Snikt ou pas snikt, telle est la question (Wolverine par Jason Aaron)

Wolverine par Jason Aaron et collectif

Des retrouvailles pas vraiment amicales

Des retrouvailles pas vraiment amicales ©Marvel Comics

Article de :   PIERRE N

VO : Marvel

VF : Panini, Hachette

Cet article portera sur le premier tome des quatre volumes complete collection, contenant l’ensemble du run de Jason Aaron (mais sans inclure la série Wolverine & the X-Men et le comics digital Japan’s Most Wanted ). Les épisodes correspondants en version française se trouvent dans les magazines et les deux omnibus de Panini (l’arc Get Mystique est également disponible chez Hachette).

Attention, même s’ils ont pratiquement tous été éradiqués, cet article est susceptible de contenir quelques spoilers aussi résistants que l’Adamantium.

Durant la longue période du run de Claremont, et notamment grâce à la volonté de Byrne de mettre en avant son compatriote canadien (là où Cockrum privilégiait son chouchou Diablo), Wolverine s’est peu à peu imposé comme le personnage le plus populaire d’une série alors en plein essor créatif et qualitatif.

Après le départ du scénariste phare des X-Men, l’augmentation exponentielle de apparitions de Serval dans les séries des autres, et surtout la révélation d’à peu près tous les pans importants de son passé, ont considérablement diminué son aura initiale (exception faite de l’Arme X de Windsor-Smith et de certains arcs de Hama, qui ont réussi à ménager certaines zones d’ombre), alors même que cet aspect mystérieux faisait partie intégrante de l’attrait du personnage.

Même sa capacité d’auto-guérison a fini par atteindre un stade assez exagéré (et même over the top), notamment lors de son combat avec Nitro lors d’un tie-in de Civil War (sa guérison complète s’y effectuait pratiquement en quelques secondes), une séquence bien moins forte et viscérale que son affrontement fratricide avec Rachel Summers ou encore sa crucifixion par les Reavers, illustré par un Silvestri au zénith (la période australienne ça poutre, n’en déplaise au boss).

Les mots plus destructeurs que la violence

Les mots plus destructeurs que la violence ©Marvel Comics

Suite à la période de surexploitation des années 90 qui a également affecté Frank Castle (lui aussi apparu en 1974), ces deux anti-héros ont tout de même fini par retrouver un second souffle et un intérêt renouvelé dans le courant des années 2000 grâce à deux scénaristes, en l’occurrence Garth Ennis pour le Punisher et Jason Aaron pour Logan.

Depuis le départ, Aaron semblait être destiné, à un moment ou à autre, à laisser sa marque sur le personnage, puisque c’est en compagnie du plus mal luné des canadiens que le scénariste a fait sa toute première incursion dans le médium en 2001.
À l’occasion d’un concours de jeunes talents, le scénariste a eu l’occasion de se faire remarquer puisque c’est son synopsis sur le griffu qui a été retenu, pour être ensuite publié au sein de la série régulière en tant que back-up.
À partir de là, sa carrière est lancée, mais il faudra attendre son passage chez Vertigo, avec des titres tels que The Other Side et surtout son chef-d’oeuvre Scalped , pour que celui-ci se fasse peu à peu un nom dans l’industrie.

Leur première rencontre aurait tout aussi bien pu être la dernière…

Leur première rencontre aurait tout aussi bien pu être la dernière… ©Marvel Comics

Lorsqu’il débarque chez Marvel, le scénariste se voit souvent confier des personnages de durs à cuire (Ghost Rider, Black Panther) et ses retrouvailles avec le griffu n’ont donc pas tardées. Après Ellis, Larsen, Jenkins, Tieri, Rucka, Millar, Way, Loeb et Guggenheim, Aaron est venu s’ajouter à la longue liste des scénaristes ayant officié sur le personnage durant cette période, et ce choix s’est avéré être une très bonne pioche, puisque son run s’est peu à peu imposé selon moi comme ce qui est arrivé de mieux à la série solo de Wolvie depuis le passage de Larry Hama (ouais rien que ça).

Avant d’accéder aux rênes de la série régulière, Aaron a d’abord été dans l’obligation de faire ses preuves, et dès son premier épisode fill-in, pris en sandwich entre des arcs pas terribles de Loeb et Guggenheim, le scénariste n’a pas tardé à s’imposer dans la cour des grands. L’intrigue de cette épisode peut paraître anti-climatique, mais c’est justement ce qui constitue l’intérêt de cette approche, aux antipodes de ce qui se fait habituellement avec Wolvie (il ne faut pas s’attendre à le voir découper des tonnes d’assaillants cette fois, et s’il y a bien une scène de cegenre, elle reste en hors-champ).

Si Diablo savait ça…

Si Diablo savait ça… ©Marvel Comics

Alors que Logan se retrouve au fond d’une fosse, située dans un complexe militaire, et tandis que ses geôliers se relaient pour le mitrailler à intervalles régulières, celui-ci n’a pas d’autre choix que de la jouer fine en déplaçant l’affrontement sur le terrain de la tension psychologique, nécessitant beaucoup plus l’usage de la parole que des griffes.

Aaron a fait le choix d’axer son histoire à travers le point de vue d’un homme ordinaire nommé Wendell, un ancien flic fraichement divorcé, justement désigné pour faire le sale boulot en ne laissant que peu de répit au facteur auto-guérisseur de cette étranger énigmatique, très au fait de la vie privée de son tortionnaire et de ses déboires familiaux (l’occasion pour l’auteur d’évoquer sa thématique récurrente de la filiation, et en particulier le rapport conflictuel avec la figure paternelle).
Malgré la situation dans laquelle se trouve Logan, le rapport apparaît assez vite plutôt disproportionné, au point que celui qui est véritablement au fond du trou (métaphoriquement et littéralement) n’est pas forcément celui que l’on croit.

L’épisode est illustré par Howard Chaykin (Wolverine & Nick Fury: Scorpio Rising, American Flagg!), dont le style est plutôt adapté au ton cette histoire, en dépit des types de colorisations actuelles, dont le rendu a souvent tendance à desservir son trait, bien plus mis en valeur par les techniques de colorisation des années 70/80.

Aaron enchaîne ensuite avec le premier gros morceau de son run, à savoir l’arc Get Mystique, le point de départ de sa collaboration prolifique avec le dessinateur Ron Garney ( Ultimate Captain America , Men of Wrath ).
Suite aux événements du crossover Messiah Complex , Cyclope a fondé en secret une nouvelle mouture de l’équipe X-Force (menée par Logan), afin de se charger du sale boulot que les X-Men ne peuvent se résoudre à commettre, surtout pendant cette période de collaboration entre Summers et la maire de San Francisco afin d’améliorer l’image des mutants.

Le tord-boyaux local, ,la seule boisson valable pour les durs à tuer

Le tord-boyaux local, ,la seule boisson valable pour les durs à tuer ©Marvel Comics

Puisque Logan a retrouvé l’intégralité de sa mémoire à l’issue d’House of M (ce qui inclut le souvenir de ses anciennes conquêtes, parmi lesquelles se trouve Mystique), cette traque de la traîtresse coriace va prendre un tour plus personnel pour ces deux mutants âgés (leur première rencontre ayant eu lien bien avant la venue au monde de Diablo, Malicia et Graydon Creed).

Les habitués d’une Mystique un peu moins irrécupérable peuvent passer leur chemin, dans cet arc elle est dépeinte comme la pire des garces manipulatrices, et lors de ce jeu du chat et de la souris en zone de guerre, elle a l’occasion de montrer l’étendue de sa ressource et de sa capacité de survie, encore plus utile que ses talents de métamorphe.

