Welcome Back to Zombieland ! (Marvel Zombies 2)

Encyclopegeek : Marvel Zombies

1ère publication le 04/10/16- Mise à jour le 21/08/19

Par : 6 PATRICK FAIVRE

VO : Marvel

VF : Panini

Cet article est la suite de notre anthologie consacrée aux Marvel Zombies publiée ici.

9 – MARVEL ZOMBIES III #1 à 4 (Décembre 2008) par Fred Van Lente et Kev Walker

Des Zombies (dont Deadpool) s’introduisent dans le monde Marvel (Earth 616). Ils sont finalement maîtrisés avant de nuire d’avantage. Deadpool notamment se retrouve décapité ! Sa tête restée indemne est récupérée par Morbius et son centre de recherche appelé ARMOR. Craignant que d’autres mort-vivants ne s’infiltrent dans son monde, le scientifique vampire tente de créer un vaccin. Pour se faire il a besoin du sang d’humain non infecté en provenance du monde des zombies. Il envoie donc Jocaste et Machine man (pensant que deux êtres cybernétiques auraient plus de chance de survie à Zombieland) sur la terre 2149 pour en ramener l’échantillon nécessaire. Hélas pour nos deux héros,  ils ne savent pas qu’il s’agit d’un piège et que le Morbius qui les envoie est déjà infecté par le virus !

Un petit côté Néo pour Machine Man nouveau look !©Marvel Comics

Arrivé dans le monde Z Jocaste et Aaron découvrent qu’après le départ des Zombies-Galacti, le Caïd a crée une organisation criminelle qui élève des clones pour nourrir les membres de son club ! Les deux héros finissent par trouver la dernière humaine non infectée de la planète en la personne de Vanessa,  la propre femme du Caïd ! Elle accepte de donner son sang. La mission pourrait s’arrêter là, mais Machine Man ne supportant pas de voir le traitement réservé aux clones décide d’intervenir. Après une farouche bataille, Aaron se retrouve face au Caïd qui lui révèle son plan : il a envoyé Morbius non pas pour créer un vaccin mais au contraire un nouveau virus…

Ce volume est loin d’être parfait et comporte son lot de coquilles. Tout d’abord il est, par bien des aspects, en contradiction avec les épisodes précédents : Le Caïd est mort dès la première saga, tué par le Punisher. Idem pour le Doc Strange. La guêpe quant à elle est sensé avoir été décapitée au moment des faits et survivre jusqu’au retour des Zombies-Galacti, or elle finit ici écrasée par Jocaste !

Bon alors certes, nous entrons ici dans le débat épineux concernant la continuité (déjà abordé à moult reprises sur ce blog) toutefois si l’on peut accepter des entorses à l’histoire sur des personnages ayant 40 ans d’existence, autant sur une thématique n’existant que depuis 4 ans on a déjà nettement plus de mal…

Au niveau invraisemblance on ne comprend pas que les humains disposent déjà d’une machine leur permettant non seulement de se téléporter mais également d’ouvrir des portes entre des dimensions différentes ! Et surtout pourquoi n’en a t-il jamais été question jusqu’alors ?
De même pour revenir du monde des Zombies, Aaron utilise le chien mort vivant des Inhumains : Gueule d’or. S’il en a eu l’idée pourquoi le Caïd et ses sbires n’y ont-ils pas pensé ?

Bref on peut supposer que ces erreurs ne sont que des maladresses du scénariste Fred Van Lente pour sortir de la période Kirkman et de créé une nouvelle ère …
Ces bugs sont en partie compensé par la joie de retrouver Machine Man, personnage pour lequel j’ai toujours eu un penchant. Le scénariste a eu la bonne idée d’en faire un personnage plus sombre et désabusé, tout en étant plus narcissique (il a maintenant des cheveux et soigne son brushing !). On lui découvre curieusement un penchant pour l’alcool ! Il n’hésitera pas à copieusement se saouler lorsque Jocaste le quittera au profit de son rival Ultron dans la saga suivante !

