pour Bendis qui est devenu à mon sens un vulgaire faiseur.

  • Nicolas  

    Bendis un vulgaire faiseur ? Peux-tu développer, stp ?
    Comicsplace nous annonce en ‘actu v.o’ la ressortie d’un HC datant de deux ans présentant X-Men mutant genesis recolorisé (les couleurs sont superbes). Je vais l’acheter je sens, même si Marvel fait de l’esbrouffe une fois encore…

    • Bruce lit  

      @Nicolas
      House of M : idée piquée à Lobdell et son age of Apocalypse. Picth pas abouti. Les personnages demandent tout au long de l’histoire : qu’est il advenu de Charles Xavier et Bendis est bien incapable d’y répondre.

      DD: La double identité révélée : Miller et Chichester l’ont fait avant lui. Sur les 10 volumes, 5 sont complètement inutiles. Decalogue: il veut se la jouer Kiesloswki en oubliant que le décalogue représente les 10 péchés capitaux et non pas 5. Il ne va pas jusqu’au bout de ses idées. The mudrock Paper est un fiasco pas possible.

      Golden Years : le pitch est que Alexander Bont est l’ancien client de Murdock. Bendis s’emmêle les pinceaux puisqu’en fait c’est totalement l’inverse. Encore une histoire qui fait pschiitt. En quelques pages il gâche tout le travail fait autour de la rédemption de Melvin Potter.

      Secret Invasion : un crossover qui fut la risée de tous dont l’idée et les dialogues sont pompés à la série Battlestar Galactica.

      Siege : recrossover qui ruine le travail de Paul Jenkins autour de Sentry.

      New Avengers: Bendis transforme l’univers marvel en sauterie entre super héros qui se lancent des vannes sans rien faire. Il agrandit le casting jusqu’à plus soif et laisse ensuite ses personnages sur le careau: Echo, Dr Strange, The night Nurse etc. Le pire est Spider Man qui parle comme un débile…

      Dark Avengers : là il se prend pour Warren Ellis. Et vas y que je te prends Venom pour rien lui faire accomplir. Captain Marvel fait un p’tit tour puis s’en va. Norman Osborn ne se rappelle pas qu’il déteste Spider Man et ne fait rien pour l’écraser.

      Bendis est un type qui répond aux commandes et derrière le clinquant des distributions de ses séries propose bcp de vide. Voilà ce que je définirais comme étant un faiseur.

      • Marti  

        J’ai beau bien aimé House of M, je suis totalement d’accord pour dire que Bendis y offre une belle collection d’idées totalement sous-exploitées. Le rythme de l’écriture pue également la décompression à chaque épisode, les lecteurs US ont dû se sentiront floué avec le #2 qui n’est qu’une succession de pages présentant dans peu de cases (le fameux format « cinématographique » en trois grandes bandes constituant la page) le nouveau statu quo des personnages… qui seront ensuite soit de simples personnages secondaires (Wolverine étant LA vedette de l’histoire), voire tout simplement utilisé comme simple élément de décors quand il ne sont pas purement et simplement absents ensuite. Lu (enfin, plutôt regardé) en 2 minutes… Le nombre de bonnes idées sous-, voire non-,exploitées est juste hallucinant, comme le Captain America devenu vieux que la Résistance récupère pour ne rien en faire, alors qu’il aurait pu jouer un grand rôle.
        Comme le dit Bruce, ça rappelle un peu Age of Apocalypse quand même pour la mise en situation, et les conséquences ne sont finalement qu’un autre repompage d’un arc des 90’s (ou début 2000’s ?) qui voyait tous les mutant être privés de leurs pouvoirs.

      • Nicolas  

        J’avoue Bruce n’avoir jamais considéré les précédents runs de Bendis sous l’angle que tu décris.
        House of M me parait etre une solide histoire uchronique, nouvelle variation sur le thème d’Age of Apocalypse; le sort de Xavier et le manque d’utilisation d’un Steve Rogers ne m’ont pas gêné outre mesure.
        Peut-être en effet Bendis aurait pu nous éclaircirsur le sort de Xavier, en effet, mais rien ne m’avait frappé à ce sujet.

