Obligation (Axis)

Bullshit Detector : Avengers & X-Men – Axis par Rick Remender et Collectif

Un article de  : PRÉSENCE

VO : Marvel Panini

VF : Panini 

1ère publication le 05/07/15- MAJ le 27/03/22

Incroyable ! Un crossover sasn Wolverine

Incroyable ! Un crossover sasn Wolverine © Marvel Comics

Ce tome constitue l’aboutissement de l’intrigue concernant le Red Skull, commencée dans le tome 1 de la série Uncanny Avengers, à savoir The red Shadow. Il contient des Spoilers.

Il comprend les épisodes 1 à 9, initialement parus en 2014, tous écrits par Rick Remender. Les épisodes 1, 2 et 7 sont dessinés et encrés par Adam Kubert. Les épisodes 3, 4 et 8 sont dessinés par Leinil Francis Yu, et encrés par Gerry Alanguilan (avec l’aide de Yu et de Jason Paz).

Les épisodes 5 & 6 sont dessinés par Terry Dodson et encrés par Rachel Dodson.  Enfin l’épisode 9 est dessiné par Jim Cheung, avec l’aide de Leinil Francis Yu et Adam Kubert. Il est encré par Mark Morales, Dave Meikis, Guillermo Ortega, Mark Roslan, Rachel Dodson, Jim Cheung, Leinil Francis Yu, et Adam Kubert.

Red Onslaught avec des tentacules comme Cthulhu, c'est logique

Red Onslaught avec des tentacules comme Cthulhu, c’est logique © Marvel Comics

Red Skull est de retour en pleine forme, car il possède en plus une partie des pouvoirs du défunt Charles Xavier. Cela lui permet de diffuser une onde de haine à l’échelle de la planète. Fort heureusement plusieurs superhéros sont encore capables de résister : Thor, Vision, Captain America (version Sam Wilson), Iron Man, Hawkeye (Clint Barton), Magneto, Scarlet Witch, Rogue, Havok, Cyclops, Colossus, Storm, Nightcrawler, Invisible Woman, et encore quelques autres (surprise).

Il s’avère que c’est assez compliqué de trouver une parade efficace et durable aux ondes négatives émises par ce Red Skull augmenté (il se fait appeler Red Onslaught), mais en plus la solution a des conséquences inattendues sur plusieurs personnages.

Depuis le début des années 2010, l’éditeur Marvel a accéléré le rythme de ses événements et de ses crossovers, passant à un crossover minimum par an, plus quelques événements spécifiques à des séries. Après Brian Michael Bendis (Siege), Matt Fraction (Fear Itself), le collectif  pour Avengers vs. X-Men, Jason Aaron (Original Sin), c’est au tour de Rick Remender de s’y coller.

Ce scénariste part avec un avantage sur les autres : cet événement constitue l’aboutissement naturel de l’intrigue de la série dont il est le maître d’œuvre depuis le départ. Deuxième avantage : il choisit à peu près librement les personnages avec lesquels il joue, à commencer par l’équipe des Uncanny Avengers (sans même devoir intégrer les All new X-Men ), et même débarrassé de Wolverine (mort à l’époque d’Axis).

Une bien belle collection ...

Une bien belle collection … © Marvel Comics

Pourtant l’œil du lecteur aguerri est tout de suite attiré par le nombre de dessinateurs ayant participé au projet, et pire encore par le nombre d’encreurs. Certes les cadences de parution imposées par l’éditeur induisent qu’il vaut mieux plusieurs artistes, qu’un seul qui soit obligé de tout bâcler pour tenir les délais. Mais quand même, Jim Cheung dessinateur de luxe depuis Young Avengers n’arrive même pas à terminer un seul épisode c’est dire si le projet a été réalisé dans un temps très contraint.

Effectivement la prestation d’Adam Kubert ronronne du début jusqu’à la fin. C’est du travail de professionnel avec des dessins dynamiques. Mais c’est aussi des visages plus esquissés que peaufinés, des astuces graphiques de tous les instants pour éviter de dessiner les arrières-plans, et des postures de superhéros très plan-plan, sans originalité.

Adam Kubert en mode décontracté

Adam Kubert en mode décontracté © Marvel Comics

Le lecteur se dit que ça va décoller avec Leinil Francis Yu. Comme à son habitude, ce dernier alourdit un peu son encrage pour conférer plus de sérieux aux personnages, pour augmenter la tension dramatique. Il se donne un peu plus de mal que Kubert pour les décors, mais pas beaucoup plus. Ça manque encore d’entrain.

Le lecteur passe alors aux 2 épisodes des époux Dodson, déjà beaucoup plus jolis. Il retrouve ces formes un peu fluides, très agréables à l’œil et des postures superhéroïques plus posées, plus convaincantes, plus en adéquation avec les conventions du genre. Scarlet Witch retrouve sa superbe et son mystère, elle est magnifique de bout en bout. Janet van Dyne est également remarquable.