Jason Aaron l’avait déjà prouvé au même moment sur Scalped , il a vraiment l’art et la manière de jouer sur l’alternance entre deux périodes distinctes, en les reliant avec des effets de transition afin d’accentuer le parallélisme thématique, tout en mettant en exergue les différences.

Entre l’usage du passif des deux anciens amants pour étoffer l’intrigue, les dialogues percutants, le placement des flashbacks aux bons moments, et les scènes d’actions assez âpres et brutales, tous les ingrédients requis sont employés pour composer une histoire haletante, très efficace, en allant à l’essentiel sans faire de fioritures.
L’ambiance crépusculaire sur fond de soleil couchant et de paysages désolés renforce cet aspect sec et brut de décoffrage, le temps n’est plus au pardon mais bien au règlement de comptes entre ces deux éternels survivants que tout oppose, mais avec plus de points communs qu’ils ne veulent l’admettre, y compris dans leurs rapports tendus avec leurs progénitures respectives.

Pas de quartier !

Pas de quartier ! ©Marvel Comics

Ron Garney a opté pour une approche graphique à l’avenant, complètement en phase avec le ton établi par le scénario. Bien souvent quand les dessinateurs se passent d’encreurs, cela a tendance à les desservir, mais dans le cas de Garney cela ne me dérange pas pour une fois, puisque l’aspect nerveux et rêche de son trait s’accorde bien à la violence dont font preuve les protagonistes (alors que certains encreurs auraient peut-être eu tendance à adoucir ses planches).

Pour changer de ton et d’ambiance après cet arc plutôt sérieux et premier degré, le scénariste enchaîne avec la mini-série Manifest Destiny , dont l’ambiance fun et déjantée, se repose sur un sens de la dérision plus prononcé. Au cours de cet arc, le séjour de Logan dans le Chinatown de San Francisco va tourner au vinaigre, dès lors que celui-ci s’est décidé à assumer les conséquences d’une des ses erreurs passées, impliquant notamment une ex revancharde et âgée.
L’auteur s’amuse visiblement avec cet hommage délirant aux plus belles heures des films d’arts martiaux des années 70-80 la parfaite occasion pour remettre les Fils du Tigre sur le devant de la scène). Cette fois Aaron est moins gâté, puisque le visuel a été confié à Stephen Segovia, lui-même secondé par le style fadasse de Paco Diaz.

Le petit scarabée a encore beaucoup à apprendre

Le petit scarabée a encore beaucoup à apprendre ©Marvel Comics

La guérison accélérée et dans une moindre mesure le vieillissement ralenti ne font pas de Logan le personnage le plus aisé à écrire, tant il est difficile pour les scénaristes de trouver de nouveaux challenges pour arriver à le mettre en difficulté. Plutôt que de le contourner, Aaron aborde de front ce frein potentiel au suspense ; puisque le personnage peut endurer tous les sévices, le scénariste ne le ménage donc pas (en évitant toutefois la surenchère du combat avec Nitro).
C’est une constante dans son run, Aaron a fait preuve d’une inventivité certaine dans les différents moyens de faire souffrir physiquement le personnage, et notamment par le biais de ces concepts barrés (du frappeur d’âmes à la tronçonneuse en Adamantium, en passant par les Broods microscopiques, Aaron ne manque généralement pas d’idées sur ce plan-là) comme seuls les comics peuvent en proposer à foison, puisque leurs limites tiennent plus à la portée de l’imaginaire qu’à l’ampleur du budget.

Avec ces quelques histoires, Aaron a montré sa capacité à user de tonalités variées, alternant entre des moments sombres et d’autres plus funs, mais il lui restait alors à trouver un axe pour sous-tendre l’ensemble de son run sur le griffu, une clé de voûte thématique (tout comme la notion de dignité lors de son run en cours sur Thor) servant de point de départ pour l’évolution graduelle de Wolvie, jusqu’à sa mue inattendue mais logique de directeur d’école (un prolongement de son rôle de mentor et patriarche auprès des jeunes mutantes).

À chaque jour suffit sa peine

À chaque jour suffit sa peine ©Marvel Comics

C’est chose faite avec cette histoire en deux parties (A Mile In My Moccasins), courte mais cruciale dans le cheminement de son personnage. Pour marquer l’événement, Logan retrouve justement Adam Kubert, un des dessinateurs fétiches du canadien teigneux depuis les années 90, et ces retrouvailles ont sans doute motivé le dessinateur (Kubert est vachement doué, mais il peut se montrer assez irrégulier), à en juger par le résultat final, plus chiadé et détaillé que ses travaux parus durant ces dernières années.

Après la vendetta sanglante et le mea culpa tardif, l’angle du scénariste se porte cette fois sur l’étude de caractère par le biais de l’emploi du temps très chargé de Logan, membre d’un nombre assez conséquent d’équipes, des X-Men à X-Force, en passant par les différentes factions d’Avengers (une conséquence de la surexploitation commerciale du personnage au cours des années passées, jusqu’à ce que Deadpool finisse par lui reprendre ce rôle, en étant à son tour utilisé à toute les sauces).

La bagarre et la biture, les deux passe-temps favoris de Logan

La bagarre et la biture, les deux passe-temps favoris de Logan ©Marvel Comics

Cette tendance à être constamment occupé, et donc à se battre et à souffrir d’autant plus, permet au scénariste d’apporter un nouvel éclairage sur ses motivations, révélant son tourment intérieur qui le ronge et qu’il essaie d’enfouir sans succès.

La restitution de l’intégralité de sa mémoire s’est finalement révélé être un cadeau empoisonné ; ses actes les moins glorieux, et la haine de soi qui en résulte le poussent à chercher coûte que coûte une forme d’expiation par un surmenage constant, équivalant à une souffrance physique quasi-permanente.
Les symptômes de ce cycle auto-destructeur n’échappent pas à tout le monde, et quoi de mieux (ou de pire) que Spidey, le héros positif et bavard par excellence, pour le faire sortir de ses gonds et lui faire admettre les raisons de son comportement. Kubert est très inspiré dès qu’il s’agit d’illustrer ce duo conflictuel, et l’osmose avec Aaron a été telle que cette équipe créative a ensuite remis le couvert à l’occasion de la mini-série Astonishing Spider-Man & Wolverine .

Il ne faut jamais sous-estimer l’importance du timing dans un braquage

Il ne faut jamais sous-estimer l’importance du timing dans un braquage ©Marvel Comics

L’arc The Adamantium Men marque le début de la série Wolverine: Weapon X et surtout les retrouvailles d’Aaron et Garney. Même si cette histoire inaugurale reste inférieure à Get Mystique, l’ensemble reste très efficace et bien mené, en particulier avec les scènes dans la jungle, dès lors que l’intrigue prend des allures de survival viscéral façon Predator ou Rambo.
Aaron continue à développer Roxxon comme un conglomérat destructeur (il en a fait de même dans son run sur Thor), cherchant à dupliquer une machine à tuer qui ne peut pas l’être.

Le scénariste trouve encore le moyen de mettre en difficulté le griffu de façon inattendue, car après tout le facteur auto-guérisseur est inutile en cas de noyade (à moins d’être un des immortels d’Highlander). Ce talon d’Achille a fait florès, puisque Remender a peu après repris cette idée pour le décès passager de Daken. L’infanticide constitue d’ailleurs une récurrence thématique assez fréquente chez Aaron, de Immortal Weapons: Fat Cobra à Thanos Rising , en passant par Wolverine, dans l’arc avec la revanche à double tranchant de Logan contre l’organisation de la Main droite rouge).

