La vie n’est qu’un songe (TELLOS)

TELLOS par Todd Dezago et Mike Wieringo

Un article de JB VU VAN

VO : Image Comics

VF : Semic Comics, Delcourt

Un dragon, un homme-tigre, une pirate : un récit d’heroic fantasy comme un autre ?
© Image Comics
© Delcourt

TELLOS est un comic book en 10 numéros publié en 1999. Écrite par Todd Dezago et illustrée par le regretté Mike Wieringo, cette série est encrée par Nathan Massengill, Rich Case, Rob Stull, Rick Ketchum et Howard M. Shum (ouf !). La mise en couleur est effectuée par le studio Bongotone, Paul Mounts et Ken Wolak. La série a été publiée à plusieurs reprises en France : par Semic Comics entre 2000 et 2001 dans le magazine TELLOS n°1 à 5 (des numéros ultérieurs contiennent des one-shots) et en format Semic Book, puis par Delcourt qui a publié en 2014 une intégrale TELLOS.

Attention, cet article contient des spoilers importants. Je ne saurais trop vous recommander de lire la série en amont.

Koj, l’homme-tigre, et Jarek, son jeune compagnon, sont traqués par les troupes de Malesur, seigneur du mal, lorsqu’ils croisent la pirate Serra, elle aussi pourchassée pour le talisman qu’elle possède. Lorsque Jarek touche le talisman, il découvre qu’il est capable d’invoquer un Djinn. Le mage Thomastharustra, Tom pour les intimes, révèle que le jeune homme est l’élu capable de faire face aux forces de Malesur. 2 voleurs, Hawke (petit-ami de Serra) et Rikk, son rusé compagnon, viennent compléter ce groupe d’aventuriers qui tentent de contrecarrer les plans de Malesur pour Jarek et le talisman.

D’antagonistes inoffensifs…
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C’est un endroit qui ressemble à la Terre du Milieu, à l’Arabie. Y’a plein de gnomes qui se roulent sur la pelouse, y’a plein de fées. Y’a même un renard, un homme-tortue, des crapauds partout, il ne manque rien. On dirait… en fait, un peu toutes les histoires de fantasy, qu’elles viennent des 1001 nuits, de la littérature jeunesse du XXe siècle, d’Alice au pays des Merveilles à Bilbo le Hobbit en passant par le Magicien d’Oz. Les Djinns mythologiques croisent les animaux anthropomorphes et les différentes races des romans de Tolkien, dragons compris.TELLOS est un patchwork de ces récits, et multiplie les références au genre (l’article Wikipedia français est d’ailleurs très bien fait), ce qui pourrait passer pour un manque d’originalité. Sauf que…

De même, le héros, Jarek, est l’élu, la personne choisie pour combattre le Mal, à l’image d’un Luke Skywalker ou d’un Frodon. Cependant, Todd Dezago évite d’en faire une figure parfaite à la Mary Sue en le rendant hésitant face à ses responsabilités, et surtout faillible : il échoue à sauver la demoiselle en détresse dès le premier numéro et doit souvent être secouru par ses compagnons. De plus, c’est un héros qui souffre, tant physiquement que moralement, et il n’arrive pas au bout de l’aventure indemne. Mais à côté de lui, les personnages semblent très plats : vieilles connaissances ou nouvelles rencontres, tous s’accordent à suivre le jeune héros sans vraiment hésiter. Les gentils sont héroïques et fiables, les méchants sont violents, cruels et n’hésitent pas à s’entretuer. Parmi les protagonistes, on pourrait même identifier des archétypes : le bandit au grand cœur qui revient par amitié, le fidèle compagnon, le mentor, etc. Un manichéisme qui pourrait porter préjudice au récit. Sauf que…

