La vengeance est un plat qui ne se mange pas (Deadly Class)

Deadly Class : la fin par Rick Remender et Wes Craig

Un article de BRUCE LIT

VO : Image

Vf : Urban comics

1ère publication le 11/10/23 – MAJ le 26/12/23

Marcus et Maria : 30 ans après
©Urban Comics

Cet article se focalisera sur les derniers tomes de DEADLY CLASS qui concluent la série au bout de 12 volumes soit les tomes 10 à12 parus chez Urban Comics.
Le blog avait déjà couvert le début et le milieu de la série. Cet article permettra au lecteur hésitant de se faire une opinion globale sur cette série phare intégralement scénarisée par Rick Remender et dessinée par Wes Craig.

Des spoilers en art mineur viendront poinçonner et faire leur trous tout au long de votre lecture.

C’est une série majeure qui se termine, un Best-Seller de l’âge d’or des années Image avec THE WALKING DEAD ou INVINCIBLE. DEADLY CLASS est une série très personnelle menée par Rick Remender qui écrit avec ses trippes via des bribes de souvenirs adolescents, une chronique ultraviolente d’enfants élevés pour être des assassins entrecoupés de longues digressions sur la culture rock.

Majeure aussi, car le monde des comics ressemble à celui des séries TV : beaucoup de prétendantes pour finalement peu d’élues : il faut avoir une histoire à raconter, être publié jusqu’au bout et garder une équipe créative solide.
En cela, accompagné de l’irréprochable Lee Loughridge aux couleurs, DEADLY CLASS tient du miracle : atteindre 56 numéros avec les mêmes auteurs quand beaucoup, Garth Ennis inclus, privilégient désormais des mini-séries. Nous éluderons poliment bien entendu la série TV de Netflix impersonnelle et sans intérêt comme la moitié de ce que produit cette plateforme.

Chaque personnage a droit à son final : ici Maria en cheffe du cartel mexicain
©Urban Comics

Rick Remender achevait le volume 10 dans un nouveau bain de sang de ces gosses capables d’assassiner, torturer et mutiler. Le danger était que la série tombe dans une routine confortable, soit l’exact inverse de ce que représentait la série.
A l’inverse des nombreux tacherons qui virevoltent en minuscule dans le monde des comics, Remender ne se fout pas de la gueule de ses lecteurs : il prend le temps de conclure sa série en une quinzaine d’ épisodes. Un point de plus à son crédit. La question qui tue : le fait-il bien ?

Oui, très globalement oui ! A l’inverse d’un 100 BULLETS qui vidait son chargeur pour tirer à blanc dans le dernier quart de la série, Remender sait conclure l’intrigue générale de la Deadly Class en proposant un épisode de conclusion pour chaque personnages. C’est parfaitement orchestré à tel point qu’il sera impossible au lecteur d’oublier les destins dramatiques qui attendent les charismatiques Saya et Helmut.

Le sens de la mise en scène de Wes Graig toujours aussi intense
©Image Comics

Le fil conducteur de Remender est de détacher les gosses de leur école via un dernier massacre pour les voir ensuite évoluer sur les 30 ans qui suivent. C’est inattendu, formidablement écrit et si Marcus, le héros de la série, devient écrivain, ce n’est pas par hasard. La prose de Remender est superbe, riche en aphorismes et en effets de style. On sent la vie intérieure très forte d’un créateur qui se sert d’un art ludique, celui du comic book américain, pour disserter de manière profonde et tourmentée sur le sens de la vie, de l’amour et de l’amitié. Il sera désormais impossible dans l’histoire des comics de dissocier ces thèmes de cette série qui avait beaucoup à dire à tel point que de nombreuses relectures seront indispensables pour faire le tour de la pensée de Remender.

Ce DEADLY CLASS est son ATTRAPE-COEURS : il s’agit clairement de l’œuvre d’une vie et si demain, comme Sallinger, Remender devait arrêter l’écriture, personne ne lui en voudrait car je le répète : voici une véritable œuvre d’auteur qui gagnera à être étudiée et commentée comme celles qui ont marqué les plus brillantes années Vertigo.

