Voyage au bout de la nuit

Punisher MAX – Long, Cold, Dark par Garth Ennis et Goran Parlov

Quand on ferme les yeux© Marvel Comics

AUTEUR : JP NGUYEN

VO : Marvel

VO : Panini

« Long, Cold, Dark » est l’avant dernier arc de la série Punisher MAX écrit par Garth Ennis. Il se déroule sur les numéros 50 à 54, parus en 2007-2008.

Le premier épisode est dessiné par Howard Chaykin et les suivants sont illustrés par Goran Parlov avec des couleurs de Lee Loughridge.

L’histoire en quelques mots : l’assassin Barracuda revient se venger du Punisher. Il kidnappe Sarah, l’enfant que Frank Castle a eu avec Kathryn O’Brien mais dont il ignorait l’existence. Après un premier assaut, le Punisher manque d’y rester. Mais au match retour, Frank se débarrasse de Barracuda pour de bon.

J’écris un résumé volontairement très synthétique car l’intérêt de cet arc n’est pas dans son intrigue ou ses rebondissements. Ce qui fait de « Long, Cold, Dark » un des meilleurs arcs du Punisher par Ennis, c’est qu’il explore vraiment l’âme du Punisher dans toute sa complexité et sa dimension tragique.

Pour beaucoup de personnes, les réunions de famille sont un cauchemar, pour Frank aussi, mais d'une autre manière.

Pour beaucoup de personnes, les réunions de famille sont un cauchemar, pour Frank aussi, mais d’une autre manière© Marvel Comics

La tragédie originelle, c’est celle de Central Park, où Castle a perdu sa famille. Dans le numéro 50, Frank raconte ce qu’il considère pourtant comme son pire cauchemar : un monde où sa famille aurait échappé à la fusillade. Les enfants étaient malades, le pique nique a été reporté. Il se voit devenir grand père et présider au repas de famille. Sa maison résonne des rires de ses petits enfants, la soirée se termine autour d’un verre avec son fils et son gendre. Il raccompagne les invités et embrasse sa femme… et se réveille.

Garth Ennis retranscrit avec maestria toute la détresse du Punisher lorsqu’il sort de ce songe. Ce qu’il a perdu, ce qu’il n’aura jamais l’occasion de connaître, tout cela revient le frapper en plein cœur.

Ne pas confondre : thérapie par les armes à feu et psycho à deux balles

Ne pas confondre : thérapie par les armes à feu et psycho à deux balles© Marvel Comics

Pour chasser les mauvais rêves, le Punisher use habituellement d’une thérapie très personnelle : une séance de tir dans un coin perdu des Poconos, avec passage en revue de diverses armes de son arsenal. Fusil d’assaut AK-47, M16 équipé d’un lance grenade M203, pistolet Colt 1911 : la voix intérieure de Frank énonce leurs caractéristiques techniques et donne son appréciation pour chaque instrument de mort. Mais cette fois-ci, ça ne marche pas : le rêve continue de le hanter.

C’est évidemment prémonitoire, vu que Barracuda va lui redonner une famille, en la personne de la petite Sarah.

 Frank nourrit de gros doutes sur les capacités de baby-sitter de Barracuda

Frank nourrit de gros doutes sur les capacités de baby-sitter de Barracuda© Marvel Comics

Barracuda n’organise bien sûr pas ces retrouvailles de la manière la plus traditionnelle qui soit. Pour lui, l’enfant est surtout un moyen de torturer Castle. Le premier chapitre montre que Barracuda est un tacticien redoutable : il piège trois étages entiers d’un building et y réunit des pontes du crime organisé pour attirer le Punisher. Il fait montre d’un sadisme particulier lorsqu’il commence à énumérer face à Castle toutes les joyeusetés qu’il pourrait faire à l’enfant.

A la manière d’un « Herr Starr » dans Preacher, la liste des mutilations qu’il subit s’allonge au fil du récit mais sa résistance hors-norme semble lui permettre de tout supporter.