        DD : Quel décalogue ? Je n’ai pas relu ce run depuis un moment, j’avais beaucoup aimécette ambiance un peu glauque à la Mike Hammer et les révelationssur l’identité de Murdock me paraissaient une suite logique de Borne Again.

        Secret Invasion : les Skrulls infiltrés chez nous… et pourquoi pas ? Ils sont capables des pires manigances ils l’ont bien prouvé (sans faire de rascisme de bas-étage). Je n’ai pas relu les épisodes desAvengers y correspondant, mais je les avait bien aimé à l’époque.

        Siege : bof…

        New Avengers : bons souvenirs de lecture, ça. Ambiance de polars, dialogues plutot cools, bons dessins.

        Dark

        • Bruce lit  

          Le decalogue est un arc consacré à un groupe de parole après que Murdock ait pété sa durite en se demasquant devant tout le monde. Ca bavarde bcp et n’aboutit à ..rien !
          Secret Invasion : l’idée d’infiltration est bonne mais pas nouvelle. Les vieux Rom parlaient déjà dans de cela sans le délire religieux

  • Marti  

    Ne tapez pas trop sur Richard Chase, le dessinateur a déjà plusieurs affirmé qu’il devait très souvent se débrouiller avec les scripts incompréhensibles que lui envoyait Grant Morrison, devenant de plus en plus cryptique au fur et à mesure que sa consommation de substances illégales augmentait.

    • Nicolas  

      Là ! Qu’est-ce que je disais ! Grant Morrison était bel et bien incompréhensible sur sa Doom Patrol. Merci d’apporter de l’eau à mon moulin, Marti.
      Et c’est Richard Case, pas Chase.

      • Marti  

        Oui désolé, ça m’apprendra à traîner sur le site à des heures pas possibles… 😉

        Cela à la valeur qu’on lui donne, mais il est intéressant de noter que le créateur de la Doom Patrol, Arnold Drake, a reconnu que pour lui la Doom Patrol de Morrison était ce qui se rapproche le plus du concept qu’il avait à l’esprit lorsqu’il écrivait le titre dans les années 60.

        • Nicolas  

          Arnold Drake…

          « Faut dire que le Mexicain il disait un peu n’importe quoi sur la fin de sa vie… il avait comme des caprices d’enfant, quoi… »
          -Les Tontons Flingueurs.

          Blague à part, je respecte énormément le travail d’un homme qui a sut avec naturel et sobriété parler de super-heroes handicapés et maudits par leurs pouvoirs. Un grand, grand comic-book.

  • Nicolas  

    Et également un grand créateur puisuq’il nous a donné egalement Deadman, Plastic Man, Polaris des X-Men, Il a fait une très belel carrière chez DC et Marvel.

    • Marti  

      Un maître du genre durant le Silver Age un peu trop oublié aujourd’hui en somme.

  • JP Nguyen  

    Tiens, je n’avais pas retenu que Ramon Perez avait bossé sur la série.
    J’ai découvert cet artiste avec le one-shot indé « Tale of Sand » et j’ai beaucoup aimé (article mis en cave pour le blog). J’avais même tenté une itw par mail après l’avoir croisé IRL mais je crois que l’auteur ne sera finalement pas dispo 🙁

  • Matt  

    Moui…bon. Celui là non plus ne semble pas génial.
    Je vais peut être essayer le volume précédent alors pour les one shot qui sont géniaux selon Bruce. Parce que si je n’arrête pas de sauter des volumes, je ne vais rien saisir.
    Apparemment le suivant semble bien meilleur. Mais en VF on ne l’a pas avant 1 an j’imagine…
    ça gonfle quand même que Panini choisisse de publier des trucs comme « evolutionary war » ou « spider men » de Bendis en omnibus quand il y a des séries comme ça autrement plus intéressantes. Le choix en omnibus français fait vraiment pâle figure par rapport à la VO. Il y a peu de bons trucs.

    • Bruce lit  

      Histoire de foutre la merde, je dirai ceci.
      J’ai lu cet arc pour la fermière fois à l’occasion de la réédition Panini et je l’ai bcp aimé !
      Le – : comme le pointe Présence, les Origines de Wolverine sont maudites et l’on peine à s’intéresser à ce Dog et sa motivation d’être le plus fort parce que, euh, il veut pas Etre faible. Oui, il dispose de gadget bien utiles pour abattre Logan le Xman le plus sauvage. Et la plupart des dessins de Perez ne sont pas des plus aguichants.