Terry Dodson et les superhéroïnes : une longue histoire d'amour axis

Terry Dodson et les superhéroïnes : une longue histoire d’amour  © Marvel Comics

On repasse par un épisode de Kubert, toujours aussi professionnel et un peu moins pressé. Ses dessins ont gagné en intensité, ses personnages sont plus présents et agressifs. Leinil Francis Yu semble également un peu moins pressé, et ses images ont retrouvé un peu de mordant.

C’est déjà le dernier épisode, dessiné par le très esthétique Jim Cheung, avec des compositions de page impeccables et un rythme visuel entraînant. Malheureusement le changement incessant d’encreur toutes les 2 pages produit un effet déstabilisant quand on passe d’un encreur utilisant des traits fins et précis, à un autre préférant les traits un peu gras (qui ne conviennent pas très bien aux dessins méticuleux et précis de Cheung).

Jim Cheung, toujours aussi ouvragé quand il s'encre lui-même

Jim Cheung, toujours aussi ouvragé quand il s’encre lui-même © Marvel Comics

La qualité visuelle d’Axis n’est pas à la hauteur de ce que le lecteur aurait pu attendre d’un événement prestigieux destiné à introduire des changements significatifs dans l’univers partagé Marvel, et à conclure l’une des intrigues majeures de la série « Uncanny Avengers ». Il se lasse même assez rapidement de voir Red Onslaught se tenir bien campé sur ses 2 jambes écartées, sans bouger pendant 3 épisodes. Il reste l’histoire elle-même dans laquelle le lecteur de la série « Uncanny Avengers » fonde de grands espoirs au vu de la qualité de ladite série.

Pour commencer Red Onslaught diffuse des ondes de haine qui font penser à un vieil ennemi des Fantastic Four : Psycho Man, un supercriminel du microvers. Le lecteur passe le temps en regardant Ahab lancer quelques-uns de ses harpons, mais même en connaissant le personnage cela reste d’un intérêt limité.


– ATTENTION – La suite révèle un point essentiel de l’intrigue.

Fort heureusement le récit ne se limite pas à cette confrontation entre Red Onslaught et les superhéros, et c’est un plaisir que de laisser ce combat derrière et de passer à autre chose. La suite repose sur une idée usée jusqu’à la corde et donne son titre à l’histoire.

Qu'a-t-il bien pu se passer pour qu'ils se battent ?

Qu’a-t-il bien pu se passer pour qu’ils se battent ? © Marvel Comics

L’intervention de plusieurs superhéros fait évoluer Red Onslaught autour d’un axe, ce qui provoque une inversion de quelques superhéros en supercriminels, et inversement. A priori, ça peut être rigolo, et effectivement il y a une scène bien menée dans laquelle Spider-Man découvre Carnage (pourtant pas un tendre) utiliser ses pouvoirs de manière altruiste pour sauver des innocents.

Mais rapidement ce concept trouve sa limite logique. Dans « Uncanny X-Men« , Rick Remender s’est ingénié, avec succès, à montrer la complexité de ses personnages, leur difficulté à conserver des idéaux dans un monde complexe où tout est critiquable. Du coup, ce renversement d’orientation morale prend 2 formes.

Une nouvelle équipe : Carnage + Spider-Man

Une nouvelle équipe : Carnage + Spider-Man © Marvel Comics

Dans la première, des individus foncièrement bons se retrouvent dans le camp des méchants, mais le scénariste ne peut pas trop les salir (il faut qu’ils puissent en sortir la tête haute pour revenir dans leur série mensuelle, sans avoir tué personne), donc rien de grave. De la même manière certains supercriminels passent dans le camp des gentils, ce qui a pour effet indésirable de faire ressortir leur personnalité unidimensionnelle.

En effet ils ne disposent pas plus de motivations crédibles, qu’ils soient dans un camp ou l’autre. Il s’agit juste de méchants, ou de bons parce que ça tombe comme ça.

Pire encore, l’effet sur les personnages de la deuxième catégorie est presqu’invisible. Plusieurs scénaristes ont déployé des efforts considérables pour sortir des personnages de la dichotomie simpliste bien/mal et en faire des individus complexes, avec des motivations et des objectifs discutables. Les 2 plus représentatifs dans cette histoire sont Magneto et Cyclops. Du coup l’effet de l’inversion sur eux est difficilement quantifiable, presque pas significative, imperceptible en fait, faisant à nouveau ressortir l’inanité de ce concept.

Obligé de transformer l’issue de cette intrigue sur le Red Skull en « événement » à l’échelle de la Terre 616, Rick Remender est contraint d’employer des solutions à l’emporte-pièce dénuées de toute finesse. Son explication de l’absence des autres superhéros, ou de l’utilisation des fichiers secrets présents dans la mémoire de Tony Stark fait d’abord sourire, puis consterne le lecteur devant ces pirouettes logiques pathétiques.

