Vous n’êtes pas réels (Injection)

Injection par Warren Ellis et Declan Shalvey

Une injection de  CYRILLE M

VO : Image

VF : Urban 

1ère publication le 15/04/2018 – MAJ le 21/06/20

Le Fils de Warren

Le Fils de Warren© Image Comics

 

Injection est, avec Trees , un des derniers travaux « creator owned » (un univers et des personnages n’appartenant qu’à leurs auteurs) de ce vieux briscard britannique de Warren Ellis. Pour cette série, il s’est entouré de jeunes artistes : elle a en effet été co-créée, dessinée et encrée par Declan Shalvey et colorisée par Jordie Bellaire.

Cet article ne portera que sur les épisodes 1 à 10, qui ont été publiés en français par Urban en deux tomes. Les cinq épisodes suivants (#11-15) seront publiés dans un troisième tome le 20 avril 2018.

Attendez-vous à quelques piqûres qui risqueraient de trop vous ouvrir l’esprit sur cette bd et ainsi déflorer la joie de sa lecture.

Depuis que Little Jay passe son temps à jouer à la poupée , je me retrouve seul avec une tonne de dossiers à traiter, dépiauter, arranger, formaliser, enregistrer, numériser et peut-être, un jour, classer. Bien sûr, ce serait plus simple si chaque dossier était indépendant, mais on trouve toujours des liens, et ce bien avant d’arriver au sixième degré de Kevin Bacon. Et ce serait encore plus simple si les dossiers arrivaient dans l’ordre… Or – ô surprise – ce n’est jamais le cas ! Je me sens très las parfois, surtout entre sept et vingt-trois heures.

Tenez, j’ai réussi à lier les rapports suivants, non sans être tout d’abord passé par les phases classiques (déni, colère, corruption des collègues, colère, mufflée au café des sports, colère, dépression, pétage de deux ordis et défenestration du ficus), mais sans réussir à définir leur taxinomie, à classer leurs éléments selon une logique qui leur serait propre. Toute aide est la bienvenue (pensez au bonsaï, il n’a rien fait de mal).

L’injection, on l’a forcément dans la peau

L’injection, on l’a forcément dans la peau© Image Comics

Rapport de Maria Kilbride

Ça commence avec moi. Dans un hôpital psychiatrique, le Sawlung Hospital (Sawlung, en vieil anglais, signifie « rendre l’âme ») car voyez-vous, je suis le seul véritable génie que vous rencontrerez de votre vivant. Tant d’intelligence se perçoit encore de nos jours comme de la folie. D’où ma localisation. Le seul vrai problème que je rencontre – en dehors de la directrice, incapable et imbuvable – tient dans leur incompétence à fournir des sandwiches corrects. Or j’en aurai bien besoin pour résoudre ce que cette saleté d’Injection a concocté.

Je dois appeler Brigid.

Rapport de Brigid Roth

J’étais tranquille et peinarde, loin de la Force Projection International, quand la Garde Nationale m’a appelé pour une histoire d’étudiant vampirisé par un ordinateur. En tant que hacker de génie et seule personne – à ma connaissance – à avoir créé un système ayant réussi le test de Turing, j’imagine que j’étais la mieux placée. Ma relative notoriété m’irrite profondément (pour rester polie), mais entre Maria qui s’interroge et Simeon qui débarque, ces manifestations de ma création ne me laissent pas le temps de gamberger. Ce que Robin a délibérément décidé de faire.

L’étudiant, j’ai dû l’immoler par le feu.

Rapport de Robin Morel

Traverser l’Angleterre par la Ridgeway, sa plus ancienne route, devrait me ramener à mes racines, confirmer que je n’ai pas le rôle de rebouteux (ou shaman si vous préférez) que tous veulent me voir porter. Et je ne parle pas que de mes anciens collègues de l’Unité des Contaminations Culturelles Croisées. Le gouvernement vient de me proposer d’être leur nouveau Casseur de fantômes. J’ai besoin d’un whisky.

Car je ne suis ni ma mère, ni ma sœur. D’ailleurs elles sont mortes.

Bienvenue à l’UCCC

Bienvenue à l’UCCC © Image Comics

Rapport de Simeon Winters

Il paraît que le prochain acteur qui portera le costume de James Bond sera Noir. Comme moi. Ils devraient m’offrir un poste de consultant, après tout je sais ce qu’est d’être un assassin au service du Royaume Uni. Même si je me présente avant tout comme un stratège, puisque c’est mon titre au sein du Secret Intelligence Service, l’autre nom du M.I.6. Je viens de quitter Paris précipitamment et dois rejoindre Brigid.

Elle seule pourra m’éclairer sur le laptop que je viens de récupérer à l’ambassade de Grande Bretagne. Un sale boulot.

Rapport de Vivek Headland

Malgré mon rapport quotidien avec les médias et l’analyse constante de diverses informations visant soit à localiser Robin soit à mener à bien mes activités, je ne comprends pas comment j’ai pu manquer une telle mode : du lichen dans mon sandwich. Il semblerait que les cuisiniers soient devenus prétentieux depuis que des myriades d’émissions télévisées ou radiodiffusées leur sont consacrées et génèrent autant d’audience. Je ne pensais pas ressentir cela – car mes anciens camarades ont tendance à me contacter régulièrement – mais l’activité de l’U3C me manque.

Même si j’ai un nouveau client qui m’attend dans la salle d’humains.

L’antre de Sherlock

L’antre de Sherlock © Image Comics

Vous voyez le topo ? Bienvenue dans le monde cryptique et mystérieux de Warren Ellis, où le lecteur doit enregistrer toutes les informations puis les remettre dans l’ordre afin de comprendre l’intrigue générale. La couverture du tome deux paru chez Urban (que vous pouvez voir au début de cet article) me rappelle le tableau de Magritte Le fils de l’homme , ce qui pourrait nous donner un indice sur les intentions des auteurs : nous cherchons toujours à voir ce qui est caché. Ce qui n’est pas visible nous fascine, Ellis propose donc un jeu de piste à ses lecteurs.

Injection relate les aventures de cinq personnes autrefois collègues dans une cellule ultra-secrète, l’U3C ou Unité des Contaminations Culturelles Croisées (en VO the Cultural Cross-Contamination Unit ou CCCU). Ces cinq experts, aux compétences et à l’intelligence supérieures, sont issus de diverses origines ethniques et des deux genres.

Robin Hood

Robin Hood © Image Comics

Le but premier de l’U3C est de mettre un terme au statu-quo technologique actuel. Car selon toutes les études, après des évolutions majeures de plus en plus rapides, la race humaine est arrivée à une apogée terriblement inéquitable. La conjonction de cinq experts non-conventionnels devrait aboutir à une découverte capable de faire passer l’humanité dans un nouveau cycle.

