Strange tales (Voleur de visage)

Le voleur de visage de Junj Ito

AUTEUR : MATTIE-BOY

Copyright Le voleur de visages: Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

VO Asahi Sonorama 

VF Tonkam 

Vous voulez encore du Junji Ito pour la route ? Cette fois je vous propose de chroniquer de nouveaux recueils de courtes histoires. Il m’en reste 3 pour être précis, et chacun fera l’objet d’un article. Nous allons commencer par LE VOLEUR DE VISAGES .

A en perdre la tête Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

A en perdre la tête
Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Même si j’ai beaucoup parlé des plus longues histoires de l’auteur, il a beaucoup plus de recueils de courtes histoires à son actif comme le boss l’a déjà montré en parlant de LA FILLE PERVERSE, LE TUNNEL ou même TOMIE qui rentre plus ou moins dans cette catégorie. Et j’aime bien ce format, ça se marrie très bien avec le genre de l’horreur et permet de diversifier les thèmes et concepts même si certains se prêteraient mal à de longs récits (au même titre que les courtes nouvelles d’Edgar Alan Poe ou H.P Lovecraft).

C’est pour cela que les séries comme LES CONTES DE LA CRYPTE sont efficaces. Il ne serait pas possible de faire un film d’1h30 sur certains concepts trop simplistes sans donner l’impression qu’une montagne accouche d’une souris. Mais un format court permet de tester plein d’idées farfelues sans leur donner une importance démesurée en prenant le lecteur ou spectateur en otage pendant une trop longue durée qui ne ferait qu’augmenter ses attentes. Après tout, quand on nous occupe longtemps, on a tendance à exiger que ça en vaille la peine.
Non pas que les concepts des courtes histoires ne valent pas le coup, mais tout est question de proportions.

Ne vous attachez pas trop aux personnages  Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Ne vous attachez pas trop aux personnages
Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Après que Bruce m’a filé le virus Ito (sérieusement, cet auteur a un pouvoir. C’est malsain mais on en redemande !), j’ai réussi à dénicher pas mal de volumes de l’auteur malgré les spéculateurs du net qui les revendent à des prix astronomiques. Certains m’ont moins plu LA VILLE SANS RUE ou LE CIRQUE DES HORREURS. Non pas que tout soit nul mais le ratio bonnes/mauvaises histoires est inférieur à 1. LE VOLEUR DE VISAGES fait aussi partie des tomes m’ayant moins plu à cause de l’inégalité des histoires, mais il contient aussi une pépite à mettre dans les meilleures histoires de l’auteur. Donc autant en parler.

Le voleur de visages : La première histoire qui donne son nom au recueil parle d’une fille qui à force de coller et d’imiter une personne qu’elle a choisi, finit par lui ressembler et essayer de prendre sa place. Le concept est très bon, mais c’est une très vieille histoire de Ito. Son trait n’est pas encore bien défini et l’histoire est trop courte. On sent qu’il se cherche encore. Dommage, parce que l’idée a un grand potentiel, mais elle est traitée en à peine une dizaine de pages. On sent les balbutiements de l’auteur au tout début de sa carrière. On peut deviner ce qu’il pourrait faire de ce concept aujourd’hui, une variation du vampire psychique qui épuise l’énergie vitale d’une victime et lui vole sa vie.

La difficulté du deuil Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

La difficulté du deuil
Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Les épouvantails : Alors là c’est du bon ! Chef d’œuvre ! Très belle histoire macabre. Un homme plante un épouvantail devant la tombe de sa fille pour ennuyer son ex-amant (à la fille, hein !) qu’il n’a jamais apprécié. Seulement voilà…peu à peu, l’épouvantail va prendre les traits de la jeune fille. Devant un tel spectacle, tous les habitants en deuil vont planter un épouvantail devant la tombe de leurs proches dans l’espoir de revoir des visages qu’ils chérissent. C’est une belle histoire à la fois poétique et malsaine car elle aborde le sujet du deuil difficile et de la complaisance des gens à rester attachés à une image de ce qu’ils ont perdu.

