Le sang des innocents (Punisher par Jim Starlin)

Punisher : The Ghosts of the Innocents, de Jim Starlin et Tom Grindberg

Un article de JB VU VAN

VO : Marvel Comics

VF : /

Le sang des innocents
© Marvel Comics 

Cet article portera sur PUNISHER : THE GHOSTS OF THE INNOCENTS, illustré par Tom Grindberg et écrit par Jim Starlin. Publiée en 2 albums de format Prestige par Marvel Comics, cette histoire reste encore inédite en VF.

L’auteur du récit qui nous intéresse, Jim Starlin, est surtout connu pour ses sagas cosmiques. Chez Marvel Comics, on pense aux cycles autour de Warlock et Thanos. Pour ceux qui connaissent la ligne Epic de Marvel, il est également le créateur de DREADSTAR. Côté DC Comics, Starlin a écrit L’ODYSSÉE COSMIQUE, mais aussi une saga sur le long terme avec THE WEIRD en 1988 jusqu’à RANN THANAGAR HOLY WAR et STRANGE ADVENTURES en 2009. Pourtant, il est l’auteur de récits plus urbains. Les plus connus sont BATMAN : LE CULTE ainsi que BATMAN : UN DEUIL DANS LA FAMILLE. Starlin a également produit pour Marvel MASTER OF KUNG FU, mais aussi 2 séries prestige consacrées au Punisher, PUNISHER : P.O.V. et PUNISHER : THE GHOSTS OF THE INNOCENTS.

PUNISHER : THE GHOSTS OF THE INNOCENTS ne s’ouvre pas sur Frank Castle mais suit les basses œuvres de Snake, lointain sous-fifre de l’organisation de Wilson Fisk, le Caïd. On apprend très vite que Snake aime jouer avec le feu. Il tue un homme au mépris des ordres, et couche avec l’épouse de son supérieur direct, Rock Baker. Celui-ci le charge néanmoins de servir de garde lors d’une vente de drogue. Frank Castle a vent de cette transaction au dernier moment. Le Punisher se rend donc sur place peu préparé. Il découvre également qu’un bus es sur le point d’emmener des enfants en voyage scolaire. Après avoir revécu le massacre de sa famille, Castle se lance à l’attaque. S’il y a plus de résistance que prévu, le Punisher parvient à massacrer les dealers et leurs gardes, à une exception : Snake.

Aux origines
© Marvel Comics 

Castle réalise trop tard qu’un survivant s’enfuit à bord du bus scolaire encore rempli d’enfants. Leur présence empêche Castle d’ouvrir le feu. Le Punisher parvient à sauter sur le toit en évitant les tirs de l’arme automatique de Snake. Il profite d’un moment de répit où celui-ci recharge son arme pour entrer et tenter de le désarmer. Cependant, lorsque Castle dévie une nouvelle salve de tir, des balles perdues tuent le chauffeur à son insu. Snake s’enfuit par derrière et le Punisher découvre trop tard que le véhicule n’a plus de conducteur et se dirige vers une voie ferrée. Un train percute le véhicule. Lorsque Castle reprend connaissance, il découvre que tous les enfants qui étaient à bord ont été tués dans l’incident.

Son associé Microchip vient récupérer Castle avant l’arrivée des autorités. Le Punisher est déterminé à venger les victimes malgré quelques soucis de santé. En effet, Castle ressort affaibli de l’incident, et a probablement une commotion cérébrale. En effet, il voit les enfants morts dans l’accident, qui le regardent d’un air accusateur. C’est dans cet état diminué tant sur le plan physique que mental qu’il va chercher Snake dans les bureaux de son employeur, le Caïd ! Castle franchit les étages en massacrant les troupes de Fisk, mais reçoit plusieurs balles. Lorsqu’il parvient plus mort que vif dans les bureaux de Caïd, ce dernier et Snake sont partis. Castle s’écroule en s’excusant auprès des victimes de sa part de responsabilité dans leur mort et de son incapacité à les sauver. La police, qui arrive peu après, découvre un Punisher catatonique.