à des mercenaires très dangereux
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En tant qu’épopée, l’histoire ne fonctionne pas. Le récit suit très sagement les étapes du “Voyage du héros (Hero’s journey” défini par Joseph Campbell et qui a notamment servi de modèle à La Guerre des Étoiles, mais se permet des pauses inattendues. Le 4e numéro interrompt l’action pour suivre un autre groupe de héros et ne raccroche les wagons qu’à la dernière page. Le 7e numéro annonce une longue quête pour saper le pouvoir de Malesur, mais les héros doivent lui faire face dès le numéro suivant pour ce qui devient l’ultime combat de la série. Sauf que…

Sauf que TELLOS n’est pas vraiment un récit d’Heroic Fantasy. (Avis à la population, c’est là que le spoiler arrive) Le personnage central, Jared, est un jeune adolescent qui a subi un grave accident qui l’a plongé dans un profond coma. Les héros du conte de TELLOS adoptent l’apparence de ses proches. Le Djinn qui le protège envers et contre tous est son père, Serra représente sa sœur Sarah, morte dans le même accident, Koj est son chat tigré. Et Malesur est la personne responsable de la catastrophe. Pour ce dernier, le récit laisse miroiter une lutte de pouvoir pour la possession du corps de Jared. Mais à mon humble avis de lecteur, l’interprétation de la pure figure imaginaire est plus impactante qu’une menace fantastique. Et surtout plus cohérente : la blessure infligée au jeune héros par les hommes de Malesur reflète la perte de son œil dans le monde réel, et Malesur est plus intéressant en tant que personnification de la Mort que comme un jeune psychopathe.

Difficile d’accepter une perte
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C’est sur ce point que ce récit m’a touché. J’avais un grand-père qui m’a servi de figure paternelle, et auprès duquel j’ai vécu toute mon adolescence. En 1998-1999, je suis allé étudier à Reims mais revenait chez lui chaque week-end. Durant cette première année, lors d’un retour chez moi, j’ai appris qu’il était mort dans la semaine. Plus de 20 ans après, je me rappelle encore avoir rêvé cette même nuit qu’il y avait eu une erreur et qu’il était revenu, une façon pour mon esprit de lui dire au revoir. J’imagine que nombre de gens qui ont connu un deuil douloureux ont vécu une situation similaire. L’imaginaire nous permet de faire face à une situation indicible.

Mais cette révélation sur la véritable nature du récit ne vient pas de nulle part. Plusieurs scènes annoncent la véritable nature de Tellos. L’apparence de Malesur (un jeune homme en t-shirt et jeans)laisse entendre l’existence de plusieurs mondes. Ailleurs, Jarek voit des poupées renversées sur le sol à côté d’une flaque de vin, une scène qui le laisse en transe. Serra surprend un regard inquiet du même Jarek lors d’une situation pourtant calme. Plus tard, Tom fait réaliser à Koj que ses souvenirs semblent factices. Enfin, le groupe de héros croise une tribu qui les supplient de rester silencieux, sous peine de réveiller le Géant Endormi, qui rêve Tellos et dont l’éveil détruirait ce monde.

Douloureuse réalité
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Ce retournement de situation permet de gommer les failles apparentes citées plus haut. Les multiples inspirations pour le monde de TELLOS viennent des histoires que raconte le père de Jared à son fils inconscient. Les personnages transparents deviennent des reflets de la personnalité du jeune homme, des projections de ses proches ou la manière dont il se représente l’individu responsable de son sort. En effet, les hommes de main de Malesur évoquent tour à tour colère, sadisme, fourberie, douleur et apparente invincibilité, comme un adulte paraît invulnérable aux yeux d’un enfant. La précipitation subite des événements ou la répétition des scènes (Koj est grièvement blessé à 2 reprises) ? La mort bien réelle qui approche, et l’esprit de Jared qui tente de faire le deuil de sa sœur.