Ainsi, Brigid porte la connaissance informatique, Vivek est un éthologue flegmatique au pouvoir de déduction impressionnant. Toutes les attitudes et aptitudes de Vivek, depuis son manque maladif d’empathie à ses manières, font de ce personnage un succédané de Sherlock Holmes, tandis que Simeon possèdent tous les atours de l’agent secret James Bond (que Ellis a adapté dans une série de comics que je n’ai pas lus), à l’exception des femmes : Simeon est gay. Ou bi, je ne suis pas sûr.

Maria et Robin, eux, portent les étendards de l’ancienneté et de la tradition. Et même plus encore, car par Robin, c’est l’ancêtre de la science qu’Ellis convie dans Injection : la magie. Maria doit la comprendre pour sauver trois scientifiques piégés par des spriggans. Ou des imposteurs se faisant passer pour des spriggans, ce qui peut revenir au même.

Injection pourrait ainsi être La ligue des gentlemen extraordinaires version Warren Ellis, rassemblant des gens hors du commun pour une suite d’aventures aux frontières de la féérie et de la technologie la plus pointue.

Simeon ou Jason Bourne ?

Simeon ou Jason Bourne ? © Image Comics

Le dessin de Declan Shalvey pourrait être considéré comme fonctionnel, mais il associe une légèreté du trait à une mise en scène élaborée. Les décors sont soignés, que ce soit dans la nature et les forêts anglaises ou dans la jungle urbaine de New-York. De plus, les séquences muettes sont nombreuses, car Ellis semble souhaiter ne pas donner trop d’informations dans les dialogues.

Dans une scène de combat au corps à corps, Simeon nous balade ainsi dans tout un appartement cossu sur six planches, faisant voler les vitres et les assiettes. Cette dynamique ne peut être que retranscrite par la mise en scène et le découpage de Shalvey, se passant de son, de texte et d’onomatopées à l’exception de quelques insultes et vulgarités discrètes.

Comme dans Supreme Blue Rose, Warren Ellis a introduit dans les cinq premiers épisodes de cette série une voix off, toujours jaune, qui transcrit les pensées des personnages, un narrateur auteur de courtes phrases en rapport direct avec l’image, en la complétant. Pourtant, elle semble ajouter à la confusion, être hors de propos. Cette voix est typographiée en majuscule, ce qui contraste avec celle des phylactères, qui semble plus manuscrite, plus ronde. Ainsi, cette voix nous semble moins humaine, comme un sage ou un dieu tout puissant, qui voit tout, sait tout.

That Yellow Bastard

That Yellow Bastard © Image Comics

Dans les cinq épisodes suivants, ce rôle de la voix off incombe au personnage de Vivek. L’intrigue se resserre autour de lui, et Injection prend alors des allures de série télé, rassemblant quasiment toute l’ancienne équipe autour de Vivek, pour des énigmes à la limite du fantastique dans une ambiance de thriller d’espionnage technologique. Certaines cases rappellent d’ailleurs les arrêts sur images de N.C.I.S., en négatif, figées et déjà vues dans les épisodes précédents.

Alors que dans le premier tome, les flashbacks, permettant d’en savoir plus sur les différentes personnalités de l’U3C et leur collaboration passée, avaient un ton sépia que le lecteur de bd ou de comics régulier peut aisément reconnaître , on en apprend plus sur Vivek sans passer par cet effet. Jordie Bellaire conserve des tons réalistes pour ces séquences, ce qui requiert ainsi une attention légèrement accrue tout en rythmant les événements.

Un rapport évident à l’imaginaire

Un rapport évident à l’imaginaire © Image Comics

Tandis que la gymnastique intellectuelle nécessaire à la lecture du premier tome disparaît, les pièces du puzzle étant presque clairement imbriquées, il faut quand même assimiler de nouvelles informations et les mettre en perspective de ce que nous savons déjà. Il m’a fallu pas moins de trois lectures pour que je sois à l’aise avec tous les fils tissés par Ellis et Shalvey. Et je ne suis pas certain d’être passé à côté de quelques détails.

Cela n’a pas été un calvaire, car le dessin de Shalvey est très agréable à l’œil. Il ne force pas le trait sur la caractérisation des visages, chacun étant reconnaissable immédiatement, tout en détaillant au mieux les décors et accessoires. La colorisation de Bellaire n’est jamais clinquante mais donne une patine à l’ensemble qui force le réalisme des situations, même celles étant impossibles dans notre réalité. Les meilleurs exemples restent les couvertures, élégantes, se concentrant toujours sur un seul sujet, et laissant une grande part de la composition au décor.

Des décors urbains ou féériques captivants

Des décors urbains ou féériques captivants © Image Comics

Les thèmes récurrents chers à Ellis se retrouvent ici : la relation de l’homme à la technologie et ses implications sociales et morales, transhumanisme, réactions et résistances face à la différence, à l’incroyable, au disgracieux. D’un abord ardu, Injection reste avant tout un divertissement de haute voltige, mélangeant les références geeks et usant d’archétypes de la littérature facilement identifiables, sans oublier d’y mettre de l’action et de l’humour.

Celui d’Ellis repose essentiellement sur les réactions décalées de ses personnages, ou en parallélisant les saynètes tirées du passé à celles du présent. L’économie de mots n’en est que plus importante, et le dessin doit donc prendre le relais pour capturer ces instants fugaces sous peine de ne pas fonctionner.

Au-delà de ces sujets évidents et très actuels, Injection questionne surtout sur notre rapport à l’imaginaire, aux histoires et à leurs personnages de fiction. Comme dans Fables , nous pouvons nous interroger sur la concrétisation du fantastique : est-elle improbable ou sommes-nous déjà des incarnations des archétypes des contes et des personnages populaires ?

Tu l’as dit bouffi

Tu l’as dit bouffi © Image Comics

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Vous êtes beaucoup à admirer Warren Ellis. Son nouveau projet Injection disséqué et injecté chez Bruce Lit.

La BO du jour : Rapport de l’Injection : les spriggans sont des lutins maléfiques des traditions féériques de Cornouailles, plus précisément à l’ouest de Penwith, l’extrême pointe sud-ouest du Royaume-Uni. Selon la légende, en plus de remplacer les enfants humains par des changelings, ils utilisent des pierres souterraines aux qualités sonores particulières pour générer de la musique qui prend possession de celui ou celle qui l’écoute, comme dans le conte du joueur de flûte de Hamelin. Les spriggans trompent le monde. Et ils sont également appelés pixies.

182 comments

  • Jyrille  

    Merci beaucoup Présence ! Je suis impatient d’avoir ton retour après ta lecture, et j’attends assez impatiemment le troisième tome en VF. Merci pour la lecture des rapports : je ne me sens toujours pas très inspiré ces derniers temps, et je voulais effectivement retranscrire l’impression de confusion que j’ai eu dans les premières lectures. Cet artifice m’a paru plutôt cohérent, et il m’a permis de citer JP 🙂 A l’époque de son écriture, nous n’avions pas encore fait l’article sur le Punisher ni son interview.

