LES ETOILES NE SONT PAS PLUS GRANDES, SIMPLEMENT PLUS BRILLANTES (SUPERMAN SPACE AGE)

Superman, Space Age par Mark Russel et Mike + Laura Allred

Un article de DOOP O’MALLEY

VO : DC Comics

VF /

©DC Comics

SUPERMAN SPACE AGE est une mini-série en 3 volumes d’une cinquantaine de pages chacun, publiée par DC COMICS en 2022. Elle est scénarisée par Mark Russell et dessinée par Mike et Laura Allred. SUPERMAN SPACE AGE est une relecture de la vie de Superman à travers un prisme très simple : Superman comme porteur d’espoir lors des évènements les plus marquants de l’histoire des Etats-Unis. Ce qui place forcément le titre comme un récit très prometteur, en dépit d’une structure parfois confuse !

L’annonce de cette mini-série avait engendré chez moi un fort sentiment de bonheur. Imaginez un peu : l’un de mes dessinateurs préférés, Mike Allred, sur l’un de mes personnages favoris et souvent maltraité dans les médias : Superman. Retrouver Mark Russell au scénario (qui m’avait enthousiasmé sur THE FLINTSTONES, PREZ ou BILLIONNAIRE ISLAND et un peu moins, voire pas du tout convaincu sur NOT ALL ROBOTS et SECOND COMING) n’était pas non plus pour me déplaire, sachant que la sensibilité que l’auteur porte à la majorité de ses histoires pouvait parfaitement convenir à notre homme d’acier préféré.

Un espoir disparaît, un autre le remplace : Clark devient Superman après l’assassinat de JF Kennedy.
©DC Comics

SUPERMAN : HOPE

SUPERMAN SPACE AGE commence plutôt bien puisque si Russell et Allred décident de réaliser une uchronie totalement déconnectée de la continuité DC COMICS, ils la placent tout de même dans le cadre d’une terre parallèle antérieure à CRISIS ON INFINITE EARTHS. Cela permet de faire exactement tout ce qu’ils veulent tout en restant dans le cadre. Et surtout d’annoncer la couleur dès les premières pages et une rencontre entre un tout jeune Clark Kent arrivé à Métropolis et un Pariah sorti de la maxie-série de Wolfman et Perez : le monde dans lequel ce Superman évolue se voit quoi qu’il arrive condamné à disparaitre. Ce qui représente pour notre héros le défi ultime. Empêcher un évènement inéluctable.

Tout au long du livre, Russell et Allred définissent leur personnage comme un symbole d’espoir. Ce n’est pas nouveau. De nombreux auteurs classiques comme Alex Ross, Mark Waid, Joe Kelly et Grant Morrison considèrent en effet que l’espoir et la lumière constituent la matrice originelle du personnage, à contrario des pseudo incartades grim and gritty d’un Zack Snyder de sinistre mémoire. D’ailleurs, à tous ceux qui prétendraient que Superman est un personnage sombre et que ça existe dans les comics, je n’ai pas souvenir d’un récit de ce type dans la continuité réelle. Certes nous avons les récits INJUSTICE où Superman devient un tyran, mais c’est avant tout adapté d’un jeu vidéo. Les autres, du plus que médiocre RED SON au récit SUPERMAN DARK SIDE, ne sont que des ELSEWORLDS (donc des histoires imaginaires) ou des synopsis de dessins animés. La seule fois où Superman se permet d’être un peu plus sombre, dans l’incontournable ACTION COMICS #775, c’est justement pour montrer qu’il n’a pas choisi cette voie.

Un paria en rencontre un autre ! Et fait le lien avec les évènements de Crisis On Infinite Earths
©DC Comics

Et effectivement, Allred et Russel se concentrent sur l’aspect humain de Superman avant tout. Superman c’est Clark Kent, ce dieu qui n’a qu’un seul désir : être le plus humain de tous.
Plusieurs éléments du récit mettent en évidence cet aspect : que ce soit les conseils prodigués à son fils par Jonathan Kent ou encore les interminables discussions entre le héros et Lois Lane qui rappellent le SUPERMAN de Richard Donner. Lois ne comprend pas pourquoi il sauve les chatons d’un arbre alors qu’il pourrait éviter les guerres. Et c’est justement, par le symbole qu’il représente que cette version de Superman doit se concentrer sur l’humain s’il souhaite améliorer le monde.  Ce qu’il ne se prive pas de faire.