Le dessinateur Kev Walker s’il n’arrive pas à nous faire oublier Sean Phillips, assurera au moins son rôle. Sans génie mais avec efficacité.

10 – MARVEL ZOMBIES IV #1 à 4 (Juin 2009) Par Fred Van Lente et Kev Walker

Suite directe du précédent volume, l’histoire commence alors que Deadpool (enfin ce qu’il en reste) aidé d’un autre zombie nommé Simon Garth se sont tous deux enfuis de l’ARMOR en utilisant le téléporteur. Morbius lance à ses trousses sa propre équipe de super héros : Les Midnight sons !

Ceux-ci se composent de Werewolf alias, Jack Russel le loup garou, Jennifer Kale The Witch, Hellstorm le fils du diable et bien sûr Morbius lui-même, le vampire vivant.
Deadpool pendant ce temps est fait prisonnier de narco-trafiquants vaudous (!) qui entreprennent de le vendre au sinistre Hood. Quand on sait que ce dernier travail en réalité pour Dormamu, on se doute bien que la suite de l’histoire sera riche en émanations spiritistes et autres sortilèges mystiques…

Zombie et Vampire un couple fort mal assorti…©Marvel Comics

N’y allons pas par quatre chemins cette histoire se révélera extrêmement pénible et laborieuse dans son développement. Van Lente et Walker sont une nouvelle fois à la manœuvre mais cette fois-ci en utilisant les Midnight Sons, des seconds couteaux des 90’s… Dans l’opus précédent Machine Man apportait une touche émotionnelle qui est totalement absente de cette histoire gratuitement alambiquée et disons le… chiante !

Pire que tout, l’histoire met en vedette Deadpool qui n’aura jamais aussi bien mérité son titre de tête à claque !
Passez votre chemin, il n’y a rien à voir.

11 – DEADPOOL MERC WITH A MOUTH #1 (Septembre 2009) par on-s’en-fout !

Les aventures rocambolesque de Deadpool le conduise en terre sauvage où il retrouve sa tête version zombie ! La barque sur laquelle sa tête s’était échappée, seule, à la fin du précédent volume l’a, en effet, conduite au royaume de Ka-Zar, où elle est vénérée comme un dieu par les hommes des cavernes locaux…

On retrouvera par la suite le Deadpool Z notamment dans Deadpool Corps, à compter de juin 2010, série de Rob Liefeld pour laquelle il faudrait inventer un système de notation négative.

12 – MARVEL ZOMBIES RETURN #1 à 5 (Novembre 2009) par collectif

S’étant un poil fourvoyé avec les Midnight sons, Marvel revient aux basiques en donnant une suite directe à Marvel Zombies 2 (les volumes 3 et 4 sont tout simplement zappés).

Ainsi donc l’infâme Cortez a téléporté les gentils zombies à une destination inconnue pour lui permettre d’être le nouveau maître du New Wakanda. On n’entendra plus jamais parler du perfide Acolyte et l’action démarre alors que, séparé de ses amis, Spiderman se retrouve à New York sur la terre 2149, mais dans les années 70 !
Contre toute attente la téléportation semble lui avoir fait perdre son pouvoir cosmique, s’il conserve sa férocité de mort vivant, l’énergie volée à Galactus a étrangement disparue.

Spider-Man découvre qu’une mystérieuse tablette, supposée donner la vie éternelle, est exposée dans un musée de la ville (référence à Amazing Spider-Man #68). Zombie Parker y voit un signe et décide de se la procurer ! Pas de chance, les Sinisters Six lui font barrage. Bien décidé à ne pas se laisser arrêter par si peu l’Araignée fait une rechute et cannibalise les vilains ! Il pense pouvoir rattraper le coup avec la fameuse tablette magique, mais les Sinisters se sont réveillés en zombies et ont dévoré ses amis ! Bigre Mary-Jane est morte une deuxième fois à cause de lui ! Fou de chagrin et de colère, il découpe en morceaux les vilains avant de s’arracher la peau du visage !

