Les mutants voient rouge (Xmen : Red)

 

X-Men : Red par Tom Clayton et Mahmud Asrar

Une rougeur percée par BRUCE LIT

VO : Marvel

VF : Panini 

1ère publication le 30/01/19 – MAJ le 14/03/21

Mais qu'est ce que je fous là, moi ?  (C) Marvel Comics

Mais qu’est ce que je fous là, moi ?
(C) Marvel Comics

Cet article passera en revue le XMEN : RED de Tom Clayton  et Mahmud Asrar.

Le titre met en vedette Jean Grey revenue dans la série après un arrêt maladie d’une quinzaine d’années une mort survenue dans le dernier arc de Morrison : PLANET X.  Le titre est complémentaires des deux autres relances de la franchise X-MEN BLUE et X-MEN GOLD.

C’est assez cartésien chez Bruce Lit : Je spoile donc je suis.

Allô Marvel ?
Qui se dévouerait pour achever nos pauvres mutants ?
Parce que si on achève bien les chevaux, il conviendrait de faire acte de miséricorde pour une série et des personnages autrefois étalons d’une maison aux idées désormais bien rances.

Lorsque Tom Taylor arrive sur le titre, le cahier des charges est aussi simple que terrifiant : il s’agit pour Jean Grey de reprendre en main une équipe qui, en une décennie, se sera radicalisée, vautrée dans l’isolationnisme et le communautarisme, fondé une secte religieuse avec une prophétie messianique ayant abouti à la mort de Charles Xavier.
Ajoutons à ça que les Xmen sont désormais des meurtriers en puissance, qu’ils pratiquent le rapt et la torture, qu’ils ont été déclinés en poppies mal torchés, que Cyclope et Wolverine ont été Soulés et que l’équipe ou ce qu’il en reste  a été délocalisée dans les Limbes.

Une franchise qui essaie de se réconcilier avec elle-même. (C) Marvel Comics

Une franchise qui essaie de se réconcilier avec elle-même.
(C) Marvel Comics

Ce n’est pas la première fois que la franchise se retrouve sans dessus-dessous.  Lorsque se terminât le cycle Claremont, les mutants arrivaient à une fin de bail où ils étaient pour la plupart sans souvenirs, sans costumes, sans QG et sans intensité.  La création de l’équipe Bleue et Or rebattra les cartes, donnera des aventures emblématiques aux mutants stabilisés sous la férule de Scott Lobdell et Fabian Nicieza pour un certain classicisme auquel les pontes de Marvel semblent aujourd’hui vouloir revenir.

Soit. L’agriculture super héroïque fonctionne par cycle et la révolution instaurée par Grant Morrison étant arrivée à son terme, il était temps de revenir aux méthodes traditionnelles : faire revenir sa victime emblématique pour simuler l’enthousiasme de ce redémarrage.
Ressuscitons Jean, ressuscitons la franchise. D’aucuns avaient déjà constaté que sans Jean, le leadership de Scott Summers avait perdu l’âme des Xmen.

Des nouveaux mutants sans envergure et des anciens sans paroles. C) Marvel Comics

Des nouveaux mutants sans envergure et des anciens sans paroles.
(C) Marvel Comics

D’emblée, une certaine incompréhension et déception : on parle du retour de Jean Grey pas de Mesmero, quoi ! On ne peut pas dire que l’événement ait été porté à bout de bras par un Marvel que l’on a connu plus enclin à l’autopromotion. Non seulement le retour de Jean se fait par la petite porte mais le lecteur de cette histoire n’aura aucun rappel du comment de cette résurrection. L’aspect émotionnel est un peu mieux assumé avec Free Hugs à ses coéquipiers et les émotions de Jean en voix off. Là encore, on pourra déplorer le manque d’intensité du truc : les X-men semblent plus célébrer l’obtention du bac de notre héroïne que son retour d’entre les morts.

C’est le grand problème des comics Marvel de ces dernières années : le rythme. En moins de 120 pages nos amis continuent de se chercher une place : et si on s’installait au Wakanda ? En Inde ? Oh, et puis zut, partons en Atlantis ! Jean comme Axl Rose en concert change de costume à chaque chapitre.  Les héros sont en mouvement perpétuel, incapables de s’arrêter sur une idée, une émotion. Un moment. Taylor frôle le truc subrepticement lors du premier épisode. Plutôt que multiplier les bastons, Jean Grey entreprend une tournée d’expiation des conneries de son mari. Elle se réconcilie avec Black Bolt qui croit toujours avoir tué Cyclope et obtient sa repentance. Confrontée à des antimutants, elle préfère la pédagogie à la violence.

C’est hachuré, entrecoupé de moments avec des putains de nouveaux mutants dont on n’a que fiche,  mais on se dit qu’on tient vaguement quelque chose : Jean Grey dont les pouvoirs consistent en la cohésion d’éléments distants va reconstituer l’univers mutants éclaté depuis des années après avoir demandé pardon à ses lecteurs pour des années d’idioties.

La seule scène interessante de lalbum : Jean Grey rétablit le dialogue avec le meurtrier de son mari.  C) Marvel Comics

La seule scène intéressante de l’album : Jean Grey rétablit le dialogue avec le meurtrier de son mari.
(C) Marvel Comics

Las….A peine une amorce de sentiment installé que le Too Much de Morrison revient au galop avec ses grosses bottes. Alors que l’univers des Xmen aurait besoin d’infiniment petit, d’humanité et de modestie, voilà que Jean Grey comme son mari dans SCHSIM se targue, comme ça, d’un discours à l’ONU, une tribune, qui comme on le sait, est ouverte au quidam ayant besoin de faire une déclaration. Manipulée par Cassandra Nova, notre amie tue une conseillère devant les caméras du monde entier. Alors que Phénix avait entrepris de réunir les esprits les plus pacifiques de la planète pour fonder une nouvelle utopie, la voici de nouveau persécutée par la soeur de Xavier, surement le vilain le plus inepte jamais créé pour la série (elle est méchante parce qu’elle est pas gentille).

