Les brigands

LES BRIGANDS de Magnus

Un article de MATTIE BOY

VO : MONDADORI

VF : Magic strip

Tome 1 des PARTISANS (édition Magic Strip)
©Mondadori

Nouvel article sur une BD de Magnus. Mais cette fois-ci, on ne parlera pas de SATANIK. Je vais vous présenter la série LES PARTISANS. Alors LES PARTISANS, en fait, c’est une version plus complète des BRIGANDS (I BRIGANTI) publié initialement dans les magazines METAL HURLANT. C’était d’ailleurs Jean-Pierre Dionnet qui avait supervisé cette publication pour faire connaître un peu Magnus.

Hélas, encore une fois, les publications de Magnus…c’est compliqué en France. Et là, il semblerait aussi qu’il ait existé deux versions de I BRIGANTI en Italie aussi. Une version d’abord pensée pour du petit format, puis une version « remasterisée » avec des cases plus larges prévues pour du format A4. Je n’en suis malheureusement pas très sûr, je n’ai pas poussé le vice jusqu’à acheter la vieille version italienne pour comparer. Mais il semblerait en tous cas qu’en France, la version la plus complète soit celle parue en 4 tomes chez Magic Strip sous le nom LES PARTISANS.

Alors c’est quoi LES PARTISANS ? (ou LES BRIGANDS, comme vous voulez…)
Eh bien c’est une BD assez dense qui adapte librement une partie du roman chinois AU BORD DE L’EAU. C’est quoi ce roman ? Euh…eh bien c’est compliqué aussi car il s’agit d’un roman-fleuve compilant des récits légendaires inspirés de faits historiques initialement transmis par voie orale et rassemblés pour la première fois sous forme de roman au XIVe siècle par un lettré du nom de Shi Nai’an. En gros, ce sont les aventures de centaines de bandits révoltés contre la corruption du gouvernement et des hauts fonctionnaires de la cour impériale.

Il fait partie des quatre grands romans classiques de la dynastie Ming, avec L’HISTOIRE DES TROIS ROYAUMES (adapté en un long film de 4h par John Woo d’ailleurs), LA PEREGRINATION VERS L’OUEST et LE RÊVE DANS LE PAVILLON ROUGE.
Et ici, Magnus prend le parti d’adapter certains chapitres mais en transposant l’action dans un univers de SF à la FLASH GORDON, car Magnus était très fan d’Alex Raymond.

Flash Gordon style !
©Mondadori

Il conserve des noms chinois, la structure du régime impérial, sauf que les contrées sont des planètes, les navires des vaisseaux, etc. Mais sur chaque planète, les accoutrements et l’architecture font penser à de la fantasy. Bah…un peu comme FLASH GORDON. Ou par extension STAR WARS aussi. Les gens ont des uniformes qui semblent anciens, sont dotés d’épées, mais aussi de pistolets, et les véhicules sont futuristes (mais il y a aussi des chevaux.) Un mélange au final assez sympathique permettant à Magnus de bien s’amuser sur des décors à la fois antiques et futuristes.

Je vais vous l’avouer tout de suite : je n’ai pas lu AU BORD DE L’EAU. Je ne sais pas exactement quels chapitres sont adaptés ni à quel degré de fidélité. Mais à la limite, on s’en fout. Il est malgré tout important de savoir que cette BD a été réalisé durant la période où Magnus s’était épris de la culture chinoise et s’inspirait de leur littérature pour faire des adaptations. LES 110 PILULES déjà chroniquée ici, BD très érotique (âmes sensibles s’abstenir !), était déjà une adaptation d’un conte chinois.

Et il est important aussi de savoir ça pour comprendre la structure des récits. Ce sont les aventures de multiples personnages. Il y a quelques personnages plus « principaux » que les autres, mais on peut sauter d’un protagoniste à l’autre au cours de l’histoire. Ceux dont on a commencé à suivre le destin vont être parfois mis de côté, et retrouvés plus tardivement lorsque leur périple leur fera croiser un autre personnage. C’est un roman-fleuve en gros.

De quoi ça cause ? Bah…de plein de trucs compliqués en fait. Avec pour toile de fond, ces fameux brigands de l’armée rebelle de Liang-Shan que divers protagonistes vont rejoindre car trahis par la corruption de l’empire.

