Réapprendre à vivre (Transparente)

Transparente de Jun Ogimo

Un article de MATTIE BOY

VO : Shûeisha

VF : Kurokawa

Fuir les ténèbres
©Kurokawa / Shûeisha

L’article du jour portera sur le manga TRANSPARENTE, publié chez Kurokawa en 2020.

TRANSPARENTE est un manga en 4 tomes de Jun Ogino. Il raconte l’histoire d’Aya Kinomiya. Aya, tout juste âgée de 9 ans au début du récit, découvre que son père, qu’elle a toujours craint et avec lequel elle n’a jamais partagé de moments privilégiés, est un homme violent qui hurle constamment sur sa mère. Son frère, toujours plongé dans ses lectures ou autres occupations, semble se désintéresser du sort de sa famille. Sa mère n’a pas de travail, elle ne sait pas comment quitter son mari et sans doute qu’elle a peur d’essayer. Aya est seule. Elle se referme comme une huitre. Elle ne peut pas supporter d’envier les filles de son âge qu’elle voit jouer avec leur père. Aya aimerait disparaître de ce monde.

Et curieusement, c’est là qu’elle se découvre un pouvoir. Celui de devenir invisible. Pendant un temps, cela va la détourner de ce qui se passe chez elle. Elle va faire quelques blagues, apprécier d’être en dehors du monde avec personne pour la remarquer.

Aya a maintenant 15 ans. Et son père bat sa mère. Peut-être même que cela fait longtemps mais sans qu’Aya ne l’ait spécialement remarqué. Mais un jour, il la frappe si fort que dans un accès de désespoir, celle-ci menace de se suicider sous les yeux de sa fille. Alors quelques jours après, Aya va utiliser son pouvoir…pour tuer son père.

La violence du foyer
©Kurokawa / Shûeisha

Mais l’histoire n’est pas celle d’une vengeance, ni celle d’une super vigilante qui va partir punir les méchants. C’est l’histoire d’une fille de 15 ans, seule, qui a tué son père. Sur le coup, sa mère est sauvée. Et Aya, qui était trop perdue et triste auparavant pour se focaliser sur les aspects positifs de la vie, va découvrir des gens sympas dans son école. Sa vision du monde va changer un peu. Elle se rend compte qu’elle pourrait avoir une vie plus normale. Mais elle n’a pas encore mesuré la portée de son acte. Et quelque chose d’autre va la rattraper rapidement : sa culpabilité.

Aya va quitter la maison familiale au moment d’entrer au lycée et se prendre une location. Elle va se remettre à vouloir s’isoler des autres, persuadée qu’elle est mauvaise et qu’elle ne mérite pas une vie normale. Son pouvoir ne lui sert plus qu’à mettre de la distance entre elle et les autres, à disparaître lorsqu’elle estime se rapprocher un peu trop de quelqu’un.

Elle va se mettre à regretter son geste, à penser qu’elle aurait pu trouver un autre moyen. Elle a l’intention de se livrer à la police. Elle a peur et hésite encore, mais elle n’a plus rien à perdre. Alors elle va avouer son crime à une camarade de classe.

Tuer le père
©Kurokawa / Shûeisha

L’histoire est en quelque chose le parcours d’une fille triste qui va pouvoir s’ouvrir aux autres, mais sans doute un peu tard. Après un drame qui l’a libérée ainsi que sa famille mais l’a également condamnée à vivre dans la culpabilité. Son pouvoir de devenir invisible n’est finalement qu’une métaphore de sa condition. A la fois une bénédiction et une malédiction. Une chose qui lui a permis d’échapper à un homme cruel, mais qui la maintient isolée du monde.

Le sujet du meurtre du père est intéressant car comme souvent, il n’y a pas de morale simple. Bien sûr, tuer ne devrait jamais être la solution. Il en existe forcément une autre. Mais cette affirmation est aussi une phrase moralisatrice facile à dire, surtout une fois que c’est trop tard. Si Aya n’avait pas tué son père, aurait-elle pu sauver sa mère ? Aurait-elle pu alerter quelqu’un ? Les autorités l’auraient-elles crue ? Le protocole administratif aurait-il été assez rapide pour éloigner le père de la famille ? Le père les aurait-il laissés en paix ou serait-il revenu à la charge ? Ou tout simplement, sa mère serait-elle morte le lendemain ? Comment savoir ?