    Je suis tout à fait d’accord avec toi sur la culture de Ellis. C’est toujours impressionnant et toujours intéressant. C’est grâce à ce premier tome que je sais qui sont précisément les pixies (avant ça, je savais que c’étaient des lutins, c’est tout, merci Corto Maltese). D’où ma BO et une meilleure compréhension de ce groupe à l’aune de cette révélation.

    Pour le dessin, je trouve encore que je suis trop timide, mais ton influence est bénéfique, même Bruce s’y met. Tu as tout à fait raison, c’est aussi leur apport qui font de Injection une oeuvre à plusieurs têtes (dans les pages de garde, il est bien écrit que c’est une création de Ellis et Shalvey). Et je trouve le trait et les couleurs très agréables. En parcourant l’article sur le smartphone, puis sur pc, je suis convaincu que les scans doivent se regarder sur pc.

  • Eddy Vanleffe  

    Ellis à Wildstorm pour moi c’est du tout bon…
    Il marche sur l’eau le Ellis… 🙂
    DV8 est complètement basique mais assez jouissive…
    les One-shots sur Gen 13 rigolos
    l’univers déployé carrément novateur en 1997-1999…
    Ocean un bon film de SF…

    le premier truc qui m’ait déçu de Ellis, ce fut son retour à Marvel…
    heureusement qu’il y a Nextwave….

  • Tornado  

    J’ai également pensé à « Global Frequency » tout du long. Ça m’a l’air assez proche. Du coup, c’est un bon et un mauvais point.
    Un bon point car « Global Frequency » est excellent d’un point de vue qualitatif malgré le côté froid dont parlait Fred. Mais personnellement la psychologie des personnages passe, pour moi, largement au second plan lorsque la BD est bien foutue et qu’elle est basée sur un concept.
    Un mauvais point (relatif, quand même) car l’écriture d’Ellis, dans ce cas de figure, demande du temps de cerveau disponible et une forte gymnastique de l’esprit afin de recoller les morceaux épars avec les concepts science-fictionnels assez abstraits par moment. Du coup, la lecture de « Global Frequency » me demandait un tel effort intellectuel que je me suis arrêté à la fin du 3° épisode (sur 12) (certainement à un moment où je n’avais pas assez de cerveau disponible) et que, pour l’instant, je n’ai pas eu le courage de reprendre…

    Du coup je ne me suis pas pris les premiers tomes d’Injection en VF, en grande partie aussi car aujourd’hui j’attends qu’une série soit terminée avant de me lancer (à la fois pour pouvoir tout lire d’une traite, et à la fois pour pouvoir glaner des infos sur sa qualité finale), et que la série est en stand by actuellement.

    J’ai en tout cas lu l’article avec un grand intérêt. Article que j’ai trouvé concis, fluide (ce qui est une gageure étant donné le contenu sémantique), original et pénétrant. Superbe idée que ces petits rapports quasi épistolaires pour introduire un sujet aussi original !

    Du Warren Ellis pur jus, quoiqu’il en soit. Ce qui reste une bonne nouvelle (s’il arrive à terminer ses nouvelles séries en créator-own) à l’heure où il semble s’enliser dans sa série « Wildstorm » pour laquelle je n’éprouve strictement aucune attirance, entendu qu’elle semble loin de valoir les désormais ennoblies « Planetary » et « Authority ».

    • Fred Le mallrat  

      Oh mais quand le reste marche.. la psychologie peut ne pas être importante mais faut que ca fonctionne complètement.. sur le coup Injection reste plus réussi que Global Frequency pour moi qui est trop dans le formel et pas assez ni dans le fond ni dans les personnages.

    • Fred Le mallrat  

      Pour moi c est plus Stormwatch et Planetary.
      Authority c est une vrai claque formelle avec une forme qui va contaminer le reste du mainstream (effet widescreen mais aussi decompression héritée de vertigo) mais je préfère (comme je le dis plus haut) Stormwatch qui est plus politique dans le sens complet (cad societal aussi). D’ailleus Millar et Brubaker remettront du politique dans Authority.. alors que Ellis, de son propre aveux, fait avec Authority une tentative de se rendre populaire et « copie » la JLA de Morrison, qui elle aussi va d ennemi plus puissant en ennemis plus puissant et vise le coté blockbuster plus que le fond mais aussi plus que le developpement de personnages.. (ce qui mènera malheureusment aux avengers de Bendis ou Hickmann). Là où Ultimates (et je suis pas un defenseur de Millar.. qui remplit facile son compte n banque depuis qu il a compris avec Civil war qu un simple concept non développé suffit) avait réintroduit du politique comme ses authority..

      • Présence  

        Je n’avais pas pensé à faire le lien conceptuel entre la JLA de Grant Morrison et Authority, mais maintenant que tu l’as dit, cette filiation m’apparaît comme une évidence. Par contre, je n’arrive pas à percevoir l’héritage de Vertigo dans l’approche grand spectacle pour Authority. A quelle série de Vertigo penses-tu ?

  • Fred Le mallrat  

    Moi j’ai été déçu assez vite par Ellis.
    J adorais Hellstorm.. vraiment.. un de mes comics marvel préférés.. J’ai bien aimé Druid mais déjà ses excalibur, Thor, Doc Strange ou Daredevil etaient trop faciles.. Mettre un sous hellblazer.. casser le moules pour faire du grim et gritty facile..
    J ai le même souvenir de DV8.. Pour moi il se reprend avec Planetary et Stormwatch.. et revient à un peu plus de Sense of wonder en plus de son cynisme.. quelque chose de plus fouillé.
    Ensuite c est vrai que chez Marvel dans les années 2000 il a pas fait que du bon.. je retiens surtout Nextwave et Moon Knight.. mais son retour chez Wildstorm ne me convainc pas non plus.. c est super froid.. (le graphisme n’aide pas) et ca traine en longueur pour peu de fond (Wild Storm et Michael Cray)

    • Bruce lit  

      @Fred : euh….Ellis a fait du DD ?
      @Jyrille : 3 une en moins de trois semaines, Cyrille tu as trouvé le septième sens ? Yeah , c’est toujours un plaisir de te lire, aucun de tes articles ne se ressemblent, il y a là une inventivité et un ton rafraîchissant. J’ai même appris d’où venait cette histoire de Pixies. C’est un album que j’aime beaucoup même si comme pour Bossa Nova, la face -B est nettement moins percutante que la -A malgré de très bonnes choses. Je suis fan des Pixies, tous leurs albums sont bons. Sauf le dernier que j’ai écouté vite fait.
      Pour le reste, je passe la fleur au fusil et en chantant….

      Bienvenue dans le monde cryptique et mystérieux de Warren Ellis, où le lecteur doit enregistrer toutes les informations puis les remettre dans l’ordre afin de comprendre l’intrigue générale.
      Non, c’est justement ce qui me gonfle chez Morrison et lui.