Car les épouvantails restent des épouvantails. Ils ne parlent pas, ne bougent pas, ce sont juste des sortes de cadavres qui ne se décomposent pas. C’est un concept à la fois morbide mais également émouvant. C’est un thème qui revient souvent dans les œuvres de l’auteur, et peut être les seules histoires qui contiennent de la bienveillance. J’ai déjà parlé des histoires « l’accord » dans LE MYSTERE DE LA CHAIR et « Afterimage » FRAGMENTS OF HORROR .
Ito nous gratifie aussi d’une histoire d’assassinat résolue post-mortem avec un épouvantail qui prend le visage d’un petit garçon figé en une expression effrayante qui semble regarder son meurtrier. C’est une de ces histoires dont il se dégage une sorte de poésie macabre.

Messages de l’au-delà  Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Messages de l’au-delà
Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Chutes : Cette histoire-là est encore un pur concept « Ito-ien ». Une jeune femme qui a tenté de se suicider prédit que des gens disparus un peu plus tôt vont « chuter » du ciel. Et c’est exactement ce qui se produit. Des gens tombent du ciel et s’écrasent au sol. Les moins amochés ont une expression de terreur profonde sur le visage. Et le phénomène continue puisque des gens, surtout des jeunes, se retrouvent comme aspirés vers le ciel. Nous ne saurons jamais pourquoi.

Je suis mitigé sur cette histoire. Je ne réclame pas forcément de Ito qu’il explique tous les phénomènes qu’il imagine, mais celui-là est bien perché. La peur des gens face à ce phénomène qui les dépasse est vraiment palpable, l’idée est effrayante et peut s’apparenter à une sorte de punition divine ou de phénomène naturel visant à réduire l’accroissement de la population (on parle là d’une histoire pré- datant le décroissement de la population du Japon qui s’est plus ou moins entamé en 2005.) Aucun reproche à faire sur le ressenti efficace à la lecture de l’histoire mais sa brièveté fait qu’on reste un peu sur notre faim avec ce concept qui aurait mérité, pour le coup, malgré ce que je disais au début de l’article, un traitement plus long.

Tout ce qui monte doit redescendre. Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Tout ce qui monte doit redescendre.
Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Les fils rouges : Un jeune homme se fait plaquer par sa petite amie et voit ensuite apparaitre sur son corps des fils rouges. Comme le fil rouge de l’amour qui, rappelons-le, est une légende orientale. Mais là le fil devient visible et se multiplie sur tout son corps comme s’il était parcouru de fils de coutures qui se promènent sous sa peau. Plus les jours passent et plus il ressemble à une pelote de fil rouge. On peut y voir un jeu du destin qui refuse que les deux personnes se séparent avec un fil qui se répand de plus en plus alors que les anciens amants s’éloignent (surtout que le jeune homme a un mal fou à tourner la page.) C’est original mais assez déroutant. L’idée est simple et se satisfait bien du format court, et on peut voir ce fil qui envahit le corps du malheureux comme une prison ou une malédiction qu’il s’inflige lui-même. Cela reste assez déroutant malgré tout. Sympa, sans plus.

Mes ancêtres : Alors là c’est du pur Junji Ito grand-guignol. On suit l’histoire du point de vue d’une jeune fille qui a perdu la mémoire suite à un choc. On ignore lequel. Son petit ami est là pour la soutenir mais il se pourrait qu’il soit lié à ce qui a traumatisé la jeune fille. Quel est le secret de la famille de ce garçon ? La réponse à cette question est complètement folle et tordue, mais si on lit du Ito, c’est aussi parce qu’on aime voir des trucs un peu dingues, non ? Cette histoire n’a aucun sous-texte, c’est une pure idée visuelle cinglée mais efficace. Et la fin est particulièrement cruelle et répugnante. Je ne peux pas trop en dire sans tomber dans les spoilers.

Mais…c’est quoi ce machin ? Non, ce n’est pas un insecte géant.  Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Mais…c’est quoi ce machin ? Non, ce n’est pas un insecte géant.
Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Les ballons aux pendus : Encore un concept complètement dingue. Après qu’une jeune idole ait été retrouvée pendue, des rumeurs se répandent selon lesquelles sa tète aurait été vue dans le ciel. Et en effet, plus tard, une tête géante telle un ballon de baudruche immense débarque avec les traits de la défunte. Et ce ne sont que les prémices d’une véritable invasion de têtes géantes qui viennent ôter la vie de leurs modèles humains. Et personne ne peut rien faire contre les têtes puisque si on les détruit…les êtres humains à qui elles « appartiennent » meurent.
Alors c’est très étrange et je n’ai pas pu en tirer une quelconque métaphore. Ito n’a pas de limites. C’est à la fois fascinant parce qu’il donne vie à des images de cauchemar surréalistes qui ont un vrai potentiel effrayant, et en même temps on aimerait que ses concepts soient plus développés parfois. Bref nous voici face à un récit de fin du monde assez efficace. Vraiment perché encore une fois mais c’est un récit malgré tout prenant.