X-MEN RED se donne beaucoup de mal pour incarner  à la fois le retour fracassant de l’âme des Xmen, la métaphore raciale de la série  et un comic-book divertissant plein d’action. Taylor  y échoue systématiquement. Le scénariste ne sait pas où aller. Les personnages ne sont plus ce qu’ils sont et ne savent pas ce qu’ils font. Storm attaque ses amis, deux pages plus tard elle revient à la raison et laisse la place à une sentinelle apprivoisée. Gambit effectue aussi un come-back complètement loupé.

Tout n’est ici que prétexte. De featuring.  De posture et d’imposture. Avec un scénario dont on a du mal à reconnaître une once de professionnalisme et des dessins sans aucune finition où les personnages ont des tronches de mouches aplaties contre une vitre, Taylor met en scène des Xmen vidés de leurs personnalités qui suivent aveuglément Jean Grey sans émettre une opinion, une objection ou une réticence. Si la nouvelle cause de Marvel était de commercialiser des boîtes Thon aux fraises en adamantium dans les supermarchés américains, ils y adhéreraient sans hésitation.

Jean voit rouge (C) Marvel Comics

Si le fond est nul, la forme est aussi laborieuse : non seulement les dessins n’ont aucun caractère, non seulement aucun moment de grâce n’émerge de tout ce fatras, non seulement l’armure -atroce- de Jean Grey comme celle de Thanos au cinéma semble tout droit sortie de ST SEIYA (mais…heu…avec ses pouvoirs, depuis quand Jean Grey a besoin d’un blindage ?) mais Marvel continue de s’enliser dans les sables mouvants d’un amateurisme confondant. N’y a ‘t’il personne dans cette putain d’écurie pour savoir dessiner une scène d’action ? Mettre en valeur les pouvoirs fabuleux de ces héros ? Les faire interagir entre eux ? Chorégraphier des affrontements épiques, dramatiques, INVENTIFS ?

X-MEN RED n’est pas plus mauvais que la moyenne de ces comics books qui ne maîtrisent désormais ni la science du divertissement ni l’éveil des consciences sociales, philosophiques ou politiques. C’est juste l’équivalent d’un solo de guitare misant tout sur les effets, les apparences et un déluge de notes inutiles immédiatement oubliées après avoir échouer à être jouées avec grâce.

Jean Grey a beau être ressuscitée, on n’y ressent rien. On aurait aimé la voir pleurer la mort de Scott Summers, se recueillir sur la tombe de Charles Xavier, caresser la statue d’adamantium de Wolverine, se fritter la gueule avec Emma Frost, se contempler statufiée à l’école portant son nom. Au lieu de ça, c’est encore un bâclage aussi fade dans la forme que dans le fond. Et si Jean revient à la vie, ici c’est le lecteur qui a envie de mourir…

Des combats inoubliables... C Marvel Comics

Des combats inoubliables…
(C) Marvel Comics

—–
Parce que vous ne l’avez pas demandé, Jean-Girl-Black-Summers est de retour. Avec Xmen Red, le lecteur voit rouge effectivement pour encore un flop de la franchise mutante.

LA BO du jour : lorsque le David Gilmour Trio chantait le retour à la vie…

91 comments

  • PierreN  

    La relance actuelle d’Uncanny X-Men est bien pire, paraît-il…

    « des boîtes Thon aux fraises en adamantium »

    On reconnaît bien là le fan de Gaston (la morue aux fraises).

  • Eddy Vanleffe....  

    Alors oui sur un détail: le séquençage des baston est un truc qui s’est perdu lors des pleines pages des années 90….l’application concrète des pouvoirs aussi d’ailleurs…
    J’ignore pourquoi puisque les séries TV et les films font ça plutôt bien …

    • Bruce lit  

      Il est question d’une teamup avec JP sur les chorégraphies des Xmen chez Claremont.

      • Eddy Vanleffe  

        Sérieux? vous allez trouver de quoi faire tout un article?

        • PierreN  

          Rien qu’avec l’utilisation récurrente de la télépathie (le contrôle mental cher à Claremont) et le fastball special, il doit y avoir de quoi broder…

  • Boulet daniel  

    Alors la oui. Dans la résurrection ils ont oublié le principal : ramener l âme……

  • Matt  

    Bon vous savez quoi ? Désolé Bruce mais vu la note et mon désintérêt total pour les X-men post-run de Aaron, j’ai même pas envie de lire. Histoire de préserver le peu d’espoir que j’ai et ne pas être trop dégoûté de l’évolution de tout ça pour le reste de la journée^^
    Encore une résurrection de Jean et tout en plus, gnagnagnagna je n’ai rien lu, rien vu, je suis parti, tout ça n’existe pas^^

    • PierreN  

      « mon désintérêt total pour les X-men post-run de Aaron »

      Pareil.

  • Yannick Desroches  

    Quel sentiment bizarre on a , en lisant cet article :
    D’abord de la joie (Parce qu’un retour de Jean, ça fait toujours un peu plaisir au « vieux » lecteur que je suis, marqué comme je l’ai été, enfin par sa mort)
    Et puis vient le détail du scénario…
    Et là, quelle déception!
    MARVEL fait (encore ) du neuf avec du vieux, en nous servant une relecture du premier film et du début du second (l’attentat à l’ONU), servi par une Jean fade que l’on croirait sortie d’un épisode d’X-MEN EVOLUTION.
    Et je ne parlerai même pas du traitement de TORNADE, à pleurer tant il semble honteux.
    Bref, si je retiens une chose de cet article, c’est que X-MEN RED est à hautement déconseiller à ceux qui, comme moi, lisent et aiment les X-MEN depuis 40 ans et l’ère « bénie » BYRNE/CLAREMONT
    « DIEU CREE,L’HOMME DETRUIT », disait-on avec raison quelque temps plus tard, X-MEN RED en est la preuve…
    J’ai comme un goût de vomi dans la bouche, là, on a flinguee mes héros d’enfance.