Quand le cosplay va trop loin

Quand le cosplay va trop loin ©Marvel Comics

De mémoire de fan, la série solo du personnage n’avait plus connue une période aussi faste et inspirée depuis le run de Larry Hama. Aaron est arrivé à trouver un bon équilibre en ménageant l’humour, la dramaturgie et la dose d’action nécessaire, servi pas une vision globale et sélective du passé de son personnage, ainsi qu’une direction sur le long terme, qui a porté ses fruits par la suite, notamment avec Schism et Wolverine & the X-Men .

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Et puisque les Omnibus de Jason Aaron pour Wolverine sont désormais disponibles, Pierre N sort ses griffes et ciselle pour Bruce Lit une review aux petits oignons.
La BO du jour : Wolverine (le taiseux bourru) et Spidey (le blagueur affable) se retrouvent dans un bar. Devinez lequel des deux sort de ses gonds le premier à force d’entendre l’autre jacter sans arrêt ?

70 comments

  • Matt  

    « la période australienne ça poutre, n’en déplaise au boss »

    Bien d’accord pour ma part^^

    « Les habitués d’une Mystique un peu moins irrécupérable peuvent passer leur chemin, dans cet arc elle est dépeinte comme la pire des garces manipulatrices »

    Ce qui est cool surtout c’est qu’elle est imprévisible. Bien sûr qu’elle est irrécupérable. C’est pas parce que parfois elle semble vraiment se préoccuper de certaines choses qu’elle est récupérable puisque ses méthodes restent hardcore.
    Et puis même les pires veulent quelque chose, ont un point sensible et ont un côté humain, c’est aussi ce qui est flippant. On se dit « oh peut être qu’il y a un espoir pour elle »…et puis non, que dalle, c’est juste qu’elle n’est pas ignoble 24h/24 !^^ Mais d’un côté ça la rend moins clichée que certains méchants comme Crâne rouge qui sont tellement constamment méchants qu’on ne les croie même pas humains.
    Hein ? Oui j’aime bien le perso de Mystique, moi. N’en déplaise à Stéphane^^

    Get Mystique est une chasse à l’homme (ou à la femme) très bien menée, avec une narration alternant entre deux époques super bien rythmée. J’ai trouvé ça vraiment sympa. Je n’ai pas encore lu la suite du run et je ne sais donc pas du tout si j’aimerais cette histoire de répliques de l’arme X. Mais on verra.
    Tu as lu le run de Rucka toi ? Tu n’en fais pas mention parce que tu ne le connais pas ou parce que tu n’es pas fan ? C’est un autre run que je dois lire.

    Il y a 4 tomes en VO ? Et là le premier tome correspond au premier Omnibus VF ? Hou là ! Je pensais que les 2 Omnibus VF représentaient le run complet.

    • PierreN  

      Non, c’est plutôt les 4 Tomes VO qui sont l’équivalent de deux omnibus en VF. Je n’ai pas lu le run de Rucka.

  • Matt  

    Faudrait que Omac fasse un collants sur le divan sur Mystique. Faudrait voir ce qu’il peut en tirer. Pour moi elle est très souvent sincère. Comme dans Get Mystique ou elle dit bien que ça lui a plu de faire partie de la banque de braqueurs. Elle ne se servait pas d’eux depuis le début. C’est juste que quand elle se lasse, elle se fout pas mal de sacrifier les gens. Elle doit avoir de gros soucis sociopathiques^^

  • PierreN  

    Avec Matt, dorénavant c’est la course à celui qui placera un commentaire en premier. ^^
    Auparavant pour montrer la facette plus aimante de Mystique, il y avait Destinée (avec Malicia c’est plus fluctuant), mais depuis lequel de ses proches peuvent arriver à faire ressortir son humanité ? Ce n’est pas comme si elle s’entendait bien avec ses gosses (pareil pour Logan d’ailleurs sur ce point).
    En faire la veuve de Xavier, j’ai du mal à y voir un quelconque intérêt.

    • Matt  

      Arf c’est vrai que c’est arrivé ce mariage. Jamais lu le truc, et pas envie. Qui a fait ça ? Bendis était déjà là avant la mort de Xavier ? Surtout que Mystique est toujours aussi mauvaise, non ? Et elle se tape toujours Sabretooth. C’est quoi cette blague de mariage ? Déjà que les puristes grinçaient de dents qu’elle puisse bosser pour Xavier dans sa mini série alors que ce n’était quand même pas non plus l’entente cordiale et qu’elle finissait par essayer de le tuer…mais un mariage ???

        • Matt  

          Et on refuse un mariage à Parker…
          Tant que ça choque et que ça fait le buzz, on peut marier les ennemis par contre. Quand est-ce que Wolverine ressuscite pour épouser Sabretooth ?

  • Bruce lit  

    un Silvestri au zénith (la période australienne ça poutre, n’en déplaise au boss)
    ET bien, Monsieur N est collé et devra me livrer sa période australienne dans les 30 jours qui arrivent…
    Pour le reste je suis d’accord avec la première partie de ton article : l’histoire de l’auto punition de Wolvie et Spider-Man, ainsi que celui du « Pit » sont les meilleurs épisodes de Wolvie que j’ai lu depuis….? le run de Hama. Et Get Mystique, oui c’est chouette.
    Le reste m’a moins convaincu : les griffes laser et l’épisode en asile psy qui n’aboutit pas à grand chose. Quant à l’hommage à Bruce Lee, il m’a un peu gonflé. J’ai donc refilé l’omnibus, vu que j’avais le pit en VO et Get Mystique en collection Hachette.
    L’épisode du « Pit » a quand même de larges réminiscence de Cassidy torturé par Frankie l’eunuque dans Preacher. Mais c’est super bien écrit et plus profond que cet épisode de Preacher.

    Le choix de bO m’a surpris. J’aime bien les Strokes, je les ai même vu en concert (et ça n’avait rien d’exceptionnel).

  • Lionel GARCIA  

    La veuve de Xavier? Sérieux?

    • Matt  

      Apparemment.
      Il a fait ça quand ce c… de Bendis ? Je croyais qu’il avait débarqué sur la franchise après AvX, et donc après la mort de Xavier. Il a commencé à foutre la merde avant ?

    • Matt  

      Mais il est pas déjà mort Xavier là ? C’est un retcon avec un flash back ?
      Bon Mystique se marierait avec n’importe qui si ça sert ses intérêts ou qu’elle peut récupérer du pognon, mais Xavier ça n’a aucun sens qu’il accepte !!

  • Eddy Vanleffe  

    Alors mon côté vieux lecteur m’éloigne de cet arc qui pour moi fait redite…

    cet aspect qui veut wolvie ait fait TOUTES les guerres sut TOUS les fronts, Ici il est au Mexique…
    cet aspect aussi des flashbacks imbriqués dans l’histoire moderne pour donner un sens à chaque séquence, c’est bien une fois mais sur le griffu, j’ai juste l’impression qu’on fait ça tout le temps.
    Mystique, un coup c’est une pourriture, un coup elle en pleine réhabilitation… ses pouvoirs semblent maintenant imiter les pouvoirs des autres… c’est pratique comme truc qui explique tout à chaque fois.
    bref, je suis passé à coté.

    • Matt  

      « ses pouvoirs semblent maintenant imiter les pouvoirs des autres »

      Maintenant oui. A l’époque de Get Mystique, non.
      A présent elle peut masquer son odeur, copier les pouvoirs. C’est en effet un peu abusé.

      • Eddy Vanleffe  

        elle copie les griffes de Wolvie dans cet arc, il me semble…

        • Matt  

          C’est pas un pouvoir ça. Elle a toujours pu copier les griffes, les costumes, etc. Ce n’est pas de l’adamantium non plus. Juste sa peau qui prend la forme de griffes.