Les chefs brigands
©Mondadori

Le tome 1 nous narre par exemple les destins du procureur Sung-Ming et du colonel Hua-Jung. Le premier a tué sa femme plus ou moins par accident alors que celle-ci essayait de le faire chanter en exposant ses relations avec les rebelles, et il a dû fuir alors que sa famille tombait en disgrâce avant de se retrouver prisonniers des brigands cannibales de Tsing-Feng-Shan (le mont de l’air pur.) Mais ceux-ci vont le reconnaitre comme un homme juste qui a déjà sauvé l’un des leurs lors d’un procès et vont le recueillir. Quant au colonel Hua-Jung, c’est un ancien ami de Sung-Ming. Il est gouverneur militaire de la forteresse impériale flottante en orbite au-dessus du mont de l’air pur. Et il va se faire trahir par son rival Liu-Bao, second gouverneur civil qui va tout mettre en œuvre pour que l’empereur et ses conseillers considèrent Hua-Jung comme un traître. Cela va fonctionner et Hua-Jung se retrouvera lui aussi obligé de trouver refuge chez les brigands. Et s’en suivra une bataille contre la forteresse orbitale avec nos deux héros aux côtés des rebelles.

Ce tome peut presque se lire sans la suite. Il est assez indépendant. Mais vous verrez pourquoi…
e vais commencer par vous dire ce qui ne m’a pas trop plu dans ce tome. La mise en page. Mon ignorance de la mise en page de la version italienne ne me permet pas de savoir si la version française est la même que la BD originale, mais il semblerait selon les scans trouvés, qu’il existe 2 mises en page différente. Sans doute comme je le disais, parce qu’il y a eu différentes éditions de la BD. Et on sent que certaines cases ont dû être pensées pour du petit format (cases de même forme, comme pour SATANIK, et pensées pour n’être qu’au nombre de 2 par page.) Et une fois ramenées sur du A4 avec d’autres vignettes, eh bien au final il y a trop de vignettes sur une seule page, et en trop petit. Ça se remarque surtout sur le tome 1 et 4. Les 2 et 3 sont très plaisants à lire, et pour cause, il y a moins de vignettes par page (et ce sont les deux tomes les plus épais, curieusement…)

Etrangetés de format…
Mondadori

Il faudrait que j’achète la version italienne pour comprendre si ce sont des contraintes de mises en page qui étaient déjà présentes en Italie, ou si l’édition française est perfectible…mais en résumé, le premier tome, bien que très sympa niveau histoire, est un peu trop chargé au niveau de la mise en page et on aurait aimé pouvoir apprécier certains dessins en plus grande taille. Mais passons !

Magnus nous gratifie de splendides planches avec des décors très fouillés et détaillés. Il y a beaucoup plus de détails que dans ses plus vielles BD mensuelles KRIMINAL ou SATANIK. On est plus du côté des 110 PILULES. Et l’histoire de trahisons multiples et d’alliances étranges est fort sympathique. Il faut bien mémoriser les noms chinois par contre, c’est toujours la même difficulté pour savoir qui est qui. Surtout que certains changent de nom (comme Sung-Ming, étant donné qu’il est recherché.) L’histoire n’est pas non plus dénuée d’un humour typique de Magnus : le gouverneur Liu-Bao est une grosse baudruche lâche qui se balade en slip, l’empereur est une folle très maniérée incapable de prendre une décision sans ses 50 conseillers, etc.

Le tome 2, plus aisé à lire, nous propose de suivre cette fois-ci le destin du capitaine Lu-Ta, ainsi que celui du capitaine Ling-Chung. L’action se déroule aussi plusieurs années avant le tome 1. On ne s’en rend pas forcément compte tout de suite puisqu’on ne croise pas les mêmes personnages, mais ce sera plus clair dans le tome 3. Le début commence sur un ton humoristique. Lu-Ta, montagne de muscles au grand cœur, venge l’honneur d’une danseuse et de son père en tabassant le grand boucher qui a voulu acheter la fille…mais il le tabasse à mort hélas. Recherché, il se retrouve, grâce à l’influence d’un ami, à trouver refuge dans un monastère. Mais comme c’est un gros bourrin, il boit, se goinfre, pète, ne participe pas aux prières…et donc se retrouve nommé jardinier du monastère car la vie monacale ne lui convient pas.