Se faire des amies
©Kurokawa / Shûeisha

Il est parfaitement normal qu’une fille de 15 ans ait du mal à vivre avec un tel poids sur la conscience. Qu’elle se pose des questions, qu’elle estime avoir commis une erreur, qu’elle se renferme sur elle-même.

Le récit nous propose de suivre les états d’âme d’Aya et l’évolution de son rapport au monde, avec cette métaphore sur sa transparence qu’elle a finalement toujours expérimentée, que ce soit pour fuir les gens normaux et heureux qui lui renvoyaient l’anormalité de sa famille et sa souffrance au visage, ou que ce soit par culpabilité alors qu’elle n’estime plus mériter une vie normale et n’être qu’une source de problèmes pour les autres.

Au-delà de ça, on suit une amitié qui se tisse entre Aya et deux camarades de classe, Kana et Shiori. On devine même qu’avec l’une d’elle, c’est un peu plus que de l’amitié puisque Shiori ne va pas la repousser après qu’elle ait avoué son crime. Au contraire, elle va vouloir la comprendre et l’aider.

S’ouvrir à ses amies
©Kurokawa / Shûeisha

Le manga nous glisse aussi une réflexion assez rarement abordée. Celle de la fuite. La fuite, ce n’est jamais bien. Dans les chansons, dans les propos moralisateurs, il faut lutter, faire face, etc. Mais là on nous dit « et si on en avait besoin ? » « Simplement essayer de vivre normalement, c’est constamment fuir les ténèbres. » ça ne veut pas dire qu’il ne faut jamais faire face non plus, ni refuser ses responsabilités. Le manga entier nous parle de ça, avec une Aya qui veut se livrer, qui refuse de cesser de souffrir, qui n’est plus capable d’apprécier la moindre chose parce qu’elle estime mériter ses souffrances. Mais au travers de cette relation avec Shiori, on nous dit « il y a un temps pour la fuite, et il y a un temps pour faire face. »

C’est d’ailleurs exactement la même réflexion qui est faite aux personnes souffrant de dépression. Leur dire de se bouger, qu’il y a pire que leurs problèmes dans la vie, qu’il faut se battre, ce sont les pires des conseils. Ce sont les paroles de gens bien dans leur peau qui ne font que renvoyer au visage de ces gens leurs difficultés. C’est toujours le culte de la performance et de la force. Ça ne fonctionne pas comme ça. Il y a un temps où il faut s’isoler, fuir, se soigner, comprendre nos limites, pour ensuite revenir en meilleure forme.

Errer sans but en dehors du monde
©Kurokawa

Sans traiter réellement de ça, le manga nous parle d’une fille qui s’automutile alors qu’elle a connu un destin cruel. Elle se pense égoïste alors qu’elle a eu peur pour sa mère, elle est hantée par une personnification de sa culpabilité qui prend la forme de son père, et ne sait plus comment vivre.

On pourrait éventuellement reprocher au manga d’être un peu trop « doux », avec peu de violence dans les réactions des personnages qui apprennent le crime d’Aya. Mais c’est un manga court. En 4 tomes, si on commence à se pencher sur les émotions complexes de toutes les personnes qui ont connu de près ou de loin le père d’Aya, il faudrait 10 tomes.

Le pouvoir de transparence est aussi bien trouvé mais il n’était peut-être pas nécessaire qu’un autre personnage apprenne ce secret. Ç’aurait pu rester un concept métaphorique adressé au lecteur qui nous renseigne sur l’état d’Aya et sa capacité (ou incapacité) à disparaitre au fur et à mesure qu’elle s’ouvre aux autres.