Dans ce lointain héritier du Conte de Kitty où l’histoire permet d’adoucir une dure réalité, Todd Dezago a mis beaucoup de lui-même. De nombreux personnages sont nommés ou représentés d’après des personnes qu’il a cotoyé ou imaginé. Koj, ou King of the Jungle, reprend l’ami imaginaire de l’auteur, d’autres personnages sont inspirés de sa meilleure amie, d’une ancienne petite amie ou de son grand-père. Il retrouve ici Mike Wieringo, son partenaire de SPECTACULAR SPIDER-MAN, qu’il a écrit vers la fin de la SAGA DU CLONE. Le regretté Mike Wieringo, également connu pour avoir mis en image les FANTASTIC FOUR de Mark Waid, a un trait cartoon qui rend la violence inattendue encore plus choquante. Mais si vous avez lu les FANTASTIC FOUR, vous serez en terrain connu : le traumatisme de Jared annonce notamment les tourments de Franklin Richards après sa virée en enfer. La mise en couleur accompagne l’évolution du récit : on passe de couleurs claires dans les premiers numéros à des couleurs sombres ou rouges vers la fin du récit.

J’ai été déçu par la plupart des spin-offs, à chaque fois écrit par Dezago mais illustré par d’autres artistes. Si TELLOS: THE LAST HEIST permet de boucler quelques trames narratives (comment Malesur arrivait-il à localiser les héros ? Quid de la cicatrice de Serra ou du message qui devait lui parvenir ?), l’histoire “oublie” que Serra connaît dorénavant la nature de ce monde. Plus dommageable, un one-shot illustré par Crisse revient sur les origines de Serra et sur la manière dont elle est devenue pirate. Pourquoi est-ce un problème ? Parce que la série principale a montré que le passé de Koj était factice, vide. Un contresens qui ne nuit cependant pas à la trame globale de TELLOS, une petite merveille qui n’a que l’apparence d’un récit d’heroic fantasy.

Comme un air de déjà-vu
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21 comments

  • Fletcher Arrowsmith  

    Bonjour JB.

    un de tes meilleurs articles ; du style, des références et surtout de l’émotion surtout le passage où tu rends un hommage à ton grand père.

    Le tout conclue par une BO magnifique. Merci pour cette lecture matinale qui met du baume au cœur pour bien attaquer la journée.

    Je me rappelle avoir lu du TELLOS. Incapable de me rappeler si j’étais allé au bout. Ton article a réussi à tout d’abord me convaincre de la banalité du récit (un de plus) pour me surprendre. La surprise a été totale (temps pis pour le spoiler).

    Le couple DeZago/Wieringo a en effet fait des merveilles à l’époque. Et même sur les X-MEN avec un numéro 1/2 surprenant dans la pure tradition héroique fantasy.

    • JB  

      Heureux que l’article t’ait plu ^^ Ah, je m’en rappelle de ce numéro des X-Men, il faudra que je le retrouve

  • Surfer  

    Jean Van Hamme a dit un jour qu’un scénario consistait en 90% d’inspiration d’autres œuvres et seulement 10% d’innovation réelle.🤔

    La série Tellos que tu présentes aujourd’hui en est le parfait exemple.
    Puisque c’est un patchwork de récits de fantasy qui multiplie les références au genre.

    Même toi, tu viens confirmer la règle : Tu t’es inspiré du SUD de Nino Ferrer pour écrire quelques lignes de ton article 😀.

    En lisant ta chronique, j’avoue avoir été dans l’expectative. L’utilisation répétitive de « sauf que » à fait monter le suspense.
    Et je ne m’attendais pas à ce que tu évoques le décès de ton grand-père pour expliquer pourquoi tu avais été touché par ces comics. Belle histoire émouvante.

    Cela revient à ce que je dis souvent : Ce n’est pas forcément toujours la qualité intrinsèque d’une œuvre qui nous touche. C’est aussi le souvenir que l’on garde de cette œuvre qui à permis de nous construire à une étape de notre vie .

    Là graphisme me fait beaucoup penser à Joe Madureira…Effectivement cartoony mais aussi très inspiré Manga.