Plus le récit avance, plus Barracuda est amoché

Plus le récit avance, plus Barracuda est amoché© Marvel Comics

Pourtant, Garth Ennis donne aussi sa touche d’humanité à ce monstre, quand, dans l’avant dernier chapitre, il raconte sa jeunesse d’enfant maltraité puis abandonné par son père. Un père qu’il aurait voulu retrouver, qu’il a cherché en vain. La famille de Barracuda aussi a été cause de souffrance. Les dernières pages de son duel avec le Punisher constituent un petit tour de force de la part de Goran Parlov.

Lancé à la poursuite de Castle, Barracuda fait défiler sa vie devant nous : les plans larges en point de vue subjectif nous plonge dans une existence violente et désespérée. On en serait presque soulagé pour lui lorsque le Punisher l’achève d’une rafale de AK-47 en pleine tête.

Dans la peau de Barracuda…

Dans la peau de Barracuda…© Marvel Comics

Niveau dessin, le style d’Howard Chaykin tranche nettement dans le chapitre d’ouverture mais le résultat est correct. Dans la scène onirique, il donne à Frank Castle un visage humain et apaisé. Ce même visage devient tourmenté et plein de détresse lorsque le rêve se termine.

Mais c’est Goran Parlov qui se taille la part du lion dans cet arc et il assure très bien le job. Son trait est plus « lâché » et simplifié par rapport à sa prestation dans Barracuda. Sa narration est fluide, ses visages diversifiés et expressifs. Il dessine un Frank Castle très baraqué et un Barracuda plus monstrueux encore. Les dernières scènes d’action de l’arc, haletantes, lui doivent beaucoup.

Un duel surréaliste au fusil mitrailleur M60…

Un duel surréaliste au fusil mitrailleur M60…© Marvel Comics

Même s’il passe peu de temps effectif avec elle, le simple fait de savoir qu’il a une fille bouleverse Frank Castle. Elle lui confère une force surhumaine lorsqu’il arrache ses menottes pour bondir sur Barracuda et la sauver. Mais elle le rend aussi vulnérable et anxieux, en l’amenant à protéger un petit être si fragile dans un monde dont il connaît trop bien les dangers et les horreurs. Elle lui redonne accès à son humanité, le rend capable de compassion lorsque, dans une station-service, il croise une mère à la recherche de son enfant disparu. Surtout, Sarah ravive en lui les souvenirs de Maria, Lisa et Frank Jr.

Elle pourrait être sa seconde chance. A un moment, Frank contacte la sœur d’O’Brien, à qui Kathryn avait confié Sarah. Il lui promet de délivrer la petite. Mais lorsqu’elle lui demande ce qu’il compte faire après, il ne sait pas répondre. Il hésitera une journée avant de ramener Sarah à ses parents adoptifs.

Frank Castle examine les conséquences de la parentalité…

Frank Castle examine les conséquences de la parentalité…© Marvel Comics

Le retour de Sarah dans sa famille est l’avant dernière scène du récit et elle est très touchante. Lorsque la sœur d’O’Brien lui demande comment était Kathryn, Frank donne tout d’abord une réponse laconique mais éloquente. Puis il raconte une anecdote, un instant fugace dont il se rappelle (remontant à l’arc « Man of Stone« ).

Mais il termine par une déclaration refermant tout de suite cette parenthèse de sentimentalité. Puis il reprend la route. Il roule vers l’est et laisse le soleil se coucher derrière lui, il roule vers « la longue et froide nuit qu’il a fait de sa vie. » Le lyrisme dont fait preuve Ennis à la fin de cet arc me donne le frisson chaque fois que je le relis.

Frank est un homme de peu de mots.

Frank est un homme de peu de mots© Marvel Comics

A la dernière page, on comprend enfin le choix du titre. Frank Castle désirerait plus que tout ne jamais avoir perdu sa famille ce fameux jour à Central Park. Mais c’est arrivé et il ne peut plus revenir en arrière. Il ne peut plus redevenir humain. Il ne peut pas s’il veut continuer à faire ce qu’il fait. Et quelqu’un doit le faire.