  • Matt  

    Les X-men sont une franchise morte pour moi.
    Depuis qu’ils ont fait de Scott un assassin et l’ont tué de manière pitoyable, qu’ils ont fait revenir les jeunes X-men du passé dans le présent pour en faire des petits cons, qu’ils ont fusionné les réalité durant Secret Wars pour qu’il y ait plusieurs versions alternatives du même personnage dans des looks différents, pour moi ça ressemble davantage à une étagère de magasin de figurines qu’une série avec des personnages disposant d’une âme.
    Je n’ai plus la force ni l’envie de me plonger dans quoi que ce soit qui succède au run de Aaron (les 6 premiers épisodes de Amazing X-men inclus) qui proposait une fin d’époque satisfaisante.

  • JP Nguyen  

    Tristesse.
    De tout ce qui a été écrit par Bruce, je voudrais revenir sur un point : le problème du « rythme ». De prime abord, je serais plutôt d’accord. Marvel a accumulé les events qui font pschitt avec du coup, au fil du temps, la transformation de nos légendaires icônes d’antan en montagnes avachies ayant trop accouché de souris par portée de douze…
    Par exemple, Secret Wars, en lisant la série principale de Hickman/Ribic, ne m’avait pas semblé exploité pleinement le potentiel d’un tel chambardement. En gros, on attendait simplement que les choses reviennent à la normale, en sachant que, à la marge, quelques changements surviendraient… Mais au final, rien d’important, rien d’irréversible. Et la énième résurrection de Jean participe au même phénomène. Elle est revenue. Encore. Jusqu’à sa prochaine mort. Et puis ?
    En fait, pour certains personnages (presque tous), la « continuité » est devenue un boulet trop lourd à traîner. Difficile de s’investir dans un personnage quand il n’est qu’une coquille vide, une sous marque déposée d’une franchise à exploiter au cinoche…
    Je pense aussi que c’est un manque de talent ou d’ambition du côté des auteurs, qui n’ont pas de vision nouvelle à proposer mais seulement du réchauffé. C’est dommage. Si, il y a 20 ans, on m’avait dit qu’un jour je me désintéresserai totalement du sort de l’univers Marvel, je ne l’aurais pas cru. Hélas, nous y voilà.
    Tristesse.

  • Logan San  

    Matt, Cyclope est ressuscité depuis la semaine dernière aux états unis.

    • Matt  

      Ouais bon…super.
      Je me demande comment ils vont effacer le fait qu’il a été un gros con ces dernières années.
      En fait je m’en fous, je veux pas le savoir^^

  • Présence  

    Mais sinon, tu as aimé ? 🙂

    Je partage ton avis sur la qualité graphique qui est indigne d’un tel titre. J’ai eu l’impression que Mahmud Asrar a été contraint de dessiner ça à marche forcée, juste pour que son nom apparaisse sur la couverture, mais sans la qualité habituelle de ses dessins.

    Je suis un peu moins sévère concernant le scénariste. Tom Taylor fait l’effort de proposer un angle contemporain sur la notion d’exclusion. Il ne se focalise pas tant sur la haine, que sur les comportements agressifs. Il met en scène les propos démagogiques déversés par certains commentateurs télé aux États-Unis, ainsi que les comportements dépourvus de toute réflexion, uniquement générés par des réactions émotionnelles nourries par une psychose entretenue par des chefs d’opinion qui savent en tirer un profit, au travers d’une augmentation de leur audimat. En ce sens, le scénariste effectue une transposition directe de l’air du temps, entre Fake News et vantardises mensongères éhontées.

    Je ne suis pas choqué de la présence de jeunes recrues dans l’équipe ; c’est même normal pour ne pas avoir l’impression d’une redite supplémentaire, et Claremont introduisait régulièrement de nouveaux personnages. Par contre, comme toi, j’ai trouvé que les interactions personnelles manquent d’émotion, et que passé le troisième épisode, Taylor n’arrive pas à maintenir la tension dramatique.

    Je me retrouve bien aussi dans tes observations sur le manque de réaction des autres mutants : c’est comme si ils voyaient en Jean Grey la sauveuse, le compas moral du groupe, le miracle qui va les sortir de l’impasse idéologique.

  • nicolas  

    Hello Bruce. Je viens de te lire, franchement tu t’attendais à quoi ? On le sait que la franchise X-Men c’est de la grosse daube depuis Onslaught et que personne n’a vraiment pu détrôner Claremont, mais là je sens ta déception à son comble. Et c’est vrai qu’il y a de quoi. Jean Grey aurait mieux fait de rester dans son cocon en 1986.

    Bon article ceci dit, très informatif. Tant qu’à lire du Marvel j’ai préféré investir dans les omnibus Runaways (l’article de ton blog m’y a incité) et Silver SDurfer de Mike Allred don’t j’apprécie le trait si particulier.

    Cheers !

    • nicolas  

      Présence, Claremont prenait son temps pour présenter ses nouveraux personnages. Avec Gambit il a pris plusieurs episodes pour que nous ayons le temps d’apprendre à le connaître. Là il s’agit d’une pléthore de petits nouveaux don’t tout le monde se fiche un peu je crois.

      • PierreN  

        « Là il s’agit d’une pléthore de petits nouveaux »

        Et certains ne sortent pas de nulle part non plus, ils ont un passif établi. Taylor aura eu l’occasion de développer le duo X-23/Gabby dans son précédent titre mutant (All-New Wolverine).

    • Matt  

      Alors j’suis pas d’accord que c’est nul depuis Onslaught, vous êtes tous hyper conservateurs. Y’a du bon chez Morrison, Whedon (même si très orienté divertissement), Mike Carey et Jason Aaron.
      Et même Fraction ne mérite pas tant de haine, c’est juste que la période ou il a bossé dessus c’était un gros bordel de crossovers et event. Donc forcément il racontait de petites histoires qui ne font pas trop de vagues pour être dispo à chaque event.

