L’héritier (Sentry)

Sentry par Paul Jenkins, Jae Lee & John Romita Jr

1ère publication le 13/01/15- Maj le 25/07/18

Sentry : Un super-héros oublié ?

Sentry : un super-héros oublié ?©Marvel Comics

AUTEUR : TORNADO

VO : Marvel

VF : Panini

Cet article portera sur la création du personnage de Sentry et sur les deux mini-séries écrites par Paul Jenkins. Car si ce super-héros atypique a été créé par Jenkins, il a ensuite été repris par le scénariste Brian M. Bendis qui a complètement dénaturé le personnage, au point que l’éditeur Marvel, bien embarrassé face à cette figure devenue incohérente, décide de la faire disparaître au cours d’un event (Siège) quasiment imaginé pour l’occasion !

En Vf, ces deux mini-séries ont été rééditées chez Panini .

Un quadra amnésique se souvient avoir été un super-héros... Miracleman ? Non, le Sentry !

Un quadra amnésique se souvient avoir été un super-héros… Miracleman ? Non, le Sentry !©Marvel Comics

1) The Sentry par Paul Jenkins & Jae Lee :

Par une nuit d’orage, Robert Reynolds se réveille en sursaut. Des souvenirs étranges l’envahissent, comme celui d’une entité ancienne et malfaisante dénommée le « Voïd ». Il se souvient également d’un superhéros appelé « Sentry », mais il pense qu’il avait peut-être lu cela dans quelques comics. Très vite, il se met à boire et l’ivresse lui donne l’impression que ces images ne sont finalement pas des souvenirs, mais bel et bien des hallucinations. Il s’imagine alors que le Voïd a pris possession de son chien…

Réveillée par le bruit, sa femme le retrouve prostré dans la cave, la bouteille vide à ses pieds et le chien traumatisé après avoir été brutalisé… Peu à peu, d’autres souvenirs envahissent Robert. Comme celui où il fréquentait Reed Richards, Peter Parker, ainsi que bien d’autres super-héros ! Quelle est donc la véritable source de ces souvenirs ? Et pourquoi lui, ainsi que le monde entier, semblent avoir oublié autant le « Voïd » que le « Sentry » ?

Le Sentry : une réalité ou une fiction ?

Le Sentry : une réalité ou une fiction ?©Marvel Comics

Cette première mini-série a été vendue comme suit : Le scénariste Paul Jenkins aurait retrouvé en l’an 2000 une ancienne création de Stan Lee, basée sur un super-héros original nommé « Sentry », et restée à l’état de simple projet. L’idée lui serait alors venue d’exhumer et de développer ce projet mort-né sous la forme d’une mini-série de 10 épisodes. Mais la vérité est toute autre : Cette soi-disant création de Stan Lee est fictive, fiction qui va participer de la mise en abîme absolument incroyable que Jenkins va opérer à travers son scénario, en plus de lui permettre de créer un héros aussi fort que Superman au cœur de l’univers Marvel…

Sentry est donc le super-héros le plus puissant de l’univers Marvel. Mais tout le monde l’a oublié. Tel est le point de départ de cette histoire. Les premières planches plongent le lecteur dans une atmosphère sourde et envoûtante telle qu’il n’en avait plus vécu depuis les œuvres d’Alan Moore, avec Miracleman comme source d’inspiration directe. Le pitch de départ est d’ailleurs exactement le même : Robert Reynolds se réveille une nuit d’orage et se souvient donc d’un seul coup qu’il était autrefois le super-héros le plus puissant de tous.

Mais jusque-là, ni lui, ni sa femme, ni le reste du monde ne s’en souvient ! Il entame alors une quête pour essayer de découvrir comment il a pu, et le monde entier avec lui (dont ses amis les autres super-héros, Spiderman, Hulk, les 4 Fantastiques, etc.), oublier cette période…

Des débuts plutôt pathétiques…

Des débuts plutôt pathétiques…©Marvel Comics

Voici un comic-book exceptionnel sur bien des points. Car The Sentry est non seulement une vertigineuse réflexion sur le concept même de super-héros, mais également et par extension, un examen voire une tentative d’autopsie des comics et de leurs thématiques indissociables, à savoir la lutte du bien contre le mal, la dimension mythologique héritée des mythes antiques, le fantasme de l’homme s’élevant au rang de divinité, ainsi que toutes leurs déclinaisons.