        • Matt  

          Elle ne copie en aucun cas son facteur guérisseur ni aucun autre pouvoir avant…euh…je sais plus. C’est Bendis aussi qui lui a augmenté ses pouvoirs ? Me souviens pas. Même dans Uncanny X-force de Remender, elle ne se sert pas de pouvoirs inhabituels.

          • Eddy Vanleffe  

            mouais, qu’elle puisse copier les griffes en terme d’apparence, oui mais tuer avec, je trouve ça gros en fait…
            En fait cette séquence j’ai eu du mal à la comprendre j’ai cru que c’était le vrai wolvie qui avait flingué plein de gus pour la trouver…
            je ne m’attendais pas à cette exploitation de ses pouvoirs et du coup j’ai « zappé un bout » ce qui m’ a gêné…

          • Matt  

            Bah comme hier je dirais que si on creuse, aucun pouvoir des mutants ne tient la route. Copier des vêtements c’est bizarre aussi. Elle fait pendouiller sa peau techniquement.
            La peau de Mystique est un peu comme Clayface chez DC si on y pense. Pas tout son corps parce qu’elle a des organes et elle ne peut pas se couler comme de l’argile mais bon le fait qu’elle puisse prendre l’apparence d’un gars qui porte des lunettes signifie qu’elle peut imiter des lunettes aussi. Et ça depuis toujours, depuis Claremont, etc. Maintenant on cherche un peu trop à rationaliser les pouvoirs, on prend tout ça un peu trop au sérieux.^^
            Elle est costaud aussi. Et on peut tuer avec son poing nu, surtout dans les comics donc…bof, faut pas trop se prendre la tête.

  • Tornado  

    Je me suis offert le premier omnibus du Wolverine par Aaron. C’est un des seuls, des derniers trucs que j’ai pris de Marvel cette année. Parce que je l’ai trouvé d’occaz, et parce que je n’en ai lu que de bons échos, mais bon…
    Deux choses m’ont fait hésiter :
    1) C’est un run qui démarre à la fin de l’ère Marvel Knights (1999/2007), la meilleure période Marvel de tous les temps pour moi. Donc ça démarre au moment où je commence à trouver que c’est mauvais…
    2) J’ai lu la mini-série Spiderman/Wolverine du même Aaron avec Adam Kubert et j’ai trouvé que c’était d’une nullité sans nom.

    Il s’agit donc d’un article que j’attendais avec impatience, histoire de me donner un axe de lecture avant de me lancer, tout en connaissance du contexte éditorial et des thèmes abordés.
    La seule chose que j’ai lue de ce run, c’est le passage à San Francisco. Je n’avais pas trouvé ça génial. Juste un divertissement fun, autant dire sans aucun intérêt à mes yeux autre que les références aux années 70 et aux films de Bruce Lee (j’en parle dans mon article sur Bruce Lee, ici même).
    Mais j’avoue que j’ai toujours eu envie de lire l’arc « Get Mystique ». On verra si ça me plait assez pour que j’aie envie de garder cet album (les omnibus se revendent toujours très bien une fois épuisés), voire d’acheter le tome 2, ce qui m’étonnerait quand même beaucoup…

    C’est comme d’habitude avec Pierre, un article riche et précis en détails contextuels. Il y manque cependant les repères chronologiques que j’ai dû aller chercher sur Wikipedia, notamment pour savoir quand commence ce run, et quand il finit, afin de vraiment le caler dans mon parcours Marvel. Car au final, je ne garde dans ma bibliothèque que les productions de l’ère Marvel Knihgts, ainsi que les runs marquants qui ont un peu débordés au delà (Iron man par Fraction ou Captain America par Brubaker). Et une poignée de classiques tels La Dernière Chasse de Kraven, L’Arme X ou le Daredevil de Miller. Le reste disparait peu à peu au bac à soldes…

    • PierreN  

      C’est noté pour les dates (ma parole, tu est vraiment obnubilé par l’ère Marvel Knights :D). À vue de nez, la publication des épisodes de ce recueil s’est étalée entre 2007 et 2009.

      • Bruce lit  

        La date : Get Mystique démarre juste après Messiah Complex. Wolverine a les nerfs contre Mystique. Nous sommes donc-presque-raccord avec le run de Brubaker d’hier qui fait encore alors partie du staff scénaristique.

    • Matt  

      « Je n’avais pas trouvé ça génial. Juste un divertissement fun, autant dire sans aucun intérêt à mes yeux »
      « Car au final, je ne garde dans ma bibliothèque que les productions de l’ère Marvel Knihgts, ainsi que les runs marquants qui ont un peu débordés au delà »

      Tu deviens le plus sévère chroniqueur de Marvel^^ Pourquoi se limiter à une période s’il y a des runs indépendants avant ou après ? Tu vas donc virer Superior Spider-man avant de le lire ?^^
      Pour lire Get Mystique il y avait plus simple que prendre l’omnibus, avec la publication Hachette.

      • Tornado  

        @Pierre : Oui, je l’assume : L’ère Marvel Knight c’est le Marvel que j’aime. C’est le genre de BD que j’aime. Le reste m’insupporte dans l’ensemble. Je crois qu’en fait je hais les super-héros mainstream autant que Garth Ennis. En fait.

        @Matt : J’ai aussi acheté « Superior Spiderman » à l’époque, qui dort sur mes étagères. J’ai effectivement un peu plus de trucs que ce que j’ai énuméré plus haut. Mais je revends systématiquement ce que je lis et que je trouve moyen, à présent.

        • Tornado  

          Un omnibus se revend facilement le double de ce que tu l’as acheté si tu es patient (ce qui ne veut pas dire que c’est ce que je fais, encore que ça m’est déjà arrivé). Alors je ne prend pas beaucoup de risque.

        • Matt  

          Ooooh le vilain !
          Hem…ça m’est arrivé pour une intégrale X-men qui s’arrachait à prix d’or. Mais je ne vais jamais dans la stratosphère des prix comme certains qui vendent des chroniques de Conan à 300€ pièce.
          Au fait Hachette en est au 6eme tome de Savage Sword of Conan je crois. Le découpage n’est pas le même, ça doit être l’équivalent des 3 premiers tomes Panini (environ 2 tomes Hachette pour 1 tome Panini)
          Enfin toi tu as peut être déjà tout réussi à choper^^ Moi impossible de trouver l’année 1978, je vais devoir boucher des trous avec Hachette.

        • Matt  

          Et si jamais tu ne veux plus de l’année 1980 de Conan (premier tome sur les 2), je prends^^
          Ahem…je tente, on sait jamais. T’as l’air de revendre des trucs tout le temps.

          • Tornado  

            Je garde précieusement mes Chroniques de Conan. Sorry ^^

        • Fred Le mallrat  

          Ennis les hait moins que patt Mills. Boys c’est rien à coté de Marshal Law et Ennis bosse parfois dans l’univers étendu. Je pense pas qu’il haïsse vraiment cela. Mills oui les hait.

          • PierreN  

            Si Ennis les haïssait vraiment, il n’aura pas fait ce stand-alone hommage à Superman dans sa série Hitman (rarement un auteur actuel aura aussi bien mis en avant les valeurs qu’incarnent l’homme d’acier, liés à l’American Dream et à l’immigration).

          • Bruce lit  

            Pour paraphraser Marilyn Manson à propos de la religion, je pense que Garth n’a pas de problème avec les super-héros, c’est les super-héros de la masse qu’il ne supporte pas.
            Je peux comprendre la réaction (extrême et que je ne partage pas toujours) de Tornado à cet égard. On en parle d’ailleurs aujourdhui dans l’article sur Iceberg : ce refus de ne jamais grandir. Je partage en fait peu ou prou l’opinion de Tornado pour le rock. J’aime quand ça gueule, quand ça saigne, quand ça baise, quand ça meurt et quand au delà de tout ce bordel , le mec produit des oeuvres d’art et que parfois il s’en sort. C’est tellement plus excitant que d’écouter du Coldplay ou du U2, toujours propres sur eux, toujours gentils, toujours raisonnables.

