We used to be friends a long time ago (AVENGERS : IMPASSE)

Avengers: Stand Off par collectif

Un article de JB VU VAN

VO : Marvel Comics

VF : Panini Comics

Un combat fratricide
© Marvel Comics
© Panini Comics

Cet article portera sur le crossover Avengers: Stand Off, publié en 2003, qui rassemble THOR (Vol.3) n°58, IRON MAN (Vol.3) n°64 et AVENGERS (Vol.3) n°63. Chaque série est écrite par le scénariste en charge du titre, respectivement Dan Jurgens, Mike Grell et Geoff Johns. Les encreurs sont Robin Riggs pour THOR et IRON MAN et Mark Farmer sur le numéro d’AVENGERS. Le crossover est entièrement illustré par Alan Davis. Panini Comics a publié cette histoire dans la revue MARVEL HEROES HORS SÉRIE n°17, puis dans le tome 5 de la collection AVENGERS BEST COMICS.

Grosse actualité pour les héros. Tony Stark a révélé au monde entier qu’il était Iron Man. Les Vengeurs viennent de repousser les menaces mondiales de Kang et de Scorpio. En retour, l’ONU a reconnu le manoir des Vengeurs comme territoire indépendant et l’équipe elle-même comme puissance mondiale ! Quant à Thor, après la mort d’Odin, le Dieu du Tonnerre est monté sur le trône d’Asgard. Cependant, il tranche avec la tradition et transporte la cité d’Asgard sur Terre, au-dessus de New York ! Thor commence à dispenser les bienfaits d’Asgard auprès de l’humanité. Il confie par exemple à Stark une pierre mystique afin que le scientifique en tire une source d’énergie propre. Les dons et miracles qu’il accomplit encouragent certains à vouer un culte à Thor. Le nouveau souverain d’Asgard finit par quitter les Vengeurs afin de se consacrer pleinement à ses responsabilités de monarque. Mais son ingérence dans les affaires humaines commence à inquiéter les pouvoirs politiques et religieux…

L’appel des opprimés
© Marvel Comics

Slokovie, pays d’Europe de l’Est limitrophe de la Latvérie. Le Docteur Fatalis permet au général Stoykowicz d’y régner en dictateur, créant un état-tampon entre la Latvérie et le reste du monde. Stoykowicz a entrepris un massacre ethnique sur la part nordique de sa population, en prenant pour prétexte la religion naissante autour de Thor. Lorsque des croyants se font assassiner par la junte militaire, Heimdall les entend depuis Asgard demander justice dans leur dernier soupir. Mais lorsque Thor décide d’intervenir en envoyant Balder, Sif et le Trio Palatin dans un petit village de Slokovie, il déclenche une crise internationale. Le Pentagone contacte Iron Man afin de désamorcer la situation, mais Stark ne fait que pousser Thor à se rendre lui-même sur place. Alors que le conflit devient de plus en plus personnel entre les 2 anciens compagnons d’armes, Captain America tente d’empêcher les troupes américaines d’intervenir dans le conflit, un acte qui pousserait les Russes à attaquer et plongerait le monde dans une nouvelle guerre mondiale.

L’histoire est tout d’abord un bijou graphique. Alan Davis est au sommet de son art, et surtout en terrain connu. En effet, il a illustré une demi-douzaine de numéros d’AVENGERS 2 ans plus tôt et est en train de réaliser le titre KILLRAVEN pour la ligne adulte de Marvel lorsqu’il travaille sur AVENGERS: STANDOFF. Il est rare de voir un unique artiste travailler sur les différentes parties d’un crossover, mais ce choix donne à l’histoire une parfaite fluidité. Je pense notamment à la transition parfaite entre la dernière page d’IRON MAN dans laquelle Captain America est soufflé par le choc du combat Iron Man/Thor, et le début d’AVENGERS, qui s’ouvre sur un flashback sur l’incident qui a plongé Steve Rogers dans un sommeil de plusieurs décennies. Toujours au niveau graphique, les encreurs font un travail excellent mais j’apprécie plus particulièrement celui de Mark Farmer, dont le travail sur les ombres sublime la dernière partie de cette saga.