Superman dans ce récit cherche sa place dans l’humanité et il n’a qu’un seul moyen pour le faire : dépasser les attentes de son père. Alors qu’il est occupé à ramasser des épis de mais dans le champ de ses parents, c’est un évènement important qui va le décider à se révéler au monde contre l’avis de ses parents : l’assassinat de John F. Kennedy ! La trame de l’espoir qui renaît est exploitée sans aucune ambigüité. Mais tout le but du livre est de savoir si cette volonté sera suffisante pour permettre au héros d’empêcher la fin tragique de son univers.

Si le thème de l’espoir n’était pas assez évident, les deux auteurs décident d’en rajouter une couche en utilisant toutes les oppositions possibles que leur permet le bestiaire DC. Et ils choisissent le moins original de tous : BATMAN ! L’opposition entre les deux personnages a fait l’objet de nombreux récits, souvent très réussis. On rappellera pour l’exemple le WORLD’S FINEST de Dave Gibbons et Steve Rude ou encore le DARK KNIGHT RETURNS de Frank Miller. La différence d’idéal entre les deux personnages prend corps dans SUPERMAN SPACE AGE à travers le dilemme du tramway.

Le désarmement nucléaire réglé en quelques minutes
©DC Comics

Il s’agit d’une expérience de pensée impliquant un dilemme moral (on a retrouvé ce principe dans le très bonne série THE GOOD PLACE). Imaginez que vous êtes un conducteur de tramway hors de contrôle ! Devant vous, cinq individus sont attachés sur les rails. Vous avez toutefois la possibilité de changer de voie sur laquelle il n’y a qu’un seul homme qui travaille dessus. Que faites-vous ? Sacrifiez vous une vie pour cinq autres ? La réponse est bien évidemment différente selon que vous vous appelez Batman ou Superman. Mais elle n’évoluera pas tout au long du récit.

Car SUPERMAN SPACE AGE se déroule en temps réel. C’est-à-dire que les héros vieillissent au fil des évènements. Cela rappelle le principe de SPIDER-MAN L’HISTOIRE D’UNE VIE, où Peter Parker vieillissait au fil des décennies ou son clone FANTASTIC FOUR L’HISTOIRE D’UNE VIE scénarisé par … Mark Russell. Le principe est le même ici. On voit donc se dérouler sous nos yeux une toute autre histoire des Etats-Unis, influencée par l’apparition de Superman. Et cela commence par un désarmement nucléaire total. Ce qui n’empêchera pas non plus notre héros de modifier l’histoire des comics DC. On assiste à la création de la Justice League puis à l’évolution de ses personnages principaux à travers les décennies. Batman est, de fait, très différent. Lex Luthor est lui aussi à l’opposé du méchant savant fou. Il s’agit plutôt d’un homme d’affaires prêt à tout pour gagner de l’argent, même au pire. C’est un aspect que l’on retrouvait aussi dans le film de Donner. Mais à trop vouloir en faire, Russell se perd un peu dans sa structure.

Superman mis à mal par une Lois Lane qui le questionne sur la pertinence de son existence
©DC Comics

L’idée de départ et l’enjeu principal du récit sont clairs : comment le symbole de l’espoir doit réagir lorsque la terre est promise à une mort certaine. Mais en voulant donner plus de corps et de consistance à son récit, parfois on ne comprend pas trop où le scénariste veut en venir. L’idée d’opposer Superman et Batman, par exemple, ralentit à mon sens plus le récit que ce qu’elle n’apporte de pertinence ou d’éclairage singulier. C’est le côté négatif des histoires de Mark Russell en général : tout est sociétal, tout est politique. Ce qui est vrai ! Et cela fonctionne parfaitement dans des comics dont c’est le but premier (FLINTSTONES, BILLIONNAIRE ISLAND).

Le souci, c’est qu’à force de vouloir illustrer tel ou tel aspect de la société dans cette histoire de Superman, le scénariste ouvre trop de pistes et perd un peu en cohérence. Pour être clair, soit il aurait fallu y aller à fond mais ce n’était plus une histoire de Superman, soit il aurait fallu enlever quelques passages, notamment sur le Watergate et Batman et réaliser un récit d’une soixantaine de pages.