La note finale de ce volume reflète un peu ma perplexité en fait, car ce volume contient des histoires parmi les plus bizarres de l’auteur. Des concepts fous et un peu ridicules qui prennent pourtant une dimension cauchemardesque sans que je parvienne à expliquer ce qui les rend effrayant. C’est comme…eh bien…un cauchemar sans queue ni tête mais qui nous tient en haleine. Par conséquent, même si ce recueil n’est pas mon préféré, il restera dans mes étagères pour les idées de dingue et l’absence de limites de son auteur qui nous propose des trucs uniques.
Les histoires contenues dans ce volume sont inégales, on sent parfois que Ito expérimente des concepts qu’il développera davantage par la suite (son idée de l’apocalypse sera développé en grande pompe dans le manga plus ambitieux qu’est Rémina  par exemple.) Mais cela reste intéressant à suivre, ne serait-ce que pour sa folle imagination. Et « les épouvantails » est une histoire très réussie. Et je serais très intéressé par un « remake » de son « voleur de visage ».

Le jeu du pendu… Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

Le jeu du pendu…
Kao Dorobō© 1987 Junji ITO

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Pour son dernier article de la saison, Mattie-Boy a choisi de parler de son auteur fétiche : Junji Ito. Dans ce nouveau recueil, le maître de l’horreur s’y montre irrégulier, la routine laissant parfois place au génie. La review complète chez Bruce Lit.

La BO du jour

30 comments

  • Eddy Vanleffe  

    Les idées graphiques de cet auteur pour faire émerger ses cauchemars sur papier sont toujours aussi impressionnantes….
    même une histoire en deça, est emplie de trouvailles…
    après quand on lit beaucoup d’un auteur, on a du mal à renouveler son émerveillement…
    mais moi, je suis un gros fan de itô…

    • Matt  

      Oh je suis comme toi, mais pour être un minimum objectif, je ne peux pas tout le temps dire que c’est trop bien^^
      La plupart du temps de sont ses premiers travaux les plus décevants. C’est pour ça que le recueil « le cirque des horreurs » m’a déçu : ce sont surtout des vieilles histoires pas très développées, avec un aspect un peu plus alimentaire. Il doit bien y avoir une bonne histoire dedans mais je ne me souviens plus du sommaire complet. Mais en gros les 3/4 du recueil c’était pas top.
      Celui-ci est spécial : je n’adhère pas à toutes les histoires mais les idées sont là, le dessin est bon, le sentiment malsain est là. Mais c’est…complètement dingue^^
      Les épouvantails s’élève par contre comme histoire avec un concept fort et qui parle au lecteur. Quand le malsain et les situations tordues viennent finalement de la douleur des gens.

      • Jyrille  

        Lovecraft disait qu’il avait rêvé toutes les histoires qu’il a écrites. Cronenberg disait aussi qu’il notait ses rêves au réveil. Peut-être que Ito fait pareil ? J’ai moi-même eu un rêve perturbant cette nuit, l’impression est toujours bizarre.

  • Bruce lit  

    Merci pour le clin d’oeil. Même irrégulier, Ito reste le meilleur dans sa partie. Pour le coup une série TV inspirée de ses nouvelles m’intéressait.
    Tu as déjà lu du Umezu ?

    • Matt  

      J’ai lu le recueil avec la femme serpent je crois, emprunté en médiathèque.
      C’était pas mal. Umezu est une des inspirations de Ito avec Lovecraft d’ailleurs.
      ça a davantage pris un coup de vieux cela dit. Mais bon…C’EST vieux.

      • Bruce lit  

        Ah ?
        Je suis surpris de ta réponse. Essaie LA FEMME INSECTE, plus intéressant de mémoire que LA FEMME SERPENT.
        Je suis subjugué par le graphisme de Umezu. Là je suis à fond sur du Tezuka et, oui les dessins sont vieillots. Mais Umezu, non, je ne trouve pas.