      MAIS

      Le + : il s’agit à mon avis du travail le plus personnel de Aaron pour la franchise. Où l’on retrouve son obsession pour l’enfance maltraitée et la résilience. LA voix off de CAbot en tant qu’enfant battu est fascinante. Et la réaction de Logan comme un homme mature qui a appris de ses échecs et renonce progressivement à la violence est y magnifiée ici. On aurait tort de faire l’impasse sur cet épisode si l’on a aimé ce Wolverine décrié par bcp qu’il a fallu tué par cet abruti de Soule pour ramener de nouveau un Wolvie badass.

      • Matt  

        Ah…bon du coup je suis tout perdu.^^
        Enfin pour l’instant la question ne se pose pas vu qu’il n’est pas sorti en VF. Je verrai.

        Quel nouveau wolvie badass ? Depuis sa mort ? Il est revenu ? Ou tu parles juste de sa caractérisation dans cet arc ? Ta phrase laisse penser que tu n’as pas arrêté les nouveautés Marvel et que tu as été témoin d’une nouvelle incarnation cool de Wolvie ^^

        • Bruce lit  

          Non, pas du tout, comme promis je n’ai rien lu de Marvel depuis 8 mois.
          MAis je lis d’autres blogs et les articles de Présence. Le nouveau Wolverine est celui de Millar Oldman LOgan, rescapé de Secret Wars.

          • Présence  

            Il y a même eu 2 séries Wolverine, lancées après Secret Wars 2015. Old Man Logan comme le dit Bruce, par Jeff Lemire & Andrea Sorrentino, avec un premier tome sympathique pour le scénario, impressionnant pour les dessins, et une série mensuelle Wolverine dans laquelle Laura Kinney a repris le nom de Wolverine et porte un costume jaune adaptée à sa taille et à sa morphologie.

          • Matt  

            Ah ok.
            J’ai toujours rien compris au principe de ce secret wars. C’est un peu un jeu Capcom non ? Des champs de bataille dans des lieux éparpillés dans le temps et les dimensions pour un final ou tous les persos sont mélangés dans une seule réalité ?
            Moui…j’ai arrêté les nouvelles sorties aussi.

          • Bruce lit  

            Les jeux Capcom sont plus rigolos..

  • JP Nguyen  

    Quoi, Bruce, défenseur de Mortal Kombat, arrive à trouver des vertus à Capcom, la boîte qui a édité Street Fighter ???

    • Matt  

      Ben quoi ? C’est cool Street Fighter. Et Marvel vs Capcom aussi.
      Capcom a juste la tendance à faire 12 versions de ses jeux « alpha extra super arcade edition, etc »
      Faut juste pas être une vache à lait…

  • Bruce lit  

    Vilain….je parle bien sûr des jeux Marvel….

    • Matt  

      Hum…donc toi pas aimer Street Fighter ? Y’a des écoles rivales pour les jeux de baston ? Comme pour Marvel et DC ?
      J’aime bien les 2 moi. Bon après je suis assez mauvais aux jeux de baston. Mais j’aime bien. C’est bête, non ?
      Tenez une preuve :
      http://imgur.com/NAyEVlv
      Je dois te remercier JP. Sans tes figures replay, j’aurais honteusement gardé le secret.^^

      • Bruce lit  

        Réponse bientôt, MAtt…

        • Matt  

          Oh, une review d’un jeu de baston ?
          C’est marrant mais je ne saurais pas quoi dire sur un jeu de baston moi. Faut quand même avouer que ce sont des jeux un peu vides qui reposent surtout sur le charisme des persos. Les rares exceptions qui ont un semblant de scénar sympa c’est Mortal Kombat 9 et Injustice.
          Bon alors je vais me préparer à contrer tes arguments si SF est sur le point de se faire moisir.^^
          Bruce vs Matt, FIGHT !

          • JP Nguyen  

            Rassure-toi, Matt, l’honneur de SF sera défendu par ma pomme, dans un Teamup/Versus avec le Boss.