Même mort, Wolverine réussit quand même à faire une apparition

Même mort, Wolverine réussit quand même à faire une apparition © Marvel Comics

Axis prouve une fois encore que l’exercice du crossover se marie mal avec la continuité, et avec des délais contraints. Ici les dessinateurs talentueux assignés au projet font de leur mieux dans le temps imparti, mais sans réussir à s’impliquer complètement dans une histoire où il ne réalise qu’une partie (un tiers pour 2 d’entre eux). La partie graphique présente un résultat compétent, mais sans âme (à l’exception des épisodes réalisés par les ).

Axis prouve aussi que ce genre de crossover nécessite une forme de narration que peu de scénaristes maitrisent. À plusieurs reprises, il apparaît que Rick Remender n’arrive pas à trouver un rythme qui allie action, révélations, personnages, avancée de l’intrigue, et obligations éditoriales (en particulier le choix des personnages qui restent inversés à l’issue du récit).

Malgré quelques bons moments d’interaction entre les personnages (la relation entre Wanda Maximoff et Rogue, ou les réparties de Tony Stark), ce récit se lit comme une obligation, pour le scénariste, les artistes, et le lecteur.

Le meilleur moment : la couverture de Skottie Young axis_11

Le meilleur moment : la couverture de Skottie Young © Marvel Comics

25 comments

  • JP Nguyen  

    J’en déduis donc que le charme d’Axis n’a pas agi sur Présence…
    Rien d’étonnant… Je me suis arrêté à Siege. Quand je vois la succession d’events depuis, je ne regrette pas.
    On dirait qu’écrire le crossover de l’année est devenu la punition des scénaristes-stars de Marvel.

    • Bruce lit  

      Teaser :
      « Spécial 500″ Épilogue
      Cette semaine passée sous le signe du crossover ne pouvait s’achever sans aborder le dernier en date de la maison des idées foireuses. Axis…ou comment des dessinateurs renommés, et une intrigue passionnante sont mises à mort par la politique obsessionnelle de Marvel pour l’échangisme. Un constat navrant édifié par Présence !  »
      LA BO du jour : Hé mon coco ! Ouais ! Et si on refaisait Age of Apocalypse, et tous les gentils deviennent méchants, hein ? Wow Dude, cool ! Et le lecteur même indulgent comme Présence, perd la foi, peu à peu https://www.youtube.com/watch?v=gZfC9139G3M

      Voilà ! Je suis furieux ! Parce que ce run de Remender je l’adore, qu’il est d’une rare intelligence et que Marvel me gonfle. Je me suis assez exprimé là dessus hier, je vais pas en rajouter une couche. Si je devais faire une autre compraiaosn, ces events me font penser à une fête entre amis intime qui commence bien jusqu’au moment où le gros relou ramène ses bières et ses copains qui viennent tout saccager….
      Voici donc une énième resucée d’Age of Apocalypse, House of M, Civil War où nos amis se battent entre eux….. C’est lamentable et ressemble en bien des points à la saga Onslaught originale : Une intrigue taillée patiemment par Lobdell qui DOIT forcément se régler avec ses maudits Avengers….. Rien que de voir toujours les mêmes Iron MAn, Thor, Deadpool j’en ai la nausée. Et ce maudit Luke Cage aussi….
      Et Onslaught avec des tentacules….mon Dieu…Je n’y comprends rien, cet Axel Alonso, il était plutôt bon chez Vertigo non ? CA doit se vendre cette bouse, on se sent aussi impuissant que pour une mise à jour Windows…. C’est inévitable et l’on y peut rien…..Et le cinéma prend la même direction : Batman vs Superman, Civil War pour les Vengeurs, Spider MAn rebooté….. Les pires travers des comics qui avaient jusque là échappé à la simplification des adaptations ciné font leurs apparitions. Racoleur, vulgaire, idiot et en ce qui me concerne, dissuasif….
      TOn article me fait penser que tu aurais été plus indulgent si les dessinateurs auraient été à la hauteur…..

  • Présence  

    @JP Nguyen – Écrire un crossover doit effectivement faire partie des obligations contractuelles qui lient certains scénaristes à Marvel. L’éditeur a mis en place une mécanique de crossovers complétés par des « Événements » et il faut bien alimenter cette mécanique. Avant Secret Wars 2015, le process industriel était bien calé. Les responsables éditoriaux sous l’égide d’Axel Alonso avaient désigné des scénaristes comme architectes, c’est-à-dire des scénaristes dont les séries structurent l’évolution général de l’univers partagé Marvel (Bendis, Fraction, Hickman, Remender) et chacun a dû s’acquitter de son crossover.

    Comme il ne reste plus que Bendis et que les premières annonces de Marvel (sur 45 numéros 1 à l’automne) ne font pas apparaître de scénaristes de grande envergure, je me demande quel modèle de production Marvel va pouvoir utiliser.