Deadly Class est égaiement un récit de référence sur la lutte contre les addictions et la dépression
©Image Comics

Reste que la méthode Remender à sauter d’années en années, parfois des décennies entre chaque épisodes peut parfois déstabiliser voire irriter : tout se passe comme si Remender entamait une course contre la montre avant que sa série ne se termine. S’agit-il d’une prise de conscience de l’auteur après le COVID pour trancher totalement avec son style ? Il y a énormément d’évènements qui se passent entre chaque épisode et lorsqu’un héros meurt de manière brutale et inattendue, on aurait aimé voir la réaction de ses amis, ce qui n’arrive quasiment plus pendant les 10 derniers épisodes.

Une organisation mafieuse menace d’exterminer la famille de Marcus et la caméra s’attarde les fatalités qui s’annoncent avant d’apprendre au détour d’un dialogue que cette vendetta a été évitée sans que le lecteur n’en sache le comment du pourquoi. C’est terriblement frustrant et maladroit de la part d’un scénariste paradoxalement au sommet de son art.

30 ans passent en quelques chapitres et le lecteur assiste à un zapping souvent passionnant et raccord avec les histoires des Etats-Unis. On attendait de Remender qu’il développe encore d’avantage avec acuité ce qu’il semble vouloir mettre en corrélation, pas imiter le médiocre Scott Snyder et son décorum pathétique de son AMERICAN VAMPIRE.

La violence se déchaîne une dernière fois pour Saya
©Image Comics

Il ne s’agit pas d’une faute d’écriture : on sent parfaitement que c’est l’orientation que Remender souhaite donner à son récit et que c’est à prendre ou à laisser. Il en reste une sensation d’écriture en pointillés quand l’auteur nous avait habitués à être pointilleux.

Une relative déception atténuée par l’invicible Wes Craig qui aura été phénoménal du début à la fin. Quel sera son CV après DEADLY CLASS ?, nul ne le sait encore. Ce qui est catégorique ce que son style si dynamique et sa direction d’acteurs prodigieuse, sa capacité à attribuer à chaque personnage son propre langage corporel déchiffrable même en ombre chinoise, des constructions de planches passionnantes et ces mouvements si sensuels dans la chevelure de Saya l’ont fait rentrer dans la cour des géants : Risso, Guera, Zezelj.

Renoncer à la violence et son argent sale pour une vie difficile en banlieue ?
©Image Comics

Retrouver Maria, cette femme si attachante qui tranche avec cette galerie de losers par sa joie de vivre et son optimisme alors que la vie s’applique à lui offrir des tartines de merde, est une motivation en soi à lire ou relire DEADLY CLASS. Surtout que le lecteur pense y retrouver la concernant l’influence d’Andy Kubert.

Au final, cette DEADLY CLASS s’achève un peu dans la préciptation malgré le soin que Remender y a apporté. C’est sa faute, on aurait bien passé une dizaine d’épisodes de plus avec des personnages rarement aussi habités.

Les années Trump ne sont pas épargnées
©Image Comics

Remender prend son lecteur à rebrousse-poil : Marcus comme le Thorfin de VINLAND SAGA est un tueur qui renonce à la violence et à la vengeance. Ce refus de nuire à autrui est une solution difficile. Lorsqu’il s’agit de sauver Maria d’une maladie non couverte par sa mutuelle, Marcus prend le chemin inverse de BREAKING BAD : risquer de perdre la femme de sa vie (DEADLY CLASS est une surprenante histoire d’amour) plutôt que d’utiliser ses talents d’assassin pour payer le traitement de Maria.

Une œuvre incroyable se termine. Un coucher de soleil magnifique dans l’univers de comics majoritairement peuplé de personnages sans âmes et interchangeables.
Remender passe de classe avec les félicitations du jury : le voilà dans la cour des plus grands !

Se reconstruire par l’écriture
©Image Comics

La BO du jour : Longue vie aux assassins !

27 comments

  • JB  

    Je tenterai lorsque j’aurais l’occasion de récupérer l’intégrale de la série. Remender est l’un des rares auteurs modernes (avec Ales Kot, je dirais) sur lesquels je mise les yeux fermés, certain de leur aptitude à savoir se renouveler.
    Merci pour la présentation de cette conclusion qu’on devine magistrale

    • Bruce lit  

      Encore un point commun : miser les yeux fermés sur Remender !

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour.

    Que de louanges !!!! Je ne suis pas spécialement fan de l’écriture de Remender, j’ai vite stoppé les séries essayées. Je trouve ses arcs narratifs interminables, trop violents, trop in your face. Mais je dois reconnaitre qu’il sait proposer des scripts interessants.