Cette résolution fataliste et désespérée est formidablement bien rendue à la fin de « Long, Cold, Dark ». Malgré la violence à nouveau extrême et la présence de la brute Barracuda, c’est l’arc qui explore le mieux l’humanité de Frank Castle en déroulant la tragédie d’un homme qui a choisi de devenir un monstre pour tuer d’autres monstres.

Le Punisher, un monstre tragique

Le Punisher, un monstre tragique© Marvel Comics

25 comments

  • Présence  

    Cher JP Nguyen,

    malgré tout le respect que je vous dois, cet article aurait dû être consacré pour plus de la moitié à la prestation d’Howard Chaykin, grâce à laquelle cette série retrouve enfin un peu d’intérêt, après des récits de plus en plus superficiels et anecdotiques. Sans lui ce récit ne vaudrait pas tripette.

    Sinon, pour le reste…

    J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette analyse, y compris l’apport incroyable de Goran Parlov que tu expliques très bien. Il m’a fallu plus de temps que toi pour me rendre compte que la facilité de lecture de ses cases est le fruit d’une mise en scène et d’un découpage très travaillés. En revoyant les images que tu as sélectionnées (surtout « Dans la peau de Barracuda… »), je prends encore plus conscience que ses dessins montrent du concret, sans besoin d’explication, en dépassant les clichés visuels habituels.

    Merci beaucoup pour cet article pénétrant et habité.

  • JP Toscan Sépaplanté  

    Effectivement Présence, j’ai écrit cet article avant que tu fasses ton coming out pro – chaykin sur Facebook, sinon, j’aurais mis plus de déférence dans ma critique du travail du maître! 😉
    Blague à part, je crois que comme toi pour Parlov, mon appréciation de Chaykin n’a pas été immédiate. Je regrettais même à la première lecture que Parlov n’ait pas tout dessiné. Et puis, j’ai fini par trouvé des qualités à Chaykin et le fait que son intervention se fasse que sur le premier chapitre ne perturbait pas trop le fil de la lecture.
    Tout de même, je note que son goût pour les détails vestimentaires lui fait dessiner Barracuda comme un maqu’ alors que Parlov lui donne des fringues plus basiques.

    • Présence  

      Je m’étais fait la même remarque que toi concernant la tenue vestimentaire de Barracuda un vrai mac.

      D’Ennis & Chaykin, je recommande chaudement la minisérie « War is Hell », consacrée à Phantom Eagle (un vieux personnage de Marvel), se déroulant pendant la première guerre mondiale, et publiée par Panini en France.

  • JP Nguyen  

    Et sinon, merci à Bruce pour m’avoir poussé à écrire sur Punisher MAX, avec les articles du blog et mon dossier Scarce , je crois que ma mission de clamer les louanges de la série est accomplie.

  • nico  

    Merci pour cette article qui va me faire franchir le pas pour la lecture des punisher max, vous m’aviez déjà convaincu pour les marvel knight de Ennis et je ne regrette pas du tout!
    Simple question ,il y 2 tomes deluxe qui sont déjà sorti et un troisième qui devrait paraitre avant l’été, combien de volume y a-t-il dans chaque tome? car quand je vois les prix affiché je trouve que c’est très chère et apparemment il n’y a pas de rééditions de ces tomes à part en deluxe et au rythme des sortie j’ai l’impression que l’intégralité (18 tomes) sera atteint dans 10 piges.
    Merci d’avance pour vos réponses.

  • Bruce  

    Nico : les Deluxe proposent deux arcs par volumes, soient entre huit à dix épisodes.