Paul Jenkins démontre ainsi que son médium est arrivé à maturité et nous en propose la vision postmoderne la plus complète de son histoire. Ce postulat avait bien évidemment été entamé par Alan Moore (encore lui !) à travers ses créations chez ABC Comics, mais il trouve son point d’orgue avec ce « Sentry », qui finit d’approfondir cette nouvelle thématique intrinsèquement liée à son sujet : la notion de souvenir et d’héritage.

Qui êtes-vous monsieur jaune ?

Qui êtes-vous monsieur jaune ?©Marvel Comics

C’est ainsi que tout au long du récit de Paul Jenkins, le lecteur peut contempler des couvertures et des extraits de comics dans le plus pur style de l’âge d’argent (l’époque où sont apparus les principaux super-héros Marvel), dans lesquels Sentry est en action !

Cette mise en abîme de haute volée n’est pas sans rappeler le Kick-Ass de Marc Millar qui, d’une manière complètement différente, explorait exactement la même thématique sur l’héritage des comics et la rupture entamée récemment quant à leurs composantes, où les méchants et les gentils d’hier deviennent des personnages plus complexes, développés dans des scénarios plus ambivalents, aux résonances plus réalistes.

Des vrais-faux comics oubliés. Le lecteur aurait-il également subi l’amnésie ?

Des vrais-faux comics oubliés. Le lecteur aurait-il également subi l’amnésie ?©Marvel Comics

L’essentiel de cette minisérie est illustrée par Jae Lee. C’est un dessinateur exceptionnel qui possède un style introspectif et original totalement en osmose avec le sujet développé ici par Jenkins. Dans la seconde partie du récit, quatre autres dessinateurs se joignent au cortège, chacun illustrant un épisode revenant sur le passé de Sentry. Il s’agit ainsi pour Bill Sienkiewicz, Mark Texeira, Phil Winslade et Rick Leonardi de retrouver le style de dessin qui dominait dans le monde des comics à l’époque où se déroule l’histoire racontée, dans une relation totale entre le fond et la forme !

Mais le plus important demeure tout de même le prodigieux scénario de Paul Jenkins, dont je ne peux malheureusement dire que peu de choses afin de ne pas gâcher l’essentiel et les révélations qu’il réserve au lecteur. Sachez seulement, si vous ne l’avez pas lu, qu’il s’agit de la plus belle tentative réalisée par un auteur de comics de transmettre l’héritage des séries d’antan tout en faisant table rase de leurs oripeaux. Une sorte de passage à témoin qui laisserait loin derrière les âges d’or, d’argent et de bronze, et même le « Dark âge », pour embrasser l’époque postmoderne, construite de toute pièce sur les ruines des anciens édifices, et ne préservant que ce qu’ils avaient respectivement de meilleur, afin d’en proposer une sorte de florilège…

La naissance d’une icône ?

La naissance d’une icône ?©Marvel Comics

Ainsi, pour la richesse et l’originalité de son scénario. Pour la poésie qui s’en dégage. Pour son côté « postmoderne », où sont passés en revue et avec amour, puis largement dépassés, 50 ans d’histoire des comics. Pour la construction de son intrigue, qui vous réserve une surprise d’anthologie. Pour la beauté des dessins de Jae Lee. Pour le CONCEPT absolu qu’est cette œuvre, unique en son genre mais dont on ne peut rien dire sans risquer de dévoiler l’essentiel (ou comment prendre les principaux héros de Marvel pour ENFIN raconter autre chose que les histoires habituelles de méchants et de gentils).

Pour toutes ces raisons, Sentry a trouvé sa place dans ce qui constitue pour votre serviteur le top du top des comics de super-héros, aux côtés de Watchmen, de Dark Knight Return et, par extension, de tous les autres chefs d’œuvre du 9° art…

2) Sentry : Reborn, par Paul jenkins et John Romita Jr :

La fin de la première minisérie de Jenkins et Lee en était vraiment une. Formant une sorte de boucle bouclée, l’histoire se suffisait à elle-même et Sentry n’aurait jamais dû revenir. Jamais ? Il ne faut jamais dire jamais avec les comics !