    Deadly Class : j’ai suivi en single sur à peu près une trentaine de numéro (presque tous signé par Wes Craig d’ailleurs) . Hyper hypé dès le début, il y avait clairement un relachement dans la tension narrative qui avait tendance à ne pas savoir où aller.

    Mais je me suis toujours dit que je terminerais cette série, et ton article, nerveux et fort bien troussé, m’y encourage bien évidemment (cela sera en VF du coup).

    Reste que la méthode Remender à sauter d’années en années, parfois des décennies entre chaque épisodes peut parfois déstabiliser voire irriter Irritant ? quand on sait qu’au départ, Remender indiquait l’année de l’action sur la couverture, il y avait clairement l’ambition que nous voyons grandir et évoluer les apprentis assassins. Puis d’un coup, plus rien de tout cela. Cela a stagné je ne sais pas combien de numéro sur la même année. Grande déception de mon côté. Donc très content de lire ce rattrapage.

    Wes Craig (excellent dessinateur, trop méconnu à mon sens) a rebondi depuis car il est désormais maitre de sa propre série, KAYA, toujours chez Image, qui approche du numéro 13.

    LA BO : je trouve que le BOWIE passe bien, j’avais des doutes, mais oui en phase avec cette conclusion que tu exprimes. J’aurais éventuellement choisi un titre de ASIAN DUB FONDATION.

    • Bruce lit  

      j’ai vite stoppé les séries essayées. Je trouve ses arcs narratifs interminables, trop violents, trop in your face. Mais je dois reconnaitre qu’il sait proposer des scripts interessants.
      De quelles séries parles-tu ?
      Pour ma part, Remender ne m’a rarement déçu.
      2 exceptions : American Crime où je n’accroche pas dès le début.
      Fear Agent pour son decorum scifi.

      • Fletcher Arrowsmith  

        Pas lu FEAR AGENT (grosse lacune)

        Pas apprécié (souvent le début me plait, puis vient très rapidement une grande lassitude voire du désintérêt) :
        UNCANNY X-FORCE
        UNCANNY AVENGERS
        LOW
        BLACK SCIENCE
        PUNISHER
        SECRET AVENGERS
        CAPTAIN AMERICA (lu que pour JRjr et Pacheco)
        THE END LEAGUE

        DEADLY CLASS reste ce que je préfère chez lui. J’ai arrêté de lire quand j’ai réduit ma consommation de single (comme plein d’autres titres).

        • Bruce lit  

          Ah oui, il y a de la matière.
          Question de goût donc. Moi j’accroche dès le début. Il s’agit à mes yeux du meilleur héritier de Garth Ennis, ni plus ni moins.

          • Jyrille  

            J’avoue ne pas être allé au-delà du tome 1 pour Black Science (question de choix) et je me tâte de le garder ou de ne jamais finir cette série… Par contre j’ai adoré LOW, le dessin est tellement beau et différent, les personnages tellement tragiques… je dois toujours lire le dernier tome en date.

          • Fletcher Arrowsmith  

            Ceci doit expliquer cela : je ne suis pas fan d’Ennis. Je ne lis pas d’Ennis d’ailleurs.

  • zen arcade  

    Une série dont j’attendais la conclusion pour la savourer dans son entièreté.
    Mais bon, il va falloir trouver un créneau temporel pour la caser.
    Ce très bel article constitue en tout cas la meilleure des piqûres de rappel.

    • Bruce lit  

      Merci.
      En le relisant hier avant publication, j’ai trouvé l’article assez mauvais. Tant mieux s’il semble réussi.
      Ca cause bcp de rock alternatif, ça devrait te plaire.

    • Tornado  

      Tout pareil que Zen (cela-dit, j’ai quand même sauté quelques passages de l’article pour ne point être trop spolié).

      La BO : Très bien. Parfait.

      • Bruce lit  

        Ah ? J’étais convaincu que ce Bowie New Wave t’insupporterait.
        Tu peux lire la review, il n’y a pas spoils majeurs.

  • Jyrille  

    Excellent article Bruce, surtout que pour une fois on est presque 100% d’accord ! Je ne connais pas toute la production de Remender mais pour sûr c’est ce que je préfère de lui pour le moment. Depuis le départ, je n’ai jamais été déçu par cette série. Je l’ai lue en VF et j’ai immédiatement acheté chaque album. Maël est totalement fan aussi.