  • Yuandazhukun  

    Je comprends cette colère, trop de plein de choses dans ces crossovers, avec toujours une fin ou peu importe ce qu’il s’est passé dans l’histoire tout revient « à la normale » c’est ce qui avait fini par me saouler chez Marvel début 90 c’est pour ça que je n’en lis quasi plus (oui je remonte encore plus loin que vous dans mon exaspération). Peut-être cela changera un jour on ne sait jamais…

    • Présence  

      Les crossovers et événements sont l’une des caractéristiques du mode de fonctionnement de Marvel, depuis plusieurs années. Marvel est une entreprise comme les autres, dont la raison d’être est de générer du profit, comme n’importe quelle entreprise capitaliste. Les crossovers font vendre et augmentent le chiffre d’affaires, les chiffres de vente le prouvent.

      Le lecteur sait qu’à tout moment sa série préférée est susceptible de participer à un crossover, obligation imposée de manière artificielle, c’est-à-dire sans considération pour l’intrigue. Tornado qualifie cette pratique de prise en otage de la série, et par là-même du lecteur.

      Le lecteur de superhéros Marvel et DC doit avoir en tête que cette pratique existe, qu’il s’agit d’une contrainte supplémentaire imposée aux scénaristes, qui rejoint celles de la continuité et du respect d’un personnage qui est la propriété intellectuelle de l’éditeur et non du créateur. Pour la plupart des scénaristes, il s’agit d’un obstacle supplémentaire. Quelques uns réussissent à en tirer partie pour nourrir leur intrigue.

  • Yuandazhukun  

    Et merci Présence pour cet article ô combien instructif une nouvelle fois pour moi qui me permet de mieux comprendre les grandes lignes éditoriales de Marvel. Partages-tu le ressenti de Bruce concernant ce « gâchis » de crossovers ?

    • Présence  

      Je partage le ressenti de Bruce, dans le sens où ces histoires ne sont pas très bonnes. Peu de scénaristes savent combiner l’ensemble des contraintes imposées pour les transformer en blockbuster.

      Le défi est déraisonnable : (1) il faut réussir à faire croire à un danger de grande ampleur, tout en sachant que tous les superhéros devront regagner leur série mensuelle en bon état. (2) Il faut inclure les objectifs éditoriaux, par exemple dans Axis transformer quelques héros en criminels et inversement. (3) Il faut que ça pète de partout, avec un danger à l’échelle de la Terre, au minimum. (4) Il faut tenir des délais très courts, défi quasi impossible à relever pour un dessinateur, ou même une équipe de dessinateurs. (4) Il faut que les responsables éditoriaux assurent une coordination titanesque entre toutes les séries, mais aussi entre chaque calendrier de parution mensuelle, pour qu’une révélation d’une série ne se produise pas avant celle de telle autre.

      Parmi les derniers crossovers et événements, il y en a 2 qui m’ont plu : Avengers versus X-Men (un crossover à la coordination impeccable, avec un sens dans la continuité, l’aboutissement d’années d’évolution du positionnement des X-Men), et l’événement Infinity, piloté de main de maître par Jonathan Hickman, et intégré sans ses séries Avengers, sans solution de continuité.

  • Florent  

    La (mini) série Superior Iron Man est bien la seule bonne chose qui sortira de ce xover. Les retcons en revanche… Et le relaunch d’Uncanny Avengers est bien fade.

    Je pense que Marvel à voulu offrir un évent à Remender pour contrebalancer le fait que sa série Uncanny Avengers à été clairement mise de côté en terme de continuité tout au long du run. Il s’y passait des choses extraordinaires, epiques, mais le reste de l’univers marvel l’ignorait. N’oublions pas qu’axis était plus bâclé que Original Sin (mais aussi mauvais): ce dernier à duré plus longtemps, Axis à commencé à peine original sin terminé et était prévu pour être très vite expédié (évent hebdomadaire). Une manière de dire à l’auteur « bon, tu vas nous terminer ta saga, mais pour capitaliser, on va en faire un évent trop long (en terme de numéros) et ultra rentable (mange tes 4numeros par mois à 4 ou 5 dollars).

    Remender ne s’y est pas trompé. Après deux très courts relaunchs d’Uncanny Avengers et Captain America, l’auteur suivra la même voie que Jonathan Hickman après Secret Wars et va se consacrer à ses projets Image.

    • Présence  

      Marvel a voulu offrir un évent à Remender. – Je suis vraiment partagé sur ce point. A la lecture mon impression est que Remender a dû faire rentrer cet événement de force dans son intrigue, c’est pour ça que je parle d’obligation. Mais effectivement, lors de la parution de Uncanny Avengers 2, Alex Alonso avait annonc qu’il s’agissait de la pierre angulaire de Marvel NOW!, alors qu’elle n’a pas été mise en avant, parce que l’intrigue de Remender se suffit à elle-même.