Apprendre à être heureuse
©Kurokawa / Shûeisha

C’est vrai aussi qu’au premier abord le manga peut donner l’impression d’être un « truc de filles » avec toutes ces écolières qui deviennent copines, et l’emphase très importante sur les émotions, l’amitié, les multiples activités « banales » qu’Aya partage avec ses deux camarades (composer une chanson, partager des repas, dormir chez l’une ou l’autre, etc.) Mais le sujet de fond de la détresse d’un enfant traumatisé par des violences conjugales et les répercussions sur sa vie à long terme est en réalité très sombre. Certes les filles ont aussi leurs petits soucis d’ado, mais le malaise d’Aya est bien plus profond et ces activités banales qu’on prend pour acquises, elles ne le sont pas pour elle.

La BD sociale n’est pas mon genre de prédilection en général, mais les japonais sont trop forts pour ça. Les dessins parfois exagérés (les expressions excessives typiques des mangas) évitent l’aspect naturaliste trop froid et donnent vie à des personnages qui deviennent attachants. Le dessin du mangaka est simple, peut-être parfois un peu trop épuré avec très peu de décors (mais en petit format, ça ne gêne pas trop) mais les émotions des personnages sont très bien retranscrites, et les très nombreux silences et autres pauses dans les conversations mettent très bien en relief les malaises ou maladresses des rapports humains. Le dernier tome m’a presque arraché une larme avec tous ces moments muets de tristesse ou de bonheur avant l’inévitable conclusion.

Au final, le concept du manga est suffisamment intéressant et bien traité pour que quelques situations un peu plus maladroites viennent trop ternir le tableau. Je ne donnerai pas 5 étoiles, mais un bon 4 étoiles.

Faire ses choix
©Kurokawa / Shûeisha

BO du jour :

14 comments

  • Présence  

    Je serai toujours épaté par la diversité des récits en manga, et la capacité des mangakas à les traiter avec une sensibilité juste et à le transcrire en BD.

    Merci beaucoup pour cette découverte.

    J’ai beaucoup aimé les développements de ton analyse sur la mise en scène de la culpabilité, de la fuite, du besoin de prendre le temps de prendre du recul, de se reposer, du culte de la performance, de l’épreuve de parvenir à participer à des choses normales qui sont acquises pour tous les autres, et la manière dont les particularités graphiques un peu shojo participent à raconter l’histoire.

    Un très bel article.

  • Eddy Vanleffe  

    Ça m’a l’air très bien tout ça…
    peu engageant au niveau investissement (4 tomes) donc WHY NOT?
    de toute façon, je ne suis que très rarement déçu par le catalogue de Kurokawa.
    Comme tu le décris, les auteurs/autirces de manga n’ont pas leur pareil pour rendre attractifs les sujets les plus casse gueule (Je pense au CHEMINOT qui parle du départ à la retraite, sujet trépidant s’il en est! )
    le fait de mettre le personnage au centre de la dramaturgie est un point clé, et oui on aimerait avoir des comics qui parle de super pouvoir comme ça de temps en temps…
    BRAVO, belle découverte!

    • JB  

      Oh, côté Image, Boom et autres éditeurs en dehors des Big 2, je trouve que c’est monnaie courante. Même chez DC et Marvel, les récits d’origines sont souvent sous ce mode-là, c’est juste difficile de maintenir ce type de structure sur le long terme.

      • Eddy Vanleffe  

        De ce que je connais, on est effectivement dans les origin story avant que l’histoire ne se lisse vers du super héroinat classique…je pense à JUSTICE dans NEW WARRIORS qui se servait de ses pouvoirs TK pour affronter son père abusif, mais c’est plus là pour nourrir le soap que pour raconter une histoire profonde là dessus.
        de temps à autres, on a one shots très bien foutus mais le pugilat revient dès que possible. c’est normal, c’est le genre qui veut ça. Dans ASTRO CITY, on a des épisodes assez sympa, intimiste sur les répercussions dans la vie de tous les jours d’un pouvoir ou d’un autre….je pense au recueil LOCAL HEROES que j’avais bien aimé…
        Il me semble que POWERS pouvait aussi aller sur ce terrain là…
        mais si tu connais des titres, je suis preneur… ^^

  • Surfer  

    Un sujet dramatique et bouleversant

    La détresse d’un enfant qui, traumatisé qui par la violence de son père, commet l’irréparable et en subit les conséquences tout au long de sa vie !