    La BO: Figure de proue du Jazz Vocal. La classe…j’adore ♥️♥️♥️. Une voix magnifique. J’ai la chair de poule à chaque fois que je l’entends chanter 👍

    • JB  

      « C’est aussi le souvenir que l’on garde de cette œuvre qui à permis de nous construire à une étape de notre vie »
      Pour ça, TELLOS est arrivé à un moment charnière (je pense l’avoir lu en 2001-2002, période d’autres deuils dans ma famille)

      « Le graphisme me fait beaucoup penser à Joe Madureira »
      Disons que le physique de Serra n’est pas aussi… exagéré que celui de Red Monika dans BATTLE CHASERS 😉

    • Présence  

      Je ne connaissais pas cette citation de Jean van Hamme, et j’aime beaucoup la preuve d’humilité qu’elle porte en elle.

  • Doop  

    super article JB. tout y est. émotion, analyse. c’est vraiment très agréable à lire.
    merci

  • Jyrille  

    Excellent style dans cet article, avec cette reprise du Sud de Nino Ferrer et les sauf que ! Merci pour la présentation JB, je n’avais jamais entendu parler ni de cette bd ni de ses auteurs.

    Nous partageons toi et moi exactement le même trauma avec le grand-père.

    Tout ça me rappelle beaucoup JOE L’AVENTURE INTERIEURE (Joe The Barbarian) de Morrison et Murphy. Ca a vraiment l’air bien.

    La BO : chef d’oeuvre.

    • JB  

      J’ai appris que ma nièce d’à peine 5 ans adore cette chanson de Nino Ferrer, ce qui ne cesse de m’étonner et de me ravir ^^

  • Tornado  

    Hé ben. Tu m’a presque donné envie de me le prendre direct.
    Je ne connais pas ce comics même si ça me dit vaguement quelque chose parce que j’ai déjà dû croiser une couv’ chez un bouquiniste ou dans un festival de BD.
    Si je dis « presque envie » c’est à cause du dessin. Cette école à la Ramos, c’est totalement rédhibitoire chez moi. Je peux pas.
    Le pitch a l’air assez génial. Je suis très friand de ce genre de concept original comme de ce type d’émotion.
    Ma première expérience de la mort fut le décès de ma grand-mère maternelle quand j’avais 7/8 ans. La nuit qui a suivi, elle est venue m’embrasser et me dire aurevoir en rêve. Elle m’a rassuré en promettant que tout irait bien et elle était souriante et apaisée. Je saisis donc tout à fait l’idée.
    Malgré mon aversion pour le style de dessin, je garde quand même le truc dans un coin au cas où je tomberais dessus (z’avez vu comme l’intégrale Delcourt est vendue hors de prix ?).

    • JB  

      Les alternatives à l’album Delcourt sont les publis Semic (Semic Book ou en mag) qui ne devraient pas coûter des masses en occaz, je pense.

  • Matt  

    ça pourrait être sympa. Je ne suis pas dérangé par le dessn.
    Mais j’ai peur que ça me fasse le même effet que JOE L’AVENTURE INTERIEURE. C’est à dire que ok c’est joli, mais dès qu’on a compris que les personnages n’existent pas et ne sont que le fruit de l’imagination de l’enfant, on se fiche complètement de leur sort.

    C’est un peu le risque de ce genre de plot twist. ça me fait penser au film IDENTITY de James Mangold. ça débute comme un mystére avec des meurtres dans un motel mais…SPOILER

    quand on comprend que tout se passe dans la tête d’un malade et que tous les persos sont ses personnalités multiples, on se tape encore toute une partie dans le monde imaginaire et…j’avais juste hâte que ça se termine parce qu’on s’en fiche du sort de persos irréels.

    • JP Nguyen  

      Je n’ai pas vu IDENTITY mais j’ai lu JOE THE BARBARIAN et TELLOS.
      Dans mon souvenir de lecteur, il y a plus de sensibilité dans le récit de Dezago/Wieringo que dans celui de Morrison/Murphy.