      • Bruce lit  

        Heu….j’ai rien dit moi…..
        J’aime bien Onslaught !

        • Matt  

          Pourquoi tu te sens visé ? Je réponds à Nicolas^^
          Cela dit tu es quand même connu pour ne pas trop aimer les X-men des années 2000.
          Sauf Carey et Aaron.

          • Bruce lit  

            Et Remender. C’est passionnant les Remender.

  • Patrick 6  

    C’est bien en ce moment le blog me fait faire des économies : encore un comics que je ne lirai pas (et encore moins achèterai) ! ^^
    Bon en effet ce n’était qu’une question de temps avant que Jean ne revienne (comme cyclope, Wolverine…. hey il n’est pas encore ressuscité lui ?? C’est vraiment parce que tout le monde s’en fout que Captain Marvel n’est pas encore revenu ^^)
    Ceci tant qu’à la faire revenir autant y mettre la forme, par exemple le retour de Bucky avait plutôt bien géré et ne m’avait pas choqué, comme quoi quand on a des idées on peut en effet faire du neuf avec du vieux !
    Bon tant qu’à spoiler allons-y à fond : Hey Bruce ils trouvent quel stratagème pour la faire sortir de son œuf sur la lune ?

    • PierreN  

      « hey il n’est pas encore ressuscité lui ?? »

      Si. Mais Soule ne lui lâche pas les baskets (ou plutôt les bottes de cowboy). Xavier est revenu aussi, mais d’une façon « particulière ».

      • Bruce lit  

        Tu nous fait un résumé ?

        • PierreN  

          D’après ce que j’ai pu comprendre, Xavier a piqué le corps de Fantomex et a une personnalité un peu différente.

  • Matt  

    « avec la superbe conclusion de Wolverine et les Xmen. »

    Tu devrai lire les 6 premiers épisodes de « Amazing X-men » du même Aaron. ça fait un peu épilogue de « Wolverine & the X-men » et j’ai trouvé ça très chaleureux^^

    • Matt  

      Dès l’épisode 7 c’est un autre auteur donc on a vraiment l’impression que Aaron s’est incrusté pour faire un épilogue à sa série. Pour moi je les compte dans son run.

    • Matt  

      Il y a un mini deluxe VF avec juste les épisodes de Aaron d’ailleurs.
      Plutôt que de lire du X-men Red là, tu devrais te prendre une tasse de bon thé chaud avec des X-men chaleureux et un joli épilogue^^

    • Matt  

      Mais tu ne les liras jamais. Parce que ton esprit de contradiction masochiste va préférer décliner ma proposition pour aller lire le prochain Morrison et s’énerver dessus^^

      • PierreN  

        Le premier arc d’Amazing X-Men c’est typé « Cockrum/fun/swashbuckler » Est-on sûr que ce mix puisse plaire à Bruce ?

        • PierreN  

          Aaron avait d’ailleurs déjà eu l’occasion d’évoquer l’amitié entre Logan & Kurt, à l’occasion du décès de ce dernier (le dernier numéro de Wolverine: Weapon X).

        • Matt  

          Bah c’est déjà mieux que l’arc du cirque dans Wolverine & the x-men, et il l’a bien toléré.

          Bon t’façons il aime rien ce Bruce^^

  • Matt  

    « depuis le départ de Jason Aaron, Marvel multiplie les crimes contre la mutanité »

    Techniquement même avant son départ sur les séries de Bendis^^ AvX a fait des dégâts déjà, puis la reprise de Scott en gros con par Bendis, puis les All new gamins du passé, stooooop !
    Aaron faisait encore des trucs bien dans la série « W & the X-men » mais le reste c’était déjà à fuir.

    Bien pire en tous cas pour moi que le run de Fraction qui, qu’on l’aime ou pas, restait assez inoffensif. Oui, oui Utopia communautarisme je sais, mais je ne le répéterais jamais assez : ça pouvait n’être qu’une passade compréhensible, le retour en arrière était possible^^

  • Jyrille  

    Ahah c’est marrant comme on reconnaît tout de suite ton style. Je ne peux pas me prononcer sur le contenu vu que je lirai jamais ça mais les scans ne donnent pas du tout envie. Par contre je suis étonné que même Travis Charest a fait du sale boulot ici (dixit Présence sur FB). J’ai adoré ta comparaison avec le solo de guitare.

    La BO : aucune chance que je retente ça mais David Gilmour trio c’est bien dit.

    • Bruce lit  

      Ahah c’est marrant comme on reconnaît tout de suite ton style.
      C’est à dire ?

      • Jyrille  

        Et bien directement, tout fait écho à tes obsessions : ce qu’est le rock ou non, ta façon de mettre en parallèle des oeuvres qui a priori ne sont pas proches, bref, c’est clairement ta voix, ton style.

        • PierreN  

          Manque plus que l’expression « se faire fumer » et le compte est bon (je n’ai pas vérifié si elle est présente dans cette article).

  • James  

    Hello Bruce!Ah comme je te comprends!Pour moi la gestion des x-men est désastreuse sous la houlette actuelle de Cebulski(pion de Quesada) Sa politique est de malaxer grossièrement les anciens héros et les nouveaux made in disney diversité mais c’est un ratage complet(les ventes désastreuses de décembre le prouvent aux E.U)!Que penses-tu du retour de cyclope?Pour moi sa mort était bâclée et sans intérêt!Et son retour ,eh bien,cela fait plaisir mais quand on pense à Jean Grey,on se dit que cela va être aussi un ratage….