          • Tornado  

            Oui, et bien c’est tout à fait ça : Une sorte d’amour/haine. Le super-héros mainstream en collant flashy qui se lève le matin en se disant qu’il va sauver le monde, celui-là je le hais. Mais l’autre, l’imparfait, le loser, le badass, le pourri en quête de rédemption, le Punisher d’Ennis, le Miracleman de Moore, le Sentry de Jenkins, celui-là je l’adore.
            Le mainstream, Spiderman, Daredevil, Captain America, Batman ou Superman, je peux éventuellement l’aimer aussi, mais uniquement en version dépressive et tourmentée, c’est-à-dire à contre-courant du manichéisme béat. Et puis surtout il faut qu’il soit bien écrit, sans trop de naïvetés kitsch. Sinon je le hais aussi ! 😀

          • Matt  

            Pourtant tu aimes bien les récits « pulp » un peu naïfs colorés et pas vraiment dépressifs il me semble. Bon ok ça ne contient pas trop de persos qui veulent « sauver le monde » mais il y a un côté divertissement fun pas prise de tête et sans aucune noirceur pourtant. Et ça t’aimes bien non ? Qu’est-ce qui fait que le super héros est trop niais à côté de ça ? Dans les récits récents, c’est super rare le héros qui veut sauver le monde juste pour sauver le monde quand même.

          • Fred Le mallrat  

            Je trouve surtout que la partie non tourmenté est une minorité depuis 20 ans.
            On est plus dans l’excés de tourment avec des héros meurtriers.
            A part Morrison (All-Star Superman), Millar qui y revent (Starlight) ou Waid (DD/Cap/Avengers).. on reste dans u comics tourmenté jusqu’à l’extrême.

            Pour moi la scene finale des avengers de Hickmann est un non sens pour nos hértos par exemple.
            Quand la fin du monde arrive, que Stark et Rogers soit préoccupés par se foutre sur la gueule.. même pour Stark je trouve que ce ne colle pas. C est un peu comme Identity Crisis.. il y a quand même un fond où ça devient aussi peu crédible que la naïveté des années 60.
            Pour moi c est plus une question d’ecriture. Tu peux faire un Captain America credible sans qu’il soit corrompus… Miller dans Born Again le montre bien.

          • Tornado  

            J’aime les récits de Jeff Loeb & Tim Sale aussi, c’est vrai. On reste dans le candide et dans l’esprit initial du super-héros positif. Mais il y a quelque chose de conceptuel dans ces relectures qui, pour moi en tout cas, les hisse au dessus du lot. Un parti-pris artistique, une « patine » qui, comme dans certains films de genre, apporte un surplus de sens par la forme et les références. La naïveté disparait sous le traitement et devient une oeuvre par le truchement de ce traitement, pas juste un récit pour les enfants mal fichu et un peu bête derrière lequel on essaie de trouver de l’épaisseur alors, qu’en fait, il y a 95% de nullité et de bêtise.
            Cet équilibre entre le sujet à priori inepte (un type en collant flashy se bat contre les méchants en collants flashy), et son traitement (c’est mal écrit et ça reste bête et manichéen, ou au contraire c’est bien écrit et ça dépasse le postulat simpliste par le parti-pris artistique, le point de vue, le sous-texte), ça change tout. Sauf que cet équilibre est extrêmement subjectif et nous ne le voyons pas tous de la même manière 🙂

            Pour ce qui est des super-héros « récents » comme tu dis, et bien je les déteste aussi. Tout le travail de Jonathan Hickman qui mène à Secret Wars m’a insupporté par exemple, car avec lui le super-héros est une enveloppe vide qui se bat pour sauver le monde et ne fait strictement rien d’autre. Je le hais, celui-là. Je n’y trouve pas mon compte.

          • Fred Le mallrat  

            Pour Hickmann, je trouve qu’il oublie trop l’humain.
            Aprés son concept du héros qui fait tout mais a perdu d’avance.. me semblait intéressant .. mais justement je trouve qu’a un moment il oublie que ce sont quand même des héros. Je ne vois pas Stark (qui pourtant représente pas mal de choses que je désapprouve) passer ces dernières heures à bastonner Rogers par rancoeur.. et encore moins le contraire.
            Ce ne sont pas des cndidats de Tv realité… Je suis vraiment pas dans l’optique de l’être humain bon par nature.. Je crois plutôt à un égocentrisme et un egoisme naturel (qu’il faut chercher chacun a atténuer pour arriver justement à mieux vivre) mais là.. ca depasse tout pour aller vers la connerie absolue.

            Pour moi quelque soit l angle choisi entre naiveté et tourment.. c est le talent d auteur qui fera tout passer. (et le talent selon l’époque.. pour moi Engelahrt ou Steve Gerber ou Starlin étaient dans le « tourmenté » pour leur époque)

          • Matt  

            Je n’ai pas lu Hickman donc je ne peux pas juger. Mais disons que le héros qui sauve le monde, chez DD ce n’est plus ça depuis un bail. ça fait un moment que soit les héros se défendent, soit agissent comme des forces gouvernements genre la CIA. Ils sauvent le monde certes, mais comme un boulot plus réaliste. Et ils sauvent leur cul aussi parce que quand la menace est planétaire, ce n’est pas spécialement naïf de vouloir échapper à la mort^^

          • Jyrille  

            Je viens de me reregarder le dernier Captain America (Civil War) et je trouve vraiment qu’ils ont su dépasser la naïveté, le manichéisme. En mettant de vrais acteurs plutôt que des biscottos, on se retrouve avec des tenants et aboutissants qui tiennent la route.

  • Présence  

    J’ai eu la surprise de me rendre compte que j’avais lu à peu près tous ces épisodes. Je partage plusieurs appréciations de cet article, à commencer par les honneurs rendus à Howard Chaykin (bien sûr) et la colorisation moderne pas toujours bien adaptée à ses traits encrés. En outre cet 56 est vraiment aussi surprenant que tu le décris.

    J’ai bien aimé la remise en contexte des épisodes Get Mystique, car j’en ignorais tout au moment où je les ai lus. Je veux bien reconnaître que l’approche graphique de Ron Garney est en phase avec le scénario d’Aaron, mais ses dessins et ses mises en page me semblent un peu creuses. Comme toi, je garde un excellent souvenir de la minisérie Manifest Destiny, drôle et enlevée.

    Je ne me souviens pas avoir lu A Mile In My Moccasins, par contre je m’étais beaucoup amusé à la lecture de Astonishing Spider-Man & Wolverine, à al fois pour l’humour des situations, et pour les références qui constituent autant un plus pour moi, qu’un moins pour Tornado. J’avais été un peu moins enchanté de retrouver Ron Garney pour Wolverine Weapon X, et je n’avais commencé à accrocher qu’au troisième tome avec l’arrivée de Deathlok très bien écrit par Aaron.

    • PierreN  

      Ce même Deathlok repris par Remender chez X-Force je crois (à moins qu’il s’agisse d’un autre, mais s’il a les griffes lumineuses jaunes, c’est bien lui). Durant cette période, il y avait une vraie synergie entre Wolverine/Wolverine & the X-Men et Uncanny X-Force dans la gestion des personnages, Merci à Nick Lowe et aux auteurs respectifs pour ce dialogue/échange entre ces très bons titres.