Ainsi, en 2005, le scénariste Brian M. Bendis, dans sa série New Avengers, imagine le retour de Sentry. Mais son traitement du personnage n’est pas particulièrement bien vu et celui-ci devient vite embarrassant pour tout le monde. A charge de Paul Jenkins, donc, de rattraper le coup et de réhabiliter sa création dans une nouvelle mini-série de 8 épisodes…

Le retour !

Le retour !©Marvel Comics

Cette « suite » a beaucoup divisé le lectorat. Que ce soit pour son manque d’action, son nouveau dessinateur, son parti-pris psychologique et sa dimension introspective, les fans de super-héros classiques n’ont pas tous apprécié cette nouvelle mini-série. Il est vrai que Paul Jenkins n’y  va pas de main morte en axant l’ensemble de son récit autour de la schizophrénie de son héros.

Et plus encore que dans la minisérie originelle, il se lance à corps perdu dans les méandres de l’esprit torturé du personnage en déclinant à l’extrême toute les possibilités que lui offre ce passionnant concept (si tant-est que l’on puisse se passionner pour la psychanalyse. Ce qui est évidemment le cas pour de nombreux américains…). A l’arrivée, le scénariste semble vouloir coucher son personnage sur le divan afin de lui offrir une sévère psychanalyse, et Sentry de se révéler comme le super-héros le plus torturé qui soit (à côté, les Watchmen, c’est Mickey Mouse !).

John Romita Jr : Un changement de style radical !

John Romita Jr : Un changement de style radical !©Marvel Comics

Le choix du nouveau dessinateur a effectivement de quoi surprendre. John Romita jr. possède un style radicalement opposé à celui de Jae Lee. Ses dessins sont plus légers, moins adaptés à ce genre de récit grave, raconté au premier degré. Il parait presque anachronique pour illustrer un récit aussi introspectif. Pourtant, le bonhomme parvient à ciseler ses planches avec du rythme et des plans très percutants (notamment lors des attaques de Voïd, l’ennemi juré de Sentry) parvenant rapidement à nous faire oublier l’anatomie un peu « cartoonesque » de ses personnages.

Il serait quand même dommage de ne voir dans cette histoire qu’une longue psychanalyse pour lecteur en manque de masturbation intellectuelle. The Sentry : Reborn est également, sous de nombreux aspects, une passionnante relecture des super-héros classiques en général et de Superman en particulier.

Toutes les scènes où Sentry entre en contact avec les autres super-héros Marvel (notamment celles avec Hulk) sont gorgées d’émotions. Et le lecteur de repérer, tout au long du périple, les références à l’univers de Superman : La forteresse de la solitude, les salles à thème, le « super-chien »… Mais point de redite par rapport au Kryptonien. Avec Sentry, le lecteur a droit à un voyage dans la psyché du personnage et y découvre ses faiblesses, ses failles, ses tares et le danger absolu qu’il représente à la fois pour lui-même et pour le monde.

Mark Waid s’en souviendra probablement en imaginant le personnage central de sa série Irrécupérable. Enfin, il serait dommage de passer à côté de cette lecture en termes de qualité narrative. Car Jenkins est un brillant conteur et sait rendre son histoire passionnante, ambitieuse et bourrée de références liées à son médium.

Sentry, l’homme-soleil !

Sentry, l’homme-soleil !©Marvel Comics

A l’arrivée, cette suite, si elle ne se hausse pas au niveau de son ainée en termes de réussite artistique totale et de concept définitif, en propose néanmoins un prolongement de très haute tenue. Davantage expérimental que poétique (en opposition à la première minisérie), le récit explore en toute logique la totalité des facettes d’un personnage riche, complexe et tout nouveau dans l’univers des super-héros. Il s’agit indiscutablement d’un scénario d’une grande originalité.