Lu-Ta, le moine de fer
©Mondadori

Là, il va rencontrer Ling-Chung, un autre capitaine. Ce dernier a des problèmes avec un noble surnommé « grand astre de volupté » qui est un petit parvenu pervers qui veut lui piquer son épouse. Comme Ling-Chung a bien l’intention de protéger son épouse des avances du petit noble, ce dernier décide de lui tendre un piège. C’est ainsi que Ling-Chung se fait piéger et accusé à tort d’avoir voulu assassiner un haut fonctionnaire afin qu’il soit déporté dans un pénitencier. Aidé par le moine jardinier Lu-Ta, il va pouvoir échapper à la mort et trouver d’autres alliés qui lui permettront à la fin du tome…de rejoindre les brigands de Liang-Shan.
Ça semble être la position à adopter pour échapper aux intrigues de la cour impériale corrompue.

Dans le tome 3 qui est cette fois une suite directe, on suit cette fois le destin de Yang-Chich, un homme dur, officier impérial qui sera lui-même dégradé injustement puis qui échouera à protéger un trésor impérial des brigands. Se sachant condamné à mort, il va choisir de rejoindre les brigands plutôt que rentrer dans l’empire pour se faire occire. Il croisera Lu-Ta, le moine de fer, et ensemble ils prendront le commandement d’une bande de brigands. On comprend que Yang-Chich deviendra « le fauve au visage livide », un des chefs aperçus dans le tome 1. On voit aussi le capitaine Ling-Chung du tome précédent être accepté parmi les brigands.

Toujours une belle maitrise du clair-obscur
©Mondadori / Magic strip

Le tome 4 se concentre sur une opération de l’empire pour retrouver et capturer les voleurs du trésor du tome 3. Celui que Yang-Chich avait échoué à protéger. On y croisera Sung-Ming (du tome 1), pour l’instant seulement substitut du procureur, qui va apporter son aide au maire Chao-Kai, un des brigands. Les fameux brigands nous sont présentés comme des hommes modestes qui essaient de protéger leur collectivité. Ils pillent les impériaux au même titre qu’un Robin des bois. Une bataille nous est contée entre les brigands des forteresses de Liang-Shan contre les impériaux. On apprend comment s’est agrandie l’armée des brigands et comment ils ont remporté une victoire importante.

Après avoir lu les 4 tomes, on peut se poser la question suivante : pourquoi le tome 1 est-il placé en premier ? On pourrait très bien le lire après les 3 autres. Bizarrerie de l’édition française ou pas ? Je n’en sais rien. Mais d’un autre côté…comme les tomes 1 et 4 ont le même souci de mise en page « chargé », j’ai comme le sentiment que l’ordre des tomes devraient être 2, 3, 4 et 1. Puisqu’au format des tomes 2 et 3 se succède celui des tomes 4 et 1. Ça a vachement moins de sens que le format change pour les tomes 2 et 3 et redevienne comme celui du 1 dans le 4ème. D’ailleurs la couverture du tome 1 italien que j’ai placé en début d’article semble indiquer que…c’est le tome 2 français. Mais breeeef…

Des dessins plus fouillés (et regardez en bas…vous allez rien voir avec la résolution pourrie, mais c’est écrit « fine dell IIIe volume » Et en français, c’est la fin du tome 4 ça. Donc CQFD, le tome 4 est en fait le 3, et donc le 1er est bien le 4. Merci l’édition frenchie !)
©Mondadori

Concernant la fin…je ne saurais dire si la BD est complète. En fait, oui on peut s’arrêter là. Le tome 4 se termine sur une victoire des brigands, et le tome 1 aussi (si on choisit le tome 1 comme vraie fin.) Par contre c’est clairement une BD qui pourrait ne jamais finir, en continuant de raconter d’autres destins de personnages. D’ailleurs, je ne pense pas que ce soit une adaptation complète de AU BORD DE L’EAU. Les 4 tomes se suffisent à eux-mêmes mais et il semble aussi y avoir 4 tomes en italien aussi, alors peut-être que c’est complet. Ils ont juste inversé le 1 et le 4…

Bref pour ma part, j’ai bien apprécié cette lecture. C’est un peu verbeux tout de même puisque nous sont contées beaucoup d’intrigues politiques et diverses batailles, et les scènes d’action n’intéressent pas trop Magnus. Les affrontements nous sont résumés en quelques planches avec du texte descriptif. Magnus préfère s’attarder sur les personnages, leurs coups bas, jalousies, comportements, etc.