      Unité des Contaminations Culturelles Croisées Rien que ça, on est bien chez Ellis, j’ai déjà mal à la tête…

      Il m’a fallu pas moins de trois lectures pour que je sois à l’aise avec tous les fils tissés par Ellis et Shalvey. : voilà, merci de le dire. Je suis pour ma part un adepte en amitié, en amour et en musique de la simplicité qui peut aussi nous amener aussi loin voire plus que tout ce galimatias auquel Ellis nous a accoutumé et qui me fait fuir. Ce n’est vraiment quelqu’un qui m’intéresse.
      Mais c’est bien qu’il soit à la une du blog et il faudrait même qu’il revienne dans les Tags du blog (comme son pote Morrison que vous aimez tant d’ailleurs…).

  • Tornado  

    Je ne peux pas trop m’avancer car je n’ai pas lu « Stormwatch ». Mais en le feuilletant, j’ai eu peur de ce style « Image 90’s ». La mise en forme risque de ne pas passer avec moi. Mais je me suis pris le 1° tome en VF, histoire d’essayer quand même…

    • Fred Le mallrat  

      La fin est par Hitch.. et à un moment le relaunch est par Jimenez..
      Apres Tom Raney n est pas stricto senso, un dessinateur du style « image 90’s ».. Il fait d ailleurs un bon boulot pour imiter les styles comics de Einser, Gibbons etc etc pour un episode sur la vie de Jenny Sparks.

      Stormwatch c est un peu aussi Planetary avant l’heure sur pas mal de storylines..
      Alors c est vrai que la partie graphique est moins stable et moins bonne que pour Authority et Planetary.. mais c est aussi une série plus riche, plus variée que les 2 autres (et avec plus de fond politique).

    • Matt  

      Et pour moi Planetary est bien meilleur que Stormwatch ou Authority.
      Sinon cette série Injection a l’air sympa, mais comme Tornado, je n’entame plus de lecture si la série n’est pas finie. Ne serait-ce que pour être sûr déjà qu’elle va se terminer et ne pas rester 3 ans en attente (j’ai déjà eu cette frayeur avec la VF de Locke & key, plus jamais !)
      Et aussi pour savoir si la fin ne ruine pas tout. Dans un sens se baser sur les avis des autres n’est pas 100% fiable pour savoir si ça va nous plaire, mais disons que si la fin est unanimement reconnue comme naze, il y a peu de chance quand même que ce soit bon.

  • Fred Le mallrat  

    Daredevil 343, je crois me souvenir qu’il a pas obtenu le titre qui est allé à Dematteis. C est juste aprés Chihester.. traduit dans Marvel (Panini) #1

  • Tornado  

    Pour Stormwatch, je n’ai feuilleté que le début. La mise en forme des épisodes m’a rebuté, car même si j’exagère avec ma comparaison, c’est du découpage 90’s un peu dense et indigeste à mon goût. Mais si vous me dites que ça s’améliore au fur et à mesure jusqu’à devenir du Authority, ça va me motiver à sauter le pas. Car c’est sans doute une des dernières séries super-héroïques que je n’ai pas encore lues à qui je vais donner sa chance (avec la JLA de Morrison).

    • Matt  

      Visuellement oui, ça devient meilleur. Le tome 2 est meilleur que le tome 1, à la fois sur le fond et la forme.^^ Il y a cependant une « fin » pas terrible et des références à la continuité Wildstorm comme je le dis sur ton article Authority.

    • Matt  

      Tiens d’ailleurs je ne me souviens même plus pourquoi tu m’avais conseillé de lire Authority avant Planetary. C’est pas le même univers, si ? ça fait des références à Authority dans Planetary ? Me souviens plus…

      • Eddy Vanleffe  

        Si tout est connecté mais c’est ténu.

        The bleed
        le bar dans les silo russe
        les children of the century sont les quelques points de repères communs…

        • Matt  

          C’est quand même un truc qui m’a agacé dans Stormwatch. J’espérais éclaircir les références qui sont faites dans Authority, mais Stormwatch fait encore d’autres références à l’univers Wildstorm. et je n’ai aucune envie de plonger davantage dans cet univers qui ne m’intéresse pas plus que ça, et dans un autre univers étendu tout court. ça devient vite un piège qui incite à tout lire.
          Stormwatch fait des références à Gen13 ou je ne sais plus quoi encore…
          Au bout d’un moment, on a envie que ça s’arrête de nous renvoyer en arrière.

          • Eddy Vanleffe  

            Hé les gars, certains d’entre vous deviennent carrément allergiques au principe même de comics… 🙂

            Chez Ellis nul besoin de lire ou même connaitre Tout Wildstorm… il y a des allusions mais juste pour enrichir une histoire en figurants et agrandir l’univers…
            chaque série est autonome et il doit y avoir deux ou trois Events sur quinze ans…
            prendre un récit en cours, savoir qu’un personnage peut avoir ses propres aventures, c’est le sel de ce genre d’univers…

          • Fred Le mallrat  

            Les references sont ténues.
            Je lisais peu de wildstorm et j ai jamais eu de soucis avec Stormwatch.
            Je pense qu’en général les references dans les comics sont compréhensibles sans aller chercher les comics d’origines.
            Je suis un lecteurs des années 80 dont tout lu en désordre et j ai jamais eu de soucis alors qu on te spoilait allégrement..

            Je pense que les soucis avec les références ce sont des soucis de complétistes qui s ignorent. C est personnel dan sle sens « je veux le lire car on m en parle ».. Mais franchement c est pas necessaire.

            J ai du mal même à voir les références dans Stormwatch.. à part le B.A.BA de Wildstorm cad les geneactives (le truc pour expliquer les mutations quoi.. et pas dire mutants), l’IO (sorte de SHIELD mais completement pourris)…
            Pas grand chose quoi..

          • Matt  

            Oui ben voilà le B.A BA je ne le connais pas^^ La faille aussi. Et la race de démons chelou aussi, dont ils retrouvent un spécimen sous terre. Et les personnages aussi, dont une femme dont j’ai oublié le nom qui vit avec plein d’esclaves mâles et qui a apparemment un secret comme quoi elle fait partie de je ne sais quel peuple alien. Tous ces trucs déjà implantés dont on nous explique pas grand chose.

            C’est pas une question de complétisme. Les lecteurs de comics ont aussi tendance à oublier ce que c’est une série complète sans références à 10 autres séries.^^ Comme tous les comics indé, les BD feanco belges, les mangas, etc.
            Oui bien sûr que c’est compréhensible si on accepte de se dire « ok il a du se passer autre chose dans cet univers avant » mais c’est mieux les séries auto-contenues. C’est moins frustrant. On ne sait jamais si on loupe de gros trucs ou non quand c’est plein de références.

          • Fred Le mallrat  

            Oui mais bon.. c est comme se plaindre que dans un comics Marvel on fasse reférence à la Latverie, les skrulls, le SHIELD.. ou chez DC à d’autres trucs typé Chekmate ou à Luthor..