Si j’avais un marteau…
© Marvel Comics

Le récit met en avant la “Trinité” de Marvel Comics, reflet de celle de la Distinguée Concurrence. Face à Batman, Superman et Wonder Woman, on retrouve un superhéros milliardaire, un symbole patriotique et un être issu de la mythologie avec Iron Man, Captain America et Thor. Ce sont également les 3 représentants majeurs des Vengeurs, bien que Captain America n’intègre l’équipe qu’après sa création : durant la Guerre Kree-Skrull, c’est leur apparence que prennent les envahisseurs pour dissoudre l’équipe. AVENGERS: STANDOFF accentue leur opposition. Ayant acquis le pouvoir d’Odin et rejeté Jake Olson, sa part humaine (longue histoire), Thor est plus que jamais un dieu très éloigné de l’humanité. Face à lui, le matérialiste Tony Stark représente la foi de l’homme en la technologie ainsi que les puissants du monde : émissaire du Pentagon, il est également lui-même ancien marchand d’armes qui, en son temps, bénéficiait de la guerre. Captain America est plus en retrait : son rôle est celui du devoir de mémoire. Témoin de la persécution d’un peuple et d’une précédente guerre mondiale, Rogers avertit Thor contre l’usage d’une “force nucléaire” susceptible de détruire ceux qu’il tente de protéger.

Les auteurs font le choix d’alterner entre un combat intimiste entre les héros et ses retombées mondiales. Si le monde entier assiste au conflit, celui-ci reste localisé en un lieu (un village dévasté de Slokovie) et n’implique pratiquement que les 3 hommes sur quelques heures. En parallèle, des reportages dévoilent les conséquences de la confrontation : montée d’un front anti-Thor, menace d’une force de frappe russe et de l’extension générale du conflit, jusqu’aux conséquences de l’épreuve de force avec la mention de l’exécution du général Stoykowicz et de l’annexion du pays. Le combat entre superhéros devient une allégorie des bras de fer entre les superpuissances bien réelles et leurs impacts sur les populations civiles et l’opinion publique. Thor pense en effet que l’épreuve de force suffirait à ramener le dictateur à la raison mais se voit contraint de rester sur place afin d’empêcher le massacre de ses adorateurs une fois qu’il aurait plié bagage. On notera qu’au moment où ce crossover est publié, les Etats-Unis s’apprêtaient à envahir l’Irak. L’usage dans l’histoire d’armes chimiques contre les alliés et la population civile n’est probablement pas innocent…

Captain America vs l’armée des Etats-Unis
© Marvel Comics

La narration n’est cependant pas parfaite. La gestion du temps n’est pas claire : les Asgardiens restent-ils sur place plusieurs heures, plusieurs jours ? Fatalis semble avoir le temps de voler la technologie Stark, de construire une arme basée sur celle-ci et l’envoyer sur le champ de bataille… Je regrette également le timing : quelques mois plus tard, Tony Stark devient le Secrétaire de la Défense du gouvernement de George W. Bush, ce qui aurait rendu la confrontation encore plus forte. Enfin, le crossover est principalement une histoire bénéficiant au personnage de Thor, et est une étape supplémentaire vers sa transformation en tyran qui aboutira au Règne. L’histoire n’a en effet aucun impact sur IRON MAN ou AVENGERS.