        • Matt  

          Alors je ne me souviens plus trop de ma lecture, mais je n’ai pas été subjugué du tout^^
          Le dessin faisait assez approximatif avec quelques soucis d’anatomie, ou des personnages raides comme des piquets.
          Je ne dis pas que je n’aime pas juste à cause de ça hein. Et puis ce sont des mangas qui ont un certain âge, mais je n’ai pas eu l’envie de m’en procurer plein d’autres.
          Après il peut y avoir de bonnes histoires, de bonnes idées, je ne connais pas assez pour me prononcer. Mais graphiquement je n’ai pas eu de coup de coeur.

  • Présence  

    J’ai beaucoup aimé cette explication claire et pédagogique sur l’idée suffisante pour faire une nouvelle (histoire courte) mais pas un roman.

    Le voleur de visages : c’est effectivement un cheminement sujet à déception que d’aller découvrir les débuts d’un auteur qu’on aime bien, mais peut-être moins que de le découvrir par le début et de l’abandonner parce qu’on aime pas.

    Imitateur jusqu’à l’usurpation, difficulté pour faire son deuil, tomber du ciel (quelle belle image pleine de promesse horrifique), séparation impossible (avec une belle image d’horreur corporelle), suspense psychologique autour de l’amnésie, idée visuelle horrifique (les ballons de baudruche), visiblement l’imagination de l’auteur ne connaît pas de limite et il arrive à se renouveler sans difficulté apparente !

  • Bruce lit  

    Matt, tu as LA MAISON DE POUPEES ?
    Je trouve qu’il y a plein d’idées géniales que Ito bâcle à chaque fois.

    • Matt  

      Donc pour répondre… :

      Non, je n’ai pas la maison de poupées. Pas lu. Sauf peut être l’histoire du gars qui a toute une famille de marionnettes reliées au plafond. Elle je l’ai lue en anglais. Et j’avais bien aimé pour le coup^^ Je ne l’ai pas trouvé bâclée. Mais je ne sais rien des autres histoires.

      Mais je crois que grosso modo j’ai les meilleurs recueils. Au prix ou ils coutaient je me renseignais un peu. Il y a aussi les « journal de Soichi » qui ne m’intéressent pas. C’est un personnage récurrent de gamin toujours en train de machouiller des clous qui fait des conneries horribles, complètement pervers. Mais ça ne m’intéresse pas.

      Il n’y a que les fruits sanglants qui peut encore m’intéresser parce que je ne crois pas avoir lu les histoires publiées dedans.

      • Bruce lit  

        La famille de marionnettes est effectivement une grande réussite. Tout est parfait du début à la fin. Sans cela, je n’étais pas sûr de garder ce volume.

        • Matt  

          Bon ben je connais pas les autres histoires^^
          Cette histoire de marionnettes est au sommaire du volume anglais « Shiver » qui reprend pas mal d’histoires publiée en VF mais introuvables. Et une inédite VF.

        • Matt  

          Ah si, il y a l’histoire du vieux disque aussi dans ton volume, non ?
          Je l’avais trouvé sympa quand même celle là. Ou les gens chantent après leur mort.
          Également publié dans Shiver en anglais.

          • Bruce lit  

            Oui l’histoire du disque est très originale aussi mais comme toutes les histoires de ce volume, on dirait que Ito s’obstine à ne pas savoir terminer ses histoires. C’est la première fois que je ressens ça en le lisant.

          • Matt  

            Oh pourtant…il a tendance à faire ça pour les courtes histoires.

            Il a des idées et des concepts fous, il ne les explique pas, et ça finit mal pour les pauvres humains qui ne font pas le poids face à des forces inconnues.
            Mais je pense que c’est souvent voulu. Pour nous laisser un peu sur le cul.
            Tu ressentirais surement un peu ça aussi sur ce volume « le voleur de visages »
            Bon…sauf « les épouvantails » que tu aimerais surement, je pense^^ Et qui a une fin satisfaisante.

          • Matt  

            Tu me diras ce que tu as pensé de Hallucinations. Je prépare une remasterisation, mais j’avais bien aimé. Ce sont aussi des anciennes histoires, avec un dessin pas encore au même niveau que ses travaux plus récents, mais les histoires étaient fort sympathiques. Elles sont toutes un peu liées.