  • Waldorf Tornado  

    Un tome deluxe est l’équivalent de deux tomes 100% MAX qui, effectivement, ne seront jamais réédités.
    Le deluxe tome 3 qui sort cet été reprend les tomes 5 et 7 de la collection 100% MAX. Le tome 6 était constitué de plusieurs one-shot, pas tous d’Ennis, et dont l’un a été ajouté au deluxe N°1.
    Il devrait y avoir environ 5 ou 6 deluxe en tout (tome 4 = 9 et 10 ?, tome 5 = 11 et 12 ?, tome 5 = 13 et ?). Car le 100 % MAX N°8 était une mini-série dédiée à Barracuda qui ne sera peut-être pas rééditée en deluxe. Et le tome 14 (la Résurrection de Ma Gnucci) ne fait pas partie de la série non plus.
    Et puis que dire de la série qu’Ennis est entrain d’écrire (une nouvelle série Punisher MAX se déroulant au Vietnam) ? Sera-t-elle également publiée en deluxe ? Wait & see.

    • Présence  

      De la même équipe, je recommande également chaudement : Fury MAX, 2 tomes chez Panini.

  • Waldorf Tornado  

    Rectification :
    Je m’ai trompé. C’est le tome 10 qui est consacré à la mini-série  » Punisher présente barracuda ». Et non le tome 8 intitulé « Barracuda », qui lui est un arc de la série Punisher.
    La composition en deluxe devrait être la suivante :
    – N° 1 : « Born » + Au « Commencement » (Punisher MAX 1 et 2 + épisode « The Celt » qui était dans MAX 6).
    – N°2 : « Kitchen Irish » et « Mère Russie » (Punisher MAX 3 et 4)
    – N°3 : « Le haut est en bas et le noir est blanc » et « Les négriers » (Punisher MAX 5 et 7)
    ça c’est déjà publié pour le 1 et le 2. Le 3 est prévu pour juin.

    – N°4 : « Barracuda » et « L’homme de pierre » (Punisher MAX 8 et 9).
    – N°5 : « Punisher présente barracuda » et « Le faiseur de veuves » (Punisher MAX 10 et 11)
    ou alors, si le 10 n’est pas réédité : « Le faiseur de veuves » et « La longue nuit froide » (Punisher MAX 11 et 12)
    – N°6 : « La longue nuit froide » et « Valley forge, Valley forge » (Punisher MAX 12 et 13)
    ou alors… « Valley forge, Valley forge » et « La résurection de Ma Gnucci » ??? (Punisher MAX 13 et 14) ???
    Il reste encore le one-shot « Le Tigre » (30 pages du Punisher MAX 6) et la série sur laquelle Ennis est entrain de travailler (Avant « Born »)…

  • Bruce  

    Cette histoire est insupportablement belle JP et ton article lui rend justice. C’est en tout cas ma préférée avec The Slavers.

    Parce que la séquence du rêve me bouleverse. Parce que Frank paralysé une journée au chevet de cet enfant qu’il ne connaît pas me fait chialer. Et parce que la froide lucidité avec laquelle il reprend sa route vers la mort me donne des frissons.

    En dehors du Punisher, cette histoire reste à marquer d’une pierre blanche dans l’oeuvre d’Ennis. Preacher, Saints of Killer, Billy Butler, Wee Huguie et même CAssidy sont des personnages à qui la vie a donné une seconde chance et qui souhaitent s’en saisir. Frank Castle est celui qui refuse cette chance, un type qui accepte de rester en enfer malgré le chagrin, l’amertume et la souffrance. C’est puissant, d’une rare puissance en Comics, en tout cas, moi ça me retourne.

    Et loin du manichéisme, Baracuda devient un être attachant qui prend une figure légendaire avant de crever. On ne lui pardonne pas ses saloperies mais on ne peut pas vraiment le haïr. Encore une fois, Ennis est le scénariste du choix, du mature. Aucun de ces deux personnages ne vient se plaindre de leur vie de merde. Leurs choix de faire le mal est assumé. Celui de CAstle est simplement plus utile à la société que celui de Barracuda.

    Et bien sûr, Ennis refuse toute rédemption pour son héros en partant avec cette petite gamine. Bon, j’arrête, parce que là, je suis en train d’écrire un article sur ce personnage sur lequel je n’ai jamais tout dit….