Etant donné que Bendis ira massacrer respectivement Sentry avec les séries New Avengers et Dark Avengers (sans blague …ndlr), Jenkins ne reviendra sur son personnage qu’à deux reprises : Tout d’abord à l’occasion de l’event Civil War dans un des épisodes one-shot intitulés Choosing side, dans lequel il se révélera une fois de plus brillant en justifiant de manière incroyablement cohérente l’allégeance du personnage envers Iron-man et les tenants de la loi du recensement ; puis sur l’épilogue de l’event Siège, afin de présider, de manière extrêmement désabusée, à la mise à mort et à l’enterrement définitif ( ?) de sa création… A noter, d’ailleurs, que jamais un super-héros Marvel n’aura connu une mort si méprisante et anecdotique !

Alors, si vous cherchez à lire de la nouveauté, si vous êtes amateur de héros torturés, moins lisses que par le passé, si vous aimez les comics davantage basés sur la psychologie des personnages que sur les scènes d’action décérébrées, si vous préférez lire un scénario dense, écrit par un grand auteur à une série mainstream embourbée dans les redites de son univers codifié à l’extrême, cette lecture est pour vous. Dans le cas contraire, mieux vaut lui préférer celle de World War Hulk, dans laquelle Sentry et Hulk se bastonnent à l’ancienne sans que le lecteur soit obligé de chercher plus loin…

La version psychanalytique des combats de super-héros Marvel !

La version psychanalytique des combats de super-héros Marvel !©Marvel Comics

80 comments

  • JP Nguyen  

    « L’idée lui serait alors venue d’inhumer  » : ce serait pas plutôt « exhumer » ?

    J’ai lu la première mini-série et je l’ai trouvé sympa sans plus, avec ses clins d’oeil, le style du dessin qui s’adaptait aux époques évoquées et sa rétro-continuité habilement gérée. Cela dit, je n’y ai pas retrouvé de méta-message particulièrement marquant ni de thème exploré de façon originale.
    Sur la deuxième, l’esthétique « gros doigts carrés » de JRJR m’a rebuté et je n’ai pas tenté le coup. En plus, Sentry était alors devenu le héros cinglé de service de Marvel (je l’ai lu par Bendis et dans World War Hulk). Je pense qu’en faire un personnage normal en apparence mais avec un conflit intérieur intense mais caché aurait été plus captivant (mais bon, c’était déjà fait dans la première mini).
    Le concept de base du perso ouvrait des pistes intéressantes mais Marvel n’a pas su prendre les bonnes. Ils n’ont pas su filtrer les bonnes idées issues du pitch.
    Et « sans tri », on balance n’importe quoi ! 🙂

  • Julien  

    Idem, je pense que Sentry est le perso de la mort hyper puissant, hyper mal utilisé par Marvel… Contrairement à DC, Marvel n’est pas capable de gérer un perso aussi puissant…

    Ils l’ont fait disparaître…tant mieux, ce parti pris psychologique et ses longs passages récurrents où il était en train de se morfondre à propos de Voïd était finalement « chiant ».

    Et en plus il a tué Carnage ! (Je crois)

  • Julien  

    Bon en soit ce n’est pas une si mauvais idée pour Carnage, mais c’est un bon parallèle entre les deux persos ^^

  • Tornado  

    Sans concessions, « Sentry » par Paul Jenkins est pour moi du niveau des créations phares d’Alan Moore et Frank Miller. Je n’en démordrai pas !
    Et ce n’est pas de la faute de Jenkins si Bendis a massacré le personnage par la suite, faute de ne pas savoir l’écrire…

  • Bruce lit  

    Le plus ironique de l’histoire, c’est que tu décris très bien que Sentry propose comme Kickass une vraie réflexion sur l’héritage des Comics….Un héritage vite digéré par événementiel où Sentry meurt lors d’un crossover. A ma connaissance, tu es l’un des seuls à aimer ce personnage. Ce que j’ai pu lire sur le net faisait de Robert Reynolds une éspèce de Jar Jar Bink de Marvel dont tout le monde voulait la mort. Il était reproché au personnage sa fadeur, sa constante intervention façon Deus Ex Machina et le fait que sa puissance ruinait tout suspense.
    Honnêtement, je ne vois pas trop comment ce genre de personnage pouvait évoluer. Déjà Thor…..