          • Matt  

            Ah oui tiens pas bête de faire un versus pour un article sur les jeux de baston^^

  • Matt  

    Dîtes, j’ai une petite question.
    Je n’ai pas encore lu les tomes 3 et 4 VF de cette série, mais je me demandais s’il était donc possible de la conseiller à quelqu’un qui n’a plus rien lu sur les X-men depuis AvX.
    Jyrille ici présent est dans ce cas mais il n’est pas allé plus loin que le tome 2 je crois.
    Et puis à force de lire les articles du blog, on est tous au courant de ce qu’il s’est passé dans les séries pourries de Bendis.
    En gros quelqu’un qui n’est pas au courant de la présence des young x-men dans le présent et tout le bazar bendisien, est-ce qu’il va y piger un truc à la suite des premiers tomes ? Parce qu’il me semble que ça crossoverise un peu entre les équipes avec de la jeune Jean Grey par ci et de l’équipe terroriste de Cyclope par là.
    Je ne sais pas si vous allez être mieux placé que moi pour répondre, mais bon…
    Merci

    • PierreN  

      Cela reste compréhensible dans l’ensemble et Aaron continue de développer ses propres intrigues.
      Après la série est tout de même intégré à l’horrible crossover Battle of the Atom le temps de deux épisodes.
      C’est rageant puisque durant cette période, WATXM était rattachée à plusieurs crossovers (AvX, Age of Ultron, Battle of the Atom), alors que ce n’était pas le cas des séries médiocres de Bendis.
      Faut croire que la perspective de s’occuper de Star Wars n’est pas la seule raison qui a poussé Aaron à s’éloigner des X-Men, et la mainmise progressive de Bendis sur la franchise n’a pas aidé.
      Une raison de plus d’en vouloir au chauve…

      Alors que lorsque la série de Aaron est laissé tranquille dans son coin, c’est une tuerie, et cela donne lieu aux meilleures histoires mutantes de ces dernières années (les 8 premiers numéros pré-AvX, les stand alone sur Doop, les multiples rencards, l’aperçu du futur, l’épisode sur Warbird, l’arc en Terre Sauvage, celui avec le cirque qui rend hommage à la période Byrne, la discussion entre Cyke et Wolvie et bien sûr la Hellfire saga).

  • Tornado  

    Et oui, Pierre a bien expliqué ce qui fait que je me suis tenu à distance de ce run d’Aaron malgré les supers critiques : c’est parasité par les crossovers. Donc, pas question d’encourager le principe. C’est dommage.
    Si j’ai l’occasion de lire ça gratuitement, je pourrais me laisser tenter, néanmoins.

  • Matt  

    Ok merci.
    PierreN, les 2 épisodes liés à Battle of the Atom sont absents des recueils VF. Ils sont publiés avec le reste du crossover. Pour une fois Panini a fait un truc logique. Cela dit, voilà, les équipes se croisent quand même pas mal, avec la présence des young x-men dont on ignore la provenance si on n’a pas lu Bendis.
    Bon je vais déjà me laisser tenter moi-même je pense. On verra si ça m’agace.
    Jyrille a semble-t-il apprécié les 2 premiers tomes sans même avoir lu AvX.
    S’il avait tout lu en tant que néophyte des X-men, il aurait le parfait témoignage pour ma question^^

    • PierreN  

      Et est-ce que l’épisode tie-in d’Age of Ultron est présent dans ces volumes ?
      Pour le coup, il n’a rien à voir avec les intrigues habituelles de la série, et Aaron n’est pas au scénario…

      • Matt  

        Penses-tu que la lecture serait plus fluide et moins parasitée avec ces épisodes en moins ?
        Si c’est le cas, pour une fois il faut remercier Panini.

        • PierreN  

          J’ai tendance à être complétiste, donc dans l’absolu je préfère avoir la série dans son intégralité, mais en soit les épisodes tie-in d’Age of Ultron et Battle of the Atom ne sont pas indispensables, contrairement à ceux qui se déroulent durant AvX, où l’auteur arrive mieux à mon sens à ménager les contraintes du crossover avec le développement de ses propres personnages.

          • Matt  

            AH je déteste les tie in sortis de leur contexte pour ma part.
            Je préfère largement qu’ils soient inclus dans un recueil constitué de tout le crossover.
            Sinon il faut jongler avec 2 bouquins à lire en parallèle pour y piger un truc.
            ça me va donc très bien ce qu’ils ont choisi de faire en VF.

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