      Le départ chez Image. – C’est certainement l’un des facteurs. On peut en imaginer d’autres : Rick Remender a acquis une notoriété suffisante pour se faire connaître, réussir à vendre ses séries chez d’autres éditeurs, et se constituer un groupe de lecteurs assez nombreux pour que ses séries se vendent suffisamment. Il est possible également qu’il soit arrivé au bout de ce qu’il souhaitait raconter dans ces séries, à la fin de l’histoire qu’il avait imaginée.

      • Bruce lit  

        Voilà le plus triste dans cette histoire : il s’agit finalement d’un jeu de dupes : Marvel presse des auteurs de talent comme des citrons et anéantit leurs histoires par une continuité médiocre ou un scénariste omnipotent médiocre ( Bendis ), les auteurs qui viennent se faire un nom et claquent la porte écoeurés, le lecteur qui attachés à cet univers et ses sensations qui espère échapper à tempête. Si’l n’y avait que les crossovers. Il faut maintenant compter sur les reboots, les résurrections, les effets d’annonces bidons, le pire étant MArvel Now ! Il s’agissait d’offrir aux lecteurs la meilleure équipe artistique possible….C’te blague, comme si c’était un service à rendre…..
        C’est insupportable…. Un peu comme si à la fin du Parrain 2 , alors que le climax au maximum entre Corléone qui assassine son frère, débarquait une armée d’alien contre laquelle les deux mafieux uniraient leurs forces…. Ca vous ferait pas hurler…..

        Je ne sais pas en fait contre qui je suis en colère…Contre MArvel qui méprise son lectorat le plus fidèle….Celui qui investit dans ses productions depuis des années. Ou contre moi-même pour avoir cru que cela changerait…Parce que l’ère Quesada, le début le promettait ! Rendez vous compte, une moitié de décennie sans crossovers, des histoires matures, intelligentes. Honnêtement, actuellement , j’ai honte d’aimer les Super Héros, parce que ce n’est que du super héros; tous les arguments que les détracteurs de comics ont présenté sont là : c’est bête, commercial, vide de contenu et hypocrite.
        Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est comme ça, et que j’y ai rien compris !
        Parce que MArvel a fondé sa légitimité là dessus et ses films aussi : Les super héros, ne sont que le point de départ d’une métaphore sociale voire philosophique. Super pouvoirs implique super problèmes, c’est Stan Lee, qui le disait.

        • Présence  

          Jeu de dupes – Pas tout à fait d’accord, dans le cas particulier d’Hickman et Remender, c’était du gagnant-gagnant. Gagnant pour Marvel qui aura disposé d’histoires sortant du lot, gagnant pour ces 2 créateurs qui ont ainsi pu gagner la notoriété nécessaire pour se créer un lectorat dont un partie les suivra chez Image.

          Brian Michael Bendis – Il gagne bien sa vie en se montrant très bon dans ce qu’il fait, c’est-à-dire vendre des comics et tirer profit (pour le compte de son employeur) de propriétés intellectuelles, en les valorisant. Ce n’est plus une démarche artistique, mais c’est un grand professionnel dans sa partie.

          Marvel NOW! – Voir réponse suivante.

  • Matt  

    Bon eh bien je vois que c’est bien mauvais tout ça.
    En fait j’avais lu cet article de Présence sur Amazon.
    Je crois donc que hélas, je ne tenterai pas Uncanny Avengers à cause de ça. C’est dommage mais ça vaut peut être mieux que de voir l’intrigue finir dans ce bordel.

    Après je ne pense pas qu’il y ait lieu d’être aussi désabusés, les gens.
    Marvel détruit ses concepts et des propos plus philosophiques certes, mais on le voit surtout parce que ça se fait à grande échelle, Marvel étant une grosse maison d’édition publiant plein de séries.
    Mais des auteurs seuls sont capables aussi de foutre en l’air leur propre série. Et c’est pire selon moi. Combien de longues séries de BD franco belges sombrent dans la médiocrité parce qu’elles fonctionnent commercialement et que les auteures tirent sur la corde et refusent de donner une fin jusqu’à tout saccager ? Et là impossible de se dire « je garde quand même le début, à l’époque ou c’était bien » sauf si vous acceptez de garder une histoire qui n’a pas de fin et ne va nulle part.
    Chez Marvel on peut toujours se choper des histoires complètes, des mini séries, en ignorant les grosses bouses. Encore une fois je sors la comparaison avec Star Wars: ce n’est pas parce qu’on n’aime pas les nouveaux films qu’il faut avoir honte d’aimer les vieux.
    Surtout que dans le cas de Marvel, ce sont des auteurs différents. C’est moins triste et plus facile d’ignorer les mauvaises histoires que dans le cas où un auteur saccage son univers tout seul.

    Et si les détracteurs des comics disent que tout est nul à cause de mauvais events, c’est qu’ils ont une vision étriquée de la chose. C’est comme dire que tout le cinéma américain est nul parce qu’il y a de mauvais blockbuster. Les events chez Marvel c’est en effet comme les grosses productions au cinéma. On n’entend parler que de ça, donc ceux qui ne vont au ciné qu’occasionnellement déclarent que tout le cinéma devient à chier parce qu’ils ne cherchent pas à voir de plus petits films. Je ne trouve pas qu’ils ont raison. Leur jugement à l’emporte pièce est un truc que je déteste d’ailleurs.