      • Matt  

        C’est vrai que c’est une bonne période. Pour Wolverine je me demande si le 2eme Omnibus ne me conviendrait pas mieux. Pas sûr d’aimer cette histoire de griffes laser, mais ça a l’air bien barré la partie 2 avec Wolverine goes to Hell et la suite. Un peu over the top peut être mais pourquoi pas ?

      • Présence  

        En termes de continuité pointilleuse, Jason Aaron joue avec des tas de variations différentes de Deathlok, venant de futurs alternatifs variés. Ce dispositif narratif lui permet d’avoir autant de Deathlok qu’il veut, tout en préservant l’histoire du Deathlok original, écrite par Rich Buckler.

  • JP Nguyen  

    J’ai lu une bonne partie de ces épisodes car en l’époque, je suivais encore un peu Marvel en téléchargeant les fichiers cbr.
    Et je n’en garde pas un souvenir terrible.
    Get Mystique, pour moi, c’est bidon. Le pitch c’est « cette fois, Wolverine, il va vraiment régler son compte à la Raven ».
    Ce à quoi le lecteur expérimenté ne peut s’empêcher de hurler : « C’est ça, et mon cul sur la commode, aussi ! »
    Et Ron Garney… c’est bien mais bof.
    Et les méchants aux griffes vert-fluo et des flingues qui refilent le cancer… ben c’était quand même un peu naze…
    Dans le lot, je n’ai aimé que les épisodes dessinés par Adam Kubert, ce qui ne fait pas de moi un client potentiel pour cet omnibus…

    • Matt  

      Eh ben…
      Get Mystique c’est juste bien fichu, on s’en fout que ce ne soit pas le combat ultime final de je sais pas quoi^^

      Et toi qui me proposait un team up pour le run de Rucka, tu as aimé ou c’était pour un team up négatif ?^^

      • JP Nguyen  

        Ah non, je viens de faire une relecture express, et je trouve que c’est complètement con : Logan dit à Cyclope qu’il va s’occuper de Mystique et Cyke lui dit de ne pas la ramener vivante.
        Pendant 4 numéros ils jouent à cache à cache et puis Wolvie l’abandonne dans le désert et on est sensé croire qu’elle va se suicider ou mourir de déshydration. Même une explosion sans retrouver de corps serait plus crédible.
        Cette histoire est selon moi l’exemple du mauvais contrat de quoinche : le pitch annonce un truc un peu trop gros et au final ça fait pschitt (au terme d’une intrigue abracadabrantesque, comme dirait Chichi). Ca sur-promet pour sous-délivrer.

        Le Wolvie de Rucka, j’en garde un meilleur souvenir (enfin au moins certains passages).

        • Matt  

          « Pendant 4 numéros ils jouent à cache à cache »

          Ben c’est ça qui est bien, un récit de chasse à l’homme avec une narration sur deux époques pour illustrer les ressemblances des persos. On s’en fout de la fin. Enfin pour ma part c’est ce qui importe.

        • Eddy Vanleffe  

          voilà c’est tout à fait ça pour moi…

          • Matt  

            Des fois je ne vous comprends pas. Une poursuite et un flash back c’est une intrigue abracadabrantesque ? Un duel ça annonce un truc de trop gros ? Y’a rien de plus basique.
            Je pige pas qu’on puisse trouver ça « complètement con ». C’est pas du retcon à la Bendis, relax ! Pourquoi tant de haine ?
            Je comprendrais qu’on trouve ça trop « simpliste » comme intrigue à la limite. Et encore JP tu mets 4 étoiles à enemy of the state de Millar qui semble aussi être un simple divertissement donc je m’étonne.
            Enfin bref chacun ses goûts mais alors parfois…je pige pas votre colère.

          • Fred Le mallrat  

            En effet Ennemy of The State me semble plus « basique », plus naif..
            Et je n ai plus aucun souvenir du run de Rucka sauf une grande deception.

          • Eddy Vanleffe  

            colère? non…
            je ne comparerais pas Get mystique à Enemy of the State qui est sans aucun doute complètement régressif mais qui contient des scènes comment dire…millardiennes avec tout ce que ça peut comporter de positif et de négatif… 🙂
            mais plutôt à ces récits comme Ain’t Dead Yet où Wolvie fait une erreur dans le passé, cours après quelqu’un dans le présent pour réparer cette erreur.
            sans avoir d’exemple en tête, je crois qu’il y a plusieurs récit de ce genre et bon celui là, quand j’ai vu le flashback chez les mexicains, je suis aussitôt parti en vrille en imaginant Logan à Verdun, El Alamein, Valmy aussi tiens…^^
            J’ai pas pris ce récit au sérieux en fait.
            Mais par contre je trouve que Garney est un des meilleurs dessinateur du griffu. son trait est agressif, brutal, urgent.
            Tout ça dépend énormément de l’expérience du lecteur. si tu n’es pas hyper fan de Wolverine, tu n’auras pas le réflexe « oh! encore! »

  • Jyrille  

    Et bien merci Pierre pour la découverte, cela a l’air bien sympa. J’ai même trouvé quelques scans réussis. Et j’aime beaucoup l’idée d’associer Spidey à Wolvie. Mais bon il faut que je lise Scalped en entier. Je me tâte : dois-je racheter la nouvelle édition de Urban sachant que je n’ai que les quatre premiers tomes de l’ancienne ?

    Quant à la BO j’adore. Ils faisaient encore du bon rock à ce moment.

  • JP Nguyen  

    @Matt : mes mots sont peut-être trop forts. En plus, j’ai pu être influencé par les sollicitations de l’époque, que je lisais encore, et qui avaient peut-être tendance à survendre le truc.
    Il n’empêche, j’ai relu le dialogue Logan/Cyke et pour moi, ce n’est pas anodin : dans l’intrigue, on annonce que ce n’est pas un « simple » duel, mais bien un truc plus définitif.
    Si ça avait été poursuite de Raven pour un McGuffin, ça m’aurait moins dérangé.
    Et je n’avais mis que 3,5 à Enemy of the State. Mais plus ça va et plus je pense que la notation en général est à relativiser… Les attentes de lecture influent pas mal…

    • Matt  

      Mais le dialogue Wolvie/Cyke ce ne sont pas les mots des exécutifs de Marvel qui promettent un truc de fou^^ C’est juste deux types pas contents. Au final Wolvie décide de l’abandonner, ce qui est techniquement pire vu le peu de chances qu’elle a. Certes on est chez Marvel, donc les persos abandonnés ne meurent pas. Mais on n’est pas censé se dire « pff on est chez Marvel, elle va survivre ». On est censé se dire « Ha ha, il ne l’achève même pas rapidement, le saligaud ». Dans n’importe quel récit hors Marvel, ou n’importe quel film, ça aurait un impact fort de laisser pourrir l’ennemi tout seul dans le désert.
      Mais forcément si les travers de Marvel avec leurs persos immortels viennent te déranger dans un récit…
      Et puis on sait bien que s’il l’avait tuée, elle aurait ressuscité deux mois après. Aaron la tue (via Wolverine encore) au terme de la saga « Wolverine goes to Hell » et elle est de nouveau vivante dans Uncanny X-force.
      Enfin j’sais pas moi j’ai pas senti qu’on me vendait un truc de fou qui fait pshiit. Juste une chasse à l’homme bien rythmée avec un parallèle intéressant entre les 2 persos via un flash back. Mais bon tu as le droit de ne pas aimer^^ C’est juste que faut pas s’énerver, hein.