  • Tornado  

    Et bien je n’en ai pas parlé parce que je ne voulais pas spoiler. Mais justement : Jenkins en avait fait une boucle bouclée et le héros ne devaient pas en sortir. « Sentry » est un personnage fantastique uniquement à l’intérieur de cette boucle. C’est Bendis qui a tout gâché.

  • Bruce Lit  

    Suis je le seul à trouver que le S barré de la ceinture de Sentry évoque le ….$ !

  • Jyrille  

    Et bien tout cela m’intéresse fortement ! Je viens de découvrir Sentry dans la partie Civil War que tu cites « à l’occasion de l’event Civil War dans un des épisodes one-shot intitulés Choosing side », mais bon j’ai pas compris grand chose, et c’est très court, mais il y a aussi une fausse couverture style âge d’argent.

    Et puis ça ressemble également beaucoup à Suprême par Alan Moore. Je n’ai plus qu’à attendre une réédition.

  • Manticore  

    J’avais trouvé la première série vaguement amusante, mais longuinette et laborieuse. Faut dire que j’ai lu le « 1983 » de Moore et compagnie, donc le concept lui-même était un brin réchauffé, le suspense sur la nature du Void (sans trémas) un brin transparent, le récit un brin lugubre pour une célébration d’un « âge plus innocent » (Jae Lee, c’est joli, mais question fun, c’est pas trop ça) et le personnage principal pas bouleversant de charisme: Superman façon endive avec un costume générique. Bref, « 1983 » était supérieur sur tous les plans — à part l’existence d’une conclusion, mais au fond, ça valait presque mieux.

    Bah! pour une mini-série ponctuelle, ça passait encore. La suite a été parfaitement superflue, culminant (s’enfonçant) avec l’usage qu’en a fait Bendis.

    Et je m’attends (je crains!) à ce que Bendis nous ramène un jour le grand pénible jaune, pour n’en rien faire, et très mal, comme d’hab.

  • Tornado  

    Inutile de préciser que je n’ai pas vécu cette lecture de la même façon que Manticore.
    Je peux me tromper, mais la mini-série de Paul Jenkins ringardisant un « brin » les comics old-school, je pense que certains fans des comics de l’âge d’or et de l’âge d’argent n’ont, peut-être inconsciemment, pas apprécié cette composante. Occultant ainsi ses qualités…

  • Manticore  

    Bah pour l’hommage à Superman, Moore avait déjà décliné ça sous toutes les formes possibles avec sa reprise du Supreme de Liefeld. Non, la revisite des super-héros par Sentry m’a semblé bien plate. Quant à la ringardisation… c’était assez gentillet et puis, avec le palmarès de Jenkins, ça manquait de réplique à donner en exemple.

    • Jyrille  

      Manticore, tu penses donc que le Supreme de Moore est meilleur que ce Sentry ?

  • Bruce Lit  

    @Manticore : Sentry est revenu d’entre les morts dans Uncanny Avengers par Remender.

  • Manticore  

    Ah, sans aucun doute, Moore recrée la mythologie de Superman avec Supreme, en développant des concepts qui restaient à l’époque cantonnés à une ou deux histoires imaginaires. Sentry, c’est un amusant exercice de rétro-continuité, mais ça se traîne sur huit numéros (plus des spéciaux de ci de là, si je me souviens bien) sans accomplir grand-chose.

    Marvel avait déjà son Superman depuis le début, d’ailleurs: il s’appelait Thor. ^______^

  • Manticore  

    Ah, chouette, Sentry est déjà revenu. Excusez-moi pendant que je cède à un enthousiasme déchaîné. :'(

  • Matt  

    Il va maintenant falloir que je chope la première mini série parce que je viens de choper un lot de « marvel mega » pour lire principalement les séries cosmiques de Starlin, et les 2 tomes de la seconde mini de Jenkins et JrJr étaient dedans.^^
    Je suis content de lire ici que ce n’est pas de la bouse, même si tu sembles préférer la première mini.

  • Tornado  

    @Matt : Ne lis pas la série dessinée par JRjr avant de lire la 1°. C’est un conseil…

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