    • Bruce lit  

      @James ce qui est surprenant, c’est que suite à mon article sur les réseaux sociaux j’ai des réactions de lecteurs nouvellement arrivés dans le monde du comics qui balancent des trucs comme : « ouais, ben les Xmen, faut oublier Claremont aussi » ou encore « C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour la franchise et c’est très audacieux »…..
      Honnêtement j’évite ce débat sur les réseaux sociaux parce que mes efforts pour rester diplomates vont vite être annihilés….C’est un peu comme lorsque au moment de la sortie des nouveaux Star Wars, on faisait clairement comprendre que cette idiotie de REVEIL DE LA FORCE égalait EMPIRE STRIKES BACK et qu’il était temps d’oublier la trilogie initiale.
      Nous sommes à un moment charnière de l’histoire de notre culture populaire : un moment où ceux qui en ont connu les grandes heures sont à la fois les gardiens tu temple et les vieux cons à abattre….
      Le retour de Cyclope : Marvel revient à l’âge héroïque des années Lobdell, c’est l’alternance. Pour moi la série est terminée, finie, morte. J’en lis quand un copain me les file par curiosité, mais l’univers Marvel, ses putains de vengeurs et ses crossovers n’ont plus rien à m’offrir.

      • Matt  

        Je peux comprendre qu’on feuille lire une série sans devoir se référer à Claremont, surtout si on n’a pas connu cette époque (c’est le cas de certains lecteurs après tout)
        Mais oui le souci c’est que l’univers Marvel n’est pas revenu à zéro alors que ça lui ferait pas de mal. Difficile d’ignorer donc le passé des persos surtout quand les auteurs y font référence.
        Si on était dans un univers alternatif, je serais d’accord qu’on pourrait s’en foutre de l’univers 616. C’est justement le principe de raconter autre chose avec des personnages ré-imaginés.

        Là le souci pour moi c’est ce bazar incroyable de personnages de plusieurs époques ou univers qui sont réunis, qui ne semblent plus avoir de personnalités. Et puis je m’en fous j’ai la sensation d’avoir fait le tour de la question avec les X-men, je n’ai plus besoin de lire de nouveaux trucs, surtout s’il faut continuer à suivre une continuité de plus en plus écrasante avec tous ces personnages issus de plein d’univers.

        • Bruce lit  

          Absolument !
          Il est désormais possible d’apprécier les Vengeurs sans avoir lu le Silver Age.
          Si les Xmen avaient été aussi bien écrits dans les années 2000, oui , ces propos pourraient être justifiables. Après tout le DD de Miller et celui de Stan Lee n’ont que peu à voir.

      • Matt  

        Par contre justement qu’on dise qu’un film est nul parce que Sabretooth est muet, forcément je n’adhère pas. On n’est pas dans le canon du comics et les personnages peuvent différer. Je peux comprendre que ça ne plaise pas à un fan du comics, mais pour moi ce n’est pas du tout un argument sur la qualité du film.
        Une adaptation n’est pas tenue de suivre le comics à la lettre ou de se conformer au run de Claremont.
        Je ne sais pas ce que vaut Ultimate X-men, apparemment c’est décevant, mais dans tous les cas, il faudrait plus que l’argument « c’est pas comme Claremont » pour me convaincre que ce n’est pas bon. Car le principe même de l’univers alternatif est de raconter autre chose et de changer les personnages.

        • Bruce lit  

          ULtimate Xmen propose du Claremont à la sauce Millar…
          ……
          ….
          NON !
          (et bonne nuit) 🙂

          • Tornado  

            Ultimate X-men version Millar (je n’ai pas lu les runs suivants, même si j’ai été tenté un temps par celui de Vaughan) est juste nul, Claremont ou pas Claremont en guise de comparaison.

            En essayant de pointer le moment où Marvel a commencé à partir en vrille, je trouve les New Avengers de Bendis : On y met Captain America et Iron man avec Spiderman et Wolverine, histoire d’ameuter la foule qui va trouver le best of the best de Marvel. Mais les deux derniers n’ont objectivement rien à faire chez les Avengers. Ça pouvait fonctionner le temps de deux ou trois arcs avec un concept particulier (genre « Secret War »), mais dès qu’ont démarrées les invasions extraterrestres et tout le toutim on a vite vu que c’était trop bancal. Mais non, ils ont quand même continué parce que c’était THE-CASTING-MARVEL-QUI-AMEUTAIT-LES-FOULES.
            Après la période ultra-intègre de Marvel Knights, où l’importance des histoires et des concepts artistiques l’emportaient sur le marketing pur, Marvel a carrément changé son fusil d’épaule.
            Je note aussi que c’est à ce moment là que les morts et résurrections ont commencé à pulluler (un mort par event, par exemple), avec en contrepoint des résurrections bâclée où, au bout d’un moment, les scénaristes ne se fatiguaient même plus à trouver une explication intéressante (il est revenu comment Colossus chez Whedon, par exemple ???).
            Soit une fuite en avant suicidaire (chaque résurrection étant avant tout motivée par la vente des figurines, alors qu’on nous vend que, « en fait, c’est la richesse de l’univers partagé Marvel tous ces personnages issus de tous ces univers parallèles »). Pas étonnant qu’ils n’arrivent plus à faire machine arrière les mecs !

            Une chose que je n’arrive toujours pas à comprendre : Pourquoi diantre ne pas faire plus de mini-séries indépendantes ? Il pourrait ainsi y avoir de petites histoires auto-contenues et des tas de possibilités de toucher TOUS les publics, avec par ici une histoire des X-men dans l’esprit Claremont/Byrne, par là un Punisher MAX façon Ennis, par ici une Captain Marvel ado pour… les ados, par là un machin à la con par Skottie Young pour les fétichistes, par ici un DD à la Miller, par là un Spiderman à la Jeph Loeb & Tim Sale, etc.