    • PierreN  

      Mais là c’est comme toujours, il faut dissocier et le pataquès propre à la promo et les intentions de l’auteur. J’ai l’impression parfois que tout ces teasers et ce marketing à outrance nuisent à notre appréciation des histoires en fonctions des attentes. Il serait préférable d’apprécier les histoires par rapport à leurs qualités propres et non pas par rapport à ce qui est annoncé en amont par les communicants, habitués à concevoir de beaux appâts pour attirer le chaland (usant de cette fameuse illusion du changement chère à Stan Lee).
      Même les auteurs en font des caisses en interview, quand Morrison surenchérit, et que le lecteur aguerri se doute bien que l’évocation de certains sujets sera prohibés sur des titres mainstream, je ne lui en veut pas lorsque je ne retrouve pas dans l’histoire certains élément teasés en premier lieu.
      Je me fous que cette histoire soit vendue comme le dernier face-à-face entre les deux, tant cela n’est pas forcément représentatif de la finalité choisie par l’auteur. Le programme de Wolvie est de la tuer, mais ce n’est pas forcément celui du scénariste. L’intérêt ne se limite pas pour moi à savoir si Logan va tuer ou non Mystique à la fin de l’histoire (après tout le titre de l’arc est « Get Mystique » et non « Kill Mystique »), mais plutôt ce que cette traque ramène à la surface comme vieux souvenirs et anciennes rancunes.
      Logan aurait pu se montrer clément en mettant fin aux souffrances de Mystique, mais au lieu de ça, il la laisse à terre sous le cagnard, gravement blessée, avec un flingue pour l’encourager au suicide, avec pour finir un laïus expliquant pourquoi il vaut mieux qu’elle (l’un cherche à s’amender, l’autre se complait dans ses mauvais penchants). En un sens, c’est plus cruel et retors qu’un simple meurtre, et cela renvoie au stand-alone de Chaykin, dans lequel un personnage tourmenté demande à Logan d’être tué, et celui-ci lui refuse cette délivrance, tant cette option est trop rapide, puisqu’il mérite de mariner dans le jus de sa propre souffrance, avant de finalement voir le bout du tunnel.
      Mystique lui balance une réplique du genre « go to hell ! », et elle a eu justement par la suite un rôle important à jouer dans l’arc où Logan se retrouve en Enfer.

      • Matt  

        Voilà, moi d’accord^^

  • JP Nguyen  

    Hey les gars, je comprends votre point de vue, c’est juste que c’est pas le mien. Je ne dis pas que l’un prévaut sur l’autre… A chacun son expérience de lecture…
    Allez, je vais simuler un résumé express spécial remix :
    Wolvie : Ouh punaise, Mystique nous l’a bien mis profond lors du dernier event !
    Cyke : Si ça continue, va falloir que ça cesse !
    W : Tu veux que je la zigouille ?
    C : Oui, et tue-la, stp ?
    W : Faut que je la zigouille mortellement ?
    C : Oui, oui, tu la choppes et tu lui fais son affaire !
    (…)
    Cyclope : Alors Logan, tu lui as réglé son compte ?
    W : Ah bah oui, je lui ai foutu les boules et mis le nez dans son caca. Elle va ressasser tous les trucs pas bien qu’elle a fait et je pense qu’à l’heure qu’il est, elle a du se tailler les veines… Oulala tu l’aurais vue, quand je l’ai laissé, elle était vraiment pas bien, pire qu’une nana qui serait restée trop longtemps devant la télé-réalité !
    C : Bien ouej, mec, t’es vraiment le meilleur dans ta partie !

    Ce n’est que MA perception des choses. Tornado a lui aussi des propos « forts », quand il dit que certaines sagas old-school sont infantiles et mal foutues… Ben moi, j’ai ce ressenti sur « Get Mystique ». Oui, on peut me parler du voyage vs la destination, mais si on te promet l’Amérique et que tu atterris en Afghanistan, y’aura toujours un problème.
    Est-ce que la fin du récit change quelque chose par rapport au début ?
    Pour moi, le pitch était que Mystique avait dépassé les bornes et devait être éliminée. Après, oui, on sait qu’elle va ressusciter, mais il aurait quand même fallu la zigouiller… On en revient à l’article de la résurrection de Jean Grey, à une époque l’univers Marvel était plus jeune et les auteurs devaient phosphorer pour expliquer les résurrections. Même si ça existait déjà, les morts avaient leur impact. Maintenant, la Mort, c’est juste une phase intermédiaire…

    • Bruce lit  

      Aha JP. C’est du FR sans les images ton dialogue !
      TIens, en relisant hier le tpb sur la résurecteion de Phénix, j’ai trouvé l’argument de vente de Marvel au dos extraordinaire : « the mother of all the back from the dead stories ».

    • Matt  

      Bah ok c’est TA perception, mais on t’explique que nous on s’en contrefout que ça ne se termine pas avec la mort du perso. Comme si ce qu’on nous disait au début DEVAIT arriver. Justement Wolverine fait une introspection pendant cette histoire, avec le rapprochement que Raven fait entre elle et lui. Et il ne veut pas être comme elle. Qu’il ne l’a tue pas peut être vu de plusieurs façons : il refuse de la tuer pour ne pas lui donner raison, et il la laisse en chier avec un moyen d’en finir.
      Si tu vas par là tout le run de Remender sur X-force finit avec un « on n’aurait pas du former X-force ». Donc techniquement ça nous donne l’antithèse de ce que ça promettait au début. Mais n’est-ce pas mieux ? Tu dis ça comme si ça te plaisait ce qu’on te promettait au début, que les X-men deviennent des assassins. T’avais juste envie de voir Mystique zigouillée quoi. Et donc ça te plaît pas.

      « Est-ce que la fin du récit change quelque chose par rapport au début ? »
      Est-ce qu’on en a quelque chose à foutre que ça ne redéfinisse pas tout l’univers Marvel à chaque fois ? C’est un portrait de personnage, l’origine d’une relation, une confrontation entre deux personnages pas trop différents mais qui choisissent des chemins différents. Non, il n’y a pas de mort et la terre n’a pas explosé 3 fois.

      Oui en effet chacun sa perception, mais pas la peine d’aller dans la provoc hein. ça vous amuse tous visiblement, mais pas moi.

      • Eddy Vanleffe  

        Là encore, c’est vrai aussi que cette histoire sans devoir avoir une fin définitive- qui de toute façon est une attente vouée à être toujours déçue en comics- n’a pas vraiment de développement propre, le point de départ est le même que l’arrivée.
        Logan ne veut être comme Mysitque? mais depuis quand serait-il comparable à elle de toute façon (ah oui c’est vrai que le samourai noble d’antan a laissé place à Hannibal Lecter avec de griffes)?
        C’est un des aspect qui ne tient d’ailleurs plus la route sur ce perso.
        Le run d’Aaron est comme celui de Morrisson sur les X-men, sans doute excellent mais à lire déconnecté du reste.
        Tous les runs sont à lire comme ça en fait…
        Remender a aussi fait une sorte de « Remender-verse », comme Millar, comme Hickman
        Bendis maintenait l’illusion de l’univers connecté parce qu’il a beacoup écrit pour beaucoup de franchises en même temps.
        du coup, nous sommes à terme condamnés à faire affronter nos expériences de lectures puisque’elles ont de moins en moins de rapport entre elles…

      • JP Nguyen  

        Hey mollo, Matt, mon but n’est pas de t’imposer ma vision ni de ridiculiser la tienne.
        Mais en terme de compréhension, justement, ne trouves-tu pas que ta réaction, depuis le début, sur mon avis (qui n’est que le mien, qui n’est ni meilleur ni pire qu’un autre) c’est justement de me « reprocher » de ne pas arriver à apprécier ce récit comme toi tu as pu l’apprécier ?
        Je ne fais pas de la provoc. J’insère exprès des mentions pour indique que ce n’est que mon point de vue.
        Maybe we should just agree to disagree.