Cela reste une bonne BD originale à l’univers singulier avec ce mélange de fantasy, de conte chinois et d’univers futuriste. Magnus nous livre un dessin très fouillé et agréable.

Mais j’aurais préféré une édition plus soignée. Et si le format français est le bon et que l’édition italienne est similaire, alors je dirais que toutes les versions de la BD profiteraient d’un format 24×32 pour mieux mettre en valeur les dessins. Les tomes 2 et 3 sont très plaisants avec leurs 3 rangées de cases. Les tomes 1 et 4 sont plus pénibles à lire avec ces 4 rangées que je soupçonne être un condensé de deux pages en une seule.

Je reste cela dit assez content d’avoir pu lire cette BD sans avoir à tout traduire moi-même. Ma notation est cela dit quelque peu influencée par le confort de lecture pas toujours au top (il y a aussi quelques fautes assez visibles dans les dialogues du tome 4.) Mais je peux sans doute me brosser pour espérer voir ça réédité un jour.

Magnus, l’amateur de belles femmes n’en dessine que très peu dans cette BD. Il n’y a guère qu’une courtisane vicieuse d’un gouverneur, ou une pauvre épouse harcelée par ci, par là. C’est une BD plus « militaire ».
©Mondadori

9 comments

  • Surfer  

    « Mais j’aurais préféré une édition plus soignée »

    Pas de problème Mattie, tu vas nous arranger tout ça !
    Tu vas réorganiser complètement le découpage, tout réimprimer au format 24×32, corriger les fautes d’orthographe, tout relier avec de belles couvertures et nous remettre les tomes dans l’ordre.
    Un peu comme ce que tu avais fait avec SATANIK😀😀😀.

    Et encore là, tu as du bol, il n’y a pas tout le boulot de traduction à faire 😉

  • JP Nguyen  

    Je ne connais AU BORD DE L’EAU que de nom. Et encore, c’est à cause des… figurines !
    Il existe à l’échelle 4 pouces des figs ultra détaillées des héros du roman. https://m.youtube.com/watch?v=0OeJVvZ_y8w

    J’avais, un temps, cherché « Water Margin Action Figure » de façon régulière sur le net mais je n’ai jamais trouvé d’offre financièrement convenable (50 euros la fig, je ne craque qu’exceptionnellement sur ce niveau de prix…)

    Pour la BD, merci pour la visite guidée. C’est très bien fait (au niveau du dessin, j’ai noté tes bémols au sujet de l’édition) mais je ne pense pas que le traitement assez bavard et peu orienté action me séduise.

  • Patrick 6  

    Mince alors une BD italienne adaptant un roman chinois du XIVeme siècle à la sauce Flash Gordon… La vache voilà un programme ambitieux ^^ Sur le papier c’est très attrayant mais le graphisme m’a l’air carrément daté… Bon hélas je pense que mes chances de trouver l’édition française (publiée dans le désordre façon Star wars) sont à peu prés nulles, je n’aurais donc probablement jamais l’occasion de me faire ma propre idée, mais en tous cas la démarche des auteurs est courageuse.

  • Présence  

    Chic : un nouvel article sur un fumetti, en plus une histoire de brigands, ça va être détendant.

    Houlà, gare au simplisme ! Heureusement que l’article est bien structuré, ajoutant une couche de contexte à la fois.