À nu face à ses remords
© Marvel Comics 

Dans le coma, Frank Castle doit faire face à ses fantômes qui symbolisent sa culpabilité. Il n’en ressort qu’en voyant sa famille. Mais alors que le Punisher doit décider s’il va lâcher prise et rejoindre ses proches, le Caïd place un contrat sur sa tête. Une nouvelle tentative de meurtre fait sortir Castle de sa torpeur. Il met alors un nouveau plan en marche pour pousser le Caïd à lui livrer Snake. Frank Castle s’en prend méthodiquement aux opérations de Wilson Fisk, jusqu’à ce que la survie de Snake devienne trop coûteuses. Une fois Snake à sa merci, le Punisher lui fait subir un châtiment à la hauteur de ses crimes.

À l’image de BATMAN : LE CULTE, Jim Starlin met son personnage principal en situation de vulnérabilité. Frank Castle doit tout d’abord faire face à l’échec. J’ai l’impression que la scène du bus scolaire renvoie directement au film L’INSPECTEUR HARRY (DIRTY HARRY). Dans ce film souvent accusé de prôner la justice expéditive, le personnage incarné par Clint Eastwood poursuit un criminel psychopathe, Scorpio. Ce dernier détourne  un bus d’enfants avant d’être neutralisé par l’antihéros. PUNISHER : THE GHOSTS OF THE INNOCENTS propose une version alternative des événements où la prise d’otages tourne à la catastrophe lorsque le protagoniste intervient. Avec ces 2 icônes de l’auto-défense musclée, c’est toute l’image du Vigilante qui est écornée.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les comics PUNISHER font la part belle à l’introspection par le biais du journal de guerre de Frank Castle, qui s’affiche souvent dans les bulles de narration. PUNISHER : THE GHOSTS OF THE INNOCENTS suit plus directement les pensées de son protagonistes. Cependant, après le désastre du bus, alors qu’il entre dans le repère du Caïd, ces pensées deviennent de plus en plus décousues, les phrases courtes, incomplètes. En parallèle de son ascension, ses hallucinations se fon de plus en plus vives. Les visions de ses victimes lui apparaissent tantôt accusatrices, tantôt réjouies de la vengeance qu’il est sur le point d’exercer. A l’image de sa quête de vengeance contre Snake, il n’est plus dans la réflexion mais dans l’improvisation non réfléchie.

La fin est proche
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 Mais la scène la plus inattendue est celle qui ouvre le second numéro. Frank Castle, brisé, s’est réfugié en lui-même. Dans son esprit, il est prostré, nu, face à ses remords et ses regrets, toujours sous la forme des enfants qu’il n’a pas pu sauver et dont il a précipité la mort. Cependant, le Punisher sort de ce cercle vicieux à l’arrivée de nouveaux fantômes, les images de sa famille assassinée. Dès leur arrivée, Frank Castle se retrouve en uniforme, probablement celui qu’il portait lors de son retour au foyer. Lorsqu’il découvre qu’il n’est pas encore mort et donc encore séparé d’eux, Castle reprend sa position prostrée, prêt à lâcher prise. Mais la vision de sa femme, sa propre conscience, lui fait comprendre qu’il a toujours préféré sa notion du bien à sa famille

Enfin face à la mort, un néant sombre qui menace de le rattraper, Castle choisit finalement la vie. Il a retrouvé son caractère méthodique. Contre le Caïd tout d’abord, dont il cible les opérations les plus profitables et les contacts afin de le pousser à lâcher Snake. Mais sa vengeance, fidèle à la Loi du Talion, a un goût amer. Une vengeance personnelle se donnant l’apparence de la justice, qui satisfait pour Frank Castle des remords personnels au prix de l’amour de sa famille et n’efface pas le souvenir de ses erreurs.

Le choix de Frank
© Marvel Comics 

Côté visuel, Tom Grindberg est à la manœuvre. Souvent considéré comme un clone de Mike Mignola, il est surtout connu en France pour ses numéros de WARLOCK AND THE INFINITY WATCH toujours en collaboration avec Jim Starlin. Un gros problème pour ces numéros est le physique souvent exagéré des personnages, aux biceps aussi gros que leur tête… PUNISHER : THE GHOSTS OF THE INNOCENTS n’a pas vraiment ce problème. Si on trouve des personnages aux membres parfois distendus, le récit reste lisible. Tom Grindberg recycle ponctuellement des cases sans trop lasser. Au final, le résultat évoque Klaus Janson qui a également illustré la série régulière.