La Trinité de Marvel Comics se réunira peu par la suite. Juste après le run de Dan Jurgens, Thor retrouve ses 2 alliés le temps d’un numéro au moment du Ragnarok et de la mort des Asgardiens. C’est ensuite CIVIL WAR qui oppose Stark et Rogers et se termine par l’assassinat de Captain America. Il faut attendre le “New Age of Heroes” qui suit l’ère DARK REIGN et les événements de SIEGE pour que les 3 héros se réconcilient. Choix significatif : Alan Davis illustre la minisérie de Bendis qui marque ces retrouvailles : AVENGERS PRIME. AVENGERS: STANDOFF va également inspirer le MCU. L’affrontement Thor/Iron Man/Captain America, l’éclair de Thor qui charge l’armure d’Iron Man vient directement de cette histoire (et est justifié par la pierre asgardienne qui l’alimente), ou encore le coup de Mjolnir contre le bouclier de Cap, sans parler de la nation de Slokovie dont le nom évoque la Sokovie de L’ERE D’ULTRON. Un récit à découvrir ou redécouvrir !

Amitié brisée
© Marvel Comics

La BO du jour :

31 comments

  • Eddy Vanleffe  

    Marrant on peut presque considérer cette histoire comme un prologue d’une longue periode de dissension dans la Trinité (j’ai du mal à la comparer avec celle de DC, mais bon…^^) qui se clôturera dans Avengers Prime. Alan Davis en devient le cadre.
    J’avoue que je me serais bien pris ce récit…
    Un jour.
    Belle critique concise, merci.

    • JB  

      Pour le coup, l’éclatement de cette trinité préfigure avec quelques années d’avance les dissensions entre Batman, Superman et Wonder Woman qui éclatent lors d’IDENTITY CRISIS et de l’exécution de Max Lord.
      La grosse différence, c’est le temps de cette crise. Les héros DC se rabibochent très vite à l’issue d’INFINITE CRISIS, soit un an et demi plus tard. Côté Marvel, entre ce Stand Off et AVENGERS PRIME, avec les morts, les résurrections, les trahisons, les amnésies et les amnisties, c’est une séparation de 7 ans avant la réconciliation.

  • Tornado  

    J’ai recommencé à lire du Marvel à partir de CIVIL WAR. Ensuite j’ai rembobiné avec les MARVEL KNIGHTS mais cette mini, j’ai pas lu.
    J’ai lu la minisérie de Bendis qui marque les retrouvailles : AVENGERS PRIME. Complètement insipide.
    Merci pour ce tour d’horizon mais il n’y a aucune chance que je lise ça aujourd’hui. Mon divorce avec cet univers est consommé et il faudrait vraiment un projet particulier et hors continuité (ou hors ongoing comme les « couleur » de Jeph Loeb & Tim Sale) pour que je relise du Marvel (ou du DC).

    La BO : Je suis fan !

    • Eddy Vanleffe  

      Pas encore lu attentivement le PRIME, j’ai du mal avec les héros qui sont là où il n’ont rien à y faire…Cap et Iron Man contre des trolls des cavernes…ça ne me fait pas délirer.
      Mais c’est splendide (Alan Davis). Je sais que je le lirais un de ces jours.
      Comme je vais bientôt déménager, je dresse un inventaire de ce que j’ai dans mes affaires, Je peux ouvrir un musée… mais je suis un nain je suppose en comparaison avec Doop etc…
      j’en profite pour relire des récits oubliés ( Les BLACK PANTHER de Don Mac Gregor ou une des mini sur BLACK WIDOW par Richard Morgan).
      Je constate aussi que chaque décennie est assez bien représentée (avec un gros corpus 1980-1990-2000) mais que ça se réduit comme une peau de chagrin à partir de 2010…

    • JB  

      Je ne lis plus les comics actuel, mais me replonge dans le passé plus ou moins proche (grosso modo, jusqu’à Civil War 2, ma goutte d’eau pour l’univers Marvel)
      Pour les couleurs, on est à mon avis également hors continuité (le Hulk Gris n’est absolument pas le géant au cœur d’enfant décrit dans la mini de Loeb)

      Pour la recommandation de cette histoire et plus globalement de la série THOR de Jurgens au lectorat moderne, je dirais juste que si vous avez aimé le Thor de Jason Aaron, ce n’est qu’une pâle copie du run de Dan Jurgens.