          • Matt  

            « il est revenu comment Colossus chez Whedon, par exemple ??? »

            Kieron Gillen a expliqué comment dans le début de son run. Les aliens du Breakworld ont un rituel pour transférer la force vitale et l’un d’eux à ramené Colossus.
            Mais ouais il aura fallu du temps pour que quelqu’un se décide à l’expliquer^^

            Sinon euh…oui ok, mais t’expliques pas pourquoi c’est nul les X-men de Millar^^

            Et je suis d’accord que les mini séries indépendantes ce serait mieux. Mais comment faire pour que ce soit accessible dans le contexte actuel. Imagine tu fais une mini série X-men…t’es quand même obligé de prendre les persos actuellement membres de la team. Et y’a 2 Tornade, 2 Jean Grey (adulte et ado), 2 Cyclope (l’adulte connard et le jeune trou du cul)
            Je crois que parfois c’est juste trop tard, c’est trop le bordel^^ Faut rebooter tout ça.

          • Matt  

            La review de Présence sur le tout début du run de Gillen est sur amazon.
            Uncanny X-men Breaking point

            On voit revenir les aliens du Breakworld et Gillen répare un peu le pire arc de Whedon en revenant sur cette civilisation bancale qui cherche un refuge. Et on apprend comment et pourquoi ils ont ramené Colossus à la base à l’époque Whedon.

            Je sais que tu t’en fous et que t’as aucune envie de lire ça, mais je te réponds^^

          • Bruce lit  

            J’ai feuilleté ce WE à GIbert ce fameux Amazing Xmen, avec toutes les recommandations de Mattie Boy. Mais Naaaaannn, au risque de vous faire enrager, l’ambiance aventure-cape et d’épée ne m’a pas emballé plus que ça.

          • Matt  

            @Bruce : Ah la barrière des titres de série…je ne comprendrais jamais.
            Si c’était la fin du run de Wolverine & the X-men, tu l’aurais lu sans rechigner. Après tout tu as bien toléré l’arc sur le cirque qui est un peu naze. Mais là le nom change, et tu pinailles. Même si pour moi C’EST la fin du run de Aaron.

            Enfin tant pis hein, your loss !^^ Il y a plein de moments touchants et une belle fin.

          • Tornado  

            « Mais comment faire pour que ce soit accessible dans le contexte actuel. Imagine tu fais une mini série X-men…t’es quand même obligé de prendre les persos actuellement membres de la team. Et y’a 2 Tornade, 2 Jean Grey (adulte et ado), 2 Cyclope (l’adulte connard et le jeune trou du cul) »

            – Qu’est-ce qui empêche de replacer une mini-série dans une époque choisie ? Quand Jeff Loeb écrit SPIDERMAN BLUE, il replace son récit dans l’époque où la série était écrite par Stan Lee et dessinée par John Romita. Bon, d’accord, il fait un remake, mais il y a eu d’autres exemples où des auteurs ont raconté des histoires inédites placées dans un contexte où on sort de la continuité le temps d’un récit autonome.
            C’est le peu d’intérêt du public pour ce genre de publication que je n’arrive pas à comprendre. Le fait que le public préfère s’accrocher à des séries ongoing qui s’enlisent dans le n’importe quoi plutôt que de s’offrir un récit autonome reste pour moi infiniment incompréhensible. C’est comme lorsque je constate que certains lecteurs zappent systématiquement ce qui n’est pas « in continuity ». Comprends pas…

      • Tornado  

        Si effectivement nous sommes devenus les vieux cons à abattre, c’est mort. Imagine la gueule des stars du disco ou du rock progressif quand ils ont vu débarquer ces couillons de punks avec leur musique à deux balles ! 😉
        Blague à part, on a rarement vu les vieux résister à la vague de la jeunesse…

        • Eddy Vanleffe....  

          salut les gens,
          je vais vous surprendre mais quand Bendis a débarqué avec ses gamins hors du temps, j’y avais vu au départ l’occasion de tourner le dos à cette écrasante continuité.
          Je pense que la franchise a fait son full circle. Evidemment je met Claremont au dessus du lot mais en fait, ça n’a aucune importance en 2018. si le titre continue, il faut qu’il puisse être de bonne qualité et être pertinent. Le contraste des cinq de départ aurait pu créer toute une nouvelle grammaire pour les personnages…
          mais c’est pas du tout ce qui est arrivé puisqu’on s’est vautré dans le post-claremont de base avec du Magneto, confrérie des mauvais mutants et voyage dans le temps… bref une variation sur les exercices imposés. donc comme faire de la continuité out of character à mort, écrit de manière « j’en ai rien à foutre » n’a aucun intérêt.
          Tornado, on voit que tu n’es pas du tout un « fan » sans que ce soit « péjoratif » pour l’un des deux sensibilité.
          suivant la franchise, je suis plus ou moins impliqué. les persos DC se prêtent super-bien aux récit alternatifs,moins Marvel.
          n aime plus ou moins lires les X-men comme une série TV à la X-files sur un nombres incroyable de saisons dont certaines sont parfois vides, toutefois, on tient bon en attendant des lendemains meilleurs. un récit alternatifs à moins d’être une tuerie absolue, n’a que peu d’intérêt. je pense à la mini Xenogénésis de Ellis. bon c’est pas mal, mais pas suffisamment pour présenter un truc qui change vraiment.
          j’ai lâché l’affaire sur cette franchise même si HARBINGER a montré qu’on pouvait encore raconter des histoires sympa sur le sujet.
          je vais peut-être jeter un oeil indulgent sur X-MEN GOLD qui doit être une sorte de tribute innofensif et sur la mini Rogue and Gambit parce que j’ai l’impression que c’est le seul truc actuel qui correspond à ce que j’aime lire… mais pas dans le mode « nouveau truc qui déchire » mais plutôt figure imposée mais bien réalisée comme X-files le film quand on est fan de la série…

          je ne veux pas me fâcher avec Bruce, mais le punk c’est un truc super enflé par la presse rock… ça fait plaisir aux lecteurs de Rock et Folk mais en 1977-1+1978, les trucs qui vendaient vraiment c’était Fleetwood Mac, Supertramp, ABBA, le disco, David Bowie, enfin bref…c’est presque une invention ce truc…

          • Matt  

            « je pense à la mini Xenogénésis de Ellis. bon c’est pas mal, mais pas suffisamment pour présenter un truc qui change vraiment. »

            Ben moi je préfère quand même lire ça que les All new machin de Bendis et les 30 personnages alternatifs, les young X-men du passé et whatever bullshit.