Comprenant que grande faim sous-entend grande responsabilité, Spiderman se repend et décide de trouver un remède à la peste Zombie. Il part à la recherche des autres Zombies pour les empêcher de nuire. Bien lui en prend car justement Giant Man a été téléporté sur la lune et, après avoir dévoré le Gardien, il compte bien se servir des machines de celui-ci pour accéder à d’autres dimensions…

5 dessinateurs et 4 scénaristes se succèdent (un par numéro donc, Van Lente se charge d’ouvrir et de conclure cette mini-série). Le problème c’est que, comme bien souvent chez Marvel, les talents ne s’additionnent pas ! Bien au contraire la multiplicité des artistes donnent surtout une histoire décousue et difficile à suivre…
Le résultat est donc un peu en demi-teinte et manque cruellement de cohésion tant les styles de graphismes et d’écritures sont différents !
Le comics reste cependant agréable à lire (même si clairement certains chapitres sont meilleurs que d’autres).

Le slogan fétiche de Spider-Man a légèrement évolué… ©Marvel Comics

On peut reconnaître à cette mini-série le mérite d’apporter une fin logique à la saga des Marvel Zombies. A l’issue de cette histoire on sait quelle est la source de l’infection. Une magnifique boucle est bouclée et l’histoire revient à son point de départ.

On pourrait s’en tenir là et remercier Marvel d’avoir su conclure à temps une saga passionnante (quoi que très inégale) en y apportant une conclusion logique. Hélas chez Marvel on ne sait jamais s’arrêter à temps et les filons sont exploités jusqu’à épuisement !
Les choses iront de mal en pis à partir de là…

SUYDAM, UN ILLUSTRATEUR HORS DU COMMUN.

Marvel Zombies Return qui marquera la dernière histoire crédible des Marvel Zombies avant longtemps, sera également la dernière série dont les couvertures seront assurées par Arthur Suydam !

Ce dessinateur est un vieux de la vieille, il a illustré notamment des séries mythiques comme Heavy Metal, House of secrets ou encore Epic. A son graphisme dynamique et réaliste l’illustrateur ajoute une peinture aussi créative qu’impressionnante.
Il a très grandement contribué à la popularité de la série. Bien des fans achetèrent en effet toutes les différentes éditions de Marvel Zombies (couvertures alternatives, rééditions…) afin d’avoir toutes les œuvres de cet artiste ! Du reste Marvel ne s’y est pas trompé et a finalement édité un recueil regroupant toutes les couvertures hors du commun de Suydam.

Outre son graphisme exceptionnel et son art séquentiel remarquable, le grand talent de l’artiste est de s’inspirer/parodier (selon votre point de vue) les couvertures classiques de Marvel. Ainsi les grands moments de l’âge d’or de Marvel sont remaniés à la sauce zombies pour la plus grande joie des fans !

Un petit florilège de couvertures avant/après ©Marvel Comics

On pourrait éventuellement reprocher que les couvertures utilisées n’aient absolument aucun rapport avec le contenu réel du comics, mais on aurait bien tort de bouder son plaisir devant un résultat aussi réussi… Après son départ, c’est une large partie du charme de la série qui va disparaître avec lui…

 

13 – MARVEL ZOMBIES EVIL EVOLUTION – One shot (Janvier 2010) par Who cares ?

L’histoire commence à la fin de Dead Days. Le téléporteur de Stark a été détruit, mais Mister Fantastic a trouvé le moyen de le réparer. Les FF Zombies ont à nouveau la possibilité d’accéder à d’autres mondes !
Avant de le faire fonctionner les Fantastiques se rendent compte que le royaume d’Atlantis a été miraculeusement épargné par l’épidémie Zombie ! Jane adorant les Sushis (!) et Reed ne souhaitant pas quitter ce monde sans l’avoir totalement nettoyé, ils partent donc génocider le royaume de Namor !