      • Eddy Vanleffe  

        Si je devais faire une « étude » de mon affection pour les « BIG TWO » je ne saurais pas placer le curseur de mon désintérêt.
        Grosso-modo, j’aime le genre donc, je ne me défends pas de piocher encore des trucs à l’avenir, mais voilà on en a déjà parlé les uns avec les autres, les Events, les résurrection à la con, les changements brutaux de paradigmes, ont doucement métastasé cet univers.
        CIVIL WAR a été pour moi un « NO WAY » pourtant j’ai continué à lire activement de manière « systémique » l’Univers Marvel, je pense à ce jour que ça correspond aussi à un périodes d’amitiés, de partages et d’habitudes. En gros je trouvais ça aussi passionnant que rebutant (jusqu’où vont-ils bien aller?), mais j’ai jeté l’éponge à SECRET INVASION. Là j’ai continué les petites séries resserrées (SHE HULK, DAREDEVIL, SPIDER WOMAN, ANT-MAN, BLACK WIDOW, SILVER SURFER, Les séries cosmiques de DNA, grâce à ce très bon mag de Panini qui regroupait tout, AVENGERS ARENA). Finalement SECRET WARS a été mon point presque final et depuis à part quelques trucs vraiment sporadiques et clairement sentimentaux (Symbiote Spider-Man, ROGUE AND GAMBIT) ou stand-alone (VISION, OLD MAN HAWKEYE) c’est finito-pipo!
        POur DC, c’est pire j’ai jamais pu réellement accrocher à long terme sur une série depuis les NEW 52, la dernière série que je suis c’est NIGHTWING. Même le black label ne tente pas plus que ça..je vois les pubs et je me hype, je prends le livre dans les mains et je le repose.
        En revanche ,quand Panini ressort des trucs que j’ai perdu, que j’ai oublié de lire ou raté, Je continue d’être très accro! L’omnibus sur CAPTAIN BRITAIN, MARVEL HORROR, SUPREME SQUADRON, SPIDER MAN 2099, c’est youhou!
        Apparemment, je suis un gros fan de Black Widow, quand j’ai checké les séries existantes, j’ai découvert que j’avais presque tout (sauf la dernière et la fin de celle de Nahtan Edmonson ), mais comme ça n’a absolument aucun fil conducteur,j’ai jamais réalisé que tout devait se suivre a priori…)

        • JB  

          Tout n’est pas à jeter dans les New52 (et encore moins depuis la période Rebirth), mais le gros problème est que les titres parus en VF sont resserrés autour des figures majeures, alors que le plus intéressant vient souvent des titres moins connus (le Demon Knights par exemple)

          • Eddy Vanleffe  

            Tu prêches un converti, mais sur la plupart des avatars à partir de ce moment là, le cœur n’y est plus.
            Perso, je trouve que quitte à faire un tabula rasa, il auraient vraiment du y aller à fond. c’était l’occasion… en terme de diversité par exemple.
            si on redémarre tout, Robin peut être tout ce qu’on veut etc…
            Pendant un moment ils ont bidouillé avec ça c’est canon, ça non, ça on ne sait plus…
            ON connait les difficultés de la continuité, ça aurait été vraiment culotté de dire « Year One », « Killing JOke », on dégage tout et on reconstruit tout…
            Après tout c’est ce que JLA 1 avait plus ou moins promis avec Green Lantern et Batman qui se rencontrent pour la première fois etc…
            DEMON KNIGHTS c’est vrai que ça avait l’air chouette. de mémoire ils avaient tenté un truc très osé, c’était l’exploration de plusieurs genres: Fantasy, Horreur, Space OPera etc… Il me semble qu’un an plus tard, il n’y avait plus que du Batman, de la JLA etc…

      • Fletcher Arrowsmith  

        si vous avez aimé le Thor de Jason Aaron, ce n’est qu’une pâle copie du run de Dan Jurgens. là on ne sera pas d’accord, mais ce n’est pas la première fois que l’on en discute.