    J’ai bien aimé ton analyse du manga. Manifestement il transmet beaucoup d’émotions et il a bien fonctionné avec toi puisque le dernier tome t’a presque arraché une larme.

    Cette histoire m’a directement fait penser à une fille que j’ai connu au collège. Introvertie, elle était toujours très seule jusqu’au jour où notre prof de français lise à voix haute une rédaction qu’elle avait écrite. Il y était aussi question d’invisibilité et ce qu’elle racontait était aussi très émouvant.
    Était-ce un appel au secours ? Va savoir….

    La BO : j’aime beaucoup cette chanson de Tears for Fears. Cette reprise est réussie. On avait déjà eu, sur le blog, une version live de Curt Smith avec sa fille. Cette version ne serait certainement pas en phase avec le sujet d’aujourd’hui vu la proximité entre ce père et sa fille.

  • Jyrille  

    Je ne connaissais pas du tout ce manga, merci Mattie.

    « il y a un temps pour la fuite, et il y a un temps pour faire face. » JE suis complètement d’accord avec ça.

    « C’est d’ailleurs exactement la même réflexion qui est faite aux personnes souffrant de dépression. Leur dire de se bouger, qu’il y a pire que leurs problèmes dans la vie, qu’il faut se battre, ce sont les pires des conseils. » Et avec ça aussi !

    Je ne suis pas certain d’avoir envie de le lire, je trouve le trait un peu trop simpliste et épuré, mais l’histoire est intéressante. Dans la première saison de BUFFY, tu as le même genre d’histoire sur un épisode (une fille qui devient transparente au fur et à mesure que les gens l’ignorent). En plus ici il y a une question de culpabilité et un thème très actuel avec les féminicides. Ca peut être bien.

    La BO : classique, j’écoute plus souvent l’originale de Tears For Fears.

  • Kaori  

    Bouh, Bruce, tu veux nous filer le bourdon avec cette BO :'( .
    Je dis ça mais j’adore cette chanson… Juste à éviter les soirs de déprime…

    Bon, Mattie, ça m’a l’air très bien tout ça ! Je suis curieuse d’en connaître l’épilogue…
    On sent que c’est un sujet qui te parle en tout cas. Tu poses les bonnes questions…

    • Matt  

      Alors cette fois elle est de moi la BO ^^

      Hé hé
      ça colle avec le manga, j’y peux rien.

  • Matt  

    Merci à vous pour vos retours. J’étais absent aujourd’hui, en Ardèche avec un ami.

    Du coup je vous réponds collectivement.^^
    Euh…pas grand chose à ajouter en fait. Un manga qui donnait l’impression d’un shojo pour filles, mais qui a bien marché sur moi avec ce concept métaphorique du super pouvoir d’invisibilité qui est surtout néfaste puisque c’est ce qui maintient Aya en isolation. D’ailleurs lorsqu’elle est heureuse à un moment, elle perd son pouvoir.
    ça soulève pas mal de questions sur le mal-être en général, la culpabilité, et les choses qu’on prend pour acquises. Ce dernier sujet me parle parce qu’on a tendance à oublier qu’on a parfois de la chance par rapport à d’autres.
    ça ne veut pas dire qu’il faut se contenter de tout ce qui ne va pas dans nos vies sans chercher à les améliorer non plus, mais il y a aussi des gens qui n’ont pas la moitié de ce qu’on a. Et souvent même tout ce qu’ils récoltent c’est des moqueries à cause de ça. Comme si évidemment on était égaux face au destin et que ça ne tenait qu’à nous, avec le même niveau d’efforts pour chacun, d’obtenir la même chose. Sauf que non, c’est pas le cas…selon ton enfance, ta condition sociale, plein de choses…certains en chient 3 fois plus et n’obtiennent pas la moitié de ce que d’autres ont.