    • Présence  

      J’aurais une lecture plus nihiliste : à mes yeux (et ça n’engage que moi), Frank Castle ne refuse pas cette seconde chance. Il sait que c’est un miroir aux alouettes, qu’il lui est impossible de revenir à une vie normale. Ses relations (amis ou famille) seront toujours en danger, toujours la cible potentielle d’un individu ou un autre cherchant à l’atteindre à travers eux. Il sait qu’il sera incapable de vivre en sachant les atrocités commises tous les jours, sans intervenir.

      Pire encore, il a également conscience qu’il a pris goût à cette forme de justice expéditive, depuis Born. Son examen de conscience lui a montré qu’il est un monstre, qu’il en a conscience, qu’il aime tuer. S’il ne s’agit pas d’une compulsion, il s’agit quand même d’une source de plaisir pour Castle. Cette connaissance de lui-même (cette absence d’hypocrisie quant à sa nature profonde) le rend tout autant tragique, l’enferme dans sa condition de justicier, de punisseur.

      • Bruce lit  

        On n’est pas si éloigné que ça Présence. Cette seconde chance, oui il la refuse car Castle est un être lucide. Mais il se refuse une chance que le Saint des Killers par exemple s’était accordée tout en étant aussi meurtrier. Le volet tragique est encore creusé d’avantage par Jason Aaron. Et je pose une option non négociable sur ses Punisher !

        • Tornado  

          Je te le laisse volontiers. Je suis à deux doigts de revendre ce run de Aaron, en grande partie à cause du travail pathétique de Steve Dillon…

        • Présence  

          Pas de risque de mon côté : je ne l’ai pas lu.

          • JP Nguyen  

            Moi, je l’ai lu, mais j’ai surtout aimé les covers de Dave Johnson… Le contenu, j’adhérais pas trop…

  • Bruce  

    ….et plus légèrement, le clin d’oeil à JJ Goldman a été repéré :).

  • Stan FREDO  

    Cet essai et les commentaires qui ont suivi vont m’inciter à rechercher ce bouquin. En plus, Goran Parlov, c’est quand même mieux que Steve Dillon….

  • Bruce  

    Tornado : à quand la collaboration Steve Dillon- Bendis ?

  • nico  

    Merci à vous pour vos réponses si efficaces vous avez répondu parfaitement à ma question qui n’avait jamais trouvé de réponse jusqu’à présent!!!
    Maintenant un autre dilemme s’offre à moi, vais-je investir dans l’intégralité de ces albums on me propose les 18 album en état impeccable à 230 euros selon vous ça vaut le coup?

  • Tornado  

    En plus, les premiers deluxes ont été réédités !
    Je te conseilles les deluxes. Car dans les 18 N° que l’ont te propose, les quatre derniers ne sont pas d’Ennis et, de ce que j’en sais, c’est beaucoup moins bien.

    • Bruce lit  

      Je confirme, que les histoires écrites par Palmiotti en plein run Ennis sur le Punisher, ne valent pas tripettes. Malheureusement, dedans il y a aussi dedans « Le Tigre » où Ennis met en scène l’enfance de Frank CAstle qu’il faut absolument posséder.

  • Tornado  

    Oui mais il est à peu-près certain que « Le Tigre » trouvera sa place dans un des deluxes, plus tard, comme ce fut le cas avec « La cellule » dans le tome 1 en deluxe.

  • nico  

    oui je suis d’accord avec vous pour le principe les deluxes sont de plus jolies objets, mais reste à savoir si ils vont tous les sortir ou non?! ça c’est la grande question, je n’ai pas trop confiance en panini je trouve qu’il ne sont pas fiable car s’il font le même coup que pour les deluxes de daredevil ça serais un peu embêtant et comme je suis un completiste et un maniac des belles étagères tous bien rangé et tous…. (j’ai de graves problèmes je sais mais si c’est que ça je ne vais pleurer sur mon sort)
    PS: me suis trompé c’était 230 euros pour les 14 premiers numéros)

  • Bruce  

    « je n’ai pas trop confiance en panini je trouve qu’il ne sont pas fiable » : no shit ? 🙂

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