        • JB  

          J’aime bien grossir le trait, mais bon, le Massacreur de dieux qui est pratiquement la seule partie du run d’Aaron que les gens connaissent est quand même franchement repompé sur le Destructeur de dieux de Jurgen

          • Eddy Vanleffe  

            Je ne sais pas pourquoi au juste, mais je n’ai jamais adhéré à ce que Jason Aaron a pu écrire pour Marvel…
            Il me semble qu’il a du devenir un « master-plotter » de la maison (il a du écrire pas mal de persos et de séries importantes…) mais j’ai jamais vraiment bien aimé …
            Quand il essaie d’être drôle, ça tombe à plat et quand il balance une petite réflexion politique en douce, c’est subtil comme un panzer (Kitty qui quasi insulte un enturbanné avec son étoile de David bien en vue, c’est comment dire…énorme!) De même Asgardia avec une Freya soudainement hyper méprisante pour Odin…C’est là aussi assez inséré au chausse-pied…
            A sa décharge, comme je n’aime pas, je n’insiste jamais longtemps (quelques épisodes de Thor, de Wolverine and the X-Men et SHISM m’ont suffit)

          • Fred le Mallrat  

            Non
            Autant Jurgens sur Thor ca reste comme Busiek sur Avengers (a part Ultron et Forever) trop référencé dans sa premiere partie.
            Avec Romita Jr il nous sort du sous kirby (et cette idée de remettre une identité humaine… ca marche pas defalco.. ca marche pas.. Simonson IS right)
            Avec Kubert c est du sous simonson..
            Et ca bien plus que Aaron serait du jurgens ce qu il n est pas…

            Ses Thor, Ses Wolverine, Wolverine & XMen, Black Panther, Ghost Rider et sa derniere série Punisher auront marqué les personnages, se rangent dans les meilleurs moments de ses séries.
            Certes il n a pas tout réussi mais il laisse chez l editeur surement un des meilleur body of work de ses 20 dernieres années qui auront impacté l editeur positivement.
            Mon seul souci est qu il arrete les ongoing et que je l aurais bien vu sur Cap qu il aurait du reprendre mais il a choisi Thor au dernier moment.

          • Eddy Vanleffe  

            @Fred
            Si tu le veux,
            ça me tombe personnellement des mains^^
            Je ne parviens pas à m’intéresser à ses récits.

          • Fred le mallrat  

            @Eddy
            Moi j avoue que même ses oeuvres les plus mauvaises ont toujours un truc qui fait que je peux les lire.
            Il arrive assez facilement à dépeindre pour moi un perso en quelques cases et d une facon qui m interesse.
            Un peu comme Remender à sa grande époque même s’il a des tics (mais bon claremont en a pleins, non?)

          • Eddy Vanleffe  

            Un jour je me pencherais sur le Remender de Marvel notamment sur Uncanny X-Force et Uncanny Avengers.
            Je ne saurais pointer un truc dans son style mais ce coté « univers de poche » où il mène tambour battant une grande fresque qui part d’un endroit pour aller quelque part…j’aime bien…Dommage que la conclusion soit dans AXIS qui ne m’attire pas plus que ça…
            pour Aaron, ben quand ça veut pas…^^
            C’est un peu comme Deadpool, je ne suis jamais parvenu à lire un truc qui m’ait vraiment plu sur ce perso (Deadpool Corps, mais c’est clairement un plaisir coupable ou Il faut sauver le soldat Wilson, mais là encore c’est à part….) ON a beau me jurer que tel ou tel arc, c’est super bien, rien à faire, je ne trouva pas ça drôle du tout.
            J’ai depuis cessé de m’acharner….
            POur les tics, oui ils en ont tus et ça doit justement contribuer à construire leur fanbase et celle de leurs « non-fans ».