Cependant Giant man et la guêpe, qui ont infiltré le Baxter building, comptent bien profiter de l’absence des FF pour utiliser le portail dimensionnel avec d’autres Super Zombies.Ils se retrouvent dans une réalité peuplée de singes (le Ape-verse) où les super héros sont eux aussi des primates ! Il s’agit de la terre 21050, rien de moins qu’une Planète des Singes version super héroïque !

Super singes contre Super zombies… On aura tout vu. ©Marvel Comics

Le concept de ce One-shot est amusant mais est finalement un peu vain. Ce comics ne sera cité ici qu’à titre anecdotique, d’autant plus qu’à l’issue de cette histoire tout redeviendra dans l’ordre comme si rien ne c’était passé !

14 – MARVEL ZOMBIES V #1 à 5 (Juin 2010) par Fred Van Lente et collectif

Sur la terre 616 le docteur Morbius redoute le retour des Marvel Zombies (nous aussi d’ailleurs mais pas pour les mêmes raisons – nda) afin d’élaborer un vaccin il envoie Machine Man et Howard The Duck à travers différentes réalités alternatives pour prélever toutes les différentes formes de virus !

L’action se déroulera à travers différents mondes : un Far-west peuplé de super héros, un monde où les Martiens de H.G.Wells ont réussi à conquérir la terre (Machine Man aidera Killraven à bouter les Martiens hors de terre), le moyen âge, 2020 où Machine Man affronte à nouveau l’Iron Man du futur ! Et leur voyage se terminera… Dans notre réalité !

Fred Van Lente signe à nouveau un scénario totalement abracadabrantesque, cette histoire n’a tout simplement ni queue ni tête ! On ne comprend déjà pas les motivations de Morbius pour envoyer une machine pensante et un canard parlant à travers différents mondes parallèles. Ensuite on ressent surtout une suite d’aventures en pays exotiques sans aucun lien réel entre elles.
Le récit se terminera en queue de poisson sans qu’on ait compris à quoi tout ceci aura servi !
Les histoires en elles même sont souvent absurdes et ennuyeuses (euh pour faire fuir des Martiens ils n’ont rien trouvé de mieux que Zombifier les humains ! Bravo !).

Le manuel du Geek illustré… ©Marvel Comics

Tout comme pour Marvel Zombies Return une flopée de dessinateurs se succéderont sur ces 5 épisodes, n’aidant absolument pas à l’unité de l’histoire.
Le seul numéro qui sauve réellement l’entreprise du désastre absolu est l’épisode 5 qui se déroule sur notre terre et dont le héros est un lecteur assidu de Marvel ! (N’appelle-t-on pas les fans de Marvel des « Zombies » ?). Les références Geek pleureront comme à Gravelotte pour notre plus grand plaisir et les auteurs nous gratifient même d’un clin d’œil à Kirkman !
Un épisode sur 5 c’est peu, mais c’est toujours plus que ce qui va suivre…

15 – MARVEL ZOMBIE SUPREME #1 à 5 (Mai 2011) par Frank Marraffino et Fernando Blanco

Se découvrant en phase terminale, un scientifique du projet Pegasus le Dr Mortimer Dauoi, expérimente sur des cadavres les gènes de l’Escadron suprême dans l’espoir de trouver un remède à sa maladie. Au final il n’arrivera qu’à créer des clones zombies de l’Escadron qui rapidement déciment ou transforment la plus part des scientifiques de la base.

Jill Harper et son unité spéciale sont appelées sur la base de recherche sans savoir à quoi s’attendre. L’équipe est donc rapidement exterminée. Jill et quelques survivants arrivent à s’enfuir en enfermant les zombies dans les sous-sols de la base. Cependant 2 d’entre eux arrivent à s’échapper provoquant une explosion nucléaire qui détruira au passage toute une ville.