    1. En fait une adaptation d’un roman chinois du XIVème siècle par un lettré du nom de Shi Nai’an, faisant partie des quatre grands romans classiques de la dynastie Ming
    2. Une transposition libre en mode SF (bon, ça va , ça m’est déjà lus familier comme genre)
    3. Deux mises en page différente : l’illustration avec la légende Etrangeté de format est très parlante, et celle de droite est vraiment très tassée.
    4. Surtout que certains personnages changent de nom : j’avais déjà été confronté à cette particularité dans un manga adapté d’un grand roman chinois : je n’arrivais pas à m’y retrouver. C’était Hoshin – L’Investiture des Dieux, librement inspiré du roman fantastique chinois de la dynastie Ming, L’Investiture des dieux.
    5. Pourquoi le tome 1 est-il placé en premier ? […] Je ne saurais dire si cette BD est complète. – A ce point-là : les difficultés s’accumulent. 😀
    Bonus. i briganti, ce n’est pas les brigands, mais les partisans : j’avais traduit ça littéralement dans ma tête, visiblement de manière trop simpliste.

    Je peux sans doute me brosser pour espérer voir ça réédité un jour. – Je dois dire que ça reste un mystère pour moi que les éditeurs français n’aient pas essayé de faire fructifier le patrimoine des bandes dessinés italiennes depuis plus longtemps, qu’on n’ait accès qu’à des fragments épars, dans des formats parfois ni adaptés, ni cohérents. Merci beaucoup d’avoir ainsi contribué à ma culture en la matière.

  • Tornado  

    Egalement merci pour cette autre visite guidée au pays des fumetti.
    Voilà une série qui flaire bon un certain esprit pulp (oui, je sais, « à la Flash Gordon »). Ça a l’air bien sympa.

    La mise en page me fait clairement penser aux albums de TINTIN qui ont été repensés pour le format 62 pages sans que les dessins aient été refaits (LE LOTUS BLEU ou L’OREILLE CASSEE). Le résultat, avec ses planches surchargées de vignettes et de texte, en fait clairement les albums que je trouve les moins agréables à lire…

    J’ai moi aussi le secret espoir de voir un jour certaines BDs que j’ai découvertes, enfant, dans des petits magazines, un jour rééditées en albums dignes de ce nom.
    Le premier exemple qui me revient (toujours) à l’esprit est la série EPSILON de J.Y. Mitton. Et là encore, toute la série est disponible dans les TITANS N°88 à 108 dans l’ordre. Mais je reconnais que je préfèrerais nettement la relire en albums ou en intégrale, plutôt que dans de vieux magazines, entourée d’autres vieilles séries Marvel dont je n’ai rien à foutre…

    Côté fumetti, j’ai également moult épisodes de DYLAN DOG dans de vieux recueils en petit format (assez épais) tout jaunis qui ne font clairement pas rêver… Là aussi, une édition intégrale digne de ce nom en VF me plairait carrément !

  • Eddy Vanleffe  

    Et bien tu nous as dégoté un drôle d’ovni.
    Félicitations pour ça.
    si je tombe dessus, je pourrais bien me le prendre, ça a l’air bordélique comme j’aime.
    et puis j’aime le noir et blanc, je coté charnel des italiens aussi.
    Merci pour ça.

  • Jyrille  

    Merci Mattie, ça fait toujours plaisir de lire sur du Magnus et de découvrir des choses. Sans toi ce serait impossible. Je ne suis pas chaud pour tenter l’aventure à cause de tous les travers de l’édition française que tu pointes clairement : ça a l’air compliqué.

    En tout cas ça a l’air marrant et intéressant mais on va attendre hein.

  • Matt  

    Merci pour vos retours à tous.
    Ce n’est pas une grande BD mais je suis fan de Magnus donc j’ai traqué pas mal de trucs qu’il a fait.
    Et le traitement est original.

    @Surfer : Non, je ne referai pas toute l’édition moi-même^^

    @JP : je ne savais pas qu’ils faisaient des figurines de ces personnages. C’est surement plus populaire en Chine qu’ici^^ ça a l’air joli pour la petite taille.

    @Tornado : Je ne connaissais pas cette anecdote sur les albums de Tintin avec une surcharge de vignettes. ça fait un moment que je n’ai pas ouvert ceux que tu mentionnes.

    @Présence : Ah non i briganti, c’est bien « les brigands » en français. Mais Metal Hurlant a publié une partie du truc sous le nom les brigands, incomplet. Et la version que j’ai lue pour cet article s’appelle « les partisans »…mais il s’agit de i briganti aussi…histoire de compliquer un peu les choses, on change le titre VF.

    • Présence  

      Merci pour l’explication de texte car je ne connais pas un mot d’italien. 🙂

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