        • Tornado  

          Aaron/Jurgens : Nope. Merki. Jurgens a une narration trop old-school pour moi et Aaron, je déteste TOUT ce qu’il fait chez Marvel, à part vaguement son CONAN. Et pis Thor, ça reste quand même le mélange entre Sharzenegger et Astérix en slip avec un marteau. C’est pas tous les jours que j’arrive à oublier cette image ridicule…
          J’aimais bien ce qu’en faisait Michael Avon Oeming.

          • Eddy Vanleffe  

            Astérix en slip! ^^
            C’est pas faux! j’aime bien l’univers Marvel mais c’est vrai que je préfère largement THOR dans son propre univers de mythes nordique
            Jack Kirby devait penser la même chose puisqu’il a rapidement fait des back-up et des numéros spéciaux totalement mythes cosmique comme il adorait le faire.

      • Chip  

        Complètement passé à côté! Du coup merci pour le coup de projecteur.

  • JP Nguyen  

    J’ai lu cet arc au moins deux fois, en VF puis en VO, dans des circonstances un peu brumeuses, je crois que c’était un prêt car je ne pense pas les avoir dans mes étagères (qui sont actuellement dans des cartons).
    La scène où Captain America commande à l’US Army est bien cool, dans la lignée de son intervention dans DD Born Again, où il y avait justement Cap, Thor et Iron Man (Miller avait-il lui aussi un faible pour la « trinité » ? A l’époque, Iron Man aurait du être sur la côte Ouest…)
    Ton article m’a donné envie de le relire.
    Ce que je ne ferai pas pour Avengers : Prime (que je suis hélas certain de posséder) car c’est un récit trop tarte, et ce, malgré les dessins d’Alan Davis.

    • JB  

      un récit trop tarte, et ce, malgré les dessins d’Alan Davis : Mais une image de retrouvailles entre un Stark à poil et un Rogers baraqué qui a alimenté maintes et maintes fanfic

      J’aime bien ce crossover, très court (3 épisodes et basta, on est à la veille de la composition systématiques des story arcs en 6 numéros)

  • Fletcher Arrowsmith  

    Sérieux JB !!!!!

    Avec un titre comme cela je suis allé directement à la BO pour lire ta prose en musique. Et là pas de Dandy Warhols pour We Used To Be Friends titre générique de l’excellente série VERONICA MARS.

    Toi, tu m’as mis colère pour la semaine.

    Sinon bon article, court pour du JB, ce qui est appréciable.

    Je garde d’excellent souvenirs de ce crossover à l’ancienne, à une époque où Marvel me faisait encore rêver. Bijoux graphique comme tu le signales si bien, il y a quand même une osmose entre les trois scénaristes.

    C’est ambitieux pour du big two sans tomber dans les travers des comics actuels, pourvoyeur de n’importe nawak. On y croit à cette aventure.

    Thor par Jurgens était un bijoux qui n’a eu de cesse de s’améliorer (dommage que l’édition VF n’est pas suivie et fût si chaotique) et je me demande si la dernière fois que j’ai lu un bon run d’Avengers ce n’est pas sous l’égide de Geoff Johns. Quelques réserves sur le Iron Man de Mike Grell. De toute façon la série Iron Man fut la moins passionnante de Heroes Return.

    Merci pour ce retour salutaire.

    • JB  

      Hé, ho, tu étais là pour les dossiers fleuve sur le Cap de Waid et les X-Men de Spurrier !
      Assez d’accord pour Iron Man de Heroes Return, malgré des débuts sous Busiek, il me semble. Ne me reste que la période Secrétaire de la Défense qui finit en queue de poisson avec Avengers Disassembled.

      • Fletcher Arrowsmith  

        Hé, ho, tu étais là pour les dossiers fleuve sur le Cap de Waid et les X-Men de Spurrier ! e pas s.us un tunnel … al … o J ….