Tandis que les survivants cherchent une issue, ils découvrent une source d’énergie spatiale qui une fois activée ramène à la vie le Valet de cœur…

L’escadron suprême est de retour ! Comment ça tout le monde s’en fout ?? ©Marvel Comics

Frank Marraffino et Fernando Blanco signent un comics plutôt laid et disgracieux dont la lecture demeure éprouvante et fastidieuse. Difficile de se sentir à l’unisson avec ces héros unilatéraux et sans grand charisme. Sans compter que tout ceci a désormais un méchant goût de déjà-vu. Du Zombie avarié en somme.

Seule bonne nouvelle : le retour du Valet de cœur, un héros bien trop sous-estimé et rarement bien utilisé…

16 – MARVEL ZOMBIES DESTROY #1 à 5 (Avril 2012) par Frank Marraffino

L’ARMOR demande à Howard The Duck (encore) et à Dum Dum Dugan du SHIELD de faire équipe afin de combattre une réalité alternative qui menace d’envahir la leur. Il s’avère que dans ce monde les Nazis ont gagné la seconde guerre mondiale par l’utilisation stratégique des zombies !

Un groupe de héros, les Ducky Dozen, est mis en place pour empêcher les zombies d’envahir les autres dimensions et de répandre leur Undead-Reich maléfique ! Ils sont aidés par la résistance locale connue sous le nom de Sufragists. Au fur et à mesure de leurs combats, ils apprendront que Loki, le dieu Asgardien, est à l’origine du virus…

Un beau bordel oui ! ©Marvel Comics

« ARMOR is keeping you safe from Nazi Zombies » c’est avec ce concept capillo-tracté que Frank Marraffino construit son récit. Que dire si ce n’est que le résultat est loin d’être fameux !

Tout d’abord on ne comprend vraiment pas l’intérêt de cette énième utilisation d’Howard the duck ! Ce personnage ne participe en rien à l’identification des lecteurs et encore moins à insuffler la moindre touche d’émotion !

Même sur le plan purement logique, on ne comprend pas non plus l’utilisation de Dum Dum Dogan. Si la présence de Ash ou même de Morbius dans les numéros précédents reste cohérente pour leur lien avec le surnaturel, hélas DDD est plus à l’aise sur le terrain de l’espionnage ou du récit de guerre que sur celui des Zombies !

Peu d’intérêt dans cette histoire qui se révèle d’une grande platitude et surtout qui souffre d’un manque cruel d’originalité !
Condamné à utiliser des personnages de plus en plus secondaires (voir obscurs), les Marvel Zombies piétinent désormais méchamment dans l’impasse et la redite. Le concept des réalités parallèles étendues à l’infini finit par lasser le peu de lecteur restant. La série sombre dans le ridicule à cause de scénarios d’une vacuité abyssale…
Il est temps pour Marvel d’arrêter le désastre.

17 – MARVEL ZOMBIES HALLOWEEN # 1 – One shot (Décembre 2012) par Van Lente et Vitti

Sans doute pour éviter de finir sur une note trop négative, les Marvel Zombies tirent leur révérence (pour les 3 ans à venir) sur un One-shot amusant à défaut de réellement génial.

Kitty Pryde et son jeune fils Peter, héritier du défunt Colossus, vivent retranchés dans une maison abandonnée. Le soir d’Halloween l’X-Woman explique à son fils qu’avant la peste Zombie la tradition consistait à se déguiser et à réclamer des bonbons de porte en porte.
Aussitôt Peter veut reproduire cette tradition en se déguisant en Wolverine ! Pour les bonbons Kitty part en ville s’en procurer. Hélas pendant son absence leur chat s’enfuit et l’enfant quitte la maison pour le retrouver… Cette imprudente escapade l’amènera immanquablement à rencontrer des super Zombies, ainsi que Mephisto lui-même en quête des dernières âmes à corrompre…

Si l’on sent bien que 20 pages est définitivement un format trop court pour cette histoire qui manque d’envergure et d’espace, on renoue cependant avec une certaine intensité dramatique. On sent bien que ces personnages ont une profondeur et que les rapports humains sont porteurs d’un potentiel émotionnel qui ne demande qu’à s’épanouir à nouveau…

Reste à savoir si les scénaristes à venir sauront redonner aux super zombies leurs lettres de noblesses sans tomber ad nauseam dans les même travers… A suivre !