            Autocontenu dans un univers fictionnel c est un peu contradictoire. Il y a forecement quelque chose qui jouera sur des élements de la mythologiue de l’univers.
            mais je connaissais pas plus wildstorm que cela et ca m a pas géné car on te dit toujours ce qu il te faut savoir.
            C est un peu comme quand dans une série on fait appel à des references culturelles ou historiques. Par exemple la catholicisme.. il y apleins de choses qui m echappent car je n’ai pas fait de catechisme mais l’essentiel est dans l histoire même si certains points restent obscurs pour moi.

            C est là où je te dis que c est être « completiste » car tu n as pas besoin de savoir plus mais tu veux savoir de quoi on te parle.

            Quand j etais gamin j avais pas mal de renvoi ou de flashbacks qui je ne pouvais pas connaitre car c etait pas dispo en VF (et j en savais d ailleurs rien) mais je comprenais.

        • Matt  

          ça parle des gens mutés, de la faille, de démons, de plein de trucs déjà mentionnés dans Authority mais sans qu’on pige vraiment d’où ça vient.
          Certes c’est injuste de ma part de reprocher ça puisque c’est un peu toujours comme ça dans les univers étendus. Marvel le fait souvent. Mais en l’occurrence c’est juste les séries de Ellis qui m’intéressaient et pas la continuité Wildstorm. Il y a donc toujours des blancs et des trucs pas clairs après la lecture de Stormwatch + Authority. Planetary tient mieux la route toute seule comme série il me semble.

        • Matt  

          Ben moi j’ai jamais spécialement accroché aux comics où il faut débarquer en route et savoir qu’il s’est passé 3000 choses avant. Je l’accepte pour Marvel parce que je suis fan, que j’aime les persos, que ça a en partie bercé mon enfance. Mais ça ne me fait pas envie avec un univers dont j’ignore tout. Même chez DC, je me cantone aux histoires auto-contenues avec le moins de références possibles, ou juste aux série Batman.
          Pour le reste, je lis des comics indépendants. Des histoires complètes.

          • Eddy Vanleffe  

            Sur ce principe là, jamais aucun univers ne pourra jamais supplanter les deux grands moribonds que sont Marvel et Dc.
            j’avoue être friand des Wildstorm, Valiant ou même Crossgen.
            les deux géants ont tous dit sur toutes les formes et ne m’offrent plus grand chose à l’heure actuelle.
            il ne me tienne qu’à cause de mon affection servile pour les personnages….
            aujourd’hui même les mutants ne me retiennent plus alors… il est temps d’enterrer cet univers sous la grosse pierre que constitue l’absolute Secret wars…

          • Matt  

            Oui je pense un peu pareil. Mais ça ne me pousse pas pour autant chez Wildstorm ou Valiant^^ ça me pousse dans les comics indé, les mangas, les BD frenchies. Pas envie de replonger dans de gros univers partagés. Je vise plutôt la variété avec des séries courtes en tous genres. Et le super héros ne m’attire pas plus que ça en dehors des persos que je connais déjà.

          • Fred Le mallrat  

            Mais je connais peu d histoires où tu DOIS savoir ec qui s est passé avant.
            à 98% on te dit ce dont tu as besoin de savoir dans le comics que tu tiens. Si tu veux en savoir plus, tu peux lire les comics d avant mais ce n est pas une necessité pour comprendre.
            Franchement, à part les xmen des 90’s ou des trucs comme necrosha où on te dit pas qui est qui.. (tu comprends pas pourquoi le « ressucité » fait un choc à un tel puisqu on te l explique pas).
            Mais a part cela, je ne vois pas.. l info t es donnée.. en général même quand tu lis les comics auquels on fait référence, tu te rend compte que ca t apporte pas grand chose en plus.

            Ca pour moi ca reste un faux probleme…
            J ai lu Crsisi on infinite earth et :
            -On te disait que antimonitor était connus et vendait des armes.. je l avais jamais vu.
            -Je connaissais pas terre 3
            -pas les héros charlton ni quality
            -pas le personnage de la préhistoire,
            -j avais jamais lu Hex, Rock, Shazam…
            -pas superboy prime
            -je connaissais pas les green latnern où étaient apparus Krona et Qward (que j ai cru inventé pour Crisis)

            J ai quand même compris .. et Crisis fait des references plus importantes.

            Mais ca ca me rappelle les gens qui connaissaient pas la série captain America avant Brubaker, ils ont pas vu toutes les references.. pourtant y en a partout. En géénral, ils ont même pensés que Brubaker avait tout inventé.
            (j en parle un peu ici http://www.forumcomics.com/viewtopic.php?f=25&t=5468 )
            Ce qui montre bien que si on te dit pas que ca existait avant.. tu te poses même pas la question. mais si tu el sais.. tu as l impression qu on te dit pas tout..
            mais on te dit TOUT ce qui est important pour que tu comprennes. c est juste une voix interieure qui nous dit qu on serait plus rassuré si on avait tout lu.

  • Présence  

    J’attends avec impatience cet omnibus d’Hellstorm, une fois n’est pas coutume, je vais faire l’effort de lire ce format que je trouve pourtant lourd à manipuler.

  • Présence  

    James Bond – C’est sympa, mais Warren Elllis met un point d’honneur à respecter le personnage, ne cherchant pas à en donner une interprétation plus personnelle. C’est agréable à lire et rapide, avec ces passages muets dévolus à l’action, et un dessinateur compétent, mais c’est un peu frustrant pour du Warren Ellis.

    Global frequency – C’est un tour de force en termes de concision : 12 épisodes, 12 artistes, 12 missions, toutes différentes, toutes inventives. Un fil conducteur très ténu sur l’organisation Global Frequency. Commentaire plus détaillé sur amazon.

  • Fred Le mallrat  

    Moi c est le contraire.. j arrive pas à m interesser vraiment à de nouveaux univers partagé.. Il y en a déjà 2 et les autres… il y a toujours un truc qui m ennuie.. ou je laisse béton au premier faux pas..
    Valiant le peu que j ai lu m a pas convaincu de l intérêt de commencer un nouvel univers fictif.