De la même manière, son traitement de la Justice League s’éparpille un peu, notamment autour du personnage de Flash, assez étrange. Bizarre aussi qu’à aucun moment la course à l’espace ne soit un aspect secondaire du comic-book. Et c’est bien dommage. Disons que le trajet de l’histoire n’est pas très délimité, et cela pourra gêner les lecteurs, qui se demanderont souvent s’il s’agit d’une histoire centrée autour de Superman ou bien du DC Universe, un peu comme le NEW FRONTIER de Darwyn Cooke. Et c’est dommage parce que cela emmène le lecteur vers un autre chemin alors que la conclusion est parfaite ! Car le gros point positif de ce SUPERMAN SPACE AGE, c’est avant tout sa conclusion, qui revient bien au point de départ tout en se refusant un deus ex machina. C’est vraiment très joli et tout à fait représentatif de ce que l’on pouvait attendre d’un héros tel que Superman.

La Justice League explose littéralement sous le crayon d’un Mike Allred très en forme.
©DC Comics

Certes, certains aspects du récit pourront paraître un peu bizarres, mais comme Mike Allred est aux dessins, cela passe sans difficulté !
En effet, le truc en plus d’Allred, sa particularité, c’est de pouvoir associer à des dessins assez clairs des idées totalement bizarres et farfelues, donnant toujours un aspect étrange et décalé à ce qu’il raconte. Et de fait, c’est ici le meilleur choix possible pour le récit, qui se situe en plus dans les années 60,70 et 80. C’est-à-dire sa période préférée, comme il avait pu nous le montrer dans son livre sur David Bowie. Certaines idées sont d’ailleurs tellement bizarres qu’on se demande si l’artiste lui-même n’est pas parfois intervenu dans le récit pour rajouter son petit grain de sel. Comme le Batman rétro dont il avait déjà dessiné les aventures dans BATMAN 66. La finesse de son trait permet de donner à Superman la noblesse décrite par son scénariste.

Sans être totalement réussie, la mini-série SUPERMAN SPACE AGE nous propose une vision respectueuse du personnage de Superman tout en initiant une réflexion sur sa place dans l’histoire imaginaire des Etats-Unis. Le message véhiculé par Russel et Allred aurait toutefois pu être un peu plus cadré en raccourcissant l’intrigue, qui part parfois dans des directions inattendues et très éloignées du personnage. Cela reste quand-même une mini-série très conseillée, où les fans de Mark Russell et de Mike Allred retrouveront les points forts de leurs artistes préférés. Ce qui est, de fait, mon cas ! On espère une prochaine publication en français !  

La BO du jour :

24 comments

  • JB  

    Merci pour cette découverte !
    Je préfère Allred sur ses propres histoires (je n’étais pas fan de son X-Force / X-Static sur du Milligan), donc à voir.
    Un Superman sur plusieurs décennies : l’idée me rappelle pas mal les séries Generations de Byrne (pas une ref dans mon esprit)
    Je reste sceptique sur l’idée d’un désarmement nucléaire comme garant de la sécurité dans le monde entre les années 60 et 80. Sans menaces d’annihilation réciproque, la Guerre Froide serait peut-être devenu un conflit direct.
    Le gros point positif de ce récit, je trouve, c’est de mettre l’humanisme de Superman au cœur du récit, à l’opposé du contresens du Superman DCEU, surtout dans cette histoire qui pourrait facilement se prêter au cynisme et au nihilisme.
    Pour avoir parcouru le récit, c’est vrai que l’histoire de Batman devient très envahissante. Une critique du capitalisme irréfréné via les récits autour de Waynetech ? Intéressant comme thème à part entière, mais pas spécialement pertinent ici, effectivement.

    • zen arcade  

      Je reste sceptique sur l’idée d’un désarmement nucléaire comme garant de la sécurité dans le monde entre les années 60 et 80. Sans menaces d’annihilation réciproque, la Guerre Froide serait peut-être devenu un conflit direct.

      Ben, il me semble que ce que dit Doop, c’est que l’influence de Superman dans le monde décrit par la bd permet ce désarmement nucléaire.
      Ca ne s’oppose donc pas du tout à ce que tu écris à propos de notre monde.

      Bon ceci dit, cette min est dans ma pile de choses à lire depuis un bon bout de temps et faudra que je m’y mette un jour.
      Je le sentais bien mais maintenant que je vois que Doop a beaucoup aimé, j’ai un peu peur. 🙂 🙂 🙂

  • Nikolavitch  

    Ah, passé à côté de ça, moi. faut que je me penche dessus !