    Alors oui là, on est visiblement en présence d’une bonne série qui DOIT se finir dans un crossover à chier. C’est regrettable et agaçant, je le comprends. Mais ce n’est pas le cas de toutes les séries, non ? Superior Spider-man, ce n’est pas le cas je crois. Les minié séries Black Widow, le daredevil de Waid, etc. Et là je ne parle que de bonnes séries (et je me cantonne à la période Marvel Now volontairement). Il y en a aussi des plus mauvaises non-liées à un crossover. Il est bon de le mentionner parce qu’après tout…chacun ses gouts et certains peuvent aimer^^

    Bon peut être que je suis fou de garder espoir (enfin…plus ou moins vu que j’en ai assez des reboot quand même) mais je n’ai pas souvent lu des séries qui se finissaient dans un crossover. ça ne me semble pas si fréquent que ça, non ? D’ailleurs ça m’a un peu surpris justement pour Axis. .

  • Présence  

    Marvel NOW! – Comme Matt, je ne suis pas prêt à jeter toute la production comics Marvel à cause des crossovers et autres événements. Effectivement, j’en suis venu à me concentrer sur des créateurs, plutôt que sur des personnages (argument également cité par Matt, celui des créateurs différents). C’est parti pour une petite sélection des séries Marvel NOW! que j’ai appréciés et qui me semblent lisibles.

    Uncanny Avengers : comme le faisait remarquer Bruce, Axis n’est pas la conclusion de l’histoire des jumeaux Apocalypse, mais une sorte d’événement greffé sur la série, pour faire aboutir l’intrigue liée à Red Onslaught. Donc je continue la lecture de cette série, jusqu’au départ de Rick Remender. Du même scénariste, j’ai apprécié son Captain America, même si j’en ai trouvé la qualité plus en dent de scie.

    J’ai suivi les séries Avengers et New Avengers de Jonathan Hickman du début jusqu’à la fin, avec un énorme plaisir de lecture. Evidemment, il me reste à voir si Secret Wars 2015 constitue un crossover de qualité ou non.

    Secret Avengers : 15 épisodes écrits par Ales Kot, avec un seul dessinateur Michael Walsh, un récit complet sans interférence, une aventure rapide, et un scénario ambitieux. Parfait. D’un niveau un peu moindre, mais tout aussi exigeant, Bucky Barnes the Winter Soldier du même scénariste Ales Kot.

    Superior Spider-Man puis Spider-Man de Dan Slott : du bon comics sympathique, pas très ambitieux, mais très divertissant. Du coup j’ai lu et apprécié son Silver Surfer avec Mike Allred.

    Fantastic Four de James Robinson : à nouveau des aventures sans grande prétention, mais du bon comics de superhéros, avec un scénariste soucieux des personnages et de la continuité. Plus anecdotique, mais agréable à lire les Invaders du même James Robinson.

    Ant-Man de Nick Spencer : tout aussi agréable et singulier que sa série sur les Superior Foes of Spider-Man.

    Iron Fist de Kaare Andrews : une saison en 12 épisodes aussi originale qu’indépendante.

    Dans les séries sympathiques et sans prétention, assez indépendantes, je suis prêt à ajouter celle de Black Widow de Nathan Edmonson, ainsi qu’Elektra (plus pour le dessinateur Mike del Mundo que pour le scénariste), et Daredevil de Mark Waid, même s’il ne s’agit pas d’une série Marvel NOW!

    Finalement pour un vieux lecteur biberonné à la continuité Marvel depuis des décennies, le bilan n’est pas si négatif que ça. Marvel a recruté des scénaristes dégourdis et leur a laissé un peu de latitude pour exprimer leur personnalité au travers de séries moins convenues et moins formatées qu’il n’y paraît.

    • Matt  

      Oups pour le Daredevil de Waid, je pensais que c’était du Marvel NOW.
      Merci pour ton petit bilan des séries Marvel NOW. ça me fait envie les Secret Avengers et Winter Soldier dont tu parles. Mais ça n’est pas sorti en VF ça j’imagine ?
      Non pas que je boude la VO…mais toute la VO que j’ai, c’est pour les « vieux » épisodes (années 70-80 massacrée en VF par Genevieve Coulomb)
      ça fait un peu maniaque mais je n’aime pas trop mélanger VF et VO. Je me constitue des « périodes VO » et des « périodes VF » ^^ Et pour les trucs plus récents, je n’ai pas de VO (à l’exception du Ghost Rider de Aaron, que j’ai tendance à oublier que je possède bizarrement…alors que j’ai aimé)

      J’attends la sortie de la fin de la série Black Widow aussi en VF. J’ai eu peur que la série ne soit arrêtée, parce que je pensais qu’il n’y avait que 12 épisodes. Et ce n’est clairement pas fini à la fin du 12eme.