    Comme le disaient les cowboys fringants, certains font la traversée de la vie dans un bateau solide, et d’autres dans une chaloupe pleine de fissures…

    https://www.youtube.com/watch?v=0Z7IzW4QSxU

    • Bruce lit  

      Oh le grand sensible qui finit bien sa saison autrement qu’avec des calmars géants. Si cette histoire à fibre sociale a fait cogner ton petit coeur, il n’y a aucune chance que ça me déplaise. Hop. C’est noté et je suis sûr que ma fille qui a 10 ans a tout lu BDZ, Seiya, RANMA et IKKOKU (Eddy, tu veux être son parrain ?) va me le disputer.
      Merci Matt.
      La BO très bien mais ce n’est pas la version que je préfère.

      • Matt  

        Tu risques peut être de trouver certaines choses trop « faciles » qui pour moi sont liées au format court de l’histoire en 4 tomes.
        Il y a quelques maladresses qui auraient pu être évitées avec 2 tomes de plus.
        En fait si on prend l’histoire comme un truc hyper réaliste, certains personnages peuvent étonner par leurs réactions plus orientées « BD » ou fiction en générale (genre le meurtre qui ne choque pas trop les gamines…)
        Mais on se souvient que c’est une histoire avec une fille qui a un super pouvoir…donc ok on peut accepter que certaines choses soient un peu simplifiées pour aller au bout du concept.

        Sauf le manga te donne l’impression d’être dans un drame très réaliste tant les sujets le sont. Et du coup ça peut donner l’impression qu’il manque un truc pour que ça colle parfaitement.
        C’est un jeu d’équilibriste qui n’est pas super évident je pense.

        Mais la détresse de Aya est palpable, son conflit intérieur, cet état d’esprit destructeur, ce regard sur quelqu’un qui n’a pas la même enfance que d’autres est pertinent. Du coup ça reste bien. Juste…ça fait manga, ça passerait moins bien en film^^
        Mais il y a même un détail sympa glissé sur le père sur la fin. Rien qui « excuse » ses actes, mais une allusion à sa vie et sur un problème qu’il pouvait avoir, qui laisse entendre (sans excuser) que les gens violents sont parfois…paumés.

        La BO : j’ai connu d’abord cette version. Dans un film je crois. Donc peut être que c’est une question de nostalgie, mais je la préfère.

        • Bruce lit  

          j’ai connu d’abord cette version. Dans un film je crois. Donc peut être que c’est une question de nostalgie, mais je la préfère.
          C’est tout simplement l’ost de fin de Donnie Darko.

      • Kaori  

        Sorry Matt ! J’ai tellement l’habitude que Bruce choisisse tes BO que je suis tombée dans le piège ! D’ailleurs merci pour le lien, on n’a jamais assez de Cowboys Fringants !

        @Bruce : quelle version préfères-tu ?

  • JP Nguyen  

    En matière de mangas méconnus, Matt, tu es un vendeur patenté !
    Mais sur ce coup-là, je serai… pas tenté (sic)
    Je pourrais brandir les dessins comme prétexte mais ce n’est même pas ça. En regardant les scans, c’est pas flamboyant mais ça peut faire le job.
    Nan, je pense tout simplement que le sujet ne m’attire pas assez. Concernant les réflexions sur la dépression, je te reconnais bien là, puisque tu nous avais déjà partagé ce point de vue en commentaires d’autres articles (je m’en souviens sur le Dark Knight de Dini/Risso, notamment).

    La BO : l’an dernier, j’ai redécouvert ce morceau avec la version de Curt Smith et sa fille, évoquée plus haut par Surfer… C’est de la bonne pop et les paroles sont bien trouvées :
    « Bright and early for the daily races
    Going nowhere, going nowhere »
    En quelques mots, cela retranscrit hélas bien mon état d’esprit, certains matins dans les transports en commun…

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