  • Tornado  

    Ah ! Voilà qui est quand même tentant ! Une histoire sur Superman auto-contenue qui sort du cadre de la continuité, c’est bien tout ce que je recherche aujourd’hui. Illustrée par Mike Alred ? Raaaah lovely !
    Par contre, la tiédeur du rédacteur sur la qualité du récit et le fait que le concept retenu (relecture de la vie du héros à travers l’histoire des USA) sente salement le réchauffé (j’en profite pour répéter que j’ai trouvé SPIDER-MAN L’HISTOIRE D’UNE VIE d’une nullité abyssale), calme un peu mes ardeurs…
    Et puis je ne lis toujours pas la VO… 🙃

    La BO : Je suis désolé mais pour une fois je vais faire mon puriste : Je n’ai strictement jamais compris l’intérêt de reprendre un titre emblématique de quelque genre de musique que ce soit si c’est pour en livrer une réinterprétation consensuelle comme ça.

    • zen arcade  

      « Je n’ai strictement jamais compris l’intérêt de reprendre un titre emblématique de quelque genre de musique que ce soit si c’est pour en livrer une réinterprétation consensuelle comme ça. »

      C’est pour faire couler les robinets d’eau tiède.

  • Fletcher Arrowsmith  

    La BO, faisant parti d’une BOF est surtout à remettre dans le contexte. Elle accompagne superbement le film PLEASANTVILLE, et renvoie en effet à une époque année 60 mais aussi à cet idée d’univers-universalité portée par Superman.

    J’avoue que te mon côté, cette interprétation est totalement indissociable du film (parmi mes préférés).

    • zen arcade  

      C’est pas parce que c’est pour un film que Fiona Apple doit se sentir obligée de nous infliger une reprise aussi insipide.
      Bon sinon, jamais entendu parler de ce film.

      • Doop O'Malley  

        oui, pleasantville , les années 60 et j’aime Fiona Apple. Autre référence : le titre est une citation de Sally Ride, première américaine à être allée dans l’espace !

  • Fletcher Arrowsmith  

    Salut Doop.

    Chouette article. Je pense que je pourrais me laisser convaincre si je tombe dessus en occasion. Maintenant Russell fait du Russell en s’auto recyclant. Le côté politique me plait assez et n’est pas si courant dans les comics par les temps qui courent. Mais encore du Batman et pas certains qu’en fait cela soit si extraordinaire.

    En fait je crois que je n’arrive plus à m’enthousiasmer pour une énième vision/version de Superman ou autre figures super héroïque tellement rincé. Ou alors il faut que cela soit d’un niveau stratosphérique ou plus qu’original. Sympa ne me suffit plus.

    Comme Tornado j’étais resté sur ma faim sur SPIDER-MAN L’HISTOIRE D’UNE VIE : sympathique mais je n’ai pas compris les louanges dessus. L’idée est bonne, pas l’exécution, mièvre et facile.

    • zen arcade  

      « Comme Tornado j’étais resté sur ma faim sur SPIDER-MAN L’HISTOIRE D’UNE VIE : sympathique mais je n’ai pas compris les louanges dessus. L’idée est bonne, pas l’exécution, mièvre et facile. »

      Zdarsky – Bagley, franchement, t’attendais quoi ?

      • Fletcher Arrowsmith  

        Rien surtout de la part de Zdarsky Et Bagley … n’a plus la fraicheur d’antan et n’est pas le style d’artiste qui aurait du être rattacher à tel projet.

        Non, le bouche à oreille. J’y ai cru naivement

        • zen arcade  

          Par contre, le Fantastic Four : life story de Russell et Izaakse, j’ai trouvé ça vraiment très très bien.
          Je sais que beaucoup n’ont pas du tout aimé (notamment sur Buzz) mais moi j’ai beaucoup aimé.

          • Doop O'Malley  

            Je n’ai pas aimé du tout l’histoire d’une vie. Ni le FF !

  • Jyrille  

    Merci pour la présentation et la découverte Doop ! Bon je ne pense pas me pencher dessus (pas assez marquant ou alors moi aussi j’en ai un peu marre des variations alors que finalement, je m’y connais très peu en supers) mais ça peut être pas mal en effet. Un peu long non, 150 planches ?