            @Tornado : Je n’avais pas pensé au concept de déplacer un récit dans le passé. Mais là encore t’es limité par la continuité. Tu ne peux pas, par exemple, tuer un perso ou faire péter une ville, si par la suite tout est censé n’avoir pas eu lieu. Ou alors ouais tu sors complètement de la continuité et tu fais une sorte de What if ou de Elseworld. Mais c’est casse gueule parce que l’intérêt d’un elseworld c’est de faire un truc vraiment différent, en ré-imaginant les persos (comme Spider man NOIR)
            Du coup techniquement ce n’est plus les mêmes persos et Marvel ne peut pas abandonner ses persos historiques, les fans veulent voir ces persos^^

            En gros :
            -tu peux faire un truc qui se déroule à une époque plus simple dans la continuité 616, mais faut pas que ça fasse trop de vague. ça limite un peu les choix.

            -si tu sors de la continuité, les persos changent trop et ça n’intéresse pas les fans.

            -si tu sors de la continuité mais avec des persos quasi identiques, t’es quand même obligé de poser les bases et l’historique des personnages puisque, hors continuité, faut bien leur réinventer une histoire. Et après rebelote t’as les fans pas contents que ce ne soient pas les persos historiques.

          • Matt  

            Et je ne comprends pas la haine envers le petit run de Ellis sur les Astonishing X-men. Bon de la part de Bruce, ça ne m’étonne pas mais bon…pour ghost box et Xenogenesis je suis plutôt de l’avis de Présence qui les a chroniqués à l’endroit habituel.

          • Eddy Vanleffe....  

            Haine?
            j’ai dit que c’était pas terrible …pas atroce non plus… c’est juste que je ne me souviens même pas de quoi ça parle… je trouvais ça ben Ellis quoi… experience sur les humains… etc… il n’a qu’une seule histoire sur les mutants.
            après c’est rigolo et il a voulu offrir une autre image de l’Afrique made in Marvel.

          • Matt  

            Je ne parlais pas de toi.
            Son run est classé dans les pires des X-men avec celui de Austen…
            C’est abusé.

          • Eddy Vanleffe....  

            des fois j’ai du mal à piger… no offence…mais tu insistes sur le fait qu’il faut tout juger sans contexte (notamment sur les films et sur la musique) mais tu regardes les listes internet?
            je pense à Bill Mantlo avant que greg Pak n’en dise du bien, il faisait parti des parias des rune sur HULK…un classement ça change tout le temps…
            le run de Ellis est moyen, pas mémorable mais pas non plus atroce et sûrement au dessus de celui de Austen que je classe lui-même au dessus de Ed Brubaker et Peter Milligan qui ont écrit les pires pages que j’ai lu…

          • Matt  

            Je n’ai pas dit que les listes Internet influençaient mon jugement.
            Je les regarde parfois en quête d’idées de trucs à lire c’est tout.
            Et je ne comprends pas le classement du run de Ellis, voilà tout.

          • Bruce lit  

            NOn, mais ça va pas Eddy ?
            Que tu n’aimes pas le Punk, ok….Mais dire que c’est un truc enflé par Rock’n’Folk, m’enfin, tu es à deux doigts du licenciement là !
            Dire que Abba vendait plus que les Pistols, oui ok….(et j’adore Abba). Mais il me semble que le Velvet vendait moins que Donovan, non ?
            Je pense que tu fais l’erreur de catégoriser le Punk via « juste » les Clash, les Ramones ou les Pistols.
            Le Punk a été la bande son d’une profonde révolte sociale quand même. Il en reste quand même d’avantage de subsides vestimentaires que des gars s’habillant comme Abba…
            Le punk vaut essentiellement par ce qu’il engendra par la suite : le postpunk, le goth, la newwave et là l’héritage est immense : Les Stranglers, Depeche Mode, Joy, The Cure, Siouxie, Devo, The Jam, Blondie, Devo, Wire, The Talking Heads, The Specials, REM, Sahm 69 , The Damned, Dr Feelgood, PIL, Wire, Magazine, Mink Deville Television , Patti Smith même U2, quoi ! , ils descendent pas de Supertramp !
            Quant à l’héritage comics : tout 2000AD, Alan Moore, Morrison, Ellis, Ennis : tu veux vraiment chanter devant eux DANCING QUEEN ?

          • Tornado  

            A mon avis, Eddy parlait du retentissement à l’époque. Pour moi gamin du sud de la France qui me souviens très bien de cette époque, avec un grand frère qui ramenait des tonnes de disques à la maison qu’on écoutait à tue-tête sur une chaine hifi Akaï du feu de dieu, il n’y avait pas de punk. Nada. Et je n’aurais jamais entendu parler de ce genre musical s’il n’y avait pas eu quelques allusions, surtout vestimentaires, dans une poignée d’émissions TV du genre Les Enfants du Rock. Autour de moi, personne n’écoutait du punk, personne ne savait ce que c’était. Il a fallu que j’attende le lycée pour rencontrer des potes fans de punk, et que j’écoute mes premiers titres vraiment punk (et j’ai détesté ça mais c’est une autre histoire).
            Donc, effectivement, le punk, en son temps, ne semble pas avoir eu un gros retentissement. Il faudra attendre des années pour saisir son héritage.

          • Bruce lit  

            Sans vouloir te contrarier Tornado, la France n’est pas un pays très rock quand même…
            Découvrir Thriller chez Michel Drucker, ça en dit long sur les carences de notre pays en la matière. Et je n’ai pas non plus souvenance de beaucoup d’émissions sur Pink Floyd sur les chaînes Hertziennes….