    Je n’ai pas encore essayé la saison qui restera unique sur Netflix, sachant que ce n’est pas à la hauteur (le fils a essayé et à part la BO ben bof). Mais il faudra bien, par curiosité.

    Je comprends un peu le sentiment de rapidité sur la fin, mais bon, ça ne gêne pas vraiment la lecture. Comme toute bonne série (bd ou télé) qui nous touche, on n’a pas envie de ne plus voir ses personnages. Quand ça m’arrive, c’est clairement la marque d’une bonne voire grande oeuvre, tout comme souligne très bien le fait que oui, on est au niveau du meilleur Vertigo. Oui, les aphorismes et les tripes de Remender sont sur la table et sont les bienvenues. Oui, le dessin de Craig est terrible car faussement simple, faussement jeté. Pour moi, c’est un peu l’héritier du regretté Kevin O’Neill.

    Bref, superbe article et on est vraiment d’accord, j’adorerai pouvoir écrire ce que tu as écrit et analysé ici, c’est parfait, tu étais clairement celui qui devait en faire l’article. Maintenant, comme Zen, je dois me prendre le temps de tout relire en une fois (cette fois je tâcherai que le fils ne me pique pas mes tomes, le filou est parti avec mes quatre DIE…).

    La BO : fan. Je l’ai réécoutée récemment car je me suis enfin fait ma playlist perso soufflée par Stanislas Gros, une playlist Berlin Bowie (je la partage si vous voulez, les spotifyien) avec dans l’ordre The Idiot, Low, Lust For Life, Heroes, Welcome to the Blackout (live à tomber, du niveau du Nassau) et Lodger. Mais j’aurais fait un autre choix : comme tu fait beaucoup de parallèles (très bien vus) avec la production de série télé, et que la bd cite beaucoup de titres et d’artistes (d’ailleurs il y avait même une sorte de playlist au début de chaque numéro), j’aurais pris ce titre de Jawbreaker que je ne connaissais pas avant d’avoir lu Deadly Class :

    youtube.com/watch?v=a4r034JoOfo

    Je connaissais bien un autre album de Jawbreaker, et leur compile, mais pas cet album de 1995 et ma foi il est bien cool.

    • Bruce lit  

      Ouais ! Merci Cyrille !
      J’adore ces récits de rivalité père-fils autour de la culture populaire !
      Craig en descendant de O’Neil ? Je n’y avais pas pensé. En fait je serai bien incapable de lui trouver un équivalent même comme si dit dans l’article, on reconnait parfois du Andy Kubert dans le design de Maria.
      J’espère sincèrement qu’il va continuer sa carrière et éviter la route des Millar, Bendis, Cates et cie.

      • Jyrille  

        Ah je n’avais pas vraiment compris ta référence à Andy Kubert. Je dois voir de mon côté pour y déceler ce que tu ressens.

        Il y a peu de rivalité père fils chez moi, par contre la fille est moins câblée comme nous, enfin ça dépend pour quels trucs. Elle est plus ciné et littérature (maintenant qu’elle a lu Camus et Nabokov :D) que son frère.

        Sinon comme toi j’espère que ces deux auteurs maintiendront le cap. J’y crois, parce que même si j’adore les Millar qui me restent, je ne le suis plus depuis longtemps, pareil pour Bendis. Or même sur une histoire relativement simple (voire simpliste) comme Tokyo Ghost, je ne décèle aucune faille à Remender, ni dans ses intentions ni dans son savoir-faire. Mais bon je suis loin d’en avoir lu autant que Fletcher (et Fear Agent manque à ma culture itou).

        • Bruce lit  

          Lu et approuvé Remender :
          Deadly Class
          Tokyo Ghotst
          Uncanny X-Force
          Uncanny Avengers
          Captain America
          Scumbag
          Venom
          Death or glory

          • Jyrille  

            Alors dans ça :

            Uncanny X-Force
            Uncanny Avengers
            Captain America
            Scumbag
            Venom

            A part peut-être Scumbag et peut-être Cap, rien ne m’intéresse… Et c’est bien parce que j’essaie de réduire mes achats. Mais merci pour le partage, on voit qu’avec Fletcher vous avez des attentes différentes. C’est marrant parce que d’habitude on est plus raccords dans nos goûts Fletcher et moi que toi avec moi.