        • Matt  

          Non je ne te reproche rien, je t’explique ce que moi j’ai vu et pourquoi je trouve ça plus profond et intéressant qu’un « la fin est comme le début et personne n’est mort, c’est naze ». Justement Wolverine doute de ses actions. Et même s’il n’est pas comme Mystique, elle lui donne l’impression qu’il l’est et ça marche parce que Wolverine ne s’aime pas. C’est peut être même Raven qui a gagné à la fin puisqu’il renonce à la buter. Et cette thématique se poursuit dans Uncanny X-force avec un Wolverine qui va renoncer à cette idée d’une bande d’assassins. A côté de ça un « on nous promet la mort d’un perso mais ça n’arrive pas » en effet ça me passe au dessus de la tête comme pas permis tellement je m’en fous.
          Le truc c’est que lâcher des « c’est bidon et complètement con » et autres dialogues ridiculisant, oui ça ridiculise mon point de vue alors que j’essaie d’argumenter gentiment sur ce qui m’a plu. C’est pas pour t’imposer non plus ma vision, mais pour échanger des points de vue.
          Tu prends l’argument de Tornado mais j’ai bien failli me prendre la tête aussi à l’époque avec lui sur les comics old school, même pas pour spécialement les défendre mais parce que j’avais l’impression qu’il traitait tout le monde de gros cons attardés de moins de 6 ans. Quand tu connais pas les gens aussi, la provoc c’est à double tranchant et on ne peut pas s’offusquer ensuite des réactions en face. On l’a cherché.

          • Eddy Vanleffe  

            Je pense plutôt que c’est de la satyre…
            sur le comics old-school je ne suis absolument pas d’accord avec Tornado, mais ses articles m’ont bien fait rire parce que c’est une sorte de parti-pris.
            J’aime bien déconner aussi quand j’écris alors ça me choque pas.
            dès qu’on pastiche un film, un roman c’est pour en tirer les trucs qui ne vont pas comme les « honest trailers »

          • Matt  

            Les honest trailer c’est de la parodie. Et en vidéo on sent mieux quand les gens déconnent. Tu as déjà répondu sérieusement à Tornado en te demandant d’où venait cette qualification d’infantile, je me souviens^^ Z’avez même failli déraper aussi tous les deux. ça passe beaucoup mieux IRL ce genre de provoc.
            Après les membres de la team sont tous potes et se connaissent donc bon…c’est moi qui suit encore un outsider donc j’imagine que je suis trop sur la défensive mais bon…

          • JP Nguyen  

            Euh… ouais, Matt, mais je pensais qu’on se connaissait un peu, non ? (Tu me dis que tu me reproches rien et plus loin tu estimes que je ridiculise ton point de vue alors que je ne fais qu’exprimer mon ressenti de façon humoristique).
            Et ce n’est pas un caprice de ma part ou de la naïveté mais quand l’histoire pose comme enjeu narratif la mort, l’exécution d’un personnage alors la résolution de l’intrigue doit adresser ce point (il la tue pas parce que finalement c’était pas sa faute ou bien il a besoin d’elle ou bien il réalise que c’était pas la bonne solution…)
            Là, il fait comme si elle allait mourir, il la laisse pour morte, mais, selon moi, pas de manière convaincante.
            Leur petite joute morale m’aurait davantage plu si elle s’était inscrite dans le cadre d’une confrontation plus anodine.

          • Eddy Vanleffe  

            mais oui j’ai discuté avec Tornado, parce que je ne suis pas d’accord mais son article m’a fait marrer, il était too much…
            et je ne pense pas m’être énervé, si?
            et de mon point de vue c’est moi, l’outsider…^^
            quand on fait un faux dialogue, on dépasse peut-être le commentaire pour finir un peu dans le pastiche, la satyre quoi…

            après cette histoire n’est pas un désastre non plus…^^
            c’est plus l’ubiquité historique de Logan qui m’a fait souffler…

        • Matt  

          Ouais disons que je ne te reproche pas de ne pas apprécier ce récit comme je l’ai apprécié^^ Mais je te reprochais de te moquer et de sortir des blagues alors que moi j’essayais d’expliquer sérieusement un truc. Tu vois comme quand quelqu’un se fatigue à faire un exposé de fou et qu’en face il récolte un « ouais caca prout tout ça »
          *gros soupir*
          Bon ok caca prout si tu veux^^
          On se connait un peu ouais mais bon…pas assez pour savoir si c’est de la déconnade ou si t’es tout énervé derrière ton écran.
          Demande à Bruce pour Johnny.^^ Il allait m’envoyer Wolverine me buter avant que je vienne lui dire que j’étais désolé d’avoir tenu des propos un peu durs et acharnés alors qu’il était un peu triste (je déconne, mais il m’a dit que c’était peu pratique de ne pas bien se connaître pour juger si j’étais un gros méchant ou pas)

  • Matt  

    @PierreN : Alors j’ai lu Wolverine goes to hell. Le début c’est pas bien jojo avec un enfer assez…bizarre. C’est vachement fluctuant le concept de l’Enfer chez Marvel. Il y a 25 diables différents et tout, mais bref…
    Par contre la partie avec les X-men, et Logan qui lutte contre la possession j’ai trouvé ça bien mieux foutu.
    Par contre voilà je n’avais que quelques fasicules moi donc apparemment je vais devoir choper l’omnibus parce que l’intrigue avec la main droite rouge n’est pas du tout terminée. Crotte…
    ça vaut le coup cette suite ? Sachant que moi j’aime bien Get Mystique, c’est de quel niveau ? Mieux ? Moins bien ?

    Ah au passage j’ai bien ri sur le site de l’encyclopédie Marvel quand j’ai lu ça à propos de Mystique :
    « Il semble qu’à un moment donné, elle ait épousé, pour des raisons encore mystérieuses, Charles Xavier. Après la mort de ce dernier des mains de Cyclope (Scott Summers), alors possédé par la force Phénix, elle entreprit de rassembler une nouvelle Confrérie des Mauvais Mutants »

    Mouhahaha, on dirait qu’ils ne savent pas quoi foutre de ce mariage qui sort de nulle part.

    • PierreN  

      J’ai bien aimé l’arc Wolverine’s Revenge, et notamment le twist final, mais Get Mystique reste un cran au-dessus, dans le haut du panier du run. Généralement cette partie en Enfer n’est pas la plus apprécié du run (la faute à Guedes ?), mais il avait quand même de bonnes idées là-dedans, notamment la partie « samouraï » dans l’arc avec les X-Men, lorsqu’il viennent à son secours sur le plan mental, et alors que plusieurs portes permettent d’accéder à différentes parts de sa psyché.

      • Matt  

        Cette partie mentale j’ai bien aimé. C’est l’enfer en lui-même juste avant que j’ai trouvé bien caricatural quand même, avec le gros démon et tout. Surtout que c’est encore un énième diable qui n’est pas Méphisto ni Lucifer ni Satan ni WTF. Et je sais pas…savoir que les morts passés en prennent plein la gueule pour l’éternité en Enfer…ouch, dur le Aaron ! J’ai pas de problème avec Guedes en tous cas.
        Mais la partie « après l’Enfer » dessinée par Acuna est bien plus sympa, avec un brin d’humour dans les pensées de Logan « comment je triche aux cartes » et ce genre de trucs^^
        Il va me falloir la suite alors. Peut être en fascicules kiosque aussi si c’est moins couteux.

        • PierreN  

          La scène où une des X-Women découvre la chambre des fantasmes de Logan est assez marrante aussi.

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