    Je précise également que je suis loin de connaître tous les comics auxquels tu fais référence. Jamais entendu parler de Pariah. Par contre, oui, j’aime pas Zack Snyder non plus.

    Je rejoins un peu JB dans son questionnement sur le désarmement. C’est assez vertigineux.

    De Allred, je n’ai rien lu à part un numéro de WOLVENRINE AND THE X-MEN centré sur le personnage de Doop, justement. Un très bon numéro d’ailleurs. Mais je ne suis pas certain d’être fan de ce trait, je devrais tenter autre chose mais je deviens frileux. Va vraiment falloir que je finisse par m’inscrire dans une médiathèque.

    J’ai bien aimé PREZ, vraiment un super truc, dommage que ce soit arrêté en plein milieu. C’est plus que rageant. J’ai NEW FRONTIER dans ma PAL. Par contre je ne comprends pas trop ta remarque sur les dessins animés : tu considères que ce n’est pas forcément de qualité ?

    La BO : j’aime beaucoup Fiona Apple même si je ne connais pas bien tout d’elle (je vous conseille ses deux derniers albums si vous ne les avez pas tentés, « The Idler Wheel Is Wiser Than the Driver of the Screw and Whipping Cords Will Serve You More Than Ropes Will Ever Do » qui date de 2012 et « Fetch the Bolt Cutters » qui date de 2020 (dont le titre est tiré d’un dialogue de la série THE FALL avec Gillian Anderson). Je connaissais cette reprise mais elle est en effet peu intéressante. La version de Bowie non plus n’est pas géniale. En fait la chanson a plusieurs versions et n’a jamais été finalisée telle que Lennon la voulait. Pour ma part et de celles que je connais, ma version préférée est celle sur le Past Masters Volume Two. Par contre cela fait très longtemps que je veux voir PLEASANTVILLE et je n’y arrive toujours pas 🙁

  • Fletcher Arrowsmith  

    Ah et c’était cool en effet THE GOOD PLACE (Veronica Mars for ever !!!!).

    PREZ : trop court en effet et frustrant du coup. Je crois que j’ai mis les numéros dans ma pile à vendre.

    Par contre pour celle de Bowie, il la joue avec Lennon il me semble.

    • Jyrille  

      En effet pour le Bowie. Mais ça ne change rien 😀

      • zen arcade  

        Bon sinon, on peut aussi écouter la version de Rufus Wainwright, un peu plus flamboyante et largement plus réussie que la version pour ado neurasthénique de Fiona Apple.
        Sinon, y a aussi l’abominable cover des lamentables Evanescence. Un sommet de mauvais goût. Je préfère encore la cover ridicule des Scorpions à cette horreur..

        • Jyrille  

          Je ne connais pas ces versions et je suis pas certain de vouloir essayer mais merci !

          • Doop O'Malley  

            Mais je suis un ado neurasthénique !

  • Bruce lit  

    Impossible pour le fan des Allred que je suis de passer à côté de cet album. Je l’attends donc de pied ferme en VF. Merci pour cette découverte.
    Tu nous en dit plus sur THE GOOD PLACE ?.

    • Doop O'Malley  

      Okay ! Article en préparation dès que j’aurai passé le cap des DD et de irrede/rruptible de Waid

  • Présence  

    L’annonce de cette mini-série avait engendré chez moi un fort sentiment de bonheur : tout pareil, aussi c’est un vrai plaisir que de découvrir un article à ce sujet.

    Russell et Allred définissent leur personnage comme un symbole d’espoir […] Superman c’est Clark Kent, ce dieu qui n’a qu’un seul désir : être le plus humain de tous. – Très belle synthèse de l’essence du personnage.

    World finest : il y a même un article sur le présent site.

    brucetringale.com/intemporel-pour-tous-les-ages/

    Je ne connaissais par le dilemme du tramway : merci pour cette découverte qui s’avère beaucoup plus complexe que je ne pensais.

    fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_tramway

    En effet, le truc en plus d’Allred, sa particularité, c’est de pouvoir associer à des dessins assez clairs des idées totalement bizarres et farfelues : très belle formulation de l’art de ce dessinateur.

    Voilà une chronique qui donne une grande envie de lecture, merci.

    • Doop O'Malley  

      Merci à toi

      • Jyrille  

        Vous ne trouvez pas que le dessin de Gabriel Rodriguez (Locke and Key) pourrait aussi être qualifié de la sorte ?

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