      Ensuite les FF, Ant-man hélas, je n’ai jamais été fan de ces persos.
      Je pourrais bien me laisser tenter aussi par le Iron Fist par contre.

      Je trouve aussi que le bilan n’est pas si horrible, même si le renouveau annoncé par Secret Wars ne m’intéresse pas (retour/recyclage de plein de persos morts grâce à leurs versions alternatives, plusieurs versions d’un même héros, argh overdose bordélique !)
      Mais c’est vrai que lorsqu’un mauvais crossover vient toucher une série qu’on aime, j’imagine que ça doit être bien déplaisant.

      • Présence  

        Je ne lis quasiment de VF, mais il ne me semble pas avoir vu passer les 2 séries d’Ales Kot chez Panini.

        Pour l’après Secret Wars 2015, quelques séries ont l’air alléchantes au vu de leur scénariste.

        – Old man Logan de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino
        – Mighty Thor de Jason Aaron
        – Amazing Spider-Man toujours par Dan Slott
        – Doctor Strange également de Jason Aaron
        – Squadron Supreme, Scarlet Witch, écrits par James Robinson
        – Ant-Man, Captain America, écrits par Nick Spencer
        – Howard the duck, à confirmer après avoir lu les premiers épisodes de Chip Zdarsky avant Secret Wars.

        Et pour finir, la série indispensable : Karnak de Warren Ellis & Gerardo Zaffino.

        • Matt  

          Tiens pourquoi pas une série Dr Strange ? Avec Aaron ça peut être sympa. Et même si je n’aime pas quand la magie vient foutre son nez dans une série aux thématiques plus réalistes (genre Méphisto chez Spidey), j’aime assez le personnage de Strange et je n’ai rien contre les séries purement orientées magie.

          Je pense en fait que je vais surtout laisser passer le gros bazar du crossover, et que je verrai ce qui en sort ensuite. Pour voir si on peut s’attaquer à une série sans être paumé au milieu de tonnes de références ou personnages issus des différents univers fusionnés. Un peu comme Marvel NOW qui est une période à laquelle je ne me suis pas encore trop intéressé (à part pour le série Black Widow)

          Je préfère souvent avoir un peu de retard. Déjà parce que les sorties librairies, c’est pas immédiat et parce qu’on peut prendre du recul.

          • Présence  

            La raison d’une série Doctor Strange est beaucoup plus prosaïque : Marvel Studios a annoncé un film consacré au personnage en 2016, réalisé par Scott Derrickson. Marvel comics a dont estimé qu’il était temps de redonner de la visibilité au personnage, avec sa propre série de comics.

  • Bruce  

    Marvel Now :je n ai pas été très clair. C’est le concept de vanter au lecteur qu’à partir de maintenant on met de bonnes équipes créatives qui me fait doucement sourire…..
    Le jeu de dupe ….On ne m otera pas de l’idée que cette logique du donnant donnant est sinistre et cynique. Il s’agit de tirer profit de l’autre sans authenticité. Tu me rapportés du pognon, je te donne ton quart d’heure de gloire…..Et le lecteur qui trouve que dans ce contexte, ça pourrait être
    moins pire….Pour une fois, tes arguments ne convainquent pas Présence, même si j’en saisis la portée.

  • Présence  

    Comme toi je me souviens de cette déclaration ahurissante d’Axel Alonso : mettre de bonnes équipes créatives sur les séries, comme si c’était une faveur à faire aux lecteurs, et pas un attendu implicite. D’un autre côté, le lecteur sait que tous les créateurs ne sont pas du même niveau et que cette promesse n’est pas tenable.

    Je peux comprendre que la dimension cynique de ce donnant-donnant te choque. Il n’en reste pas moins que Jonathan Hickman et Rick Remender ont choisi de travailler sur ces séries, avec un niveau d’investissement indéniable de leur part. La lecture des séries Avengers et Uncanny Avengers prouvent qu’il s’agit de scénaristes maîtrisant l’univers partagé Marvel dans ses moindres recoins, des lecteurs enthousiastes, avec une . Pour moi, ce haut degré d’implication compense largement l’aspect très matériel des contrats.

  • Présence  

    Je n’ai pas les yeux en face des trous ce matin. La fin de la phrase :

    La lecture des séries Avengers et Uncanny Avengers prouvent […], avec une réelle empathie pour les personnages.

  • Jyrille  

    Je poste juste pour dire qu’encore une fois, le discours de Présence est fantastique, que son analyse pointe du doigt les travers de ce genre de bds. Pour le reste, je ne peux débattre, mais je reste admiratif de vos points de vue et échanges.

    • Présence  

      Merci, tu vas me faire rougir (heureusement que ça ne se voit pas par écran interposé). Je pense que je proposer un article sur la fin des séries Avengers de Jonathan Hickman.