Pfff toutes ces histoires de Zombies il y a de quoi en perdre la tête ! Coupez ! ©Marvel Comics

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« Ca va charcler »2/5

Dans quel ordre lire Marvel Zombies ? Les histoires de Van Lente valent t’elles celles de Kirkman ? Comment trier le bon grain de l’ivraie ? La suite du dossier de Patrick Faivre sur la poule aux oeufs pourris de Marvel, c’est chez Bruce Lit.

La BO du jour :

Les Zombies en séries et leur recette laborieuse finissent de nous zombifier totalement !

https://youtu.be/YnRDlyq3gJ0?t=5

20 comments

  • PierreN  

    Eh bé ça n’a pas l’air folichon tout ça…
    La version que je préfère de Machine Man, ça doit être celle qui est dans Nextwave.

  • Matt & Maticien  

    bon ben pas facile le métier de chroniqueur chez Bruce lit. Sans ton entorse tu aurais tout lu ;)? j’espère que tu t’en es bien remis…. de la lecture et de l’entorse.

  • Patrick 6  

    @ Pierre N : Pas folichon tu as le sens de la formule ! Oui je crois que c’est la 4éme version de machine man après l’orginal, X+51, Earth X et Nextwave.

    @ M&M : Entre l’entorse et la lecture, l’une fut plus facile à passer que l’autre, je te laisse deviner laquelle ! « Sans ton entorse tu aurais tout lu ? » Réponse : Bien sûr que non :))

  • Présence  

    Respect ! Tu as vraiment tout lu.

    Du Zombie avarié – Ne serait-ce pas un pléonasme ?

    Merci pour ce paragraphe sur les couvertures d’Arthur Suydam, il le méritait bien.

    Sans l’excuse d’une entorse, j’ai lu les tomes que tu as numérotés 9 à 11. Je suis globalement d’accord avec toi. J’ai été plus sensible au n’importe quoi du tome 10 (Marvel Zombies 4) et j’ai trouvé que Victor Gischler avait raconté une histoire bien troussée de Deadpool, mais j’ai lu cette histoire dans le recueil de Deadpool, et pas dans une anthologie Marvel Zombies.

  • Bruce lit  

    La vache….
    Marvel aura épuisé le filon jusqu’au bout. Tout d’abord bravo pour avoir tout lu (et tout revendu), et me conforter que le statut de tâcheron de Fred Van Lente n’est pas usurpé après ses épouvantables Xmen noir.
    Ces séries n’ont jamais eu aucun intérêt à mes yeux tant il était clair que c’est Kirkman qui menait sa barque. C’est peut être son seul récit hors Walking dead que j’apprécie. Invisible et Outcast étant totalement sans interêt à mes yeux.
    En tout cas, tu étais le scribe idéal pour ces reviews puisque tu n’as rien perdu de ton mordant !

    Je reste intéressé toutefois par la conclusion dont j’ignorais l’existence. Tu l’as encore ?

    • PierreN  

      C’est dommage de juger Van Lente sur ses X-Men et les zombies, il a fait de bonnes choses en dehors pourtant (Action Philosophers, Archer and Armstrong, Incredible Hercules, Taskmaster).
      Bon c’est sûr qu’il n’est pas non du plus du niveau de Aaron ou Ostrander, mais je le range aux côté de son compère Greg Pak (et de leur aîné Bill Mantlo) dans la catégorie des artisans qui ont un certain savoir-faire, bien loin des horreurs écrites par Daniel Way (celui qui a rendu Deadpool de nouveau très populaire).