    • Eddy Vanleffe  

      j’ai vraiment un problème avec le clavier aujourd’hui…

      Là, on rentre vraiment dans les aspirations personnelles de chaque lecteur.
      Pouur ma part, je ne crois pas qu’un auteur parviendra à trouver un nouvel angle passionnant au Punisher ou aux X-men après tout ce qui a déjà été écrit. je crois que ces perosnnages sont fatigués.
      je ne renie rien. j’adore l’univers Marvel, mais je le sens épuisé comme un vieux groupe de rock.
      C’est ingénieux de la part de Dan Slott d’avoir trouvé l’angle d’attaque « doctor Who » au silver surfer. ce fut l’occasion de lui écrire une sublime histoire touchante… mais ce genre ‘idée n’est plus possible sur une base régulière…
      J’aime bien les univers jeunes même si souvent les personnages n’ont pas le « charisme historique » des deux grand pionniers…
      mais je me dis qu’un jour, il faut savoir passer la main à d’autres idées…

      • Fred Le mallrat  

        Et bien moi, le surfer m a ennuyé car c etait Dr Who et plus le surfer.. et que le coté « avec une humaine » m avait plus plu par Dematteis (avec Alicia Masters).
        Slott pour moi a plus renouvellé, l interet de spiderman en cherchant justement à aller au-delà de ce qui faisait Parker.. en l amenant sur des terrains qui auraient dù ne pas correspondre au personnage…. et en gardant Parker pourtant comme il était.

        Et là tu as aussi les personnages comme Punisher où tu es plus comme dans une série où le personnage est l’hôte de ce qu il va te raconter.
        Il y apas de choses a faire avec Pupu. on fouilel son passé une fois tous les 5 ans (tiens il a fait l ecole de pretre, tiens il a de la famille en sicile, ..) mais c est plus une facon de parler de la criminalité d aujourd hui (ce que faisait tres bien Baron avec un coté « journalistique ») ou parler de la vengeance ou de la justice perso..

        C est comme Captain America , c est inepuisable.
        Tu peux faire des histoires de superheros, de soldat mais l idee magnifique fut d en faire un idéaliste… car ideal contre le pays reels au moment X… c est inepuisable..

  • Tornado  

    J’ai également lu Crisis on Infinite Earth et j’ai tout détesté (en dehors du dessin de Pérez), notamment tout cet univers partagé et ces personnages dont ne connaissais rien. Les sagas cosmiques à partir de la série GoG de DNA m’ont fait le même effet. Certes, tu comprends les grandes lignes du récit, mais c’est très, très indigeste ce côté partagé avec une myriade de récits antérieurs.
    A une certaine époque (celle de LUG, par exemple), on te faisait des résumés et des retours en arrière à base de didascalies tout le temps. C’était balourd, mais ça aidait. Aujourd’hui, on part sur le principe que tu connais tout l’univers partagé sur le bout des doigts, que tu es un fanboy avec un doctorat en Marvel et en DC. C’est très désagréable et je rejoins Matt, dans le sens où tu as l’impression qu’on essaie sans cesse de te renvoyer à d’autres lectures et qu’il manque des choses à ta connaissance de l’ensemble.
    Une de mes pires lectures récentes en termes de super-héros, c’est les Young Avengers de de Kieron Gillen. Et elle fonctionne essentiellement sur un univers partagé où tu dois faire sans cesse l’effort de recoller les continuités de divers multivers dont tu n’a aucune connaissance si tu n’as pas déjà lu la totale depuis plusieurs décennies, entendu que l’on ne t’explique rien du tout. Mis à part des lecteurs complétistes comme Présence, qui a adoré jouer au chat et à la souris avec toutes ces références, je ne vois pas à qui ça peut plaire.
    Du coup, Fred, je pense que tu ne te rends pas compte qu’un néophyte peut effectivement se sentir un peu perdu, frustré ou tout au moins agacé en avançant un peu à l’aveuglette dans un univers partagé qu’il ne maitrise pas. Pour ma part, même si ça ne m’empêche pas d’apprécier certaines créations (Authority par exemple), je trouve cette sensation très déplaisante. Ce n’est pas mon truc. Je n’aime pas les univers partagés dès lors que j’ai l’impression que ma lecture n’est pas strictement auto-contenue. C’est désagréable.

    • Fred Le mallrat  

      Ben ca voudrait dire que j ai jamais été néophyte.
      Je l etais avec Crisis par exemple. J ai commencé Iron man avec les ani men et compte nefaria et mme Masque qui el quittait à la fin… et une histoire dans l espace avec Valet de coeur, les super soldat ssoviets… en plein milieu d el histoire de Peter avec le chacal et le clone de gwen.. et DD a l assaut d hydra pour sauver son ami Foggy deveu DA avec une armée de supervillains de seconde zone…
      J ai commencé les FF avec le retour de Galactus (Buscema) et l ange gabriel… Thor qui recherchait son père (amnesique et avec les dieux d egypte)

      mais pour moi les références dont vous parlez c est comem quand je lis LOEGT et que je comprend pas 60% des références.. ou 1602 quand je comprend pas les références historiques.
      Ca m empeche de comprendre? non.. mais si je comprenais meiux j en profiterais plus..
      Mais ca n arrive pas qu aux univers fictionnels.. ca arrive pour tout récit…

      Je n ai jamais lu Lovercraft… et je connaissais pas avant mes 13 et le JDR sur Chtullu… pourtant Roy Thomas en tapissait ses récits de Submariner, Doc Strange, conan et autres.. repris plus tard a chaque apparition de Ch’ton ou Shuma Gorath..

      Mais bizarrement c est on te le cite pas en gros.. ca te derange pas.. si on te met le doigt dessus.. ca devient un souci.

      mais moi j ai plus un souci avec necrosha par exemple.. où le dessinateur (Clayton Crain) ne sait pas differencier les personnages (comme Sorrentino) et que tu sais plus qui est qui.. et où on t explique pas ce que tel personnage a été pour un tel.. bref tout le coté « horrible » ou les enjeux d emotions te passent au dessus..

      Tu découvres!!! bien sur que tout ne tombe pas tout cuit.. mais je suis etonné que ca pose toujours plus de problème au temps dinternet (ou suffit d un clic pour savoir) qu avant (ou et bien des fois tu saurais pas avant une decennie )…
      Pourtant a l epoque les ventes étaient multipliées par 10..

    • Matt  

      Par contre curieusement moi j’ai trouvé que les gardiens de DnA c’était assez bien écrit, avec des dialogues qui résumaient les choses inconnues. Mais bon peut être que c’est parce que je supporte ça chez Marvel que ça ne m’a pas dérangé. Par contre dans un autre univers dans lequel je n’ai pas envie de me plonger, ça va vite m’emmerder.