  • Alchimie des mots  

    Oui! Oui! Oui! C’est ça ! Purée le classer à l’échelle de Walking Dead et Invicible, on se sent honoré en tant que lecteur!
    Et oui, j’y ai pensé le parallèle avec Vinland Saga mais Breaking Bad incroyable !
    Tu retranscris très bien les sentiments de l’auteur et j’avoue que ça m’avait surpris, oui j’admets que j’ai trouvé cela un peu rapide sur la fin; mais cela a été réalisé d’une manière magistrale !
    Ça clairement donner envie de le relire.
    Loughridge est mon coloriste préféré, tu vise juste avec ta question sur l’après Dead Class pour CRAIG. Je ne me l’a suis pas posée.
    Remender j’adhère pas à toutes ses œuvres mais celle-ci avec fear Agent sont magnifiques.
    Tu relève encore un point avec Vertigo c’est un honneur d’avoir une série complète de d’un label aussi prodigieux !!!
    merci pour le partage !!!

    • Bruce lit  

      Merci pour cet enthousiasme communicatif, Nassur.
      Mon texte n’est pas si mauvais que ça, finalement.

      • Jyrille  

        C’est parce que ton texte est positif, t’as pas l’habitude.

  • Tornado  

    Pareil que pour certains (et à l’inverse des autres) : Pour moi Remender est le meilleur scénariste de comics qu’on ait eu depuis Garth Ennis. Un vrai auteur avec ses thèmes, sa verve et son style, un style rock’n roll de surcroit.

    Chez Marvel, j’ai détesté ses UNCANNY X-FORCE. Je n’ai pas lu (du coup) ses UNCANNY AVENGERS ni ses CAPTAIN AMERICA, ni ses SECRET AVENGERS. Son VENOM était chouette et son PUNISHER très bon malgré ses irrégularités (un début assez bof brimé par le DARK REIGN, un milieu ultra-fun avec FRANKENCASTLE et un final grandiose, du niveau Ennis).

    Pour rappel j’ai écrit ici-même les articles sur FEAR AGENT et BLACK SCIENCE (et le PUNISHER).

    • Alchimie des mots  

      J’avais beaucoup aimé ton retour sur Fear Agent.
      D’ailleurs, je serai intéressé sur un retour de Seven to Eternity

      • JB  

        Beaucoup aimé 7 to eternity pour ma part. Une histoire Dark Fantasy qui ne reste pas sur un status quo mais surprend constamment.

  • Présence  

    Que de louanges !!! Et venant de Bruce en plus qui ne mâche pas ses mots.

    Je n’ai pas encore lu les tomes 11 & 12 VO, ce qui ne m’a pas empêché de lire l’article qui effectivement ne divulgâche rien.

    En conclusion de mon commentaire sur le tome 10 : Une œuvre d’auteurs d’une honnêteté imparable. Il me semble avoir retrouvé cette qualité dans ce que tu décris.

    • Bruce lit  

      @Présence et Cyrille ; c’est l’effet -recherché- d’avoir la dent dure. Du coup, quand vient le coup de coeur, l’enthousiasme semble démultiplié.

  • JP Nguyen  

    Une série que j’ai commencée il y a plusieurs années mais que j’ai laissée en stand-by.
    L’article donne évidemment très envie de s’y remettre et de la finir. Mais je dois reporter mes achats de livres pour plusieurs mois encore…

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bon dieu quel final. Je viens de me refaire l’intégralité de la série (VO +VF) et que c’est bon. Du grand art, oui une série majeure.

    En effet j’en aurais bien repris pour quelques numéros de plus mais je pense aussi que Remender a opté pour une direction narrative à 180°. L’échec de la série Netflix (pas vu, aucun intérêt) l’a t il obligé à changer ses plans ? En tout cas même si il y a une réelle cassure, que c’est brutale pour le lecteur je ne peux m’incliner devant tant d’audace, de maitrise et de personnalité.

    Et quel voyage dans le temps passionnant, rendu possible par Wes Craig. Mention spéciale à ses double page présentant l’année et l’évènement marquant retenu.

    Cela fait longtemps que je n’avais pas lu un tel travail de fond sur des personnages de comics. Comme quoi cela reste possible. Que les big two reviennent à leur fondamentaux, et je les lirais à nouveaux.

    Putain, Marcus, Maria, Saya et les autres me manque déjà ….(sauf Shabnam, faut pas déconner non plus)

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