  • Tornado  

    En ce qui concerne les épisodes de Deadpool (j’en ai héla lu certains) : Dans mes bras ! Je n’arrive pas à comprendre comment un truc pareil arrive à avoir autant de succès.

    « Marvel ne sait jamais quand il faut s’arrêter » : Présence a un regard lucide sur la situation : Marvel fait du fric avec ses créations. Alors ils épuisent le filon jusqu’à en essorer la dernière goûte. Ce faisant, ils mènent les dites créations jusqu’à leurs dernières limites, qui sont rarement belles à voir. Quand le lecteur a compris ça, c’est effectivement à lui de savoir s’arrêter ! Mais c’est bien dommage et bien triste pour les concepts et les séries en question de subir une telle politique éditoriale.

    • Matt  

      Et quand on sait que le filon des zombies en est déjà à ses dernières limites dans la culture populaire tellement il y a de redites…
      Dès qu’il y a du succès, ça finit toujours comme ça et la maison Marvel n’est pas la seule à faire ça. Suffit de voir le cinéma et la saga Saw dont je parlais vite fait hier.
      C’est effectivement au spectateur ou au lecteur de savoir s’arrêter.
      C’est aussi un truc que je reproche à Kirkman, n’en déplaise à ses fans. Cet auteur a-t-il déjà terminé une série ? Ou est-ce qu’il surfe sur le succès sans jamais savoir donner une fin ?

      • Présence  

        @Matt – Comme un fait exprès pour te donner tort, Robert Kirkman a annoncé il y a 2 semaines qu’il arrête la série Invincible avec le numéro 144. 🙂

    • Matt  

      Sinon vous parlez de Deadpool comme si c’était la même bouse quel que soit l’auteur qui le met en scène. Y’a vraiment personne qui a pondu des histoires sympas avec lui ? Sans forcément que ce soit hilarant, mais juste divertissant ?
      Je n’ai quasiment rien lu avec ce personnage, sauf Uncanny X-force dans lequel Remender le met en scène de façon correcte.

      • Présence  

        Puisqu’on en parle, j’ai bien aimé Deadpool Merc with a mout de Victor Gischler (avec le premier épisode repris dans l’article de Patrick Faivre), et même le Deadpool Corps de Rob Liefeld.

      • PierreN  

        Si il y a Gerry Duggan actuellement.

  • Tornado  

    Deadpool : J’ai quasiment tout détesté, y compris les séries dont parle Présence.
    Deadpool : J’ai beaucoup aimé le run de Jimmy Palmiotti. Je voulais en faire un article, mais il faudrait que je le relise (c’est bientôt réédité, pour les curieux). J’ai adoré la mini-série « Il faut sauver le soldat Wilson » qui joue les remake du film « Usual Suspect » (par Duane Swierkzinsky). Et j’ai bien aimé « Deapool Pulp », mais ce n’est plus vraiment du Deadpool.

    Je n’aime pas du tout, mais alors pas du tout l’essence de ce personnage. Je trouve ça extrêmement vulgaire (dans le sens le plus péjoratif de ce mot, et non dans le sens du mot grossier). Du coup, je préfère une approche un peu « soft », où le récit l’emporte sur la mise en avant du personnage (le run de Palmiotti, donc). Et avant que Présence ne me coupe l’herbe sous les pieds, j’ai détesté (graaaave !) la version Deadpool MAX, summum, pour moi, du mauvais goût et du portnawak éditorial. Je ne trouve strictement rien à sauver de ce truc.
    Le Deadpool mainstream est quasiment toujours centré sur la mise en avant du personnage et je trouve ça extrêmement nauséabond. Le run de Daniel Way, les quelques épisodes Marvel NOW que j’ai lus ici et là… J’ai détesté.