    • Eddy Vanleffe  

      Alors je comprends tout à fait pour ma part.

      mais personnellement dans ma vie de lecteur, j’ai commencé tôt à adorer les super héros et j’ai gobé tout ce qu’on me donnait…
      j’étais jamais perdu. mais j’imagine qu’on puisse se sentir exclu…
      et les défaut que tu pointes sont à mon sens des défaut quand c’est MAL FAIT, pas un défaut inhérent au genre.
      certains séries parviennent à jouer sur le côté référentiel…
      La ligue des gentlemen extraordinaires par exemple qui puisent dans 859 bouquins et nouvelles de la planète entière.
      au sein des nouveaux univers, on a quand même plein de séries assez auto-contenues..
      Après j’ai peut-être développé des réflexes mutants de lectures mais je ne me sens pas perdu au sein d’un tome Valiant (il faut dire que Bliss incorpore les épisodes nécessaires aux crossovers dans chaque intégrales: les épisodes de Bloodshot sont Harbinger et vice/versa)

  • Matt  

    @fred : eh ben pour le coup, la faille n’apparait pas dans Stormwatch. On nous parle déjà de l’invasion d’Albion à travers la faille dont on nous parlait aussi dans Authority. J’en sais toujours pas plus sur ces mecs…

    • Fred Le mallrat  

      Ben non la faille apparait dans Stormwatch.. Elle revient dans Authority quand on te reparle de cette angleterre d une autre dimension. Mais cette angleterre apparait dans ce fameux épisodes sur le passé de jenny Sparks.
      Sur et certains!! La plaie est une creation de Warren Ellis

      • Matt  

        Bon alors Ellis introduit ça comme si c’était connu depuis longtemps. L’ennui avec ces univers partagés, c’est qu’on a tendance à penser qu’on nous en avait déjà parlé avant.

        • fred le mallrat  

          Oui c est bien ce que je dis: un paquet de souci est « dans son appréhension ».
          Il introduit la plaie comme Nicieza introduit Cable, qui lui aussi était connu de tous sauf des new mutants et du lecteur..
          Mais je pousse plus loin… dans le crossover crossing, on nous envoie un personnage que tout le monde connait sauf le lecteur (et la fille de spiderwoman).. et ce st là où il faut aussi être patient. Parfois un truc qu on pige pas, est voulu par l’auteur.

          • Matt  

            Je ne suis pas anti-continuité hein, je précise. Mais des fois c’est trop. Et disons que je n’ai pas l’envie de m’investir dans d’autres univers partagés que ceux que je connais. Parce qu’il y a plein d’autres trucs à lire^^

          • fred le mallrat  

            Oui mais là comme tu dis, c est un souci perso.
            T as l impression de devoir t investir. Moi je pense pas.
            Tu peux te contenter de lire que le séries dont tu as envie.
            Elles sont ties ins de Secret Empire? On te résume vite fait ce qu est Secret Empire et où en est le perso que tu suis dans cet event ( resumés dans les vo ou Vf). pim ca roule.. pas besoin de lire Secret Empire.

            Apres c est sur s il y a un crossover.. c est plus compliqué.. mais y en apas tant que cela (des vrais qui courrent sur plusieurs séries).. et puis quand j etais adoet que je faisais de la VO.. pleins de fois je ne faisais que ma série et je remplissais les trous..
            Je l ai encore fait recemment avec la série deathstroke qui était en crossover avec les 2 séries titans… j ai lu que Deathstroke.. avec un peu d effort.. on comprends.. faut juste se jetter… et lire l episode. La plupart des choses ont une réponse d ans l episode même.

    • Eddy Vanleffe  

      il me semble que la faille apparait pour la première fois dans l’arc de Stormwatch où Jack Hawksmoor est devenu le boss de Stormwatch avec Roxy en aide de camp…

      Albion est aussi introduite dans Sormwatch…Ellis fait ça « ad res »

      • Bruce lit  

        Je pense qu’aujourdhui l’offre de comics est nettement plus pléthorique qu’au début de Marvel/DC. Il y a également les univers TV/CINE. Il n’est désormais plus possible de se référer à un cadre de référence tant ceux-ci ont bougé parfois massacré par leur auteur historique. J’ai beaucoup vomi sur Bendis, mais papa CLaremont a lui aussi écrit bcp de conneries sur ses mutants hein…
        Je comprends Matt et Tornado : je commence à apprécier Batman mais je n’ai aucune envie de me faire chier à lire des crossovers avec Flash ou Green Machin….
        Mais inversement, lorsque l’univers Marvel me passionnait, c’était un effort que j’adorais faire. Le même qui passionne les gamins d’aujourd’hui au cinéma. C’était comme fouiner aux puces à la recherche de tel bootleg ou side project.
        Donc je pense que , et Tornado ne me contredira pas, l’investissement du lecteur fait tout. Si tu adores l’univers MArvel, si tu y crois (très bon exemple Fred ton histoire de Bible), tu peux faire l’effort de savoir qui est qui, qui fait quoi. A l’ère Google c’est pas compliqué.

        Néault a son caractère, mais je me rappelle qu’il a avait employé une très belle image pour ce faux problème de pour ou contre la continuité. Il employait le vocabulaire amoureux : tu connais une fille qui te plait, tu apprends à la connaître, tu as le plaisir de l’immédiat et au fur et à mesure tu vas connaitre son monde étendu , sa famille , ses failles, ses contradictions etc. Ce relationnel est celui que j’entretiens avec la BD. Si ça me plait ok.
        J’ai adoré les HArbinger de Dyssart mais en ayant parcouru d’autres publications VAliant, je me suis rendu compte que cet univers ne me parlait pas. Je le prends donc comme une grand One Shot et ça marche aussi.

        • Fred Le mallrat  

          Bien sur!!
          On a pas envie de s’investir sur tout. Je parlais des nouveaux univers comem Valiant, Invincible, Top Cow, Wildstorm, Mcfarlane.. j ai pas envie de m y investir.. donc je picore si je peux.. sinon je fais pas.
          DC j aime qu on utilise la continuité mais pour moi elle est plus élastique que celle de marvel.. ca me dérange pas qu on contredise ou qu on fasse des trucs plus fous ou des reboots.

          Là sur un autre forum, je parle de retcon et de Out Of Character.
          Ca m a toujours fait marrer que les gens qui critiquaient Marvel pour cela ont été souvent des fans de Nu52 qui étaient surement l exemple le plus frappant de Out Of Character, retcons et surtout incoherences narratives puisque reboot partiel (Batman et GL continuaient comme si de rien n etaient donc comment expliquer les evenement avec Superboy prime? ou expliquer la perdiode Neal Adams de lantern alors que GA pouvait pas l avoir fait…).
          Mais en général ils etaient déjà passé chez les avengers où des changements plus drastiques que sur leurs xmen avient eu lieu..

          Mais ils ne le savaient pas…. et ca ca change tout pour eux.
          Ils sont contre les retcons et les Out of Characters s ils se rendent compte que ca en est!!!

          Et tout est là comme la complexité de la continuité… SI ON S EN REND COMPTE.
          Bizarrement aucun souci avec Brubaker qui utilise la continuité sur Catwoman ou Captain America… fait de la retcon et change la perso de quelques personnages… c est pas clairement dit que ca vient de vieille publications.. et le lecteur connaissait pas…

          Bref faut surtout pas le dire et là ca va .. ac se lit.

          Car qui ici connait toutes les réferences et clins d oeils et petites allusions à tel evenements que fait Moore dans ces comics sur la Ligue des gentlement ou sur Lovercraft? Surement encore moins qui les references dans Crsisis… et là, pas de souci..