C’est surtout le jeu des couleurs de Marie Javins  qui sert le récit. Les cases décrivant les conséquences de l’accident du bus sont teintées de rouge, tout comme les fantômes des jeunes victimes. Une tâche que le Punisher doit effacer. A l’inverse, un flashback aux couleurs oranges décrit le meurtre de sa famille, dont les esprits apparaissent en mauve. Signe qu’il a déjà dépassé ce désir de vengeance et que son épouse et ses enfants ne sont plus sa motivation première. Les forces criminelles du Caïd sont généralement représentées en jaune. C’est également le cas de Snake, jusqu’à ses derniers moments : au moment de sa mort, Snake est représenté en rouge et l’instrument de sa mort en jaune. Il passe ainsi de prédateur à victime.

Si l’histoire sort un peu des sentiers battus des séries Punisher de l’époque, elle reste néanmoins un récit mineur de Jim Starlin. Avec le recul, ce comics n’est pas aussi mémorable que les runs de Garth Ennis ou de Rick Remender. Ce n’est pas la première fois non plus que le Punisher craque. Je pense notamment à son procès durant lequel il s’écroule lors de la sentence. PUNISHER : THE GHOSTS OF THE INNOCENTS est simplement l’occasion de voir les failles d’un personnage habituellement monolithique.

Un sort inéluctable
© Marvel Comics 

La BO du jour :

23 comments

  • Présence  

    Ça fait plaisir de retrouver un article sur ce comics que Bruce m’avait gentiment prêté.

    Jim Starlin met son personnage principal en situation de vulnérabilité. – Superbe parallèle : je trouve c’est tout à fait ça. Je n’avais pas pensé à faire le rapprochement avec Dirty Harry, mais maintenant que tu l’as dit, c’est une évidence.

    J’ai également apprécié ton développement sur Grindberg, très inspiré par Mignola, mais sans réellement maîtriser la démarche esthétique de ce dernier. Le paragraphe sur le travail de la coloriste est très intéressant.

    J’avais attribué la même note à cette histoire, avec des remarques très similaires, en attirant l’attention qu’il s’agit d’une version du Punisher dans les années 1990, avant que Garth Ennis ne lui donne ses lettres de noblesses, mais après que Steven Grant, Mike Zeck, Steve Baron, Klaus Janson et Chuck Dixon en ait fait un anti-héros d’action particulièrement efficace et sans pitié. Jim Starlin a insisté lourdement pour que Punisher soit dans un mode encore plus suicidaire et sans pitié que d’habitude. Tom Grindberg a réussi à digérer les influences des dessinateurs précédents, et se concentre sur la narration plutôt que sur les effets de posture, pour un récit rentre-dedans et rapide.

    La version longue :

    https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/RKYFUBLS1R1NW/ref=cm_cr_dp_d_rvw_ttl?ie=UTF8&ASIN=0871359588

    • JB  

      Dans les références, je viens également de penser à la séquence du métro dans FRENCH CONNECTION, durant laquelle le conducteur fait une crise cardiaque sous la menace du personnage de Bozzuffi, ce qui conduit à une collision. L’accident de GHOSTS OF THE INNOCENTS ressemblent à un amalgame de la scène de Dirty Harry et de celle-ci

  • Eddy Vanleffe  

    Voilà un comics Punisher que j’aimerais bien lire.
    surtout pour sa narration, on est ici dans la BD dans tout ce qu’elle offre de différent et de « personnel » par rapport à l’animation, la TV ou le cinoche…
    Les découpages de planches sont juste hallucinées: les visages de Frank démultipliés donnent une impression d’incendie et de fumée chaotique…
    Ensuite avoir un Punisher dans son rôle plein et entier, zébré de zones encore plus noire ou plus lumineuses selon l’angle, c’est du Jim Starlin tout craché….

    Merci enfin pour cette chanson sublime de Pat Benatar Hell is for chirldren parlant de maltraitance sur enfant…

  • Seb  

    Très intéressant. Vivement une vf.
    Merci.

  • Bruce lit  

    Voilà pourquoi je ne fermerai jamais mes portes aux catalogues de Marvel et DC. En sortant des sentiers battus on tombe parfois sur ce genre d’histoires qui viennent explorer la psyché d’un personnage mis en porte-à-faux de son comportement habituel. C’est désormais les seules histoires qui m’intéressent.
    Sans être un chef d’oeuvre, ce récit était suffisamment habité pour être intéressants avec plein d’instants…De Matteis !
    J’avais bcp aimé ce dessin tordu et torturé. Merci pour ce tour d’horizon très complet JB.