  • Matt  

    Bonsoir
    Je reviens sur cet article.
    Désolé si je pose des questions dans les commentaires, mais pour faire écho à une discussion avec Présence sur un autre article, j’aimerai éclaircir un point.
    Comme je l’ai dit, je me suis lancé dans la lecture de Uncanny Avengers qui malgré de grandes qualités m’a fatigué par le côté « too much ».
    Cela dit, étant donné que je n’aime pas trop m’arrêter en cours de route (il me reste des épisodes à lire), j’aimerais savoir s’il est absolument nécessaire de se taper Axis après Uncanny Avengers. Parce que j’avoue que c’est aussi ça qui me freine. Savoir que ça aboutit dans un truc unanimement reconnu comme naze.
    Certes j’ai saisi que ce cross achève l’intrigue avec Red Skull (et le fameux Onslaught rouge dont on entend parler un peu dans Uncanny Avengers) mais l’intrigue avec Kang et les jumeaux Apocalypse n’est-elle pas terminée à la fin du tome 4 « avenge the earth » ? J’ai lu des commentaires anglais qui semblent dire que c’est la « fin ».

    J’imagine qu’on suppose que Red Skull risque de débarquer plus tard parce qu’il n’a pas été stoppé, mais est-ce que c’est un « plus tard » imminent (genre ça se termine sur un cliffhanger) ou est-ce envisageable de s’arrêter à la fin du tome 4 de Uncanny Avengers en se disant juste « bof, il reviendra bien assez tôt » ? Après tout les méchants s’échappent souvent et promettent souvent de revenir. Ce seul fait ne constitue pas en général un fil rouge qui pousse à tout lire jusqu’à leur retour.

    La lecture de cette série m’a certes un peu fait mal au crâne, mais d’un autre côté ça me semble être la seule série auto-contenue (malgré quelques images ou on voit les All new x-men dans la foule, mais qui tiennent + du clin d’oeil) et donc j’aurais aimé aller au bout des choses. Je n’aime pas juger sans finir une série. Sauf que j’aimerai savoir justement s’il y a une fin. Et éviter de me sentir obligé de foncer sur Axis si vraiment la fin est trop ouverte. Et si je dois foncer sur Axis, j’aimerai être sûr qu’il n’y a pas encore une fin ouverte qui pousse à aller lire…je ne sais quelle autre série à cause d’une imbrication avec Secret Wars, ou les Uncanny X-men etc.

    Un peu comme les Avengers de Hickman, qui sont liés à New Avengers, qui s’imbriquent dans Infinity, puis qui préparent Secret Wars. En gros pas moyen de s’arrêter. Si tel est le cas pour Uncanny, j’arrête les frais tout de suite.
    Merci d’avance pour votre réponse au râleur que je suis^^ (mais qui pour sa défense, n’a plus assez de budget pour tout s’acheter)

  • Présence  

    Bonsoir Matt,

    Je vais essayer de répondre à ta question. De mémoire l’intrigue relative aux jumeaux Apocalypse se termine effectivement dans la série Uncanny Avengers.

    Je reformule mon avis : je déconseille la lecture d’Axis que j’ai trouvé mauvais du début à la fin. Au cours d’Axis, Rick Remender effectue une révélation sur un des membres de l’équipe qui pose les bases pour la série suivante d’Uncanny Avengers qui a duré 5 épisodes, avant de s’arrêter pour cause de Secret Wars 2015. Dune certaine manière cette deuxième série d’Uncanny Avengers te confirme qu’il n’y a pas de fin (d’autant que ces 5 épisodes ne résolvent pas la révélation sur un des membres de l’équipe).

    Il existe un moyen gratuit et légal de savoir ce qui se passe dans Axis sans avoir besoin de le lire : wikipedia.

    https://en.wikipedia.org/wiki/AXIS_(comics)

    • Matt  

      Merci de ta réponse.
      Donc le point de départ de la 2eme série est Axis.
      Sans lire Axis, on peut donc se contenter de la première série. Avec « seulement » un Red Skull en liberté.
      Je crois connaitre déjà cette révélation. Et m’en foutre un peu (enfin disons que c’est usant aussi ces artifices « choc »)
      Après c’est peut être mon côté psycho rigide mais j’aime avoir quelque chose de cohérent en terme de continuité dans ma bibliothèque. Par exemple j’ai gardé secret invasion malgré que ce soit assez mauvais à cause des révélations sur Spider-woman et parce que ça prépare le dark reign.
      C’est pour ça que je demandais si Uncanny Avengers se terminait sur un Cliffhanger ou pas. Oui, je peux lire wikipédia. Mais quelque part, ça m’ennuiera toujours d’avoir un gros « à suivre » dans un bouquin sans avoir la suite.
      Mais bon après si la menace de Red Skull n’est pas imminente à la fin de Uncanny Avengers, je pense pouvoir (et devoir, à te lire) faire l’impasse sur Axis.

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