    • Matt  

      L’utilisation qu’en fait Remender ne devrait pas te déranger dans Uncanny X-force en tous cas. Il n’est pas mis en avant. C’est un membre de l’équipe un peu taré, voilà tout. Il ne casse pas le 4eme mur et ne fait pas son show.
      Je ne connais pas le run de Palmiotti. ça n’existe qu’en kiosque pour l’instant ?

  • Tornado  

    Non, en librairie (collection Monster). Mais c’est épuisé et ce sera bientôt réédité en Marvel Dark, je crois. C’est assez bon, et il y a la suite de la maxi-série « Punisher Welcome Back Frank » dedans, avec tout un arc où Deadpool et le Punisher sont obligés de faire équipe pour combattre les derniers membres de la famille Gnucci !

    • Matt  

      Ah oui ok c’est la même série qui débute avec le run de Joe Kelly, etc.
      J’ai toujours cru qu’il fallait lire tous les tomes donc je n’ai jamais mis le nez dedans.
      En team-up avec le Punisher je ne connaissais que Suicide Kings (pas le film, même s’il est sympa comme film) de Mike Benson, mais pareil je ne sais pas ce que ça vaut.

  • Patrick 6  

    @ Bruce : Et non je n’ai plus la dernière histoire de Marvel Zombie, elle figurait dans le dernier volume publié par Panini (le 4 je crois). Comme tu l’as compris je l’ai revendu depuis cet été…

    @ Tous : tout d’abord merci de vos commentaires, ensuite comme vous l’aurez compris j’ai toujours détesté Dédepoule dont le succès restera toujours un mystère pour moi ! Déjà lors de son apparition dans les Nouveaux Mutants je ne comprenais pas l’intérêt de ce personnage. Mon incompréhension n’a jamais faibli depuis…
    Bon question subsidiaire à tous : quelqu’un a t-il lu les Marvel Zombies version Secret wars ? (ou faut-il que j’attende ma prochaine entorse :))

    • Présence  

      Ben évidemment, s’il y en a bien un ici pour lire n’importe quoi, on sait qui c’est.

      J’ai donc lu Marvel Zombies: Battleword, de Simon Spurrier & Kev Walker. Petit copié-collé de ma conclusion du commentaire correspondant : Tout en sachant qu’il s’agit d’un récit à usage unique destiné à être jeté après consommation, Simon Spurrier et Kev Walker jouent le jeu de raconter une véritable histoire, sur un personnage quasi inconnu (sauf pour sa participation inoubliable à Nextwave de Warren Ellis et Stuart Immonen), avec un enjeu émotionnel réel, ne reposant pas sur l’horreur ou la parodie des Marvel Zombies. 4 étoiles.

      En bon Marvel Zombie, j’ai également lu Age of Ultron vs. Marvel Zombies, de Jmaes Robinson & Steve Pugh avec quelques autres artistes. La conclusion de mon commentaire : Le lecteur ressort de ce tome en se disant que les auteurs ont accompli un exploit en parvenant à raconter une vraie histoire, sur la base d’un concept marketing, avec des dessins de bonnes qualités, et une narration dense faisant exister les personnages. Mais le résultat final manque d’ampleur du fait de la pagination trop réduite. 3 étoiles pour la qualité de la prestation des auteurs, ou 2 étoiles pour une histoire qu’ils arrivent à faire décoller, mais qui retombe comme un soufflé. PS : j’ai opté pour 2 étoiles.

      • Bruce lit  

        Simon Spurrier est très convainquant sur son Crossed en 4 parties. Encore une histoire de zombies ! La seule histoire de la série m’ayant convaincue avec celle d’Ennis.

  • Jyrille  

    Et bien et bien ça m’a l’air d’être du grand n’importe quoi tout ça ! Encore bravo pour avoir réussi à lire tout ça, Patrick, et avoir conservé mon attention dans un article toujours amusant et sans langue de bois.

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