    La BO du jour : je ne me suis jamais intéresse à cette artiste. L’intro fait penser à du Skynryd. Le solo de guitare est assez furieux. Je suis sûr que les gens de Megadeth ont écouté cette chanson. Elle est très bonne suffisamment pour que je m’écoute une playlist sur Spotify. Aie ! J’en resterai là.

  • Surfer  

    Je ne connaissais pas ce récit de JIM STARLIN pourtant j’ai lu beaucoup de choses de l’auteur.
    Tu piques ma curiosité.
    D’autant plus que le PUNISHER est un personnage que j’aime beaucoup.
    C’est toujours intéressant de voir un récit pré ENNIS avec ce type de caractérisation. Cela démontre bien que le PUNISHER que l’on connaît actuellement est le fruit de plusieurs auteurs qui sont passés par le personnage et pas seulement ENNIS.

    La BO : Pat Benatar fait partie des rares artistes HARD ROCK dont j’arrive à supporter quelques chansons. Celle que tu présentes aujourd’hui en est un exemple. Cependant je n’irai pas courir acheter un disque de l’artiste.

  • Tornado  

    Le blog étant historiquement attaché au personnage du Punisher, voilà un très bon complément aux articles déjà publiés en amont, d’autant que ce récit est inédit en VF.
    Pour ma part, la comparaison avec LE CULTE n’est pas un bon point. Je n’ai pas aimé cette histoire de Batman. Avant tout parce que je reste hermétique au style de Starlin, encore trop old-school pour moi, qui lorsqu’il tente de s’approcher des auteurs « modernes et adultes » ne soutient pas la comparaison (je me souviens des passages « à la Miller » dans LE CULTE, passablement ridicules sous la plume de Starlin (justement parce qu’il était surclassé sur ce terrain)).
    Je dois avouer néanmoins que l’article met bien en valeur les qualités de la chose et que certains scans sont impressionnants et très conceptuels.
    Avec le recul, je pense tout de même me contenter des Punisher déjà installés dans ma bibliothèque. Avec l’intégralité des Garth Ennis (je n’ai pas encore tout lu !), le run de Remender et les deux mini-séries de Steven Grant, que pourrais-je trouver de mieux ? C’est déjà bien assez pour moi.

    • Eddy Vanleffe  

      Panini entame une intégrale Punisher sur le même mode que les autres et c’est pas impossible , le personnage n’ayant qu’une succession de séries les unes derrière les autres , que la période arrivée, ces épisodes n’y trouvent pas leur place…

      • Bruce lit  

        Nous verrons.
        Je ne comprends rien au calendrier Panini.
        Un personnage comme Wolverine n’a eu droit qu’à 3 intégrales en 25 ans… Alors Frank…

        • Eddy Vanleffe  

          les intégrales Punisher sont récentes…il faudra surveiller les sommaires.
          ¨Pour Wolverine, c’est bizarre mais ça ne vend pas plus que ça, donc pas d’intégrales soutenues… (en gros on a eu le jusqu’au run de Larry Hama-Silvestri…)
          et puis de toute façon le perso a perdu son mojo quand Hama est parti…

        • PierreN  

          Pour Wolvie (au-delà du fait que le griffu est moins populaire qu’avant, Panini est tributaire des rééditions incomplètes en vo, et puis encore faut-il que les planches soient restaurées/numérisées, permettant ainsi de rendre disponibles les premiers numéros de l’ère Adam Kubert sur Comixology ou Marvel Unlimited. Panini peut se baser sur les Epic collection sauf qu’il manque encore la période post-Silvestri (les omnibus n’ont même pas encore atteint l’ère Silvestri). Ce qui explique pourquoi les intégrales de Logan sont bloqués à un certain point (post-Silvestri/pré-Kubert).

          • Bruce lit  

            Des arguments intéressants. Ceci dit le volume Epic Collection où Wolvie entame son road trip avant de se transformer en bête sauvage est paru aux EU il y a 5 ans !

      • Tornado  

        Je reste attentif au contenu des futures intégrales Panini dédiées au Punisher (probablement les seules intégrales susceptibles de m’intéresser). Mais clairement moins qu’avant. Je n’en ai plus « besoin ». Il faudra vraiment me convaincre que le contenu en vaille le coup (pour moi).
        Les intégrales qui pourraient vraiment m’intéresser sont peu probables dans un futur proche (par exemple une intégrale TANGLED WEB).