  • Kaori  

    Très bon article, Matt.
    Je suis toujours épatée par ton don de résumer l’histoire sans trop en dire tout en donnant envie de connaître la fin.

  • Eddy Vanleffe  

    Matt, Bruce, et les autres aussi…^^
    Vous connaissez Suehiro Maruo un auteur souvent publié chez le Lézard Noir qui fait des récits hyper-glauques (mais courts^^)
    C’est l’un des rares qui m’ait presque écœuré à la lecture… ^^

    • Matt  

      Non.
      Mais j’ai jeté un oeil.
      C’est quoi comme genre ?
      Parce que je lis « érotique gore » et tout ça…
      Et moi si j’aime Ito c’est pour ses délires visuels grotesques, ses monstres et créations originales. Pas pour voir de la torture et des énucléations ou arrachage d’organes^^ Là ce serait pas trop ma came.

    • Bruce lit  

      Si ça en vaut la peine, je jette un oeil lors de ma prochaine descente à Aapoum.

  • Jyrille  

    Merci Mattie de faire de nous des spécialistes de Junjo Ito ! Je vais grave me la raconter cet été dans les soirées.

    Comme toujours je suis très curieux de lire cet auteur presque impossible à trouver ici… je guetterai les occasions qui se présenteront !

    La BO : sympa (enfin non, angoissant…) Ca sort d’où ? A priori c’est une BO de film (ou anime ?) ?

    • Matt  

      Hello Jyrille.
      Merci de ton retour.
      La BO vient de l,anime Ayakashi japanese classic horror qui adapte des histoires folkloriques. Il y 13 episodes, 4 par histoires (donc 3 histoires) sauf l’une d’elle qui en fait 5. C’est pas du gros budget donc tu ne seras pas bluffe par l’animation mais c’est interessant. La 3eme histoire est la premiere qui met en scene le personnage qu’on retrouve dans la serie Mononoke au style graphique très special.

      • Jyrille  

        Merci pour toutes ces précisions Matt ! Je jetterai peut-être un oeil…

    • Matt  

      ://m.youtube.com/watch?v=mHikWvVve9l

  • Jyrille  

    Ah et j’adore ton intro sur les histoires courtes, je suis totalement d’accord. Merci de poser ça là une bonne fois pour toutes ! 😀

  • Jyrille  

    J’ai lu Les ballons aux pendus, elle fait partie des histoires des Chefs d’oeuvres tome 1. Un truc de fou en effet.

    • Matt  

      Un des concepts les plus bizarres de l’auteur. Très cauchemardesque, irréel.
      Je regrette que les autres histoires de ce tome ne soient pas rééditées (sauf je crois LES ANCETRES) qui est dans le tome 2, mais malgré le concept bien taré aussi, ce n’est pas la meilleure. LES EPOUVANTAILS est une « belle » histoire un peu glauque qui mériterait d’être rééditée aussi.

      • Eddy Vanleffe  

        Dans la réédition de FRANKENSTEIN, il y a d’autres nouvelles aussi…
        ils ont prévu aussi un truc nommé ZONE FANTOME en plusieurs tomes
        donc je pense qu’on va avoir un intégral en bonne et due forme.

        • Matt  

          ‘tain par contre pour moi ça veut dire repasser à la caisse de toute la collection pour avoir celles qui me manquent…
          Ou alors j’aurais des trucs en double.

          ZONE FANTOME c’est sorti en anglais, c’est LIMINAL ZONE je crois. C’est de l’inédit, du nouveau jamais sorti en VF il me semble. Pas une réédition de vieux récits.
          Pas lu, parce que maintenant que c’est acté que ça sort en VF, je vais attendre.

          • Matt  

            C’est bizarre aussi comme ils classent les récits.
            Toutes les nouvelles tournant autour du personnage de Oshikiri dans sa grande maison sont éparpillées. Il y en a une dans les chefs d’oeuvre tome 2, et apparemment une autre dans le FRANKENSTEIN.
            A la base elles sont toutes dans le vieux volume « HALLUCINATIONS »
            Bon…enfin au moins je sais que je ne vais pas racheter FRANKENSTEIN et que je vais garder HALLUCINATIONS qui forme un tout plus cohérent.

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