  • Ben Wawe  

    Je n’ai pas grand souvenir de ce crossover mais j’aimais les séries de l’époque, qui sont une Madeleine de Proust. Merci pour ce retour en enfance.

  • Jyrille  

    Je ne connaissais pas du tout mais en effet j’ai immédiatement pensé au second Avengers du MCU avec cette histoire de Sokovie. Je suis surtout très étonné de voir qu’il n’y a qu’un seul dessinateur pour un crossover, c’est rare. Là-dessus ça peut être sympa car les scans sont chouettes. Par contre très peu de chances que je tente ça un jour, surtout que je sais désormais de quoi ça parle… Bravo pour l’article limpide et concis, beau boulot JB !

    C’est marrant je viens de commencer à lire LE MASSACREUR DE DIEUX dans la collec MUST HAVE, c’est très beau graphiquement, la narration est plutôt bonne et les textes fouillés (la traduction est de qualité), mais pour le moment je reste un peu sur ma faim, ça n’avance pas beaucoup au bout de quatre épisodes. A voir sur la durée.

    La BO : un Tears For Fears que je ne connaissais pas et bof, j’aime pas trop. Je ne suis pas un grand fan du groupe même si j’adore plusieurs de leurs titres et grosso modo leurs deux premiers albums (j’avais été très étonné, il y a trois ans, de découvrir qu’ils avaient fait une reprise de Robert Wyatt, Sea Song, le premier titre de ROCK BOTTOM). Au lycée j’écoutais SEEDS OF LOVE en boucle mais aujourd’hui je n’y arrive plus (je sais j’ai retenté) et ce malgré toutes ses qualités.

  • Présence  

    Je ne connaissais même pas l’existence de ce récit en 3 épisodes, et pourtant à un moment je me suis plongé dans la bibliographie d’Alan Davis, dessinateur fort sympathique. Merci pour la découverte.

    La trinité de Marvel Comics : intéressant de voir comment cette trinité peut évoluer en fonction des années. Par exemple, Bendis choisira plutôt Spider-Man, Wolverine et Captain America. Walt Simonson avait porté son choix sur Wolverine, Spider-Man et Ghost Rider (avec Hulk pour faire bonne mesure).

    Le rôle de Captain Amercia : devoir de mémoire & chef des armées sur le terrain. Intéressant également de revoir comment les scénaristes lui ont attribué ces fonctions, ou pas du tout, selon leurs affinités avec l’armée.

    J’avais également fait l’impasse sur Avengers Prime, lassé à l’époque de l’écriture de Bendis pour l’univers partagé Marvel.

    • Fred le Mallrat  

      Chef des armée ca revient surtout avec Waid.
      Je ne suis pas sur que ce soit une affinité des scenaristes avec l’armée plus qu un changement de paradigme des comics.
      Les superheros sont plus militarisés (Modele Image Comics).
      De Stan Lee/Jack Kirby à Gruenwald on nous présente un Captain AMerica presque pas soldat. Il est superheros avant tout, refuse d’intégrer pleinement le SHIELD, d’obéir au Gouvernement et aux militaires (remember un petit comics mal aimé Daredevil Born Again)
      Le seul moment où c est différent est le run de Jack Kirby où là il mène des armées et semble agent du gouvernement.

      Waid ramène l’aspect militaire. Bendis et Brubaker vont le rendre presuqe superieur à l’aspect superheros.

  • Doop O'Malley  

    Je n’en ai plus aucun souvenir !
    Le cap de Jurgens, tout comme son thor me refait envie

    • Fred le Mallrat  

      Son Cap a des idées mais reste bancal…. et puis ses mechants issus d internet.. déjà dans ses spdeys ca passe pas..

  • Bruce lit  

    Bravo pour cette saison JB.
    Tu m’as presque donné envie de lire ça pour voir comment est traité l’angle politique.

    • JB  

      Je viens de réaliser que tu n’as pas parlé de renouveler mon CDD, je dois m’inquiéter ? 😉

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