  • Fred Le mallrat  

    Tu peux toujours faire plus car les personnages évoluent avec leur temps.
    Le point strict de la continuité n existe pas.
    Jean Grey des 60’s ne peut pas être celle des 70’s, ni celle des 80’s.. qui ne peuvent pas etre celles des années 2000….
    Steve Rogers ou Batman de 1942 ne sont pas ceux de 39 et 41 mais alors plus du tout ceux des années 60…

    Les univers ne cessent de changer.

    Le souci de Out of character n est pas de pas respecter telle info du #194 mais plus de respecter une forme de version classique.
    Captain America est un idéaliste… on ne peut plus en faire l agent du FBI de 1941 ou le militaire de 1942 qui ne fait qu obéir aux ordres. Là tu es obligé de passer par US Agent par exemple.
    Mais aprés tu as des concepts malléables.. le seul souci c est que pour partir dans une nouvelle direction, tu dois faire une hsitoire qui explqiue pourquoi le personnage part dans cette direction.. tu peux pas y aller direct.
    Mais apres si tu veux y aller direct… tu vas chez les indes ou en creator.

    Aucun auteur n est obligé d aller chez les big twos aujourd hui. et aucun lecteur n est obligé de lire… mais lire Marvel sans la mythologie du personnage ou de l univers… ca a peu d interet..

    Je ne comprend pas l interet d aller chercher un univers fictionnel si on veut du sans reference à cet univers ou au passé…
    Si on n en veut pas, pourquoi lire spiderman? Y a d autres séries de superheros plus ou moins indépendante si on cherche
    Pourquoi chercher un héros recurrent si quelque part on ne veut pas de recurrence?
    C est comme ceux qui veulent des séries TV mais limitées à 1 saison…. regarde des téléfilms ou des films de cinéma…..
    On dirait des gens qui veulent une voiture sans moteur ou un vetement transparent qui ne tient pas chaud.. ou un lit pour manger…

  • Jyrille  

    @Tornado : merci beaucoup pour ton retour ! J’essaie de trouver des angles d’attaque un peu originaux mais ce n’est pas évident. Ici cela semblait être la meilleure idée, elle colle bien à l’esprit de la bd. Concis, c’est vrai, mais elle fait quand même deux mille mots, cette chro ! 🙂 Pour moi c’est pas mal…

    @Bruce : merci beaucoup pour ton gentil mot, tu sais que je ne suis pas très productif… Mes dernières en date sont plus des commandes et plus faciles à gérer qu’un article stand-alone comme celui-ci, surtout que je me mets la pression à la fois pour faire un peu dans l’originalité et surtout ne pas trop raconter de conneries. Mais j’essaie également d’en dire sciemment pour faire sourire (et j’espère que ça a marché et que c’est pas lourd).

    Je suis un vrai fan des Pixies, et oui, leurs derniers titres d’albums sont toujours plus légers, voire un peu du remplissage, mais jamais désagréables ou des redites. Les deux derniers albums ne sont pas vraiment du Pixies pour moi, Kim Deal n’est plus là. Elle fait partie de l’enregistrement de Indie Cindy je crois mais l’album n’est pas terrible. Le dernier est plus sympa mais rien de bien renversant non plus. Par contre le dernier Breeders est super ! Aussi bon que Pod et The Last Splash. Fonce.

    @Présence, Fred : merci pour vos retours sur Global Frequency. A vous lire, je ne connais pas vraiment Warren Ellis, je le connais bien grâce à Authority, Planetary, Transmetropolitan, Desolation Jones, Trees, Fell (premier tome VF seulement)… des trucs plutôt auto-centrés.

    @tous : je rejoins un peu Matt et Tornado, je ne veux pas de comics perdus dans ma bibliothèque, je préfère les histoires auto-contenues, les séries finies. Fred, je ne comprenais pas pourquoi tu disais que Authority est moins politique que Stormwatch, jusqu’à ce que tu parles de son retour avec Millar aux commandes de Authority. Je suis d’accord, les Authority de Ellis sont moins ouvertement engagés, même si l’arc sur les camps de viols est très sombre et assez réaliste dans son principe.

    • Fred Le mallrat  

      Oui mais l arc d authority sur les camps fait références à du Stormwatch où là c est encore plus politique.
      Mais gloablement, Authority, c est Ellis qui essaie de devenir commecial en faisant du Grant Morrison (de JLA alors une des séries les plus vendues).
      Je vous recommande les livres ou documentaires de Sequart sur Ellis ou Morrison où ils en parlent.
      http://sequart.org/
      Il doit y avoir aussi un article gratuit sur ce site sur le sujet
      Trouvé un!!!
      http://sequart.org/magazine/19954/warren-ellis-revisionism-and-reconstructionism/

      • Fred Le mallrat  

        Aprés moi je suis justement un fan de comics de superheros pour l effet « poupée russe »..

        Une série est en lien avec son parcours mais aussi en lien avec le parcours de l editeur mais aussi dans le parcours des auteurs, mais aussi dans le parcours de la pop culture mais aussi de la culture. Bref tu soulèves un point qui te renvoie vers un autre indéfiniment et fait que ce que tu comprenais de facon T tu le comprend ensuite de facon X…
        car apres toute oeuvre est un point dans le parcours du lecteur/spectateur/auditeur..

        Pour moi la musique pop ou le rock est pareil…

        Tout est lié!!

        • Jyrille  

          Là-dessus je suis tout à fait d’accord avec toi. A la fois pour l’appréciation et la compréhension à un moment t puis une autre compréhension, appréhension et parfois appréciation à un moment t’, mais aussi pour la culture qui se mord elle-même, les auteurs qui s’influencent parfois sans en être conscient etc…

  • JP Nguyen  

    Oulalala, quelle avalanche de commentaires !
    Bon, tout d’abord l’article de Mister Cyrille : félicitations, tu conserves ta place au club des chroniqueurs expérimentaux (tu en étais le président depuis ton article sur Donjon…) !
    Comme je ne connais pas Global Frequency, je raccrocherais plus avec la comparaison avec Planetary… Ca pourrait me plaire mais, récemment, je suis retourné dans un Gibert et j’ai été écrasé par la masse de titres, rien que sur les comics… Entre cet article et la piqure de rappel à venir sur Deadly Class, ça ne va pas arranger les problèmes de place dans ma bibliothèque…

    • Jyrille  

      Ah ah merci beaucoup JP ! J’essaie en tout cas… Je te rassure nous avons les mêmes problèmes de place. C’est pour cela que je ne commence pas de nouvelles séries depuis quelques temps. Je dois déjà finir celles que j’ai commencées, Scalped en premier. Ah non, j’ai Batwoman aussi, je viens de finir le tome 2 (qui est le troisième en fait).

      • fred le mallrat  

        On a tous ca..
        Et je suis passé à lire à 80% en numérique à cause du manque de place.. mais ca n a fait que rallonger ma pile de lecture .. j ai 40 bouquins à lire en physique.. mais en numérique, c est plus de 100 fois cette pile…

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