          • Tornado  

            Ce n’est pas pour contrarier non plus, mais on avait des disques de Pink Floyd dans les années 70. Mes parents aimaient les Rolling Stones. Blondie passait régulièrement à la TV. ACDC passait en boucle chez les petits écoliers.

          • Matt  

            Ah mais Bruce il n’aime pas qu’on lui dise qu’un truc qu’il adore a eu une existence discrète et peu reconnue à l’époque.^^ Et pourtant…
            En dérivant vers le cinéma (parce que j’y connais rien à vos machins de musique), Ray harryhausen que personne ne connaît à part des fondus de ciné comme Tornado et moi (voire Patrick et quelques autres initiés), a un héritage finalement énorme, bien plus important que l’impact qu’il a eu à l’époque dans des films un peu fauchés parfois, et pas révolutionnaires (sauf peut être d’un point de vue technique…et seulement pour l’époque car ça a vieilli)

            Mais il a fait rêver les gamins qu’étaient Guillermo del Toro, John Landis, Steven Spielberg, Peter Jackson, et plein de créateurs d’effets spéciaux. Et ceux là tout le monde les connaît.
            J’adore les créations artisanales de Harryhausen et ses films de monstres parfois un peu kitsch, mais l’héritage est plus vaste au final que ses créations d’époque.

          • Eddy Vanleffe  

            Tu as raison de dériver sur le cinoche-tv. c’est assez courant d’avoir dans la pop culture des flashbacks qui selon la règle Hitchcock servent de « cartes postales » afin de repérer immédiatement le lieu, l’espace et les connaissances communes .
            quand on voit les années 70/80 ont a plus souvent des trucs à base de coupe afro, de whap-doo-wap, de boule à facette , de permanente délirante, d’épaulette voire même de hair metal que de punk qui reste un peu le visuel du Londres pauvre de ces années.
            En fait je croyais que le punk, c’était le truc qui avait changé le monde avant de prendre du recul.
            je suis né dedans, donc ça me parait naturel mais je ne connais personne qui connaisse vraiment ces groupes.
            si je conclue sur mon groupe fétiche que sont les Stranglers, j’ai du attendre de débarquer sur Bruce lit pour enfin pouvoir en parler avec gens qui connaissaient. d’habitude c’est « J’en ai entendu parler… » ou « Ah oui, Golden Brown…Ils existent encore? » ou carrément « no se »

          • Bruce lit  

            Mais on est d’accord en fait !
            Nous parlons de la même chose : le peu de couverture que ce mouvement a eu dans notre pays ! Les seuls punks que je connaissais c’étaient les espèces de clodos de Chatelet les Halles et les vilains de Carpenter et de DOUBLE DRAGON.
            Pour un gamin des 80’s le punk était déjà dead, notamment pour qui, comme moi, trouvait lamentables LSD, Ludwig ou les Bérus.
            En 60 ans de rock, les groupes de rock majeurs on les compte sur les dix doigts de la main. On ne peut donc pas dire que Téléphone ait été le meilleur ambassadeur de cette musique, ni Elli et Jacno (les inventeurs des épingles à nourrice). Les Dogs étaient bons mais ne vendaient rien, Starshooter a fait des disques assez réussi, mais tout ça c’est confidentiel, suffisamment pour banaliser un mouvement essentiel au rock et à la société européenne.

        • Eddy Vanleffe  

          ouarf! 🙂

          je savais que j’allais payer pour ça..
          Je m’appuie sur un livre qui recense les hit parades de l’époque en France. et je m’appuie aussi sur les différents numéro 1 des années 1970-1980…

          Le punk est une révolte, pas une révolution. ce que ça a engendré est plus important que le phénomène en lui même…
          dans ces ouvrages, émissions, pastilles you tube… il ressort que la pop, le disco étaient encore très vivaces à l’époque et que le punk fut presque un phénomène londonien. c’était underground.
          j’aime bien le punk mais je n’élève plus de temples depuis longtemps.
          le disco survit depuis, notamment dans ce que fut la dance, Scissors siters, énormément de disques font appel à la musique des années 70. c’est une époque globalement appréciée et je ne parle pas de la scène éléctro allemande pillée par les rappers américains (d’après une inteview de Will I Am). à l’intérieur de ce maelstrom, le punk n’est pas forcément le plus important. en plus la concurrence avec les autres musiques contestataires comme la scène hip-hop et le reggae firent concurrence assez vite aux iroquois…
          maintenant si la conversation dérive vers la musique dont je me sens le plus proche personnellement, c’est bien ce fameux post punk et tu dois l’avoir deviné Bruce puisque tu as lu mon dernier papier. 🙂
          Bref Oui Tornado a bien saisi ce que je voulais dire

  • Jyrille  

    Vous savez que je ne connais vraiment pas grand-chose à l’univers Marvel, et pourtant, je lis vos articles et vos commentaires, je m’accroche, mais tout comme les compétitions de foot et leurs coupes diverses, mon cerveau refuse de les enregistrer. Je retiens juste MAX, Marvel Knights, des trucs comme ça.

    Avec Zoé, on est allé voir Spider-Man New Generation, le film d’animation. Et ben c’est super. Il y a deux ou trois passages à vide et ces nuls au ciné ont dû nous projeter une version 3D en 2D (il y avait des flous parfois aux extrémités ou en profondeur) mais même moi qui ne connais rien aux univers parallèles Marvel, j’ai tout suivi. C’est bien animé, le script est malin, les personnages rapidement attachant et certaines scènes trépidantes sont jouissives. Toute la fin, bien iconique, est très réussie, et les Spidey alternatifs sont bien amenés et ne semblent jamais parachutés. Pourtant il y a un manga et Spidey Noir. Et Spider-Gwen !

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *