S-Express (X-Factor par les Simonson)

Focus X-Factor par Louise et Walt Simonson

Special Guest : OLIVIER GUAY

Légendes de BRUCE LIT

VO : Marvel Comics

VF : Lug, Semic, Panini

1ère publication le 16/03/20 – MAJ le 08/08/20

On le rabâche assez comme ça : BRUCE LIT permet aux lecteurs du blog de monter sur scène et de pousser la chansonnette  pour peu qu’il y ait une interaction entre nous et vous. Tel est le cas du petit Olivier Guay, effectivement tout joyeux de venir nous /vous causer du X-FACTOR des époux Simonson.

Les nouveaux anciens Xmen !  ©Marvel Comics

Les nouveaux anciens Xmen !
©Marvel Comics

X-Factor 1 sort en décembre 1985 mais par le truchement, établi et connu, des dates anticipées sur la couverture des comics, il est daté de février 1986. Comme semblait l’insinuer la couverture de ce numéro avec le slogan maintes fois rabâché : « Because You demanded it… », X-Factor est le prétexte tout trouvé par Marvel de réunir les cinq X-Men originaux éparpillés entre séries secondaires sans succès (Amazing Adventures), groupes divers et variés (Defenders, Avengers,…) et minis-séries. Le principe de base du slogan étant que Marvel faisait ce que les fans demandaient. Et les fans suivaient ce type d’accroches comme l’animal cher à Panurge. Le principe de l’auto-influence tout bêtement.

X-Factor devenait ainsi la troisième série continue dédiée à une équipe X, après Uncanny X-Men et New Mutants qui se vendaient très bien. John Byrne, en maître tout puissant à cette époque chez Marvel, fit le caprice de ressusciter Jean Grey dans les pages de Fantastic Four quelques mois auparavant. Ainsi rien n’empêchait Marvel de ramasser monnaie sonnante et trébuchante sans réellement de projet bien défini sur le long terme pour la série.

Difficile dans ces conditions de pouvoir pousser la série en avant autrement qu’en y apposant un énorme X sur la couverture. Difficile également, sans y mettre réellement les moyens, d’espérer fidéliser les lecteurs sur une base aussi fragile. Difficile surtout, John Byrne s’étant comme à son habitude carapaté vite fait une fois son acte accompli, de pérenniser un concept, certes bankable, mais très casse gueule.

Le bouton reset est enclenché : Cap' dédouane Jean des crimes du Phénix (C) Marvel Comics

Le bouton reset est enclenché : Cap’ dédouane Jean des crimes du Phénix
(C) Marvel Comics

Et si (soyons dans un trip « What If ? » mais bien réel) il était temps de faire passer au stade supérieur nos cinq X-Men originaux ? Faire évoluer des mutants ? Les faire grandir ? Et si, enfin, des auteurs décidaient que ce club des cinq (Hank remplaçant Dagobert dans le rôle de l’animal de compagnie, soyons fous…) allait devenir une équipe de référence ?

Cela démarre mal, le début est poussif sans réelles avancées scénaristiques. Bob Layton rame comme un galérien qui n’aurait pas choisi le bon bateau pour naviguer. Hank abandonne sa fourrure bleutée pour son apparence humaine première. Arrivée de nouveaux gentils et mauvais mutants pour constituer un casting original qui n’en a que le nom. Une némésis de pacotille (originalement le Hibou !) qui tire les ficelles en arrière plan…sauf que les ficelles sont grosses comme des cordes d’amarrages.
Tous les personnages gesticulent dans tous les sens sans mise en scène scénaristique. Et l’impression forte que les cinq principaux acteurs restent englués dans un statu quo atavique.

C’est l’arrivée d’un couple mythique d’auteurs qui va révolutionner réellement la série. Louise Simonson s’installe sur le titre au numéro 6, rejoint par Walter son mari au 10. Depuis plus d’un an, Louise s’est attelé à Power Pack qu’elle a co-crée avec June Brigman et qu’elle continuera d’écrire durant sa période X-Factor. Walter, lui, sort d’un run de plus de quatre ans sur Thor qu’il a écrit et dessiné, signant d’un brontosaure cette période mythique que très peu d’auteurs, ont égalé.
Le début de leur prestation commune est concomitante au Mutants Massacre et se terminera au n°39. Walter faisant quelques pauses (12, 16, 20, 22, 32 et 35).
Le graphisme de Walter est aux antipodes de ce qui se faisait auparavant. Plus punchy, il donne du mouvement à ses cases et les émotions sur les visages sont parfaitement retranscrites. X-Factor est passé à la vitesse supérieure niveau graphisme sans contestation possible.

Tout bascule pour Angel. ©Marvel Comics

Tout bascule pour Angel.
©Marvel Comics

Il en est de même quant aux intrigues mises en place par Louise.
Le pauvre Warren, la cinquième roue du carosse puisque son pouvoir consiste…à voler, se fait épingler tel un papillon par Harpon le maraudeur et ce, dès la dernière page du numéro 10. Ce type de scène cliffhanger a toujours été de mise chez Marvel comme chez DC. Mais à contrario de ce qui se faisait avant, il n’y aura pas de pirouette scénaristique de la part de Louise. Angel finira amputé de ses ailes. Privé de son pouvoir et de sa liberté, redevenu un simple « humain », il prendra la décision de se suicider au numéro 15. Pour mieux revenir en tant que Death, quatrième cavalier d’Apocalypse, 8 numéros plus tard durant l’event « Fall of the Mutants ». S’il fallait envoyer un message clair à Claremont qui n’avait jamais su quoi faire, Louise Simonson l’a fait. Faisant passer le friqué, naïf et pédant Warren Worthington III en un des personnages les plus torturés de l’univers X qui, scénaristiquement parlant, mettra des années à se reconstruire sans jamais arrivé à se débarrasser de ce côté sombre (en témoignent les Uncanny X-Force de Remender plus de 20 ans après).

L’exemple pris pour Warren, c’est l’arbre qui dévoile la forêt au lieu de la cacher.
En l’espace d’une trentaine de numéros, le couple aura permis le passage à l’âge adulte des cinq membres bloqués depuis leur création dans un statut d’adolescents en quête de reconnaissance (Ah sacré Charles Xavier et son complexe paternel de supériorité !).
Ainsi, Iceman entrapercevra à ses dépends, et l’aide d’Infectia, l’étendue de son pouvoir ce qui l’obligera à porter une ceinture de contrôle taille 3XL. Lancer des boules de neige ou fabriquer des toboggans de glace, ne va plus être sa préoccupation première. Dorénavant, éviter de transformer en Mister Freeze toute personne qui viendrait à lui serrer simplement la main, sera sa première obsession. En creusant cette idée, physiquement et psychologiquement parlant, au-delà de tout contact physique et donc social, Bobby grandit mais se prive par la même occasion de toute vie charnelle et sentimentale. Pas encore adulte, mais plus enfant…Le stade intermédiaire en somme.

C'est à partir de là que Iceberg montre qu'il en a dans la ceinture... ©Marvel Comics

Iceberg montre enfin qu’il en a dans la ceinture…
©Marvel Comics

Cyclops en parfait égoïste égocentré laissera tomber la mère de son fils et épouse, Madelyne, pour retrouver les bras de Jean, son grand amour de toujours. Scott devient un salaud par excellence. Roucoulant avec Jean, et laissant mourir de chagrin Madelyne. Essayer, sans succès contrairement à Archangel, de flinguer Hodge après sa trahison et beugler ses ordres tel un sergent de régiment à titre d’exemples, deviennent des attitudes coutumières de l’enfant tyran qui sommeillait en lui. Si Inferno a lieu, que des gens meurent par dizaines à cause de cette invasion démoniaque, c’est en grande partie parce qu’ivre de colère, Madelyne, ressuscitée deviendra la Goblyn Queen et concluera un pacte avec S’ym et N’astirh pour se venger. Inferno se concluant pour X-Factor sur la désintégration par Cyclops de Sinister, sa troisième figure paternelle après Charles et Corsaire, son père biologique.

Jean prendra son statut de femme au sens vrai du terme et ne sera plus cette gourde qui se met dans le pétrin pour être sauvée par son ou ses chevalier(s) blanc(s). Oubliée Strange « Girl » et tous ses côtés irritants. Elle devient le vrai leader d’X-Factor, calmant régulièrement les angoisses et les colères de Scott, incitant telle manœuvre dans une bataille, réussissant à faire basculer Archangel vers la lumière par ses mots, menant, quasi à elle seule, son équipe et les X-Men quand Inferno se déchaine. Sans sombrer dans un féminisme exacerbé qui aurait pu être caricatural sur le long terme, Louise lui fait prendre conscience de qui elle est et de ce qu’elle veut. Sa réssurection n’est pas seulement physique mais aussi mentale. Elle va progressivement apprivoiser le Phoenix qui sommeille en elle, cette part féminine reniée par elle et ses pairs depuis sa première apparition en 1963. S’assumer en tant que femme autrement qu’en faisant des tartes ou qu’en portant des robes plissées.
Hank, redeviendra Beast en recouvrant son apparence bestiale au numéro 33. Effaçant l’ineptie de Layton (ou celle de son éditor de l’époque), Louise remet en place la dichotomie de ce personnage. Intelligent mais au physique hors normes. Ce qui, néanmoins, ne l’empêche pas d’avoir une relation avec la journaliste Trish Tilby. La belle et la bête version comics.

L'age d'Apocalypse : des moments mémorables dans la mythologie de Angel !  ©Marvel Comics

L’age d’Apocalypse : des moments mémorables dans la mythologie de Angel !
©Marvel Comics

Les costumes, colorés façon « Mon Petit Poney » du début de la série, évolueront pour devenir plus agressifs en cours de run (n°26), donnant moins envie de s’y frotter. Les couleurs pastels ou gaies cédant la place à des couleurs plus froides ou agressives. Pour exemple l’ancien costume vert et jaune de Jean conserve le jaune associé à un orange sombre (les couleurs du Phoenix). Quand les jeunes loups aux dents longues, Jim Lee et Whilce Portacio, reprendront la série au numéro 65, leur première initiative sera de revenir à des costumes jaunes et bleues…comme trente auparavant, faisant fi (par manque de culture comics et de prospection intellectuelle) de ces costumes qui avaient fait entrer l’équipe dans une ère plus mature.

C’est cela la force de ce run de 30 numéros : avoir posé les bases de la psychologie des cinq membres pour les années à venir et aussi jalonné le sentier sur lequel, encore aujourd’hui à l’instar d’Hickman sur Dawn Of X, énormément d’intrigues se baseront.
Les Simonson créeront ainsi Cameron Hodge et ses Justes, donneront une stature et une dimension à Apocalypse en le liant à Archangel ; transformeront Madelyne Prior en une furie ivre de vengeance dans Inferno, la métamorphosant en Goblyn Queen ; offriront une dimension à Mister Sinister bien plus étendue qui perdure dans les comics actuels ; se débarasseront de Candy Southern, la girlfriend godiche et encombrante d’Angel ; amèneront Christopher, le fils de Scott et Madelyne vers son destin qui le verra devenir Cable ;…

Sans Walter au dessin, toutes ces métamorphoes n’auraient pas eu le même impact. Son style reconnaissable entre mille avec ses visages taillées à la serpe, les plongées et contre-plongées qui parsèment ses planches, la violence des explosions ou coups portés durant une bataille s’allient à merveille avec les scénarios de sa compagne. Simonson & Simonson sur X-Factor est comparable à Claremont & Byrne sur Uncanny X-Men quelques années en arrière. Walter étant également bon scénariste, il ne serait pas étonnant qu’il ait pu participé à l’écriture d’X-Factor vivant sous le même toît que sa dulcinée.

Arrêtez de me traiter de connaaaaaaaard !  Scott lave son honneur en explosant Sinistre !  ©Marvel Comics

Arrêtez de me traiter de connaaaaaaaard !
Scott lave son honneur en explosant Sinistre !
©Marvel Comics

Louise et Walter auront indéniablement marqué la série et les esprits avec leur run.
Louise continuera d’écrire X-Factor jusqu’au numéro 64 de la série avant que Jim Lee et Whilce Portacio n’en prennent les rênes pour six numéros. Walter ayant été appelé au chevet de Fantastic Four, il quittera le navire au numéro 39.

Au numéro 71, Peter David, arrivera pour relancer une toute nouvelle équipe entièrement remaniée, tout en devenant une autre excellente période pour ce titre. David, scénariste chez qui prime l’ascendant psychique des personnages, se servira de ce qu’avait insufflé Louise Simonson pour bâtir son équipe à lui. Qui sont Polaris, Quicksilver, Guido, Madrox et Wolfsbane sinon des seconds couteaux de l’univers X ? Des personnages dont on ne sait que faire ? Et en plaçant à leur tête comme Leader le frère même de Scott, Alex alias Havok, la tradition familiale des Summers d’être des « chefs » nés est respectée dans un sens. Mais ceci est une autre histoire que, peut être, je serai amené à vous conter dans une autre chronique.

En France, la série sera traduite dans le mensuel Spidey (86 à 114) puis ensuite dans la version intégrale Facteur-X par LUG/SEMIC. Avec la censure et le remontage de planches propres à l’éditeur lyonnais qui ne voulait pas traumatiser ses lecteurs…
Tous ces épisodes ont été republiés par Marvel dans leur collection Essential facilement trouvables sur Internet pour peu qu’on est familier de l’anglais. L e seul bémol est que, afin d’être économiques pour les lecteurs, les Essentials sont imprimés en noir et blanc.
Panini, fin novembre 2019, a publié X-Factor en Intégrale. L’occasion est donnée de s’y mettre sans se trouver de fausse(s) excuse(s).

La relève  ©Marvel Comics

La relève
©Marvel Comics

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La BO du jour

69 comments

  • Eddy Vanleffe  

    Welcome Olivier et à bientôt pour ta deuxième chronique puisque X-Factor m’a intéressé à partir du 71, pile là où tu t’arrêtes aujourd’hui…^^

    je me suis arrêté à Layton et à l’idée que je me faisais de cette équipe. les originaux ne m’ont jamais passionné parce que comme tu le dis…un gars qui vole…un glaçon… ne reste que le couple pour passionner les foules… et Beast que j’aimais mieux en Vengeurs…
    félicitations pour le panel de présentation.

  • Nicolas  

    Oh la la! Toute ma jeunesse ça. Quand j’ai découvert la série en 87 je ne coniassait pas l’histoire du Phenix Noir ni celles des X-Men d’origines, ce qui fait que je ne fut pas vraiment impacté par la resurrection de Phenix comme d’autres l’ont été.

    Je garde de bons souvenirs de la prestation des Simonson et de la transformation d’Angel en Death et de la peinture du Mutant Massacre par Simonson avec l’aventure malheureuse des 4 Morlocks survivants, apparemment les seuls assez puissants pour résister aux coups des Marauders.

    Je trouve les personnages dis mineurs souvent plus intéressants que les protagonistes principaux, ils peuvent en dire long sur le niveau de créativité d’un auteur de comics de super-slips.
    Les Morlocks ont eu une continuité pour le moins complexe et ont toujours été traités par Claremont comme victimes. Là Louise Simonson remet les pendules à l’heure en nous montrant des survivants… même si ils connaissent une fin tragique.

    La trahison de Cameron Hodge… ah le vilain ! lol Bof, son plan de chasse aux mutants puait le coup fourré depuis le départ, le « Club des Cinq » aurait du voir sa trahison venir de loin.

    Les X-Terminators : vision crédible d’ados mutants avec un Latino, une fugueuse, et un couple d’amoureux pas interessés par le super-héros bizness. Personne n’a trops sut quoi faire d’eux, sauf Rob Liefeld qui a récupéré Rictor et Boomer aux pouvoirs les plus violents.

    Cyclops en tyran odieux : tel père tel fils, je dirait, comme Xavier avec Legion ou son comportenemt nenvers les X-Men. Antipathique.

    Les premiers X-Men étaient une bande de mal-aimés du Marve lUniverse dont personne ne savait vraiment quoi faire avant que les Simonson ne les fassent mûrir, je rejoins là les propos d’Olivier.

    Très bon article.

  • Nicolas  

    Je voudrait préciser que la coquille malheureuse dans le premier paragraphe de mon commentaire n’est pas autre chose qu’un coquille. Je n’ai pas cherché à faire un calembour..

  • Thierry  

    Bienvenu au blogue, cher confrère guest. 🙂
    J’ai été de ceux qui se sont fait avoir avec l’achat du X-Factor #1, lancé avec grande fanfare, et ce manque de vision insipide que tu as identifié si éloquemment.
    J’avais abandonné la série durant le revamp des Simonson, trop déçu que cette run new puisse arriver à la cheville de ce que Walter avait accomplit avec Thor.
    La lecture sporadique de quelques numéros par David fut sympatique mais le mal était fait, mon désengagement du monde des super héros venait de commencer….
    Merci pour cet article qui m’apporte une autre perspective et qui me permet de mieux apprécier cette série mal aimée.

  • Présence  

    Sois le bienvenu Olivier. Une bonne idée que de revenir sur cette troisième série mutante.

    X-Factor est le prétexte tout trouvé par Marvel de réunir les cinq X-Men originaux. – Exactement mon ressenti quand j’ai découvert cette série, un truc artificiel pour faire revenir les X-Men originaux sur le devant de la scène, pour les sortir de leur éparpillement dans des titres avec moins de visibilité (Defenders).

    John Byrne, en maître tout puissant à cette époque chez Marvel, fit le caprice de ressusciter Jean Grey. – La version communément admise est que cette décision fut collégiale : une idée de Kurt Busiek, reprise par Roger Stern, soumise à Jim Shooter par Byrne et soutenue par Bob Layton. Avant tout ça, Layton avait prévu d’intégrer Alison Blaire (Dazzler).

    Le Hibou et la transformation de Beast en retour à l’état humain : c’est vrai que Bob Layton était particulièrement pas inspiré, avec des intrigues datées, sans oublier le jeu du chat et de la souris entre Scott et Jean, le premier faisant tout pour ne pas avouer son mariage à la seconde. Il était temps que Louise Simonson intervienne pour sortir de cette impasse.

    Cyclops en parfait égoïste égocentré, un salaud par excellence. – Je suis curieux de lire la réaction de Bruce à ce point de vue qui rend Louise Simonson responsable de l’évolution de ce héros.

    Merci beaucoup pour cet article : une occasion très agréable de ce replonger dans l’origine de la troisième série mutante.

    • Eddy Vanleffe  

      De mon point de vue, Louise Simonson qui supervisait Chris avant d’écrire elle-même est raccord avec le parrain des mutants…
      Cyclope n’est pas un salaud mais un mec complexe,
      son attitude vis à vis de Jean est basé souvent sur sa propre insécurité. il n’est pas très courageux avec le femmes, c’est un fait. il est fuyant là où il sait être un leader aux décisions indiscutables.
      Jean est son appui, c’est clair. dès qu’il en est privé 5 secondes il « trouve » une doublure.
      bizarrement je trouve que le couple qu’il forme avec Emma qui le désinhibe, tout en le soutenant, fonctionne très bien. c’est une des rares bonnes idées du run de Morrisson.
      tout ça n’en fait pas un salaud mais au contraire un très bon personnage avec des failles très humaines très originales dans le contexte 70’s où les héros étaient encore sans tâches

      • Matt  

        Je suis 100% d’accord avec Eddy pour le coup^^, et en parfait désaccord avec Bruce qui me semble faire son fanboy qui idéalise un personnage et regrette chaque décision qui en fait un mec faillible avec des défauts^^

      • Présence  

        Je viens de relire Inferno dans son édition Milestones et je trouve effectivement que Louise Simonson & Chris Claremont étaient très bien coordonnées, avec un gros apport de Simonson qui écrit 12 épisodes sur les 17 du recueil.

        En reconsultant la fiche wikipedia de Jean Grey, on trouve un extrait d’interview de Claremont qui explique qu’il a dû revoir ses projets pour Madelyne Pryor dont la ressemblance avec Jean Grey ne devait être qu’une coïncidence à la base. Du coup, on peut comprendre la période de flottement avant que quelqu’un se décide pour une direction à prendre entre Scott et Jean, ce qui a induit une conduite peu glorieuse de Scott vis-à-vis de sa femme et de son bébé.

        J’aime bien la notion de doublure évoquée par Eddy : c’est raccord avec le fait que Jean prenne l’initiative tout en haut de la mesa, avant de passer en jugement devant les Sh’iar. C’est raccord également avec ce que fait observer Olivier dans son article : Jean Grey devient le vrai leader de X-Factor, calmant régulièrement les angoisses et les colères de Scott, incitant telle manœuvre dans une bataille, réussissant à faire basculer Archangel vers la lumière par ses mots, menant, quasi à elle seule, son équipe et les X-Men quand Inferno se déchaîne.

    • Matt  

      Pour ma part, si je ne suis pas fan de X-factor, j’aime beaucoup cette période quand même parce que diviser l’équipe des X-men permettait à chacun d’eux d’être mieux développé. Pas forcément toujours avec succès si j’en crois les comportements des persos chez X-factor, mais dans la série Uncanny X-men, Colossus, Dablo, Kitty, Tornade, Wolvie, Forge, ils ont tous de bons moments durant la période où ils ne sont pas mélangés avec Cyclope, Beast, Angel, Iceberg et Jean. ça fait un peu moins de monde, et les persos secondaires toujours éclipsés par Cyclope, Jean et compagnie…occupaient le devant de la scène.

      • Présence  

        J’ai également éprouvé cette impression : regrouper les anciens X-Men permettait aux nouveaux d’avoir la place d’exister en dehors de leur ombre.

        • Bruce lit  

          On retrouve la même dynamique dans la créations de l’équipe Gold et Blue.

  • Bruce lit  

    Bravo Olivier pour cette parfaite synthèse d’une série que j’ai bien connue pour l’avoir dévorée au moment de ma reprise de contact avec le monde des comics. Je reprenais avec le run de Lobdell, et je voulais comprendre ce qui avait bien pu arriver à Angel pour être ainsi transformé. Je voulais aussi mieux connaître cet Apocalypse dont j’avais croisé la route sur Megadrive sur le jeu Xmen puis en comics dans LE CHANT DU BOURREAU.
    C’était chouette, une époque où reconstituer une continuité me passionnait : la mort de Candy Southern, la trahison de Hodge, le massacre mutant, je cherchais ça patiemment sur les brocantes ou aux puces de St Ouen jusqu’à pouvoir reconstituer l’intégralité de tout ça en VI Semic. Il y avait quelques épisodes que j’aimais bien : le duel entre Archangel et Sabretooth sur les toits de NY et le Massacre Mutant.
    MAIS, j’ai fini par tout revendre, parce que le format VI était moche dans ma bibliothèque, je pensais, à tort, que tout ça serait réédité en VF.
    Tout en reconnaissant tous les thèmes que tu évoques, je suis en désaccord sur à peu près tout. Louise Simonson écrit comme une patate et j’ai toujours eu l’impression de lire une série pour enfants, une sorte de Power Pack avec du X….
    Scott se transforme en Victor Newman, les intrigues autour de Beast sont lénifiantes, Iceberg, oui…mais le problèmes sont vraiment les dialogues d’un infantilisme exaspérant. J’en ai un pur exemple dans tes scans où Apocalyspe rappelle à Hank qu’il perd son intelligence, ce que lui serinent son équipe à longueur d’épisodes. On a souvent reproché les Claremontismes mais en reprennant la série, j’ai toujours l’impression que X Factor avait été écrite 10 ans avant le Phenix Noir.
    Quant aux dessins, j’ai toujours détesté le travail de Simonson et son assemblage de Xmen polygonaux. Cette ceinture affreuse sur Iceberg, on aurait dit qu’il avait un pantalon trop grand pour lui. Même l’arrivée de Apocalyspe, je la trouvais ridicule avec des combats qui rappelaient les quatre Fantastiques de Kirby, les dialogues avec Ship, les gamins Morlocks…
    Pourtant je sais que ça manque dans ma bibliothèque tu m’as redonné envie de lire ça avec ton regard.

    Sur Cyke, voir mon Leader pleurnicher pendant Inferno, ne pas oser dire à Jean qu’il était marié, c’était détestable. Mon Cyke, ce n’est pas seulement le héros du Dark Phoenix mais aussi un type capable de défaire Magneto sans pouvoir, humilier Stryker à la télé, défaire tous les Xmen chez Paul Smith ou d’affronter à bras le corps, littéralement, le désespoir dans mon épisode préféré avec L’Homme Chose.

    Du coup, je ne reconnaissais pas ce gamin immature et très idiot au fur de mes retro readings d’autant plus que je le redécouvrais chez Lobdell faillible mais noble. Quant à son couple avec Frosty Lady, je me suis déjà exprimé dessus, je n’y crois pas une minute, je déteste cette idée, elle n’a jamais fonctionné pour moi.

    • Tornado  

      Hé bé une fois n’est pas coutume, je vais être totalement d’accord avec Bruce sur du X-men… 🙂
      Je trouve d’ailleurs ça dommage que la plupart des fans de ce type de comics ne détaille jamais les problèmes de Forme de cette écriture old-school. Car c’est à cause de ça que je me suis fait avoir : A l’époque où est sorti le premier X-men de Brian Singer au cinéma, je me suis dit qu’il était peut-être temps que je relise les comics de mon enfance. J’ai commencé par aller lire des critiques à droite et à gauche, qui étaient dithyrambiques quant à la toile de fond de la franchise mutante, comme quoi c’était une métaphore imparable du droit à la différence, d’une richesse hallucinante, etc. Et puis quand j’ai lu la première intégrale Panini, les bras m’en sont tombés en même temps que le bouquin, rapport à cette écriture infantile et ces dialogues enclumés.
      Du coup je ne viens pas remettre en cause l’intégrité de ces comics, mais juste que ce serait bien de préciser dans les chroniques que tout ça est quand même écrit avec un style particulier, assez archaïque et pensé avant tout pour les enfants, en tout cas dans ma Forme.

      Au final il n’y a rien pour m’intéresser ici (je parle des comics et non pas de l’article), à la fois parce que je fuis désormais l’univers des mutants pour cause d’allergie à une continuité devenue portnawak, et à la fois pour ce style de narration old-school que je ne suis pas capable de surmonter. Qui plus-est, je suis comme Bruce un détracteur des Simonson (« Louise écrit comme une patate » – je suis bien d’accord -, et jamais compris le succès de Thor non plus, et surtout jamais compris comment on pouvait trouver ça moderne tant j’ai eu l’impression de lire un truc moyenâgeux…).

      Néanmoins, je ne voudrais surtout pas décourager Olivier : C’est un très bon article, parfaitement didactique, en tout point idéal pour remettre à plat l’historique éditoriale de la franchise. Et je l’ai lu avec un réel plaisir.

      • Eddy Vanleffe  

        oui mais Tornado, il faut se rendre à l’évidence…
        Tu n’aimes pas ce genre, donc à part quelques volumes « madeleines », « exceptions », tu ne te retrouves que dans sa destruction.
        c’est cool.
        mais par exemple, j’ai beaucoup de mal avec anthropomorphisme, les trucs de Picsou, tout ça ça me provoque une répulsion physique…
        et pourtant tu vas trouver des centaines de blogs sites remplis de gens qui vont adorer ça et citer Don Rosa comme l’un des cinq piliers de la foi …
        je ne pense pas que ces blogs pensent à préciser que l’écriture des Picsou est ci ou ça…il n’y a pas de disclaimer prévenant les gens attention, c’est du canard ou du franco belge gros nez…
        pourtant j’adore UN mickey parade, et je suis fan de Usagi Yojimbo, parce qu’il y a autre chose dedans… ou alors je ne suis pas normal…
        dans tout ça je suis souvent d’accord avec toi, je ne suis pas fan du run de Thor de Simonson.. j’ai essayé deux ou trois trucs et j’ai compris: je ne suis pas fan de Thor, du coup j’ai quelques récits « one-shots » que j’ai pris surtout le graphisme
        SI Asgard devait périr avec John Buscema encré par Tony Dezuniga, de la fantasy certes vieillotte mais efficace
        RAGNAROK de Oeming et Di Vito, un tour de force de réconcilier Mythologie pointue et du pur Kirby
        Au Nom d’Asgard là encore pour le dessin « Conan le barbare  » de Simone Bianchi
        avec ça je ne vais pas loin… ^^

    • Eddy Vanleffe  

      je vais être clair Bruce…^^
      J’AIME CYCLOPE, c’est le leader naturel des X-Men, mais je l’aime avec des gros défauts, oui c’est un mec qui est capable au combat de se dépasser, c’est même un point commun qu’il a su se trouver avec Logan et le début d’une vraie estime entre les deux personnages que les mauvais scénaristes transforment en chiffonniers de 12 ans alors que les deux sont des rivaux vrais héros de western ou de chambara.
      sur Frost c’est très mal fait. l’adultère mental, c’est couillon, rouler une pelle suer la tombe de jean encore tiède, c’est ni fait ni à faire, mais Whedon a su en tirer un truc. Cyclope s’assume mieux dès qu’il n’a plus de parangon moral derrière lui, pourtant il sait rester noble…enfin jusqu’à ce qu’ils décident de le transformer en dictateur radicalisé avec Giellen, Aaron et Bendis

      Pour Simonson oui je suis d’accord avec le boss, les idées sont bonnes mais l’écriture pèche un peu…c’est un peu grossier comparé à du Chris.

      • PierreN  

        « c’est un peu grossier comparé à du Chris. »

        Ou Nocenti (la protégée de Mrs Simonson, ayant pris sa relève au poste d’editor des titres X avant Harras, d’où une scénariste ne rechignant pas à intriguer DD aux crossovers mutants, lui qui participe généralement moins aux gros crossovers externes). Je préfère ses Power Pack à choisir (les parents de la famille Powers sont des sosies des Simonson, c’est tout sauf un hasard).

        • Bruce lit  

          Tout à fait d’accord avec toi Pierre.
          Pour avoir relu le run de Nocenti il y a moins de 3 mois, je trouve que son écriture explose tout dans le bon sens du terme. En Vo car la VF de Coulomb alourdissait considérablement ses propos. Oui, je peux affirmer qu’en terme de style, Nocenti me parait moins lourdingue que Claremont.
          Simonson, j’ai aussi relu ses Power Pack en janvier dernier. C’est mignon…

          • Eddy Vanleffe  

            Gros fan de Nocenti here too…^^
            ses Daredevil sont une pure merveille, Longshot est un ovni… ses one shots sont assez sympa et j’aime aussi la mini Batman/Catwoman sur le rapport qu’ont les américains sur les armes à feu…

          • Jyrille  

            J’arrive à la fin de second tome Icon du run de Nocenti sur DD (je ne sais pas si c’est la fin de son run). Après quelques épisodes ruraux et écolos, on tombe en plein Inhumains, Inferno (heu non, Mephisto…), Ultron etc… Ca commence à moins me plaire. Alors que le premier tome qui se terminait avec Mephisto passait très bien, tout comme les événements de Inferno (que je ne lirai sans doute jamais) étaient bien intégrés aux histoires de DD sur le début de son run.

          • Bruce lit  

            Ce sont des histoires très inhabituelles qui effectivement peuvent rebuter le DD fan urbain. La psychologie du personnage y est pourtant à son paroxysme.

          • Eddy Vanleffe  

            Le truc c’est que c’est un remake de l’enfer de Dante, Daredevil dans la neige à allumer un feu blasphématoire… c’est juste un des meilleurs souvenirs en BD… Romita Jr à son sommet de narrateur… un scènar des plus hors norme en super héros….

          • Jyrille  

            Tu parles d’un épisode que je viens de commencer ^^

      • Bruce lit  

        C’est là où je peux pas être d’accord. Trouver qu’un personnage peut être résumé à : il est plus heureux parce que il baise plus et mieux avec Emma Frost (c’est sous entendu chez tous les auteurs) ne rejoint pas la vision du couple que je peux avoir sur lequel rien n’est solide, construit ou adulte. C’est clairement la relation du gars divorcé ou veuf qui s’envoie en l’air (Scott l’a déjà fait avec Lee Forrester) mais en aucun cas une relation qui s’inscrit dans la durée. Il faut voir comment Frost est jetée comme une vieille chaussette pendant AvsX.
        Le fait que tous les personnages (Lorna, Alex, Beast et Bobby) constate que Scott est plus violent et radical avec Emma me donne quand même un peu raison, hein…

        • Matt  

          « Il faut voir comment Frost est jetée comme une vieille chaussette pendant AvsX »

          Ah parce que là d’un seul coup pour toi c’est bien écrit quand ça t’arrange^^ Alors que tout ce qui s’est passé avant est une mauvaise idée…parce que ça ne t’arrange pas^^

          Tu résumes ça de façon bien détournée. Moi ce que je vois surtout dans la relation avec Frost c’est une absence totale d’hypocrisie ou de honte vis à vis de nos pulsions.
          Ce n’est pas « qu’il baise plus et mieux », c’est que Frost ne le juge jamais sur ses pensées. Alors que même chez Lobdell, Jean le surveille, le soupçnne de trouver Psylocke canon, etc.
          Il y a un côté castrateur chez Jean.
          Emma est plus « libérée » dans un sens, elle ne juge pas ce genre de pulsions. C’est ça la levée des inhibitions. C’est pas juste « mieux baiser ».
          ça te plait pas donc t’analyses de travers^^

          • Bruce lit  

            Ah parce que là d’un seul coup pour toi c’est bien écrit quand ça t’arrange^^
            Je n’ai jamais dit que je trouvais ça bien écrit.

            Tu résumes ça de façon bien détournée.
            Je me place aussi du point de vue des personnages : Cable, Lorna, Beast, Bobby et Logan remarquent qu’au contact de Emma Frost, Scott s’est radicalisé. Ce sont ses amis intimes.
            Sur la désinhibition, ce n’est pas moi hein mais bien Grant Morrison qui place Emma en Sexothérapeute. Je ne me base que sur des faits. Il n’y a pas une scène que ce soit chez les successeurs de Morrison où il n’y a pas une séquences, Scott éteints la lumière, masse moi le dos, les pieds, viens on fait la grasse mat’, où tu vas comme ça ?
            Dans ENDSONG, Summers et Frost s’enferment dans un cocon et copulent avec leurs amis à côté pour stoker suffisamment d’énergie pour tuer encore Jean. C’est une scène très vulgaire et c’est pas moi qui le dit, mais Kitty Pryde.
            Ma vision du couple est que la personne que tu rencontres fait de toi une meilleure personne. Or, et impossible d’aller à l’encontre de ça, Summers devient un fou furieux (bien aidé par la volonté éditoriale) jusqu’au bout. Dans Xmen contre Inhumans, Emma continue dans le fanatisme en mentant à ses amis, c’est aussi un fait, ce n’est pas moi qui interprète.
            Je ne dis pas ça pour t’agresser hein, je sais que tu aimes ce personnage, je l’ai bcp appréciée à l’époque de Generation X tu sais, mais je n’aime pas ce qui a été fait de ces personnages et rien de ce qui pourra être dit ne me fera changer d’avis sur ce couple.

          • Matt  

            « Dans ENDSONG, Summers et Frost s’enferment dans un cocon et copulent avec leurs amis à côté pour stoker suffisamment d’énergie pour tuer encore Jean. C’est une scène très vulgaire et c’est pas moi qui le dit, mais Kitty Pryde. »

            J’ai lu ENDSONG

            « Dans Xmen contre Inhumans »

            Bon ok ton argumentation c’est de sortir toutes les sagas à chier ?^^
            Moi Scott/Emma c’est Morrison, Whedon, Carey, Fraction (qu’on aime ou pas son taf, Scott n’est pas fanatique dedans, il collabore même avec le maire de San Francisco) et les events façon Messiah Complex, Second coming, Schism

            Et là, désolé mais Scott était récupérable encore. Et pourquoi blâmer Frost pour sa radicalisation et pas sa possession par Apocalypse avant Morrison ? Ou suite au reigne de Osborn qui les a forcé à fuir sur une île ?

          • Matt  

            Je voulais dire que je n’ai PAS lu ENDSONG

          • Matt  

            « Sur la désinhibition, ce n’est pas moi hein mais bien Grant Morrison qui place Emma en Sexothérapeute. Je ne me base que sur des faits. »

            Oui mais le sexe ça a son importance aussi non ? C’est toi qui simplifie en disant que s’il baise plus, il va mieux. C’est aussi une question de ne pas culpabiliser à cause de nos fantasmes, mais d’en faire un jeu ou quelque chose de naturel. Emma a techniquement une approche plus décontractée de la chose qui peut soulager nos complexes.

        • Matt  

          Et après si ça t’arrange de voir ça comme une relation après deuil, ok si tu veux…
          ça ne veut pas dire que les 2 ne s’apportent pas mutuellement des choses dont ils ont besoin.
          C’est quoi une « vraie » relation de toutes façons ?

        • Matt  

          Si c’est une chose dont tu avais besoin à un moment dans ta vie, et que ça t’a fait prendre conscience d’un truc, ça veut pas dire que tu n’aimes pas cette personne et que c’était juste « fonctionnel »
          On aime les gens qui nous font nous sentir mieux non ?
          Donc le fait qu’elle se fasse jeter comme une merde est encore un truc mal écrit qui rend Scott bien minable. De toutes façons après AvX le perso est irrécupérable.

        • Matt  

          Pour moi Jean et Scott c’est du conte de fée. On sait pas pourquoi ils s’aiment, c’est le grand amûûûr inexplicable. Et Scott est même un peu flippant avec elle, à la voir partout. ça ressemble à une obsession pas super saine^^
          Je dis pas ça pour faire chier les fans du couple, mais si vous cherchez la petite bête sur la logique profonde des relations amoureuses de personnages de comics…on peut trouver des trucs bizarres et tordus un peu partout^^
          D’ailleurs l’amour et la logique…
          Pour ma part je questionne rarement la « logique » des relations amoureuses de personnages de fiction. Parce que déjà dans la vie tu sais pas toujours expliquer comment ça peut marcher entre deux personnes, à plus forte raison si ça ne te concerne pas directement.
          Je préfère réfléchir à comment ça peut marcher, plutôt que me braquer en me disant que « jamais tel personnage ne pourrait aimer machin ou truc »
          Ah…expliquez moi ça expert de l’amour^^

        • Eddy Vanleffe  

          Là encore, j’ai lâché les mutants après l(attaque cardiaque de Claremont j’ai essayé le début de Brubaker, j’ai trouvé ça mauvais. j’ai essayé l le début de Carey, j’ai trouvé ça quelconque…(il parait que ça se décante après…on verra.)j ‘ai essayé Ellis, je suis tombé de ma chaise (a part la mini avec Kaare Andrews qui est fun à lire.)
          J’ai acehté Schism, je ne sais pas pourquoi… et pris comme un actionner, ça fonctionne assez bien et mieux ça aurait pu donner une super developpement de filiation contrariée avec une nouvelle rivalité Cyclope/Wolvie écho de Magneto/Xavier…mais ça ne prend pas cette tournure avec Wolvie et les X que j’ai trouvé cons comme la lune.
          les AVSX..j’avais quitté le navire refusant de me pencher sur les Fraction/Gillen dont je n’aime pas les tics d’écritures
          Bendis m’a écoeuré au delà de tout.
          depuis j’ai maintenu la distance à une exception près Malicia+Gambit très fun à lire.

          Tout ça pour dire que dans les récits que j’ai lu, la relation fonctionne et je fais très cas des galipettes des héros , je suis pour le maintien d’une certaine pudeur dans les lecture s grand public, pas par pudibonderie mais parce que ça m’intéresse pas de savoir que Clint fantasme sur MIss Hulk ou que la guêpe se fait brouter par un Hank miniature.. je trouve ce genre de détail vraiment pas à leur place.
          non,Emma le soutient sans le culpabiliser tout simplement. c’est la relation adulte qui suit naturellement le premier amour.
          de tout manière je n’aurais jamais ressuscité Jean, je n’aime pas ce genre de « ruse », j’ai appris à faire avec, mais c’est vraiment une truc que je déteste et qui donne raison à Tornado sur le niveau intellectuel qu’on suppose aux lecteurs.

          • Bruce lit  

            Je peux être d’accord avec ça : Scott rentre dans une relation qu’il croit adulte mais qui , à mes yeux, ne l’est pas. Pou vivre depuis 20 hier avec la même femme, je pense avoir construit une relation de confiance, de respect et de solidité par delà les épreuves. Je ne me reconnais pas du tout dans l’étiquette de Fanboy de Matt. De grand romantique, oui.

          • Bruce lit  

            Dans les faits : Scott et Jean élève Nathan Summers dans le futur.
            Scott prend en charge un enfant handicapé sans se soucier de son bien être à lui. Il en sera mutilé à vie au genou.
            Jean accepte cet enfant né du péché de Scott : nous avons à faire à une réaction adulte d’une femme solide sur laquelle Summers peut s’appuyer. Les liens du sang ne sont pas ce que l’on croit.
            SCott et Jean vont donc prendre en charge dans la pauvreté absolu un enfant handicapé pendant une quinzaine d’année sans tout cet érotisme bling bling post comic code. Leur sexualité est explicite à bien des moments.
            Tous ces gens s’aiment, se font confiance, ils se construisent sur leurs sentiments, prêts à mourir les uns pour les autres. C’est beau, ce n’est pas naïf et ne me dîtes pas que n’importe quel parent ne ferait pas de même.
            J’ai suffismanent travaillé avec des enfants handicapés et des parents courageux pour me reconnaître dans ces métaphores.

          • Matt  

            Je dis fanboy dans le sens où je ne comprends pas les fans qui idéalisent un personnage et se projettent dedans en se disant « mais non, il ne ferait jamais ça »
            Comme si c’était toi en fait^^ Mais c’est pas toi. Et on n’a pas tous le même rapport avec l’amour, les femmes, tout ça. La preuve : tu prends ton expérience comme exemple. Mais tout le monde n’est pas fait pareil. Moi je trouve qu’on peut parfaitement comprendre la relation Scott/Emma si on veut bien faire un effort.
            J’ai le sentiment que t’as pas envie de faire l’effort parce que t’aimes pas le personnage d’Emma, que t’aimes pas Morrison, et que t’aimes pas qu’il ait re-tué Jean^^ (ce qui se comprend hein.) Mais par contre faut pas mettre ça sur le dos d’une relation soi-disant pas crédible qui succède à Jean. Pour moi elle est crédible. Emma ne culpabilise jamais Scott, et à ce stade aussi de sa vie, Scott est devenu plus cynique, donc ça marche parfaitement.
            Mais ça aussi ça te plait pas que Scott ne soit plus le grand héros mais un mec plus sombre^^ (pourtant avec ce qu’il a vécu…et Apocalypse, et tout)

          • Matt  

            Je ne doute pas qu’il y a des trucs mal écrits avec Emma. Parce qu’il y a plein de trucs de X-men mal écrits dans les années 2000.
            Forcément c’est facile de dire que Jean était mieux écrite : Claremont s’en occupait tout seul^^ Avec plein d’auteurs qui ont écrit les persos, forcément je crois qu’ils ont tous des moments pitoyables. Je ne retiens pas les trucs les plus foireux c’est tout.
            Que Scott et Emma s’envoient en l’air, pourquoi pas. En général c’est léger, on ne voit rien. Mais sans doute qu’il y a des conneries abusées comme celle que tu mentionnes dans ENDSONG. Si je retenais tous les trucs nuls écrits, je ne pourrais aimer aucun personnage quasiment. Tu lis du Milligan, du Brubaker ou du Austen sur les X-men…et tu détestes tout le monde^^

          • Eddy Vanleffe  

            Alors j’ai oublié le coup du futur…^^
            on voit aussi les choses au prisme de nos lectures…

          • Matt  

            « Jean accepte cet enfant né du péché de Scott : nous avons à faire à une réaction adulte d’une femme solide sur laquelle Summers peut s’appuyer. Les liens du sang ne sont pas ce que l’on croit.
            SCott et Jean vont donc prendre en charge dans la pauvreté absolu un enfant handicapé pendant une quinzaine d’année  »

            Là tu parles de bonnes actions, de femme forte, de trucs magnifiques de conte de fées ou personne n’a de défaut, et tu affirmes que comme c’est droit, honnête, c’est adulte et crédible.
            Moui…mais non.
            C’est du grand sentiment de héros sans peur et sans reproche ça. ça n’en fait pas quelque chose de réaliste. ça en fait quelque chose d’admirable peut être. C’est marrant, ça fait presque puritain ce que tu dis.
            Genre si Scott a besoin aussi de penser à lui et’être avec une femme moins castratrice et moins « parfaite » qui ne le culpabilise pas s’il a de mauvaises pensées, ben d’un seul coup c’est plus un vrai héros, c’est la honte !

          • Bruce lit  

            Nous ne comprenons pas, Matt.
            Je n’irai pas plus loin, le contexte actuel me rendant très malheureux, je ne vais pas me disputer pour des histoires sur Scott Summers et Emma Frost.
            Je te demande juste de ne pas confondre le Puritanisme (un truc que je déteste et que je combats de toutes mes forces) et le Romantisme (croire en l’amour et en l’autre jusque la mort).
            Je crois en l’héroïsme, je crois aux valeurs et au dépassement de soi. Ça existe et bien plus souvent hors des comics.
            peace.

          • Eddy Vanleffe  

            ptdr comme disent les d’jeuns…

            « l’enfant du pêché » 🙂 je l’avais pas vu celui là…
            Saint Bruce, priez pour mon slaut^^
            le gars était célibataire pour cause de veuvage et il était marié à Maddie, si Cable n’est pas une seule chose, c’est bien l’enfant du pêché…

          • Bruce lit  

            Enfant du pêché : L’épisode où Nicieza écrit les origines de Cable s’appelle SIN OF THE FATHERS…
            C’est cette infidélité post-mortem qui est la source de Inferno, non ? Les gars….
            Le premier péché de Scott est le mensonge.
            Le deuxième la dissimulation
            Le troisième l’abandon de Nathan dans le futur.

            Nous savons tous que ce n’est pas vraiment sa faute. Mais c’est comme ça qu’il le vit (Cf l’épisode de Bachelor Party avec Cable). C’est également ce que lui reproche Stryfe. Encore uen fois je n’extrapole pas.

          • Matt  

            Pfff bon ça me fatigue.

            « Je crois en l’héroïsme, je crois aux valeurs et au dépassement de soi. Ça existe et bien plus souvent hors des comics. »

            Oui merci. Mais tu m’expliques en quoi une femme qui ment ou qui aime le sexe c’est incompatible avec l’héroïsme ? On est soit tout blanc, soit tout noir ?
            Schindler il n’a jamais menti tu crois pour sauver des gens ?
            Bref…moi j’ai bien le sentiment que vous cherchez des modèles trop parfaits dans les comics.
            Ces personnages sans reproches m’ennuient et ne sont pas réalistes.

            Mais oui c’est sûr, on va pas se disputer pour ça. je lâche l’affaire comme d’hab

            Mais je ne suis pas d’accord pour dire que c’est forcément mal écrit sous prétexte que ça ne correspond pas à vos idéaux.

            Et moi aussi le contexte actuel me gonfle ! J’ai passé ma journée à courir partout pour permettre le télé travail à tout le personnel. Et j’ai rien bouffé à midi !

    • Présence  

      Je me doutais bien que la réponse de Bruce serait critique, mais de là à en appeler aux Feux de l’Amour… quand même…

    • Chip  

      « Power Pack avec du X »

      Gaffe, chef. Gaffe.

  • Matt  

    @Eddy : Carey c’est surtout très bien après Messiah Complex quand il écrit Xavier. Pendant au moins une douzaine d’épisodes, c’est super, avant Utopia. Après il écrit davantage sur Rogue, et c’est sympa mais pas indéfiniment.
    Fraction j’ai presque envie de le défendre. Le pauvre mec doit finir les intrigues laissées en suspens par Brubaker, puis il se mange 50 crossovers dans la face avec Necrosha, Utopia, Second Coming, Fear Itself. Et si vous regardez bien, il n’est resté que 2 ans le mec. Il a à peine eu le temps de raconter un truc à lui. Et il s’en sort pas mal dans Nation X, après Utopia. Qu’on aime ou non son taf, il s’est fait piétiner par les events donc ne soyons pas trop durs SVP ! Il a même essayé de montrer que malgré l’isolement Scott voulait collaborer avec la ville de San Francisco.
    Et puis AvX est venu tout foutre en l’air

  • Matt  

    Bon…
    Résumons…
    Je sais que je peux être chant, que j’envoie 15 messages à la minute. Je m’en excuse. Je ne sais pas être concis. Il faut dire aussi que j’avais pas de temps aujourd’hui. J’aurais même pas du venir commenter, ça aurait simplifié les choses.
    Et oui Bruce, je sais bien qu’il y a plus grave dans la vie. Je suis le premier surpris de voir que tu prends tout ça au sérieux au point de m’avertir que tu vas t’énerver. Je ne suis pas venu pour ça. Justement c’était pour parler de trucs moins graves. Sinon si on devait parler que de trucs graves, personne ne serait venu parler de X-factor hein…

    Mais bon voilà, tu prends ça tellement au sérieux, au point de dénigrer le travail d’auteurs, parce que l’évolution d’un personnage ne correspond pas à ce que tu aurais voulu. D’une part c’est le risque étant donné que ce n’est pas un personnage que tu écris toi-même, et d’autre part c’est inévitable chez Marvel où les personnages changent d’auteurs. Ils n’ont pas tous la même vision et ne peuvent pas tous se conformer aux idées de Claremont d’il y a 30 ans.
    Tu as le droit de ne pas aimer. Mais je ne trouve pas ça correct de dire que c’est mal écrit, que la relation Scott/Emma est juste basée sur le fait de baiser davantage. Non, il y a du travail d’écriture derrière, de rapports entre Scott et les femmes, de sa tendance à culpabiliser (pas aidée par une Jean autoritaire et castratrice)
    Bien sûr qu’il y a aussi des conneries mal écrites vulgaires ou nulles. Mais ce n’est pas très honnête non plus de me sortir comme arguments pour descendre un couple/personnage toutes les sagas nulles à chier qui ont été écrites. Quand on t’écoute, si Jean est une connasse chez Morrison, c’est parce que Morrison ne sait pas l’écrire. Mais si Emma est une connasse chez Charles Soule, c’est parce que c’est un personnage détestable, et ça fonctionne comme argument contre elle. Bah…on peut pas dire que Soule écrit comme une merde plutôt ?
    Bref au bout d’un moment, ce n’est plus possible de discuter face à des arguments orientés comme ça.

    Je voulais juste inviter à voir le verre à moitié plein. Pourquoi ça peut marcher une telle relation ? Indépendamment du fait que ça vous plaise ou non. Parce qu’on ne peut pas exiger des auteurs qu’ils fassent ce que nous voulons.
    Le simple fait que Eddy trouve que ça fonctionne et pas toi prouve qu’un auteur ne peut pas contenter tout le monde. C’est pas forcément mal écrit pour autant.

    Sur ce, j’arrête. J’ai dit ce que j’avais à dire. Je m’excuse pour les pavés. Et j’ai écrit vite comme d’hab, parce que j’avais pas le temps , bousculé de partout au taf. Je n’ai pas voulu agacer qui que ce soit.

    • Eddy Vanleffe  

      Il ne fait pas trop prendre ça au sérieux, Matt ^^
      Bruce aime taquiner, je le vois avec des trucs du genre « infidélité post-mortem »…
      ça existe ce genre de concept?
      Sins of the Father est une exagération littéraire sur les fautes paternelles parce qu’il est perçu comme un père qui abandonne son fils, ça dérange tellement que Lobdell brosse une histoire comme quoi il éduque Cable avec Jean dans le futur avant de revenir.
      On m’a toujours dit que c’était une jolie histoire et le dessin de Gene Ha tranche avec les artistes habituels
      « mentir  » est sans doute un pêché, mais à ce moment là que dire de tous ces mythos que sont les super-héros… ^^
      POur conclure sur le sujet brûlant, je n’ai pas de problème, bien au contraire d’aimer des perso imparfaits. Bruce est presque aussi taré que ses villains avec une tendance à la tyrannie, Matt est un monstre avec les femmes (karen, Heather et Mary dégustent).$
      par extension la tendance actuelle à vouloir transformer chaque personnage en « modèle » pour l’identification ne me plait pas trop… c’est comme ça qu’on a lissé le propos avec des persos plus « simples ».

      • Kaori  

        @Eddy : avoue, t’as fait exprès de ne citer que les prénoms pour qu’on confonde avec nos Bruce et Matt à nous 😀

        Sur ce, je vous bise.
        Ici c’est la merde, faut gérer, on se revoit quand je serai détendue (dans 2 mois donc).

        Jean&Scott Power.

        Protégez-vous comme vous pouvez, prenez soin de vous et vos proches, Peace & Love My Friends, tous dans la même galère…

  • JP Nguyen  

    Tout est relatif, tout est subjectif.
    Si on prend le point de départ de Bob Layton, alors forcément les Simonson ont élevé le niveau. Ceci dit, dans l’écriture, je trouvais Louise Simonson un peu « brutale », ses persos manquant souvent de finesse et d’élégance mais ce n’était que mon ressenti, peut-être influencé à l’époque par le courrier des lecteurs de la VF qui critiquait beaucoup cette scénariste. Néanmoins, lors de relectures multiples, j’ai conservé ce sentiment que le Claremont de l’époque, même avec son enchevêtrement de sub-plots, était plus agréable à lire. La « voix » des personnages sonnaient plus juste…
    Pour ce qui est du dessin, autant j’appréciais la puissance de Walt Simonson sur Thor, autant sur X-Factor, je trouvais cela dissonnant, pas vraiment raccord avec l’univers des mutants. D’ailleurs, quand Simonson dessinait les X-Men sur le crossover Inferno, je trouvais ça assez… moche.

    La lecture de cet article m’aura fait percevoir un point de vue différent sur ce run, avec une écriture vivante et agréable à lire. Merci, Olivier !

  • Olivier  

    Bonsoir
    Merci à toutes et tous pour vos retours.
    Je ne souhaite pas néanmoins être « l’auteur » d’une discorde entre membres et lecteurs.
    Cet article, c’est ma vision et mon décryptage du boulot des Simonson.
    En aucun cas, une vérité universelle et établie.
    Je n’ai pas cette prétention et en aucun cas ne veux me l’attribuer.
    Les comics sont pour moi une source d’évasion comme l’écriture l’est (j’écris pour moi des his qui me font plaisir).
    J’ai détesté des auteurs et des séries mais il y a toujours eu au fond de moi, un minimum de respect pour les auteurs qui m’herissaient le poil tel Sabretooth devant Wolverine.
    J’en écrirai d’autres des articles puisque Bruce m’y a invité, que j’ai accepté cette invitation avec plaisir et qu’il me fait confiance.
    Alors, on se met la tête au frigo, on respire un grand coup et on continue toutes et tous à lire des comics, regarder des films d’auteurs ou des blockbusters, écouter de la zik, etc etc…
    Bonne soirée à toutes et tous.

  • Eddy Vanleffe  

    On est toujours comme ça… Bienvenue au village d’Asterix! 🙂

  • Olivier  

    Cette période de X-Factor est une de mes madeleines de Proust trempée dans le café d’une nostalgie positive.
    La première fois que j’ai lu X-Factor, j’avais 12 ans j’avoue avoir pris une bonne claque dans la gueule.
    Avec le recul, il y a des défauts dans l’écriture et dans le dessin. Walter étant moins inspiré que sur Thor.
    J’étais limite en panique quand, à la fin du courrier des lecteurs de Spidey 114, était annoncé la mort du magazine.
    Power Pack et Web Of Spider-Man, j’en avais rien à cogné à l’époque (peut être à tort) mais voir disparaître X-Factor…. Non !
    J’ai ensuite poursuivi avec la version intégrale même si Walter était parti parce que Louise emmenait le club des cinq vers des directions autres que celles des X-Men de Claremont que je trouvais brouillonnes et, déjà à l’époque, à l’écriture décompressée.
    Alors, effectivement, quand l’idée fut de réintroduire les cinq membres dans les équipes Blue et Gold, j’ai ressenti une certaine trahison du concept… Surtout qu’à la base, la nouvelle équipe montée par Peter David n’avait rien d’excitant !
    La suite me donna tort (pour X-Factor) et j’espère pouvoir un jour vous expliquer pourquoi.
    Bonne journée à toutes et tous.

    • Bruce lit  

      Effectivement, il se passe des choses majeures dans X-Factor par la suite, notamment la disparition de Nathan Christopher Summers où le dessin de Portaccio (à l’époque) rendait enfin Apocalypse très inquiétant.
      Je vais dire un truc terrible : même si j’adore les 5 premiers Xmen, je trouve que l’équipe a toujours été ennuyeuse, chaque personnage étant enfermé dans une case depuis 1966. Les interactions entre eux sont rarement intéressantes : le triangle amoureux entre Warren-Scott-Jean qui n’en est oas un et l’amitié entre Iceberg et Beast qui ne va pas très loin. C’est lorsque les anciens Xmen se mélangent avec des nouveaux que ça prend avec moi.

    • Présence  

      J’espère bien moi aussi pouvoir lire un jour tes explications sur l’équipe montée par Peter David. Ayant lu le recueil Epic Collection 6 (épisodes 71 à 83), j’ai bien aimé, pas pour les raisons que j’avais imaginées au départ.

  • Olivier Guay aka 3B  

    La première équipe et ses 5 membres originaux ont été créés avec les codes inhérents de l’époque : Hank le costaud, Warren le beau gosse, Jean la « nana de service », Scott le leader et Bobby le pitre.
    Simonson avait réussi à faire mûrir le glaçon.
    Quand l’équipe d’X-Factor fut remanié, Iceman retrouva un rôle mineur dans l

  • Olivier  

    La première équipe et ses 5 membres originaux ont été créés avec les codes inhérents de l’époque : Hank le costaud, Warren le beau gosse, Jean la « nana de service », Scott le leader et Bobby le pitre.
    Simonson avait réussi à faire mûrir le glaçon.
    Quand l’équipe d’X-Factor fut remanié, Iceman retrouva un rôle mineur dans la gold team.
    Le seul fait notable le concernant fut un épisode d’Uncanny où Emma Frost (curieux cette coincidence entre Iceman et Frost… La chaîne du froid ?! ) lui fit découvrir son plein potentiel en le possédant psychiquement.
    Et également dans Age of Apocalypse où il était un mutant de niveau oméga.
    Le fait que je regrette le plus le concernant c’est son coming out plus de 50 piges après sa création.
    Un artifice scénaristique comme pour lui donner une consistance mais sans du tout creuser le sujet…Mais il semblerait que ton article d’aujourd’hui change la donne… Intéressant.

    • Bruce lit  

      (curieux cette coincidence entre Iceman et Frost… La chaîne du froid ?! )
      Le titre de l’épisode était Early Frost

      De manière antérieure, c’est Mickael Raspoutine qui met Iceberg sur la voie de son potentiel.
      Après Onslaught, il y a une scène où Bobby demande à Ororo d’être son sensei, vu leurs pouvoirs en commun. Un truc passé aux oubliettes que j’aurais adoré lire.

  • Olivier  

    C’est juste pour le frère de Colossus.
    Mais encore une fois, tout était tombé à l’eau.
    Dommage.
    Comme si à chaque fois qu’une piste intéressante était lancée, elle tombait aux oubliettes.
    Les multiples cross over n’aidant pas.

  • Kaori  

    J’ai enfin un peu de temps pour lire les articles.

    Bienvenue, Olivier Guay, même si tu abordes le sujet qui fâche.

    Je vais peut-être me faire traiter de fangirl ou de puritaine, qui sais… y a au moins Bruce pour comprendre que c’est du romantisme 😉

    Alors j’ai tenté une lecture de cette série, il y a quelques semaines… Je m’y suis assez rapidement ennuyée, agacée, bref, j’ai abandonné… Juste au moment où ça commençait à être intéressant, apparemment : les ailes coupées d’Angel.

    Concernant le traitement de Scott Summers… Alors autant j’ai trouvé ridicule de ne pas être capable d’avoué à Jean qu’il était marié. Bon, peur de la perdre, ok, mais lui cacher la vérité pendant combien, 10 épisodes ? C’est lourd…
    Le fait qu’il ait quitté Madelyne et Nathan, comment dire… Il a été lâche, oui, c’est certain. Après, choisir de retourner avec Jean (il a quand même tenté de la recontacter, la Madelyne, elle s’est barrée sans donner de nouvelles, elle est pas non plus très conciliante…) plutôt que Madelyne, ben c’était l’évidence même. C’est Madelyne qui n’avait rien à foutre là 😀

    Concernant Emma : je n’ai jamais rien lu sur leur histoire, ou le peu que j’en ai lu (Death of X) ne m’a absolument pas convaincue. Emma est une menteuse, une manipulatrice. La relation entre humains étant basée sur la confiance, j’ai du mal à comprendre comment on peut envisager de prendre ça pour une relation sérieuse.
    Cette relation ne m’intéresse pas. Après, je peux comprendre que ça puisse rendre les personnages plus intéressants. Mais la tromperie, le mensonge, c’est vraiment quelque chose de rédhibitoire chez moi.

    @ Eddy : et si on est les Gaulois d’Asterix, on est qui ?? En tout cas ça m’a bien fait rire.

    Précisions : je ne cherche pas à relancer le débat, j’expose juste pourquoi cette relation me pose problème.

    • Eddy Vanleffe  

      Maddie ne s’est pas barré sans donner de nouvelles, elle est poursuivie par les maraudeurs..^^

      tout ceci pour dire qu’on est modelé par nos lectures.
      gamin pour moi Jean, etait morte, dead, froide, ad patres…
      Madelyne n’a pas demandé que cyclope tombe amoureux d’elle…
      amour/mariage/enfant. un chemin de vie exemplaire pour un bon petit chrétien modèle
      il se barre du jour au lendemain.
      il me semble justement que chaque série entretient le malentendu pour bien décrire que le fautif supposé, c’est l’autre.
      ce sont d’ailleurs ces épisodes que j’ai lu et qui sont le sédiment de ma passion pour les mutants (mon golden age perso va du 150 au 226, soit le Magneto dans son île lovecrafitenne à Fall of the mutants)
      Du coup je comprends pourquoi on s’oppose sur l’identité du leader naturel des X-Men (Ororo en ce qui me concerne) à l’empathie sur tel ou tel personnage comme Cyclope qui est un guest pour moi, présent en pointillé dans mes lectures.
      Emma je l’ai bien aimé sous Lobdell (Morrisson n’a RIEN inventé) en leader de Generation X. elle est réellement marquée par le perte de s HEllions qu’elle aimait pour de vrai.

    • Bruce lit  

      Pour rester sur le topic de Olivier, je n’ai jamais compris le pitch de X-Factor : se déguiser en chasseurs de mutants pour les entraîner en secret. C’est là que ça déconne à mort. Le groupe comporte deux génies (Scott et Hank), une télépathe et ils font preuve d’une stupidité plus flagrante que lorsque écrits par Stan Lee.
      Emma Frost : pour en reparler tranquilos, je peux comprendre l’attrait de Matt pour le perso. C’est un perso plus complexe qu’elle ne le laisse à penser et surtout à voir. C’est surtout un personnage qui fonctionne en opposition : à Jean Grey, à Kitty Pryde qui la déteste, à l’autorité de Sean Cassidy dans Generation X et parfois à Charles Xavier. Elle est dans le registre d’un Gambit qui ne croit que par intermittence au rêve du chauve et ne reste chez les Xmen que pour draguer Rogue. Une fois ces oppositions dissipées, le personnage, tel qu’écrit ne se résume qu’à son côté allumeuse. C’est comme ça que je la lis.

      • Eddy Vanleffe  

        très juste, c’est personange qui fonctionne du tonnerre en opposition…
        la synergie qu’elle a (chez Whedon et durant le reload) avec Cyclope apoprte ce vent de fraicheur…
        après…ça se tasse…Kaori parle de death of X qui est une immondice… si on a lu que ça,oui tout est de la merde…^^

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