    • JB  

      Je ne suis pas un inconditionnel de Starlin pour ma part. Je trouve qu’il se répète bien trop sans parvenir à se renouveler, contrairement à un JM DeMatteis par exemple.
      Son autre récit Punisher, PUNISHER: POV est plutôt orienté horreur avec l’incontournable Bernie Wrightson aux images.

      • Tornado  

        Oh ! ça ne devrait pas être pire que la série par Christopher Golden & Tom Sniegoski (scenario), Bernie Wrightson (dessin) et Jimmy Palmiotti (encrage) ! 🥴

        Pour ma part je n’ai pas aimé la version MAX de Jason Aaron. Surtout à cause de Dillon d’ailleurs. J’ai la version Rucka qui traine sur mes étagères (parce qu’elle est dans les magazines que je garde pour le DD de Waid). Mais je ne suis même pas certain d’avoir envie d’y lire…
        J’ai également le ANNEE UN de DnA. Pas lu.

      • PierreN  

        « Bernie Wrightson aux images »

        Plus en forme sur la version Marvel Knights (quelques années après) ?

        • Présence  

          Tornado s’épanche sur la version Marvel Knights dans cet article en commençant par la 1ère minisérie dessinée par Bernie Wrightson.

          http://www.brucetringale.com/ungrateful-dead-les-annees-marvel-knights-du-punisher/

          Petit extrait choisi : Le grand Bernie Wrightson, d’ordinaire si brillant, nous livre ici un travail d’une laideur et d’une vacuité indigne de sa gloire. Disons que ce n’est pas tout à fait du Rob Liefeld…

  • Fletcher Arrowsmith  

    Un article qui donne envie de se pencher sur ce récit du Punisher. C’est finalement un personnage que je connais peu. J’avais commencé à suivre les VI Semic notamment pour Whilce Portacio. J’ai raté l’ère Ennis, pas mur à l’époque ni pour Garth ni pour Dillon (je me suis rattrapé ensuite avec Aaron). Puis j’ai peu gouté à ce que j’ai lu ensuite sauf la version décompressé de Rucka.

    Mais là avec des références à Dirty Harry, tu m’intéresses. Et puis j’ai une affection pour le mal aimé Tom Grindberg qui avait su proposer à terme une prestation intéressante sur le Silver Surfer de Ron Marz. J’ai un bon souvenir d’un artiste qui travaille plutôt le storytelling, les compositions de pages comme par exemple un épisode du Surfer à la Death of Superman : Doomsday c’est à dire que le nombre de case par planche décroit au fur et à mesure que l’on approche du milieu du comics et inversement ensuite. Cela m’avait impressionné à l’époque, en plus des effets sur la peu du Silver Surfer avec plein de reflets.

    Merci pour cette review.

  • JP Nguyen  

    Je n’aurais pas reconnu le trait de Tom Grindberg tout de suite… Merci pour la review. Je m’étais fait plusieurs GN du Punisher en ligne mais pas celui-là… Je me le ferai ptet à l’occasion…

  • Jyrille  

    Jamais entendu parler de cette histoire donc merci JB ! Je ne connais, de Starln, que deux de ses histoires sur Thanos et son BATMAN LE CULTE justement, qui en effet met en scène un Bruce Wayne bien diminué et que j’aime bien (découverte plutôt récente pour moi).

    Je ne suis pas certain d’être intéressé par cette bd, je remarque surtout que le coup du bus rempli d’enfants est une figure récurrente dans le genre super-héros ou d’horreur. Une crainte assez universelle je pense.

    Les dessins non plus ne m’attirent pas. Je suis étonné par l’encrage bien gras, par moments on dirait du Baudoin…

    La BO : pas du tout mon truc. Je ne la connaissais pas celle-ci. Est-elle contemporaine du comics du jour ?

    • JB  

      Non, elle est plutôt des années 80 (la chanson date d’ailleurs de 1980) alors que le comics a été publié en 1993

      • Jyrille  

        OK merci JB !

  • Kaori  

    N’étant pas fan des vieux récits, je ne pense pas lire celui-ci. Mais c’est intéressant de voir Franck dans ce genre de posture…

    Et, félicitations pour la BO, j’adore ! Je ne connaissais pas, c’est une musique qui me plait bien !!!

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