  • Kaori  

    Bon, ça, c’est du twist et du spoil ! Mais en même temps, comment raconter ce récit sans spoiler ?
    Maintenant que je sais tout ça, je ne suis pas sûre de me plonger dedans. à voir. car ça a l’air si triste…

    En tout cas, article très bien écrit, qui m’a fait rire avec cette reprise du SUD, puis cette énumération des « sauf que », et qui m’a touché avec sa touche personnelle…

    La BO : argh, je passe !

  • JP Nguyen  

    Très bonne présentation de cette série, que j’ai lue en médiathèque il y a quelques années. Je ne la connaissais que par les vieilles pubs Semic et je ne connaissais pas le twist. De mémoire, il y a une belle émotion retranscrite dans le récit, à l’instar de ton article, JB.

  • Présence  

    Voilà une série dont j’ai souvent vu des illustrations dans des articles consacré à Mike Wieringio, mais que je ne n’ai jamais lue parce que je ne lisais plus de comics en 1999, et que l’influence manga premier degré dans mes comics, j’ai du mal. 😀

    Je suis donc ravi de pouvoir découvrir enfin ce dont il retourne, ne craignant pas le divulgâcheur.

    En tant qu’épopée, l’histoire ne fonctionne pas : je suis également de l’avis que c’est un pari risqué pour les auteurs, de donner l’impression qu’il y a des fautes de script, un rythme un peu claudiquant, des personnages épais comme une feuille de cigarette. En même temps, présenté comme tu le fais, il apparaît qu’un lecteur attentif à ces dissonances se doute qu’elles doivent recouvrir quelque chose.

    Lors d’un retour chez moi, j’ai appris qu’il était mort dans la semaine : voilà qui ne doit pas être facile à accepter comme conditions pour apprendre la nouvelle, surtout avec un grand-père qui t’a servi de figure paternelle.

  • Bruce lit  

    Chez Bruce Lit, le Moi n’est jamais haïssable surtout pour proposer une incursion si émouvante dans le passé d’un contributeur. Les dessins de Wieringo évoquent effectivement un juste milieu entre Madureira et Bachalo.
    Je n’y aurais pas jeté le moindre coup d’oeil sans cette review mais pourquoi pas si l’on reste dans de l’HF light.
    Bien joué et merci de t’être acquitté d’une si bonne review en des temps records.
    Et puis forcément qu’un article qui cite à la fois Calderon (un de mes romans préférés ever ) et Nino Ferrer ne peut que retenir mon attention.

    • Surfer  

      « Et puis forcément qu’un article qui cite à la fois Calderon (un de mes romans préférés ever ) et Nino Ferrer ne peut que retenir mon attention. »

      Il faut que tu lises (Si ce n’est déjà fait) Corto
      Maltaise en Sibérie… Il y a dans cette BD, un certain Capitaine russe qui ressemble trait pour trait à Nino Ferrer.
      Hugo Pratt s’est clairement inspiré du chanteur pour créer son personnage 😉.
      Et en plus c’est, avec la balade de la mer salée, le meilleur album de la série 👍

      • Surfer  

        Corto Maltese *

      • Eddy Vanleffe  

        Hugo Pratt, un pur génie du noir et blanc, influence de Miller, un type qui élève là où certains nous arriment à la boue…

  • Glen Runciter  

    J’ai beaucoup aimé cette série et oublié les spin-off. Je ne suis franchement pas amateur des tolkienneries mais Tellos va au-delà. Et le dessin de Wieringo colle à l’histoire de façon parfaite.
    Une petite larme à la fin, ce qui est rare car je suis une brute sanguinaire.

  • Eddy Vanleffe  

    J’ai beaucoup aimé Tellos, sans doute le meilleur travail de Wieringo qui a pu s’affranchir du super slip…Une belle histoire mais je ne relis que rarement mes histoires tristes…

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